***
La journée enfin terminée, je rentrai chez moi en marchant comme d'habitude. Malgré les nombreuses obstinations que j'eux avec mes amis sur ce sujet, je pris tout de même ma route.
Je mis alors mes écouteurs et opta pour du Pink Floyd.
«Lost For Words»
J'expirai intensément, regarda le couché du soleil dans la forêt et pensa:

DAMN, c'est le seul moment de ma journée qui est «normal». C'est le seul moment dans toute ma fricking journée où je peux prendre le temps de respirer.
***
Personne ne fit apparition ou obstacle sur mon chemin. Ce qui était positif car je ne tolère pas que l'on me dérange lorsque j'écoute du Pink Floyd.
Lorsque j'entrai dans ma «tanière», je m'écrasa sur mon lit et réfléchis.
Longuement.
Profondément.
Je repassais chaque secondes de mon entière journée du plus récent au moins récent événement. Me disant que chaque détails comptent, que chaque éléments sont important.
Des réponses.
Des explications.
Là sont les deux et unique choses que je recherchais en ce moment précis.
Puis quand je fus rendue au matin de cette même et entière journée, ce fus le noir total.
Le vide.
Le néant qui occupait ma mémoire me frustra.

Pourquoi je ne suis pas capable de me rappeler!? Allez! Rappel toi Viky!

Toujours rien.

Ok on recommence du début alors. Tu es à l'école, tu as fini ta journée du Jeudi et tu te dirige vers la tanière. Allez Viky, je sais que tu es capable de te souvenir! Sa y est, je me rappel...

FLASH BACK DU JOUR DU KIDNAPPING:
-Bye Sophie à demain! Lui dis-je dans la cour arrière de l'école en lui faisant signe de la main.

Puis quand je me retournai, Alice courait vers moi pour essayer de me rattraper.
Je m'arrêta et l'attendis jusqu'à ce qu'elle soit, essoufflé, ébouriffé, mais près de moi. Puis je lui demanda:

-Salut Alice qu'est-ce que tu fais là? Ta grand-mère n'était pas sensé venir te chercher?

-Oh oui, mais je lui ai demandé de m'attendre, il fallait absolument que je te parle!

-Hum... Ok?

-Ouais.

***Silence

-Heu, Alice? Je peux te poser une question?

-Ah bein oui, vas-y je t'écoute.

-Qu'est-ce que tu voulais me dire bon sang!!!

C'est fou comme elle peux être lunatique cette fille! Mais c'est ce qui la rend si drôle et attachante. Puis, sans sa sensibilité hors pair, nous serions perdu depuis longtemps.

-Ah oui! C'est vrai excuse moi.

-Nan c'est correcte, lui dis-je accompagné d'un clin d'œil et d'un petit rire.

-Je suis venu à la course pour t'avertir que j'avais eu un mauvais pressentiment quand je suis entré dans l'auto de ma grand-mère.

-Ah oui? À propos de qui?

-De toi Viky, mais je ne sais pas quand, quoi ou encore si c'est un vrai pressentiment ou juste un tour que mes pouvoirs de fées me jouent.

-Ahahah d'accord c'est noté.

-Fait attention, sa peux être rien, tout comme sa peux être quelque chose de très dangereux.

Un bruit de klaxon assez amusant se fit entendre.

-C'est ma grand-mère, il faut que j'y aille, mais promet moi que tu seras prudente.

-Ouais je vais être sur mes gardes, ne t'inquiète pas.

Puis, nous nous quittions. Je commençais à marcher. J'avais tellement hâte à demain car il y avait ÉDU que je ne remarqua même pas que j'en avais oublié ma musique et mes écouteurs dans mon casier. Je fis donc demi-tour et continua, mais cette fois-ci, vers l'école malgré la couleur du ciel devenant de plus en plus sombre.
Soudainement, je détecta une odeur d'humains dissimulés dans le vergé.
Une odeur que je ne connaissais pas.
Je continua mon chemin pensant que c'était des randonneurs mais en étant sur mes gardes.
Puis, les bruits de pas s'intensifièrent et se rapprochèrent.
Ils se rapprochèrent de plus en plus rapidement.
Autour de moi.

Merde! Je suis encerclé. Mais qu'est-ce qu'ils me veulent ceux-là?

Ne les voyant point, je cria:

-HEY! Fichez moi la paix vous entendez!

-Ah ah ah... Voyons Viky! Tu ne veux pas faire joujoux avec ces messieurs? Me répondis une voix inconnu mesquine et masculine.

-Comment...

Je n'eux même pas le temps de terminer ma phrase que déjà des hommes vêtus de noirs bondirent sur moi.
Ils était 5.
Un commandant des directives, ayant un nez crochu et des cheveux noir avec de partielles mèches d'argent, un qui n'était probablement que les muscles de l'opération, un qui était le sous-commandant et 2 autres hommes.

Je me défendais très bien malgré ma fâcheuse position. Je réussi à mettre hors d'état de nuire le sous-commandant en le lançant sur le tronc d'un pommier et mettre K.O. deux hommes d'un seul coup de point.
Essoufflé, j'essuya le sang qui dégoulinait de ma lèvre et de mon nez.
Mes points étant sale et abîmé, je lançant avec un ton de défi au commandant en chef:

-Hey bien vieillard, vous n'avez pas honte? Vous mettre 5 contre une simple et petite fille sans défense. Ce n'est pas bien vous savez! Et de plus, à qui ai-je l'honneur?

-Tu nous sous-estime grandement ma chère, me répliqua le Chef de l'opération.

-Je vous ferais remarqué, qu'il ne vous reste que votre tas de muscle et vous, le vieillard de quoi, 50 ans?

-Est-elle en train de nous insulter ?! Rugit l'homme bien bâti mais je dirais bien sans cervelle.

-Non Ulysse, elle ne fait que te provoquer, et puis elle a raison.

-Quoi?! Tu m'insulte aussi alors! Voyons Charle ça ne te ressemble pas...

-Pour une millième fois, NE M'APPEL PAS PAR MON NOM! Idiot.

-Mais tu m'as toi aussi appelé par mon nom! T'as aucune chance contre moi je suis le plus fort.

Je parti à rire, les deux s'étaient monté contre eux. Puis, je me rappelai des noms: Ulysse (sans cervelle) et Charle (avec cervelle).

-RAPPEL TOI QUE NOUS AVONS UNE MISSION À FAIRE! Bon finissons en Ulysse! Lança un des deux homme.

-Ouais, désolé, pas de temps à perdre Chef!

Je riais encore dans mon coin quand je m'arrêta sec. La vue de l'arme énorme et inconnue qu'ils sortaient de leur chandail me traumatisa un peu.
C'est alors que je me dis cour, mais l'instant d'après me rappela que des élèves et des professeurs étaient encore à l'école et que courir dans le verger ne servirais à rien. Je cria donc:

-Je ne fuira pas, je compte me battre. Même s'il faut que je vous élimine tous les deux.

-Ah! Ca c'est se que j'appelle une recrue parfaite, n'est-ce pas Ulysse?

-Ouaip, Chef! Le boss a bien choisi cette fois.

Recrue? De quoi une recrue? Mais qu'est-ce qu'ils veulent dire par là?

-Je trouve que vous avez des idées prises un peu trop rapidement. Vous pensez vraiment que je vais embarquer dans votre merdier?

Mais en fait, sa me fais penser... Pour qui travaillent-ils? Je vais essayer de soutirer plus d'informations.

-Elle viens encore de nous insulter Chef, rugis Ulysse, puis-je l'étrangler?

-Tu vas voir de quel bois je me chauffe! Profite de tes dernières paroles car je vais t'arracher les cordes vocales si tu continue à me soûler comme tu le fais si bien, criais-je en perte de patience.

SHIT!
Il était temps que j'écoute du Pink Floyd. Malheureusement, je n'avais pas ma musique pour me distraire et me calmer. Ce qui augmenta mon stress. J'avais peur d'exploser et de sortir les tripes du corps de mes deux agresseurs.
Mais si ça continue dans se sens, je pense bien que JE deviendrais l'agresseur.

Et c'est se que je désire le moins du monde en se Jeudi soir.

Mais ma colère est plus forte que n'importe quoi lorsqu'elle se montre.

Et elle était venu dire coucou...