Observant les gens qui nous encerclait, je fus déconcentré et donc m'aperçu que l'automate fonçait vers moi qu'au dernier moment.
J'eus au début l'idée de l'esquiver, mais par la suite, je me rappela: je devais arrêter de fuir sans cesse.
J'amortie alors avec force l'automate qui avait foncé sur moi. Sa puissance était telle qu'il me faisait renfoncer et reculer dans la terre.
Ne voulant donc pas être propulsée vers le sol encore une fois par mon ennemis, je pris celui-ci, le souleva et le jeta sur le semblant de mur fenêtré qu'il restait.
Toujours à l'écoute subtile des spectateurs, j'entendis des phrases surprise disant comment avait-je fais pour le lancer aussi loin et d'où sortait ce robot malfaisant.
Je ricana un peu pensant que cela était en quelque sorte mon quotidien tandis que eux étaient gâté jusqu'au dents et chialaient quand même.

Puis je regarda l'automate et il tenait Sophie dans les bras. Une petite lame sortie d'un de ces doigts et pointait le petit cou de mon amie la sorcière.
Cest à ce moment que je me dis:

Ce n'était pas convenu dans le contrat qu'on avait le droit de faire cela! C'est un duel, il n'est sensé avoir d'autre personne que les deux qui s'affronte...
Et puis, comment l'automate a-t-il fait pour savoir et analyser que prendre une de mes amie allait me mettre dans une position délicate? A moins que...

Je savais leur secret désormais. Ils m'avaient menti en plein visage et enfreignent les règles du duel. Je n'ai d'autre choix maintenant que de tricher moi aussi.
A cette idée je ris et sourie à pleines dents.
Sophie, ne comprenant pas pourquoi j'étais si heureuse de la voir capturé me chuchota:

-Que se passe-t-il? Que dois-je faire?

Je cria alors:

-Fais ce que tu as toujours fait.

A ces simples mots, elle compris et commença à réciter une formule.
L'automate la relâcha rapidement comme s'il avait compris et savait qu'elle était une puissante sorcière.
Cela me fis encore plus douter sur le fait que ce n'est peut-être pas un robot en fin de compte.
Puis je vis mes amis, toute la meute sortir de la fenêtre et vinrent me rejoindre. Ils étaient à mes côtés pour se battre.
L'automate et l'équipe de soldats qui restaient sortirent eux aussi et comprirent que le duel était révolue et que c'était le combat finale.
Puis je lança à ma meute:

-Une Alpha n'est rien sans sa meute. J'ai besoin de votre aide.

-Que veux-tu qu'on fasse? Demanda Jack, étonné que personne ne soient mort à date.

-L'automate, n'est pas un robot. C'est juste une armure, il y a un être vivant à l'intérieur. Je vais essayer de l'ouvrir et vous occuper vous des soldats. Répondais-je.

-Et Charles? Qui s'en occupe? Demanda Will.

-Je m'en charge. Ajouta Marie.

Toute la meute fus assez surpris de sa réponse excepté moi. Je savais que c'est une vengeance qu'elle voulait.
Une vengeance envers ses parents.
C'est pourquoi j'ajoute pour être sûre:

-La mort n'arrangera rien, croit moi.

-Je sais, fait moi confiance, completa Marie.

Je sourie à ma meute, heureuse qu'ils soient la pour moi.

***
Je me réveilla extrêmement confuse.
Mes yeux s'étant enfin habitué à la forte luminosité de la pièce, je pus déterminer où j'étais.
Je me trouvais dans un lit d'hôpital, attaché à une multitude de tubes et de fils rattaché à des machines dont je ne connaissait aucunement les utilités.
Essayant de me relever un peu, me faisant mal un peu partout, je me rappela du visage de Charles. Puis des questions se formèrent dans ma tête:
Avons-nous gagné finalement, qu'en est-il de cette compagnie, aurait-on perdu et maintenant je me retrouve dans leur laboratoire et condamné à travaillé pour eux? Cette idée me fis frissonner.
Puis la porte s'ouvra et je sauta hors de mon lit, en position défensive, du coup que je soie encore prisonnières de cette foutu compagnie.
Le docteur Saji, que je pus lire son nom sur son sarrau, s'avança tranquillement vers moi, me montrant les mains comme pour dire qu'il n'était pas armée.
Quand effectivement je pus constaté qu'il n'était pas armée, je me détendi un peu mais sans jamais arrêter de le fixer une seule seconde. A ce moment, le docteur Saji commença à parler:

-Vos amis sont là Ophélia. Je ne veux vous faire aucun mal.

-Ouais, c'est ce qu'ils disent tous... Ophélia? Attendez, mes amis sont là ?

Ma meute entra par la même porte que le docteur Saji peu avant.
Mon cerveau fit le lien.
J'étais dans un vrai hôpital et non dans le laboratoire de Lorem.
Quand tous mes amis furent entrées, je me détacha le plus possible de tous mes câbles, malgré l'interdiction du docteur, et sauta dans leur bras. Nous faisions un genre de regroupement de câlin.
C'était assez réconfortant.
Puis, le docteur parti et je m'assis sur mon lit avec quelque de mes amis, les autres sur les chaises.
Je demanda:

-Qu'est-ce que je fais ici? Que c'est-il passé? Pourquoi m'a-t-il appelé Ophélia ?!

-C'est moi qui a choisi le nom! Lança Marie en ricanant.

-Elle ne se rappel vraiment de rien? Demanda Sam.

-Les docteurs ont dit que sa mémoire allait avoir juste de petits manque au début mais lorsqu'on lui aura raconté, elle se rappèlera de tout. Ajouta Sophie.

-Je suis vraiment confuse pourquoi je me rappel de rien, continuai-je. Et pourquoi n'ai-je pas été appelé par mon vrai nom?

Je pris une pause, observa chacun de mes amis, et remarqua que Will n'était pas la.

-On va te conter cela du début à la fin, lança Jack en sachant que j'avais maintenant remarquer l'absence de Will.

Je me replaça dans le milieu de mon lit et invita mes amis à prendre place sur les chaises et sur mon lit.

Tout simplement parce que je sentais que ça allait être une longue histoire.

Mais j'étais impatiente de la savoir.
Je voulais tous les détails.

Je voulais savoir qu'est-ce qu'il était arrivé à Will.