C'était un soir d'été à Paris, il faisait beau, il faisait chaud, et le crépuscule tombant donnait au ciel une teinte orangeâtre des plus exquises. Gabriel l'attendait patiemment dans son bureau, il se tenait face au tableau de sa défunte femme, le regard plein de doutes.

- « Pardonne-moi ma chère Émilie, tu me manques tant, et jamais je ne saurais oublier tous ces moments à tes côtés. » Commença-t-il d'un ton grave. « Mais je me dois aujourd'hui d'aller de l'avant, il me faut désormais avancer, pour le bonheur de notre fils, et pour le mien, moi qui ais tant donné pour tenter de te ramener à moi. »

Lorsqu'il acheva sa phrase, une larme commença à perler au creux de son œil, ses yeux s'humidifièrent.

- « Pardonne-moi Émilie, nous nous retrouverons bientôt toi et moi lorsque je te rejoindrai, et nous vivrons heureux, ensemble, pour l'éternité. »

Il embrassa une dernière fois le magnifique tableau de sa défunte épouse, puis se décida à le décrocher de son mur. Il ne souhaitais pas blesser sa femme, et ne pouvais soutenir le regard perçant et empli de jugement de son portait, face à ce qu'il s'apprêtait à faire. Il rangea la fresque dans son coffre fort, qu'il eut récemment fait agrandir par son valet à la musculature et la pilosité proéminente, afin de le garder à l'abri des regards et de la détérioration. De sa poche de veste, il sortit un petit mouchoir de soie écarlate, et essuya proprement le coin de ses yeux clairs. Lorsqu'il le rangea de nouveau, il entendit frapper deux coups sur sa porte. Il se redressa, puis, s'appuyant sur sa canne, se retourna vers la porte.

- « Entrez ! » Ordonna-t-il à sa gouvernante qui attendait de l'autre côté de la porte.

La porte s'entrouvrit, dévoilant ainsi les silhouettes de deux femmes ainsi que celle d'un homme à l'ossature très imposante. Nathalie fit un premier pas dans la pièce, accompagnée d'une jeune femme légèrement nerveuse. Cette jolie petite rouquine, arborait une fine paire de lunettes rondes à monture noire, et autour de son cou s'enroulait une petite écharpe de fourrure zébrée (écharpe de très bon ton par une telle chaleur estivale, n'est-ce pas?).

- « Monsieur, votre rendez-vous est arrivé. » Déclama la gouvernante d'un ton très solennel.

- « Je vous remercie Nathalie. Vous pouvez disposer. » Ordonna Gabriel à sa gouvernante. Puis, se tournant vers son homme de main : « Veillez à ce que nous ne soyons dérangés sous aucun prétexte. »

- « Bien monsieur. » Acquiesça Nathalie avant de sortir de la pièce.

L'homme de main accompagna son hochement de tête d'approbation par un léger grognement à peine audible, puis il referma la porte du bureau. Gabriel se dirigea lentement vers la porte, puis il fit tourner le verrou de deux tours.

- « Je vous remercie d'avoir répondu à mes sollicitations mademoiselle Maille. A présent nous sommes enfin seul à seul. Il est temps de passer aux choses sérieuses vous ne pensez pas ? »

- « Bien entendu monsieur Agreste. » Acquiesça la jeune Sasha. « Je ferais tout ce que vous demanderez monsieur. ».

Gabriel se dirigea vers elle, puis, se plaçant dans son dos, posa ses mains sur ses épaules, à quelques millimètres de son cou.

- « Vous ne m'en voudrez pas si je ne vous embrasse pas aujourd'hui. J'ai encore besoin d'un peu de temps. En revanche, je me sens prêt aujourd'hui à... pousser notre collaboration un peu plus loin. Transformez-vous très chère, il me tarde de commencer. » Lui dit-il à l'oreille en lui frôlant la hanche.

- « Je comprend monsieur. Il me tarde de commencer. » Répondit la jeune femme, le cœur battant à cent à l'heure. « Takko, transforme-moi ! »

Une lumière jaillit de la broche de Sasha, éblouissant toute la pièce. Lorsque la lumière s'estompa, Octo Lady se tenait face à Gabriel Agreste.

Gabriel lui emboîta... le pas, et se transforma à son tour en Papillon.

Papillon ouvrit sa braguette, et laissa Octo Lady entrevoir son bâton glabre et turgescent. Cette dernière éblouie par l'imposant organe du roi des akuma, détendit ses deux tentacules, et déchira le bas de son costume afin de laisser entrevoir son bivalve déjà très humidifié. Le papillon s'approcha d'elle, puis Octo l'agrippa de ses deux tentacules, et l'étreignit de toute ses forces contre elle en le laissant planter son bâton à l'intérieur du mollusque. Papillon frissonna de plaisir, et Octo poussa un petit hurlement. Fort heureusement pour eux, le milliardaire avait bien pensé les plans de son manoir, et isolé correctement la pièce afin de ne laisser filtrer aucun son vers l'extérieur. Le papillon se laissa ainsi manœuvrer par la jeune poulpe, qui lui fit faire des va-et-

viens à l'intérieur du petit mollusque plein d'encre, élevé au-dessus du sol par la force de ses tentacules.

Après 15 minutes d'activité physique intense, Octo Lady s'écroula de fatigue, déversant une trombe d'encre au visage du Papillon.

- « Mais enfin mademoiselle Maille, vous avez déjà terminé ?! Vous vous moquez de moi ? Nous n'avons pas terminé notre travail ! » lui cria le Papillon.

- « Mais monsieur... je... j'ai... c'était trop... » tenta de lui rétorquer Octo, à la fois gênée et triste de n'avoir pas pu tenir plus longtemps.

Le Papillon sentant l'émotion négative gagner son cœur, balaya la pièce du regard, et repéra un papillon blanc qui virevoltait à côté de la bibliothèque. Il l'attira vers lui, et le transforma en akuma grâce à son pouvoir.

- « Vole mon bel akuma, et pervertis le cœur de cette jeune fougueuse. » Lui ordonna-t-il.

Le petit akuma se posa ainsi sur la broche de la jeune Octo, et se diffusa dans tout son corps.

- « Cthulhu-girl, je suis le Papillon. Tu as envie de remettre le couvert ? Alors je te donne le pouvoir de me faire grimper au septième ciel avec tes ventouses. Tiens-toi prête à grimper en haut de la Tour Eiffel.

La jeune femme, totalement sous l'emprise de l'akuma, acquiesça sans broncher.

- « Tout de suite Papillon ! Prépare-toi à battre de l'aile, je vais te butiner ! »

Happée par un nuage sombre, Octo Lady se transforma en Cthulhu-girl, sa tenue orangée avait laissé place à un rouge vif, et lui avait poussé 3 paires de tentacules supplémentaires. Ses cheveux de braise avaient laissé place à une myriade de petites tentacules rougeâtres, munies de petites ventouses roses. Cthulhu-girl saisit Papillon à l'aide de deux tentacules, et d'une seconde paire elle lui immobilisa les bras. Elle lui immobilisa également ses jambes avec une nouvelle paire de tentacules, puis saisit la canne turgescente du Papillon des ses cheveux gluants, et la goba d'une traite. Après plusieurs va-et-vient, Cthulhu-girl retira sa bouche, et inséra le double- décimètre du roi des akumas à l'intérieur de son kraken.

Soudainement, Papillon poussa un hurlement brusque. Cthulhu-girl venait tout juste de lui insérer un tentacule dans l'œil de Sauron, et lui chatouillait le petit intestin de ses ventouses gélatineuses.

- « Oh ça chatouille ! Damned ! J'ai des papillon dans le ventre ! » S'écria-t-il.

- « Ce ne sont pas des papillons mon cher ami ! » Lui répondit la jeune femme d'un ton sarcastique. « Et ce n'est pas non plus votre ventre. » S'empressa-t-elle d'ajouter.

Avide de procurer des sensations fortes au roi des akumas, Cthulhu-girl le souleva du plus haut que ses tentacules lui permettaient, et le lâcha d'un coup sec afin de le rattraper au dernier moment.

- « Décidément, vous êtes une jeune femme renversante Cthulhu-girl. Je suis impressionné par votre vigueur. » Complimenta le maître de maison.

- « Et encore Papillon, vous n'avez encore rien vu ! » Lui rétorqua-t-elle. « Dé-transformation! » Après avoir prononcé ces mots, un nouveau flash lumineux se produisit, et Sasha Maille se détransforma.

- « Échangons nos miraculous Papillon, je veux que vous me crachiez toute votre encre sur le corps. » Lui commanda la jeune rouquine.

- « Échanger nos miraculous ? Quelle idée incongrue ma chère amie. Mais soit, faisons cela ! » Lui répondit-t-il. « Dé-transformation ! ».

Un nouveau flash lumineux se produisit, et Gabriel Agreste se dé-transforma. Il tendit son miraculous (et son membre, c'est un zeugma) à la jeune fille, qui lui donna sa broche en retour.

- « Nooroo, transforme-moi ! » Ordonna Sasha au kwami qui apparu devant elle. Après un nouveau flash lumineux un peu redondant pour ce récit, Nooroo la transforma.

- « Désormais je suis Lépidoptera. A votre tour mon ami, transformez-vous ! »

- « Vous n'êtes pas pour me déplaire Lépidoptera. Qu'il en soit ainsi. Takko, transforme-moi! » Après un nouvel élément scénaristique redondant, le voici transformé.

- « Je dois avouer que votre miraculous me sied plutôt bien. Me voici devenu Kraken. »

Le Kraken se jeta ainsi sur la jeune lépidoptère, et lui appliqua toutes ses tentacules dans un maximum de cavités. La jeune fille vibrait de plaisir à mesure que le Kraken lui caressait les cavités muqueuses. Après une bonne heure d'action, le Kraken lui crachat toute son encre sur le corps. La jeune lépidoptère était épuisée mais très satisfaite de cette aventure. Après avoir récupéré leurs miraculous respectifs, Gabriel remis son costume en place.

- « Prenez mon ascenseur privé mon amie. Vous pourrez vous rendre dans ma salle de bain personnelle. Appuyez sur le deuxième bouton rouge en partant de la gauche, sur la troisième ligne du moniteur. Une fois fait, revenez me voir, j'ai une mission importante à vous confier. »

- « Bien mon ami. » Lui répondit-elle, avant de rentrer dans l'ascenseur.

Gabriel déverrouilla ainsi la porte de son bureau, et il entendit toquer deux fois à la porte.

- « Entrez. » Rétorqua-t-il. Nathalie fit irruption dans la pièce.

- « Monsieur, votre fils a pris son repas et travaillé son piano comme vous me l'aviez demandé. » Lui renseigna sa gouvernante.

- « Fort bien Nathalie. Allez vérifier qu'il soit bien au lit, je veux absolument qu'il soit en forme pour son cours d'escrime de demain. » Lui commanda Gabriel.

- « Très bien monsieur. Oh, vous avez une petite tâche d'encre dans le coin de l'oreille. »

Gabriel se tourna vers son miroir, et constata la petite tâche que lui avait laissé sa jeune partenaire. Gêné, il se retourna vers son bureau, et se saisit du premier stylo qui lui passa sous la main.

- « Oui en effet Nathalie. Veuillez vous assurer de faire changer ce stylo au plus vite, il a tâché une bonne partie de mon plan de travail ! »

- « Bien monsieur. Ça sera fait monsieur. »

Nathalie s'en alla, refermant la porte derrière elle. Gabriel s'assit à son bureau, épuisé, puis il s'endormit paisiblement après une soirée aussi mouvementée.

FIN

Écrit par Clément BAILLOT, alias Pilgrim. 16/07/2019

Pour public averti (parce que ça vaut le coup de le préciser à la fin du récit, lol).