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Après cette première rencontre, cette première ballade tous les deux, après que tu m'aies laissé tout seul, en plan sur ce rivage, je suis rentré chez moi. Rapidement.

Il faisait froid en même temps.

Tu m'avais complètement planté et je m'étais retrouvé comme un idiot, à ne plus être sûr de me souvenir du chemin de retour. J'avais rigolé en voyant ta silhouette disparaître rapidement dans le coin de la rue.

Tu courais comme un enfant. Chacun de tes gestes étaient étrangement espiègles, comme ceux d'une personne plus jeune que ton véritable âge. Je crois que c'est pour ça que j'ai toujours voulu te protéger à ce point.

Tu sais, cette nuit là, quand je suis rentré chez moi, je n'ai pas pu dormir. Je n'arrivais pas à trouver le sommeil, même si la fatigue était pourtant bien présente. Mais le souvenir de ton visage dans ma mémoire était encore trop ardent pour que je puisse m'abandonner aux songes. Et puis, il y avait cette crainte aussi.


Cette crainte de fermer les paupières, et de les rouvrir le lendemain matin, en réalisant que toute cette soirée n'avait été qu'un rêve. Que ce fil rouge accroché au bout de mon doigt n'avait jamais existé, et que, finalement, j'avais juste halluciné, à cause du surmenage que je m'infligeais moi même.

Je crois que, si ça s'était vraiment passé comme ça, je n'aurais pas pu le supporter. Tu sais, je pense qu'un monde sans toi aurait été un cauchemar pour moi. Jamais je ne pourrais imaginer ma présence sur la terre en sachant que la tienne n'y est pas non plus.

Alors j'avais veillé, du crépuscule jusqu'à l'aube. Observant, sur le plafond immaculé de mon deux pièces, la lueur de cette immense lune laisser place aux rayons délicats du soleil d'hiver. L'image de ton visage, de ta silhouette, de tes gestes, se ressassant en boucle dans mon esprit avait réussi à occuper mes pensées nocturnes. Sans que je m'en lasse une seule seconde.

Et puis alors, quand je m'étais levé, je ne savais pas vraiment quoi faire. Je redoutais la journée. Je redoutais qu'elle ne passe pas assez vite. Je redoutais que le temps passe trop longuement avant de pouvoir te revoir, et qu'en suite, il passe trop vite au final lorsque je me retrouverais de nouveau avec toi.

Alors, j'avais fait ce que je faisais éternellement depuis plusieurs semaines. Je m'étais assis à mon bureau, j'avais pris un stylo, et j'avais griffonné ces pages blanches qui ne demandaient qu'à être remplis de mots.

Celles de ce projet.

Seulement, ce n'était pas pour ce projet que je m'activais énergiquement. Ce n'était pas ce projet qui m'inspirait autant. C'était toi Jimin. J'écrivais sur toi. J'écrivais ce que tu m'inspirais. J'écrivais chaque mot, chaque sentiment, chaque sensation qui me passaient par la tête lorsque que je pensais à toi. Des choses bruts, sans réel sens, mais des choses sincères. Plus sincères que ce que je n'ai jamais réussi à mettre sur papier.

C'est alors que finalement, ma journée était passée plutôt vite. Parce que, comme ma nuit, je n'avais pensé qu'à toi. Souriant à chaque fois que mes yeux se posaient sur ce morceau de ficelle rouge.

Me couvrant aussi chaudement que la veille, j'avais finalement décidé de me rendre au point de rendez vous. Tentant de me rappeler à l'aveugle du chemin, je m'étais trompé quelques fois. Je n'ai vraiment eu un sens de l'orientation aiguisé tu sais.

Mais bon, le fait est que, au final, j'avais réussi à me souvenir de la route qui allait me mener jusqu'à toi.

J'étais arrivé en avance. Tu n'étais pas encore là. Je m'étais dépêché. Dépêché dans le but de te voir le plus vite possible. C'était comme une nécessité. J'en avais besoin. J'avais besoin d'être sûr que tu étais bien réel.

Que tu n'étais pas un tour que mon subconscient me jouait.

Debout, immobile près du rivage, mes yeux, calmes et en attente de ta présence, s'étaient posés sur la ficelle rouge, qui virevoltait calmement au gré de la brise. Et alors, comme pour annoncer ton arrivée, comme la veille, elle s'était mise à bouger plus activement, à tanguer de manière plus vive. Mon regard s'était alors immédiatement dirigé vers l'horizon.

Et alors, mon cœur s'est mis à vibrer comme un fou, au moment où, finalement, ta silhouette s'était dessiné dans mon champ de vision. Je n'avais même pas besoin de me rapprocher pour savoir que c'était toi. Rien que ta démarche me le disait.

Pourtant, je me suis rapproché quand même, en pressant le pas. Je m'étais approché de toi, complètement excité. Et heureux. Heureux comme je l'ai rarement été. Heureux parce que je sentais que tu étais là. Je sentais ta présence comme quelque chose de concret.

Puis, je m'étais stoppé au moment où tu avais fait de même. À quelques centimètres l'un de l'autre. Tes pupilles noisettes avaient de suite plongées dans les miennes et tu m'avais souris.

Toi aussi tu étais heureux en cet instant.

Du moins, je me plaisais à le croire.

- C'est le premier jour de l'hiver aujourd'hui.

Tu ne m'avais même pas salué en arrivant tu sais. Tu avais juste sorti cette phrase en rigolant. C'était les premiers mots que tu me disais depuis la veille et tu me parlais du temps. Alors moi aussi je n'ai pas pu m'empêcher de sourire.

Et puis, c'était vrai. C'était vraiment le premier jour de l'hiver. Mais, je ne le savais même pas. En fait, pour être honnête, je n'avais même aucune idée de la date du jour. Déconnecté de la notion de temps depuis trop de temps déjà. Seul l'odeur du vent avait pu m'apprendre l'approche imminente de la saison froide.

Ton regard s'était dirigé vers le ciel, comme si tu appréhendais déjà les prochaines tombées de flocons. Tu étais impatient, comme un enfant qui attend d'ouvrir ses cadeaux.

Dieu que tu étais beau ce jour là.

Tous les jours, tu étais beau.

De la finesse de tes traits à la forme de tes lèvres. L'hiver était une saison qui t'allait à merveille. La couleur de tes cheveux semblaient même s'être déjà adapté à la nouvelle saison, comparé à la veille. Peut être que c'était la lumière, ou juste mon imagination. Ou bien une autre de tes lubies.

Mais le fait est que, j'avais l'impression que tes cheveux avaient légèrement changés de couleur.

Passant d'un blond orangé à un blond plus froid, plus glacial, mais aussi plus fébrile. Comme si, toi aussi tu changeais au gré des saisons.

Tu étais synonyme de changement en fait.

Ce n'était d'ailleurs, je pense, pas un hasard, si notre rencontre s'était faite, la nuit où l'automne avait finalement prit fin, et où il avait cédé sa place à l'hiver.

Et aux premières chutes de neiges qui allaient bientôt te réjouir.

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