Le Mec, Lucas Stine
Je contemplais longuement mon casier. En fait plutôt ce gros tas de ferraille qui tenait à peine devant moi. La forme du casier y était encore mais la porte était presque tout décroché et pendouillait un peu. Celle-ci était toute déformée par mes mains et mes doigt qui devaient sûrement avoir exercé une telle pression surhumaine qui a dû plié le métal gris du casier. Mais ce n'était pas tout, il y avait des trous dans la porte et sur le côté du casier. Plus en forme d'égratignures mais la porte reste tout de même percé. Des trous créés par mes griffes qui ont dû sortir sans que je m'en rende compte.
Will déposa doucement sa main sur mon épaule pour me rassurer et cela m'apaisa mais n'effaça pas mon stresse. Le stresse que quelqu'un remarque mon gâchis. Puis, l'odeur de tout à l'heure me frappa car elle ne fut jamais aussi forte. La voix inclu. Mon coeur palpa plus vite mais je ne me laissa pas faire. Je savais que c'était cette combinaison qui me faisait trop réagir, bien que je ne sais pourquoi, ne me refera pas le coup une deuxième fois. Quand j'entendis la voix entré dans la même pièce que moi, celle des casier, je détournai mon regard vers celle-ci. Mais je n'en aperçu le visage à cause des élèves traversant sans cesse les couloirs.
Il faut absolument que je sache à quoi il ressemble. Qui est-il? D'où vient-il? Pourquoi suis-je autant frustrée de le sentir et de l'entendre?
Quand je fus sur le point d'apercevoir son visage, la première cloche sonna et je fis le saut. J'étais tellement concentré sur cette odeur de garçon et cette voix masculine que j'en perdis la notion du temps. Will parti à son casier chercher son matériel de science et moi, avec mon casier tout détruit, fit de même en essayant de le cacher le plus possible et de ne pas attirer l'attention. Quand mes effets furent sorties et dans mes bras, j'entendis la voix du directeur adjoint, M. Labrière, me parler.
-Bonjour Mademoiselle Enolf, j'aimerais vous demander une petite faveur.
Will me jeta un regard subtile que j'approuva comme signe de «tu peux y aller je vais vous rejoindre dans la classe». Je me retournai vers le directeur adjoint et lui souris en disant ceci:
-Bonjour M. Labrière, je... Heu bien sûre, mais la première cloche viens de sonner et je risque d'être en retard à mon cours de science avec Mme Rose.
-Ce n'est pas grave j'aimerais... Oh bon sang! Mais qu'est-ce qui c'est passé ici? Comment as-tu fais pour mettre ton casier dans cet état?
-Oh monsieur, je l'ai trouvé comme cela ce matin, mentais-je, je pense que des jeunes gens assez mal élevé ont pris un bâton de baseball et on vandalisé mon casier...
La deuxième cloche sonna. À partir de maintenant j'étais définitivement en retard pour la 4e fois ce mois-ci.
-Bon je ferai une petite enquête là dessus mais plus tard. Maintenant que la cloche a sonné, tu as le choix entre me rendre service où aller dans ta classe de science et être en retard.
Je déteste le chantage, il m'avait eu.
-Oui monsieur, ce service comporte a faire quoi? Dis-je en boudant un peu, j'aurais préféré qu'il m'interrompe en cours de mathématique, pas de science.
-Je te présente un nouvel élève, M. Lucas Stine, tu devras lui faire un tour guidé de l'école.
Quand le nom Lucas résonna dans ma tête, celui-ci se disposa de façon à ce que je le vois, complètement sous les rayons du soleil chaleureux du matin. J'avais l'impression que tout était au ralentis. Les rayons du soleil dessinaient parfaitement les courbes de ces muscles abondant mais pas au point que ce soit trop. Son chandail uni, neutre mais moulant le rendait très attirant. Des mèches de ces cheveux brun chocolat se disposaient partiellement au dessus son visage carré. Sa peau étant basané couvrant parfaitement son corps d'athlète, me faisait fondre intérieurement. Ces yeux brun chocolat noir ont l'air mystérieux et garnis d'un regard rebelle. Ayant de long bras musclés, des épaules large et imposante, un torse parfait, un visage carré et très viril et de grandes mains, on ne pourrait pas concevoir quil ne soit pas top modèle. C'est vrai, il a physiquement aucun défaut, il a un corps de rêve.
Je sorti de mon fantasme et me mise à regarder mes pieds pour ne pas qu'il voit que je rougissais. Mon coeur étant presque à mille à l'heure, il me salua:
-Salut, je m'appel Lucas mais tu peux m'appeler Luc si tu préfère.
Sa voix, la même qui me fit perdre les pédales ainsi que l'odeur. Ne me laissant attendrir, je levai la tête. Il fallait que je sache pourquoi il me dit quelque chose. D'où il sort. Quand mes yeux arrêtèrent à son visage, il me souriait à pleine dents. Son teint foncé faisait ressortir ses dents blanche comme la neige. Bon je l'avoue, son sourire me fait littéralement fondre.
Voyons Viky! Comment peux-tu être aussi faible? Oui c'est un tombeur, mais ce n'est pas une raison pour te détourner de tes objectifs. Ressaisis toi.
Je fis ce que je m'étais moi même dit quand je remarquai que le directeur adjoint n'était plus là. Génial. Je suis prise avec un gars super trop canon que je ne fais pas du tout confiance, son odeur et sa voix n'étant pas net et parce que je dois lui faire visiter l'école. Je referma mon casier, ou du moins le plus que je pouvais avec son état après y avoir déposer mes choses de science.
J'inspecta subtilement le visage du nouvel élève quand je lui dis:
-Ouais je sais c'est quoi ton nom, en tout cas, je m'appelle Viky. Ta nouvelle voisine de casier on dirait bien.
Il me sourit. Ce n'était pas désagréable.
-Aller, viens je te fait le tour de l'école.
Dis-je en ayant pas le choix.
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