Je le regardai droit dans les yeux et senti de la tristesse et du mépris se dégager de Jack. Son coeur battait à un rythme irrégulier et de partielles gouttes de sueurs dégoulinaient sur son front et sur son cou étonnamment musclé. Jack commença son explication après un long moment d'hésitations:

-Quand j'étais plus jeune, je vivais avec mes parents. Ma mère étant une vampire et mon père un humain, je découvrais chaque jours des pouvoirs que les autres petits garçons n'avaient pas. Et puis, à l'âge de 10 ans, j'appris que j'étais un demi-vampire, seulement demi à cause que mon père était un humain. C'est à ce moment que je remarqua pourquoi l'odeur du sang des autres personnes m'attirait, pourquoi mes réflexes, mon agilité, ma force et ma vitesse étaient intensifié et pourquoi je ne dormais que 3 heures la nuit. Un jour, ma mère m'initia à la chasse de petits mammifères dans la forêt. Cette nuit d'automne là était particulièrement fraîche. Lorsque nous sommes arrivés à la roche centenaire, tu dois bien la connaître Viky vu que tu connais la forêt par coeur...

La roche centenaire était une énorme roche auquel le coeur de celle-ci était comblé par un chêne des plus majestueux de la dense forêt. C'était évident que je la connaissait, j'y passe souvent la nuit pour y observer la lune, perché sur l'arbre ou au sommet de cette vielle et immense roche.

J'approuvai donc le fait que je savais où elle était et lui fit signe de poursuivre son histoire. La curiosité que j'essayais de dissimulé commençais à ressortir de tous bords tous côtés. Je découvrais enfin qui était vraiment Jack, le garçon si mystérieux.

-Donc, dès que nous étions à la roche centenaire, ma mère flaira quelque chose. Une odeur d'alcool, plus précisément le Whisky Bruichladdich.
Cette odeur me hante encore aujourd'hui.
Puis, un bruit me fit sursauter. Un homme vampire s'approcha de ma mère, soul, et commença à l'agresser sans même se rendre compte de mon existence. C'est alors que, ma mère criant de m'enfuir et l'homme essayant de la faire taire, je m'avança doucement vers l'agresseur qui était dos à moi et lui transperça mes crocs dans son bras gauche, là où j'y aperçu une marque. Le tatouage de Lorem. Mais à mon âge, cette marque ne m'invoqua rien et ne me montra pas le moindre intérêt. L'homme, ayant le sang qui dégoulinais sur sa chemise blanche et sur son bras faible en chair et en muscle, se retourna vers moi saccadé et d'un air horriblement frustré.
Il commença à me courir après.

Je fuyaient, courais pour ma vie.

Cours, cours, me disais-je sans arrêt, sans même me rendre compte que l'homme n'était plus derrière moi.

Je continuais à courir à toute enjambé, lorsque j'entendis un cris de désespoir retentir dans le silence de la nuit. Effrayant les oiseaux qui dormaient et réveillant la forêt si paisible.

Le cris était celui de ma mère. Je rebroussa chemin plus vite que lors de ma fuite et trouva, au dessous de l'arbre, ma mère transperçant le torse de l'homme de sa fine main vampirique et l'homme transperçant l'estomac de ma mère munie d'un poignard tranchant. Tous les deux me regardèrent avec les yeux perdu dans le vide, mais une larme lui brûlant tout Le visage, s'échappa de ceux de ma mère. Et ils tombèrent, lourdement, frappant rudement le sol. Je n'en croyais pas mes yeux, mes genoux me lâchèrent et mes yeux se vidèrent de liquide qui brûlaient sans relâche mes joues fraîche.

Les larmes les plus douloureuses jamais existés.

Puis, quelques jours après, je trouvai mon père, étendu sur le tapis du salon, mort, assassiné, le cou transpercé de traces de griffes par un autre membre vampire du gang de l'homme alcoolique, qui voulais assurément le venger. C'est à partir de ce moment, que ma vie s'assombrit. Aveuglé par la souffrance, la haine, la colère, la vengeance et la violence de la mort de mes parents.

Le gouvernement me mis donc dans une maison d'accueil à l'âge de 11 ans, où se fut sans succès à cause de ma moitié vampire. Il firent donc appel à Lorem Industrie pour me recueillir, me nourrir, m'éduquer et, comme ils le disaient si bien: mettre mes capacités en fonctions. À partir de mes 12 ans, je commença des missions secrètes visant à faire payer les gens qui devaient a l'industrie. Je les rendais visite, négociais et s'il n'acceptait pas ma proposition, les tuaient. Mais ce que je ne me rendais pas compte c'est que plus je restais longtemps chez Lorem, plus ils m'utilisait comme arme à leur profit et plus ils m'effaçait la mémoire, me rendant totalement immorale et sans pitié. J'oubliais la mort de ma mère et de mon père, mais ma colère demeurais pour les clients qui ne coopéraient pas.

Tout cela, jusqu'au jour où, lors d'une mission, je te rencontra. Toi, une jeune fille souriante mais aussi colérique qui ne voulais que l'égalité et la paix. Tu étais très différente des autres. Tu m'intriguais énormément. Pas juste à cause de ton odeur spécial ou de tes capacités, tu avais une sorte de sensibilité que personne d'autre ne possédait. Des jeunes te faisais chier et toi tu ne te laissais pas faire. Mais s'il avais besoin d'aide, tu étais là. C'était une chose que je n'avais jamais vu. Et puis, tu as commencer à me voir, me parler, Will et toi. J'avais beau être plus vieux, plus arrogant et renfermé, tu m'acceptais comme si tu sentais du bon en moi.

De l'espoir.

Personne n'avais jamais ressentis sa pour moi après la perte de ma famille. Grâce à toi, je commençais à me rebeller de plus en plus contre l'industrie. Je n'allais plus aux rendez-vous «médicale», je ne faisais plus mes missions et ne dormait plus dans ma chambre de béton. Tu m'avais donné le goût de vivre et de recommencer à zéro en tournant la page. C'est après cela, que je me rendis compte que les rendez-vous «médicale» me faisait oublier mon passé à cause d'injections quotidiennes.
Je me rappela donc du logo sur le bras de l'agresseur de ma mère, le même que celui de la compagnie auquel j'avais tant passé d'années en travaillant pour eux.
J'ai donc quitté la compagnie pour de bon, m'enfuyant sans jamais être retrouvé. Lorem avais tué mes parents et était en train de me tuer à mon tour.

-Wah... Je suis sincèrement désolé Jack, ajouta Marie, la larme aux yeux. Mais sa va pas la tête de nous avoir caché cela toutes ces années?!

Jack baissa la tête, coupable.

-Écoute, ce n'est pas de ta faute, Jack. Cest sure que sa nous aurais été utile de le savoir...

-Si je vous l'avais dit, je n'aurais même pas été admis dans la meute! C'est vrai quoi j'ai travaillé pour Lorem, tuer des centaines de gens innocents et ce sans pitié... Et puis sa aurais été beaucoup trop dangereux pour vous.

-C'est pas faux... Argh foutu compagnie de merde! Qu'est-ce qu'elle nous veux à la fin? Je vais lui faire manger de la poussière moi si elle ose me croiser, ajoutai-je en furie.

-Ce n'est pas une bonne idée, elle a de puissants contacts, une armée de surnaturels redoutables et super bien équipé, nous informa Jack. Tout ce qu'elle veux c'est de recruter des soldats pour être de plus en plus puissante.

-D'accord, mais quel est le rapport avec Lucas, le connais-tu? Parce que tu avais l'aire de l'avoir déjà vu... Annonça Marie, sceptique. Aurait-il rapport avec Lorem Industrie?

-Oui, je le connais... Même assez bien...
Répondis Jack, frustré juste à l'idée de penser à Lucas.