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VasiliaOne


Le froid avait envahi la ville de Paris, capitale de la France, où tous les habitants fêtaient la victoire du roi à Dunkerque. Quelle année fût celle de 1662 ! Véronique Agreste, fille du célèbre horloger Gabriel Agreste, avait eu pour la première fois la charge de fabriquer sans l'aide de son père la commande du couple royal, à savoir une montre d'or créée en l'honneur de la naissance de leur dernière fille, Anne-Elisabeth de France. Elle se rendait actuellement au Louvre, où une multitude d'artisans se bousculaient pour préparer les festivités. Des odeurs merveilleuses flottaient dans le ciel, et Véronique n'était pas la seule en en respirer le doux parfum. Un jeune boulanger se rendait également au Louvre, afin de prêter main forte à son père. Frédérique Dupain avait à peine atteint la majorité, et était suffisamment niais pour ne pas remarquer les yeux éperdus d'amour de ses nombreuses admiratrices. Parmi elles, il était possible de retrouver de simples couturières tout comme de riches nobles, prêtes à quelques sacrifices pour mettre ce jeune homme dans leur lit.

La neige tombait légèrement en ce jour de 7 décembre, et recouvrait le sol d'un délicat voile blanc. Véronique, qui ne possédait pas d'ombrelle, en avait les cheveux recouverts, ce qui donnait à ses cheveux un aspect particulièrement clair qui s'accordait avec la blancheur de sa peau. Dans ses mains gantées, elle tenait une longue boite bleue enroulée d'un ruban doré, qu'elle pressait contre sa poitrine. Son œuvre allait bientôt se retrouver dans les mains d'une toute jeune princesse, fille d'un roi dont le destin promettait d'être illustre. Elle parvint finalement à accéder jusqu'aux portes du château, où une jeune domestique aux cheveux roux l'accueillit. Elle exécuta une légère révérence, avant de la conduire jusqu'aux appartements de la reine.

- Sa Majesté s'inquiète pour la santé de sa fille... Selon elle, ses jours sont comptés, murmura

la domestique.

- Vraiment ? Mais le médecin royal pourra la sauver n'est-ce pas ?

- Je ne puis le savoir, madame... Je m'inquiète juste...

Véronique ne savait pas quoi répondre, en particulier car elle sentait en la jeune fille une forte loyauté envers le couple royal.

- Pardonnez mon impolitesse, murmura soudainement la jeune femme, je m'appelle Sasha

(nom), vous êtes la fille de monsieur Agreste ?

- Oui, tout à fait, je m'appelle Véronique.

- Votre père est célèbre dans toute la capitale. J'entends sans cesse les nobles chanter son

talent.

- Merci beaucoup...

Elles arrivèrent finalement devant une grande porte dorée, d'où des rires mélodieux s'échappaient. Sasha frappa à la porte, et une grande femme blonde aux yeux bleus apparu. Son regard coula avec dédain sur les deux jeunes femmes avant de tourner son visage en arrière.

- Majesté ? Une demoiselle accompagnée d'une inconnue se présente à vous. Que voulez- vous, demanda-t-elle à Véronique.

- Je suis Véronique Agreste, sa majesté a commandé à mon père et moi le cadeau de naissance de la jeune princesse.

Elle tendit son paquet à la magnifique femme, qui le saisit, avant de la remercier d'un signe de

tête.

- Approchez mon enfant, s'exclama une voix forte.

La grande blonde s'écarta afin de laisser entrer Véronique, qui osa à peine faire quelques pas. Elle entra finalement, et vit la reine dans son lit, un petit paquet dans ses bras, posant sur elle un doux regard affectueux.


- Véronique c'est cela ? J'ai eu l'occasion d'échanger avec votre père, et je tenais à vous

remercier pour votre travail. Vous avez du y passer beaucoup de temps.

- Aucune de mes œuvres n'est suffisamment belle pour votre grandeur, répondit Véronique en

exécutant une révérence.

- Votre modestie ne doit pas vous arrêter dans vos objectifs. Sachez que chaque personne ayant participé à célébrer la naissance de ma fille est invitée au bal de ce soir. Vous et votre père y êtes évidemment conviés. Vous pouvez y aller.

Suite à une nouvelle révérence, Véronique se dépêcha de sortir. Elle fit un signe de tête à Sasha, et commença à courir jusque chez elle. En arrivant sur les lieux de préparation du banquet, elle bouscula une grande silhouette aux cheveux noirs. Frédérique se tourna vers l'inconnue et planta ses yeux bleus dans ses iris émeraude. Il l'aida à se relever, la tenant toujours par le bras.

- Pardonnez-moi, murmura la jeune fille aux joues rougies par le froid ou par la gène.

- Ce n'est rien mademoiselle.

Jamais il n'avait vu une aussi belle créature. Instantanément, il sentit en son cœur une étincelle que jamais il n'avait ressentie. Il n'avait qu'une envie, passer sa main légèrement enfarinée dans ses cheveux d'or. La demoiselle s'écarta doucement de lui et baissa la tête.

- Véronique Agreste, dit-elle rapidement.

- Frédérique Dupain, répondit-il.

Elle se baissa et ramassa deux petites boites à bijoux.

- C'est à vous ?

- Du tout. Pourquoi ne pas en garder une chacun ? En souvenir du jour où vous me serez tombée dessus.

Elle laissa s'échapper un petit rire et accepta en attrapant la boîte que le jeune homme lui tendait. Après un signe de tête, elle reprit sa route et arriva finalement chez elle. Elle appela son père, mais personne ne lui répondit. Elle ne s'attarda pas dessus et se rendit dans sa chambre dans le but de se préparer au plus vite. Puisqu'elle n'avait aucune robe digne de ce nom, elle se demanda si elle ne pouvait pas en trouver une dans les affaires de sa défunte mère. Elle entendit quelqu'un frapper à la porte.

- Père, s'exclama-t-elle en se ruant dans ses bras, la reine nous a invités au bal de ce soir ! Oh et elle a félicité mon travail !

- Je suis fier de toi ma fille. Désires-tu aller à ce bal ?

- Je ne sais pas... J'ai rencontré quelqu'un, il s'appelle Frédérique Dupain, mais je ne sais pas s'il y sera...

- Dupain tu dis ? Je crois qu'il s'agit du nom du boulanger du roi. Cela expliquerait les traces de

farine sur ta manche.

- Oh je n'y avais pas fait attention...

Il lui fit un signe de tête et se rendit dans sa chambre, en ressortant avec une robe d'un gris délicat. Des détails étaient cousus à l'aide de fils noirs, représentant des fleurs, des arabesques, des formes délicates que Véronique découvrait de la pulpe de ses doigts. Cette robe avait appartenu à sa mère, mais elle n'avait jamais eu l'occasion de la voir avec.

Plusieurs heures plus tard, elle avait enfin fini de se préparer. Ses cheveux blonds avaient été relevés en un chignon simple d'où s'échappaient quelques mèches rebelles, et ses joues avaient été un peu fardées. Alors qu'elle s'apprêtait à partir, ses yeux se posèrent sur la fameux boîte à


bijoux. De forme octogonale, elle était entièrement décorée par des symboles qui ne lui disaient rien, mais ça ne l'empêcha pas de l'ouvrir. Soudainement, une boule lumineuse s'envola tout autour d'elle avant de transformer en une petite peluche noire.

- Salut je suis Plagg !

- Oh mon dieu... Qu'est-ce que vous êtes ?

- Un Kwami ! En revanche je pensais que tu serai un garçon...

- Pourquoi ?

- Pour rien, ce n'est pas grave... Ecoute, mon maitre m'a confié à toi car une menace plane sur

cette ville... Le Miraculous du papillon a été volé, et toi et la coccinelle devez le récupérer.

- Comment ça ? Je ne sais pas comment vous aider...

- Ce n'est rien. Met simplement la bague et n'oublie pas de prononcer « Plagg, transforme- moi » afin de pouvoir utiliser tes pouvoir.

- Des pouvoirs ? De la sorcellerie ? Je ne veux pas mourir, s'il vous plait choisissez quelqu'un d'autre !

- Tu ne mourras pas, cesse de t'inquiéter. Bref, je vois que tu portes une jolie robe, tu te rends

quelque part ?

- Oui, au bal royal...

- Je ne te retiens pas plus, mais je t'accompagne ! Je serai toujours avec toi, ne te fais pas de souci pour cela.

En arrivant au bal, Frédérique ne cessa pas de chercher du regard la douce jeune fille qu'il avait rencontrée plus tôt. Non seulement il voulait absolument la retrouver simplement pour la voir, mais également pour lui poser quelques questions. Après tout, elle avait également reçu une étrange boite à bijoux. Peut-être que dans la sienne également elle avait trouvé des boucles d'oreille et un Kwami nommé Tikki. Finalement, il parvient à croiser son regard, mais alors qu'il s'approche pour lui parler, un grand bruit se fait entendre, accompagné de cris. Pendant que la foule se dépêche de se mettre à l'abri, il capte une nouvelle fois le regard de Véronique. Par cet échange, il comprend que oui. Il s'agit bien d'une attaque du Papillon. Tous les deux courent vers un endroit solitaire afin de hurler d'une même voix « Transforme-moi », et se voient se métamorphoser. La robe de Véronique se transforme peu à peu en une tenue plus masculine entièrement noire, tandis que les vêtements de Frédérique se parent de rouge et de poids noirs.

La demoiselle se retrouve alors avec une ombrelle grise et noire dans les mains, alors que le jeune homme obtient une boule pendue sur une ficelle. Apparait devant eux une silhouette féminine avec plusieurs bras, une silhouette aux longs cheveux roux qui parait familière à Véronique.

- Sasha ?

- Vous la connaissez ?

- Oui !

- Alors il nous faut l'arrêter ! Tikki m'a dit que le pouvoir du Papillon est de choisir des

champions et de leur donner un pouvoir.

- Je... Comment peut-on le faire alors ? J'en suis incapable !

- Vous en êtes capable ! Attention !

Comme prévenue par un sixième sens, Véronique effectue un bond en arrière et évite l'attaque d'une Sasha possédée par une personne mysterieuse.

- Vos oreilles sont adorables, murmure Frédérique qui s'est retrouvé comme par magie près d'elle.

- Mes oreilles ?

- Oui, vos oreilles de chat.


Elle ouvre grand les yeux, et passe sa main au dessus de sa tête et sens en effet des oreilles sur sa tête. Sasha continuait de tout détruire sur son passage, et Véronique se sentait de plus en plus impuissante.

- Nous vous en faites pas. Nous allons arranger cela. Vous la connaissez ?

- Oui... Elle est une domestique du palais.

- Très bien. Allons-y alors !

Frédérique s'élança alors au devant du danger, et commença à se battre avec Sasha. Seul face à elle et ses huit bras, Véronique voyait qu'il avait du mal à la combattre. Et alors que tout espoir semblait perdu, que Frédérique voyait son heure arriver, Sasha fût projetée en arrière par la femme chat.

- Finalement les chats noirs peuvent porter chance...

- Du moment que vous n'avez pas peur de moi, ça me va.

Il se releva rapidement, et tout deux se tournèrent vers l'akumatisée. Le combat fit rage, car aucun ne savait où pouvait se cacher l'akuma. Cependant, un détail attira l'œil de Véronique. Sa coiffe de domestique était la seule chose qui n'avait presque pas subit de changements. L'akuma devait forcément s'y trouver. Elle indiqua son intuition à Frédérique qui commença à élaborer un plan. Sasha semblait n'avoir qu'un seul point faible : malgré ses nombreux bras, elle ne parvenait pas à en utiliser plus de deux simultanément. Il suffisait donc d'en occuper deux et le tour était joué.

- Quel est ton pouvoir, lui demanda Frédérique.

- Je n'en sais rien, on en a ?

- Oui, votre Kwami ne vous a rien dit ? Le mien est un pouvoir de création, le votre est je crois celui de destruction.

- Comment l'utiliser ?

- Je ne sais pas... Essayez de hurler un mot qui te passe par l'esprit, comme une sorte d'invcation.

- Je ne veux pas être une sorcière...

- Je peux te comprendre... Mais dites-vous que vous allez sauver Paris à l'aide de ce pouvoir. Donc au lieu d'être une sorcière, vous serez la salvatrice de la ville, et peut-être même de la France.

- Vous avez raison...

Elle se mit alors à courir pour attirer l'attention de Sasha, et alors que Frédérique lui lança un signal, elle lança son attaque, créant ainsi un énorme fossé qui sépara le sol en deux. L'akumatisée se rattrapa avec ses deux mains, ce qui permit à l'homme coccinelle d'attraper sa coiffe et de la déchirer. Un papillon noir s'en échappa, et Frédérique l'attrapa à l'aide de sa boule étrange suspendue à un fil. Il se tourna alors vers Véronique, qui s'approchait doucement de la jeune Sasha redevenue normale.

- Tout va bien, lui demanda-t-elle.

- Oui... Qui êtes-vous ?

- Je suis...

- Nous sommes les nouveaux justiciers de Paris, la coupa Frédérique, Monsieur Rouge et la Chatte Noire.

Sasha hocha machinalement la tête. Elle détaillait avec attention les masques que portaient ses sauveurs. Deux masques aux inspirations vénitiennes, un noir et argenté pour la jeune femme et un


rouge aux détails noirs pour le jeune homme. Leurs tenues étaient également très recherchées, en particulier pour la demoiselle aux oreilles de chat. Elle portait un pantalon bouffant gris, mais avait par-dessus une robe noire entièrement ouverte sur l'avant, dont la jupe formait une traine noire aux détails argentés. Deux petits bruits se firent entendre, et chaque héros releva la main. Véronique observait sa bague, tandis que Frédérique se concentrait sur ses boutons de manchette.

- Nous devons partir, déclara le héros coccinelle.

- Vous avez raison...

- Au plaisir de vous revoir, mademoiselle, s'exclama-t-il à l'adresse de sa coéquipière avant de

décoller.

- Il a une voix magnifique, murmura Sasha.

- Oui...

Véronique décida de partir également, et alors qu'elle se sentit en lieux sûrs, sa transformation

disparu. Plagg lui fit face et lui tapota gentiment la tête.

- Bien joué ! Toi et moi allons faire des étincelles !

- J'espère simplement ne pas avoir de problèmes, soupira-t-elle.

- Ne t'en fais pas ! Et puis ce Frédérique sera sûrement prêt à te protéger avec bravoure.

- Je ne sais pas, lui aussi il est en danger...

Plagg hocha la tête, mais ne prononça pas un mot. A l'époque à laquelle il se trouvait, les soupçons de sorcellerie étaient encore condamnés par la mort. Il était absolument nécessaire pour les nouveaux héros de garder leur identité secrète intacte, car ni Tikki ni Plagg ne pouvaient leur apporter de l'aide...

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