Parce que j'ai pas trouvé d'angst à son sujet et que je me suis dis pourquoi pas en faire une ?

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Julien était quelqu'un de courageux, il adorait les explorations urbex et tous ce qui touchait au surnaturel. Alors tout naturellement quand il entendit parler de cette fameuse maison hantée découverte il y a quelques années seulement, dans les Alpes, il voulu absolument y aller.

Et en effet il réussi à organiser une nuit là bas seul, évidemment avec une équipe à quelques minutes de l'endroit pour intervenir en cas de besoin.

Le jour J, Julien devait avouer avoir un mauvais pressentiment, mais il l'ignora et continua de préparer son matériel.

Wow, la maison était vraiment impressionnante.

22h30, Julien entre, ça ne lui fait pas trop peur, la maison semble normal, malgré la poussière, les toiles d'araignée, et ce putain- C'est vraiment un canapé ? Il était déchiré de partout par des coups de couteaux.

Le début de l'exploration se passe bien, je veux dire, quelques bruits flippant mais l'étage est nickel et le rez de chaussée aussi. Mais alors il faut descendre au sous-sol.

Et ça c'est pas prévu, Julien tombe dans les escaliers.

Vraiment, il dégringole les marches en pierres sur plusieurs mètres. Et sa chute s'arrête quand il arrive au sol.

Ça fait mal, tous son corp fait mal. Julien secoue la tête pour essayer de reprendre ses esprits. Mais alors il sent le sang dans sa bouche, merde, il s'est mordu la langue. Et, ce mal de tête. Julien crache le sang par terre puis essaye de se relever.

Mais il retombe lamentablement au sol alors qu'une vive douleur monte dans sa jambe. Est ce sa cheville ? Ou son tibia ? Son genou ? Sa cuisse ? Impossible de le dire, legrandJD ne sent que la douleur envahissante. Et alors qu'il baisse le regard sur son pantalon, il voit seulement du sang sur ses genoux et ses mains.

Et évidemment à côté de lui sa caméra est complètement brisé.

Julien cherche tous naturellement son téléphone mais- il voit ce dernier cassé a côté de la caméra.

-Putain c'est bien ma chance.

Optan pour le talky Walky, Julien essaya d'appeler son équipe.

Hors, cela ne fonctionne pas, réellement, rien. L'appareil n'arrive pas à réceptionner ou envoyer quoi que ce soit.

Julien comprend qu'il va devoir se débrouiller, il essaye de se rapprocher du mur le plus proche de lui.

Le déplacement fait exploser la douleur dans tous son corps. Et alors qu'il arrive finalement contre le mur, Julien se retient de vomir. Le monde tourne autour de lui. Et il ferme les yeux, respirant doucement.

Le monde semble s'assombrir autour du brun alors que celui ci commence à fermer les yeux, assit, appuyé contre le mur.

Non, faut pas dormir, et si j'ai une commotion ? Ça peut être dangereux.

Alors le brun se redresse, regardant autour de lui.

Et wow, c'était sûrement l'entrée d'une petite mine, car deux couloirs partant chacun à l'opposé était la seule chose que Julien voyait. Des petites lanternes éteintes accroché au mur. Et un chemin de fer de travers avec un chariot dessus.

Haaa, il aurait tellement voulut explorer ça, qui aurait pensé qu'une petite maison abritait un chemin de mine ? La presse ne l'avait pas mentionné.

Dommage qu'il soit coincé là.

S'il ne rejoignait pas ou ne donnait pas de signe de vie au alentour de 6h, alors son équipe interviendrait sur les lieux.

6 heures à attendre et s'empêcher de dormir, ça irait.

1h38 du matin.

Non, ça n'allait pas aller. Pensa Julien en regardant pour la deuxième sa montre verte flachie dans la même minute.

Il avait tellement envie de dormir, et la douleur dans sa jambe semblait s'être réveillée.

Julien bougea sa tête pour regarder de nouveau la mine autour de lui, l'obscurité ne l'effrayait pas, s'y étant habitué à force d'explorer des endroits lugubres comme celui-ci.

Malgré tout, Julien ne se sentait pas bien, il sentait le sommeil tirer sur son esprit.

Mais Julien ne pouvait pas céder ! Il savait que s'endormir après une blessure à la tête était une mauvaise idée ! Pour autant, la fatigue lui joua de mauvais tour. L'illusion d'entendre un bruit quelconque, quelqu'un lui chuchotant son nom...

3h du matin.

C'était de pire en pire. Julien avait finalement vomit à côté de lui, l'odeur arrachant ses sens olfactif et lui donnant encore plus mal au crâne.

Mais il continuait de lutter contre le sommeil, des souvenirs envahissants sa mémoire. La somnolence pendant les cours du lycée et cet endormissement étaient assez similaires mis à part le fait que cette fois-ci, d'atroces douleurs y était ajouté.

4h du matin.

Julien sent un vent froid contre son bras droit, une odeur de pin envahissant ses sens en même temps.

Julien essaye de relever sa tête appuyée contre le mur, il y arrive difficilement. Regardant autour de lui, il croit apercevoir une ombre passer près de l'entrée du chemin de mine.

Son coeur semble s'arrêter une poignée de seconde, son corps entier devient froid, et il ne sait pas quoi faire car il ne peut pas bouger et il ne peut pas partir si besoin.

Le parfum de pin disparaît d'un coup. Julien essaye de garder un oeil sur l'entrée.

Peut être a t'il imaginé tout cela ?

Il n'est pas dans un état assez lucide pour savoir si oui ou non il avait imaginé ça.

Dans tout les cas, la peur c'était infiltrée dans ses os. Et le tension de rester constamment sur ses garde, le fatigua encore plus. Il n'arrivait même plus à tenir sa tête debout, forcé de la reposer contre le mur. Et l'odeur de vomit qui flottait toujours à côté de lui, Julien ne se sentait pas du tout bien, il n'allait pas réussir à tenir.

Julien frissonnait, le froid autour de lui le faisait souffrir. Pourtant il avait chaud en même temps. Était il malade ? Sûrement.

Attendre autant de temps dans cet endroit humide et sale avec une blessure sûrement ouverte vu la tâche de sang qui s'était agrandie sur son pantalon, cela faisait tomber malade.

Les minutes passaient, il voulait vraiment dormir, il avait mal au dos maintenant, la paroi contre laquelle il reposait, était irrégulière et une bosse rentrait dans son côté droit.

Ça faisait mal.

La vision floue, Julien ne lâchait pas le plafond des yeux, sa tête appuyée contre le mur et tourné vers le haut.

Il n'y avait plus de son autour de lui, le bruit de la goutte d'eau qui tombait régulièrement était maintenant étouffé par la fatigue, l'odeur du vomit était partie  sûrement emportée par un courant d'air.

Julien sentait à peine la douleur et ne savait pas si c'était réconfortant ou effrayant.

Ho, était ce des bruits de pas qu'il entendait ?

Des cris ?

Que disaient ils

Julien, c'était lui Julien, n'est ce pas ?

Ils le cherchaient.

Il le cherchaient !

Ils étaient là !

Sortant temporairement du brouillard, Julien cria.

-Ici ! Je suis ici !

Il bougea un peu pour mieux s'exprimer mais la douleur revint en force. Comme si un camion l'avait percuté, Julien sentit une douleur brûler dans tout son corps.

Il gémit, sa tête retombant contre le mur, le son résonna dans sa tête et Julien sentit des larmes remplir le coin de ses yeux.

Dieu qu'il avait mal.

Il n'y avait que la douleur autour de lui.

Les larmes coulèrent, pourtant il continua de retenir ses sanglots. Incapable de bouger, il se mordit la lèvre, ferma les yeux. Les larmes arrêtèrent de couler. Elles avaient tout de même laissé une trace humide sur ses joues hypersensibles, se regroupant sur son menton, la goutte menaçait de tomber.

Soudain, il rouvrit les yeux, vit une couleur jaune flachy au coin de son oeil, mais il n'arrivait pas à reconnaître qui était ce.

Il savait juste que c'était quelqu'un de son équipe, ce qui veut dire qu'il allait bientôt avoir les secours en route.

Bien.

Julien s'autorisa à dormir.

Il était vraiment fatigué.

Qui aurait cru qu'il était si dur de tenir jusqu'à 6 heures du mat ?

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Fin !

Voilà truc rapide.

Cool d'essayer un truc comme ça !

J'hésite, à peut-être faire une partie 2.

On verra !

Bye ! :)