La Question de G-022
-De quoi parles-tu Alice? Demanda Sophie inquiète. Tu as encore fait une terreur nocturne Viky? Il me semblait que tu n'en avait pas fait depuis l'an passé...
-Non, elle a recommencé et assez régulièrement ces temps ci, ajouta Alice.
Tout le monde me regarda surpris. Mais par la suite, commencèrent à se sentir mal de ne pas être au courant.
-Merci de parler de ma vie à tout le monde... Soufflai-je, mal à l'aise. Nous devrions y aller, le cours ne tardera pas à commencer.
-C'est vrai, la première cloche a sonné et il reste 3 minutes avant la deuxième, continua Will pour me soutenir.
Nous nous dépêchions tous à prendre nos choses de mathématique. Car ce cours est malheureusement au 3e étage. Je m'avança vers mon casier et ne fus point capable de l'ouvrir.
Mes doigts tremblant n'arrivaient pas à tourner le cadenas de métal froid et mon esprit n'était pas en mesure de fonctionner vu mon code que j'avais oublié. J'étais en quelque sorte en train de faire une crise de panique.
POURQUOI. TU. NE. T'OUVRES. PAS!?
Je tenais mon cadenas tellement fermement que je l'écrasa dans ma paume. J'étais vraiment en train de capoter. Je relâcha alors prise et mis mes mains de chaque côté de mon casier toujours pas ouvert et baissa la tête, vaincu.
Je voulais prendre le temps de donner de l'oxygène à mon cerveau.
Shit.
Ca ne se peu pas. Ce n'est qu'un rêve, ce n'est pas vrai.
Ils ne peuvent pas mourir!
Les pressentiments d'Alice ne sont pas toujours vrais... En tout cas, j'espère.
Puis, Sam vint me voir. Il s'assit accoté au casier voisin du mien, celui de Lucas. Il soupira en disant:
-C'est dur la vie n'est-ce pas?
-Ce n'est vraiment pas le moment de tes plaisanteries, répondais-je à Sam. Où sont les autres?
-Je leur ai dit de partir, qu'ils allaient te rejoindre en classe.
-Merci, Sam. Maintenant va les rejoindre... s'il te plait, lui annonçais-je un peu brusquement.
-D'accord je vais y aller franc jeux avec toi. Ce n'est pas parce que tu es une louve que tu es obligé de tous nous protéger. Ce n'est pas parce que tu ne te contrôle pas toujours bien que tu dois t'éloigner de nous. Tu ne dois pas tout prendre les fardeaux et les responsabilités sur tes épaules.
-Écoute ce n'est pas le moment...
-Je n'ai pas fini, grogna-t-il avec sa force vocale de lion, ce qui m'impressionna. On est une meute n'est-ce pas Viky?
-Ouais.
-Et une meute c'est comme une équipe, n'est-ce pas?
-Oui, où tu veux en venir?
-Eh bien, les équipes se divisent les devoirs, les tâches. Elles se partage les difficultés à surmonter, ne s'abandonne pas, elles s'entraide. On est une équipe, Viky, on est là pour ça. On est la pour toi. Réfléchis y bien la prochaine fois que tu veux nous éloigner de toi pour soit disant nous «protéger». En faisant cela, tu nous déchires tous plus qu'autre chose.
Il se leva et arracha mon cadenas toujours pas ouvert de mon casier avec sa force de tigre. Je pu déterminer le tigre en lui sur son bras droit. Lequel avait des rayures noir et la peau touffue et orangé. Il laissa tombé le cadenas par terre et ouvrit mon casier.
Je le regarda tombé.
J'étais stupéfaite.
J'étais surprise et énormément bouche-bée.
Il avait tellement de sérieux, d'arrogance. Mais tout cela pour me faire la morale et me remettre sur le droit chemin. Il ne faisait pas cela pour m'impressionner, même si cela eut effet, il le fit pour m'aider.
Pour aider toute la meute.
J'étais fière de lui.
Je détourna alors mon regard du cadenas, brisé en morceaux sur le sol, et voulu le remercier. Mais il n'était plus la. Disparut. Aussi silencieux, délicat et rapide que le vent.
Je compris enfin sa disparition subtile et rapide lorsque la deuxième cloche sonna.
Je n'étais même pas frustré d'être en retard. Car j'avais compris mon erreur.
***
Je rentra dans le cours de maths, donna mon billet de retard au professeur de maths, M. Crains et m'assis à la place qui restais. Celle du milieu total de la classe.
Le professeure continua son cours lorsque je me retourna vers Sam.
Je lui fit un sourire. Un remerciement.
Lui me répondis en faisant une grimace rigolote.
Ah, sacré Sam... Toujours le même.
Je ris subtilement à cette pensé.
Puis, la pensé de ce que Alice m'avais dit auparavant refit surface.
Mon prof de maths me disait toujours de faire travailler ma matière grise dans son cour. Pour être capable de résoudre les problèmes les plus difficiles. C'est ce que jai l'intention de faire sur le champ. Mais avec un problème un peu different. Je vais essayer de trouver qui va venir nous tuer, quand et quoi faire.
Je n'étais pas fâché. J'étais plus sous l'adrénaline alors je n'avais pas le temps d'être fâché ou de pleurer dans mon coin.
Je réfléchissais toujours, lorsque un monsieur entra dans la classe. Il étais tout en noir, chemise, pantalon, et dos à moi. Je ne pus donc voir son visage.
Puis, les doutes s'enclenchèrent. Qui est-il? Je ne l'ai jamais vu à l'école. Son odeur ne me disait rien. Je décida alors d'écouter leur conversation de loin:
-Bonjour monsieur...? Lui demanda M. Crains.
-G-022. Mais vous pouvez m'appeler Greg. J'aurais aimé vous rencontrer dans d'autres circonstances.
Mais qu'est-ce qu'il veut dire par là? Je vais m'approcher du bureau pour être sûre que tout aille bien.
-C'est vrai, vous avez l'air d'un homme raffiné. Et je respecte énormément ces hommes la. Donc veuillez me pardonner...
À ces mots, l'homme habillé de noir sorti un flingue de derrière son dos, sous sa chemise noir qui était dans son pantalon. Je couru donc le peu de chemin qu'il me restait avant que j'atteigne le bureau.
Je lui pris son flingue dans son élan. Il était proche de le braqué sur M. Crains.
Il fut surpris que je le lui ait enlevé au point qu'il recula loin de moi et leva les mains en signe de «ne tire pas». Tout simplement car le pointais et parce que je lui avais piqué son arme très rapidement.
Du genre qu'un élève n'aurais pas pu faire cela dans sa vie quotidienne.
Du genre que je venais de m'exposer.
Du genre que j'étais dans ma classe de mathématique, debout devant un assassin qui voulais tuer mon professeur pour je ne sais quelle raison, avec une arme à feu dans ma main.
Comme si tout était normal pour moi, comme si j'avais toujours manié ça dans ma vie.
En fait, c'était le cas.
Il s'avança doucement vers moi et commença à parler avec sa voit rauque et monotone:
-Tu dois être la fameuse Viky, n'est-ce pas? Celle qui n'a peur de rien et qui a mis K.O. Ulysse.
-Qu'est-ce que sa te regarde? Lançais-je avec arrogance.
-Tu dois te demander pourquoi je suis la, n'est-ce pas?
-Je m'en fou complètement parce que tu vas repartir tout de suite, lui criais-je à la figure avec tellement d'autorité que je semblait enragé.
-D'accord, je vais te poser une question et tu dois me répondre. Si tu la répond correctement, je pars. Sans tuer qui que ce soit. Si tu fais une seule erreur, je déclenche cette grenade et tout le monde de cet étage meurt.
Il me montra la grenade et un frisson me parcourra tout le corps. Je ne devais pas me tromper. Le hic était: est-ce que je devrais lui faire confiance?
Il enchaîna avec sa question:
-Ma chère Viky, que tiens-tu dans ta main? Pour être plus précis quel sorte d'arme à feu est-il. Je suis sûre que tu les connais tous, n'ais-je pas raison?
J'étais piégée. Tout ce qu'il voulait, c'était montrer à toute la classe que je n'étais pas celle qu'ils connaissent.
J'avais la responsabilité de la vie de tous les élèves de cet étage sur les épaules.
Et la, personne ne pouvait m'aider.
Il ne fallait pas que je me trompe.
J'avais intérêt à réussir.
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