Nous arrivâmes sur les terrains extérieurs de l'école et virent des énormes tas de soldats.
Comme si on avait raclé le terrain de feuilles mortes.

-Wouha il n'en reste plus! S'écria Sam étonné.

-Serais-ce Alice, Sophie, Jack et Marie qui auraient fait cela, demanda Will.

-Quelque chose me dis que Jack et Marie on pas mal terminé leur travail, ajoutai-je, hey regardez là-bas, vous voyez, il y a deux tas avec un plus gros que l'autre. Puis de ce côté, toujours un plus gros que l'autre. Ça ressemble à une compétition...

-Comme si chaque terrain avait sa partie et que celui qui remportait le «jeu» devait faire le plus gros tas, continua Will.

-Ah ah ah, oh mon dieu, connaissant Jack il a dû voir que Marie était meilleure que lui et sa compétitivité lui a monté à la tête! Lança Sam en riant au éclats.

-En parlant du loup, complétai-je en pointant Marie et Jack qui prenait leurs derniers soldats et en les lançant sur leur tas respectif.

-Mais où donc sont les filles alors? Se demanda Will.

-Nous allons le découvrir, finis Sam.

Nous rejoignions Jack et Marie en courant dans la cours mais pour mon cas c'était plus du jogging lent car à chaque pas je souffrais énormément.
Je regarda Jack quand je fus ressaisie. Il avait l'aire en colère et enragé.
Marie, elle, semblait très bien et même elle riait de Jack.
Ne comprenant pas trop ce qui se passait, Sam demanda:

-Puis? Qui donc a gagné?

-C'est moi! S'écria Marie toute joyeuse.

-Ce n'est pas juste je ne suis même pas un vampire complet tu devrais me laisser une chance la prochaine fois, ajouta Jack, mauvais perdant.

-Le fait que tu n'es qu'un demi-vampire ne change rien à ta défaite, rajouta Will.

-C'est vrai, tu te serais fait battre par Marie quand même, tu la connais pourtant, tu devrais le savoir, finis-je en riant.

Jack fis une grimace boudeuse.
Ce qui était très drôle car il est d'habitude si renfermé et ne laisse paraître aucune émotion.
En réalisant ceci, je remarqua que cette «mission» de sauvetage nous a énormément rapproché.
Suite a cela, Jack et Marie me regardèrent et virent que j'étais habillé en soldat et surtout dans un sale état. En faite, c'était la première fois que j'étais aussi couverte de blessure et mal en point. Inquiet, ils allaient probablement me demander ce qu'il s'était passé, mais je leur fis signe de faire comme si de rien était.
Comme si je n'était pas blessé, comme si ils n'avaient rien vu.
Donc de ne juste pas poser de questions.
Mécontents de cette idée, ils regardèrent Will et Sam et ceux-ci acceptèrent mon choix.
Ce qui laissa donc place a un long silence entre nous.
Puis, l'image d'Alice et Sophie refirent surface.

-Savez-vous où se trouve Alice et Sophie? Demandais-je inquiète de ne pas les voir à l'extérieur.

-Non, pourquoi? Ne sont-elles pas sensé être dans l'école ou dans la cours avant avec les élèves/professeurs, ajouta Marie.

-Elles n'y étaient pas, j'ai fait le tour avec Sam, continua Will.

-Mais où sont-elles bon sang, marmonnais-je en me mordant la lèvre.

-Peut-être il leur est arrivé quelque chose... Pensa Jack.

-En tout cas, nous on a fini les cours extérieurs, lança Marie.

-Ouais, nous on a fini la toit, nous assura Sam.

-Et les élèves et le personnel sont tous sortis à l'extérieur en sécurité avec les policiers et pompiers, poursuivais-je.

-N'avons nous pas accomplie notre devoir? Demanda Will.

-Non, il nous reste à trouver Alice et Sophie... Continua Jack.

-Comment allons-nous les retrouver, elles pourraient être n'importe où, lança Sam.

-Je pourrais pister leur sang, proposa Marie.

-Et moi je pourrais pister leur odeur, proposai-je par la suite. Mais il me faudrait quelque chose à eux.

-D'accord allons à leur casiers pour leur odeur, ajouta Jack.

***
Rendu aux casiers de Sophie et Alice, j'ouvris celui de Sophie et en prit un de ses multiples foulard pour finalement m'imprégner de sa douce fragrance d'herbe florale.
Ayant pris en charge la piste d'Alice, Marie était impatiente de partir à la «chasse».
Quand nous furent prêt, nous suivirent une piste nous menant au deuxième étage de l'école.
Par chance, les deux odeurs menaient au même endroit et étaient assez fortes pour ne pas les perdre en plein chemin. L'endroit où nous nous sommes retrouvé par la suite était devant la salle d'étude aussi appelé «2e bibliothèque». Ma meute et moi nous lancèrent un regard et par la suite entrèrent dans la salle d'étude.

C'était une très grande pièce, lumineuse et éclairé par les trois murs tapissés de fenêtre.
Des chaises et table de lecture était éparpillés au centre de ce halo de lumière. Des bibliothèques longeaient les murs non fenêtré et donnait un look ancien à cette pièce assez moderne.
Mais c'était vraiment les longue fenêtre qui partaient du plafond et qui finissaient au plancher qui donnait l'attrait maximum à cette pièce.
Celles-ci étaient évidement connu comme incassable pour éviter de mettre la vie des élèves en danger.
Quand je repris mes esprit de cette contemplation, je me demandais pourquoi l'odeur me menais ici.
Pourquoi les filles seraient venu ici?
Bien sûre Sophie adore les livre et tout ce qui appartient à l'intellectuel et Alice aussi malgré le fait que ce soit moins intense.
Mais pourquoi seraient-elles là maintenant, quand il y a un envahissement de l'industrie Lorem?
Ce n'est pas le moment de faire du travail personnel mais plutôt d'aider les autres.
Cherchant alors sans cesse celles-ci avec la meute, nous ne les trouvèrent point. Rendu face aux fenêtres des milliers de question se formèrent dans ma tête pendant que je contemplait la vu extraordinaire qu'était la chaîne de montagne et les champs d'arbre vert.
Puis en baissant le yeux j'aperçus les élèves et le personnel, debout, parlant avec les policiers. Cette pièce donnait donc sur l'avant de l'école.
Ne sachant pourquoi, je me mis à écouter leur conversation avec mon ouï surhumaine.

-Donc, si je répète, vous nous dites que l'alarme incendie c'est déclenché, que vous êtes sortis de l'établissement et que des soldats d'une armée quelconque vous a attaqué. Ensuite, deux jeunes filles nommés Alice et Sophie vous ont aidé à sortir et sont par la suite rentré dans l'établissement envahie de ces «soldats» pour faire par la suite sortir les pompiers qui venaient d'y entrer. Et elles ne sont jamais revenues.

-C'est bien cela monsieur le policier, mais vous avez oublié quelques détails comme le fait qu'il nous manque 5 élèves, répliqua le professeur.

-Je ne suis pas sûr que votre petite histoire tienne debout mademoiselle Matry. Mais qui sont ces 5 élèves, que mes collègue puisse aller les chercher.

-Il y a Jack: grand, yeux brun-orange, cheveux blonds, Marie: pas très grande, cheveux brun foncé avec des yeux bruns, Will: très grand, cheveux noir, yeux bleu, Sam: le plus petit, yeux vert, cheveux châtains blonds, peau basané, et Viky: grande... mais pas trop, cheveux châtains... Mais en même temps ils ont des mèches blondes et des reflets roux... Donc je sais pas, en tout cas elle a le yeux bleu sa j'en suis sûre.

-Merci, de votre... Précision madame nous partons à leur recherche dès que nous aurons des renforts. Vous savez, les policiers partis à l'intérieur et dans la cours en arrière ne sont... Jamais revenue.

-Je vous l'ai dis! C'est une armée, des soldats qui nous attaque, croyez moi.

-J'aimerais bien madame, j'aimerais bien.

Ma concentration fus interrompu par un bruit de porte qui claqua. Je fus donc incapable de continuer d'écouter leur conversation.
Me retournant pour savoir qui a fait se vacarme et voir si la meute avait trouvé Alice et Marie, je vis qu'il n'y avait plus personne. Ma meute avait comme complètement disparue.
Je me dirigea donc vers les portes de sortie me disant qu'ils ont dû sortir quand je m'appercus que celles-ci était barré. Elles étaient fermées à clé.

Merde je suis enfermé à l'intérieur!
Cette odeur familière... Je la reconnais! Apparement je ne suis pas toute seule.

Ma théorie se confirma quand je vis une bonne vingtaine de soldat sortir de leur cachettes. Tenant chacun un membre de ma meute.
Tous était capturé par eux, même Alice et Sophie.

Mais comment ont-ils fait pour enter ici ceux-là ?

Puis, la voix familière accompagna l'odeur:

-Ça faisait longtemps recrue R-117.