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7_Gabriel

Un pied après l'autre, il avançait lentement dans les couloirs en essayant de snober les regards insistants de certaines filles. Mais depuis le petit coup de bluff de Brittany, il n'avait plus du tout envie de se faire manipuler une nouvelle fois.

Gabriel n'était pas amoureux de Brittany. Il était incapable d'aimer une autre personne depuis son enfance.
Cependant, il s'était senti lié à elle, d'une étrange façon. Peut-être était-ce pour ça qu'il n'avait pas voulu la brusquer pour coucher avec elle. Peut-être était-ce pour cela qu'il n'avait pas joué au connard.

Oh, qu'est-ce qu'il l'avait regretté!

Gabriel se retourna brutalement lorsqu'une jeune fille lui tapota l'épaule.

-Bon-Bonjour. Je.. Je m'appelle Clarence.

Le garçon se retint de lever les yeux au ciel et se contenta de soupirer bruyamment, ce qui acheva de mettre l'adolescente mal-à-l'aise.

Elle était vraiment belle, avec ses cheveux frisés qui lui tombaient sur les épaules, ses longs cils qui assombrissaient son regard sombre et sa bouche couleur pêche. Elle avait une silhouette gracieuse, une poitrine avantageuse et des doigts fins qui devaient danser sur un piano.
N'importe quel garçon aurait bavé à ses pieds. Mais Gabriel resta de marbre.

L'adolescent savait depuis longtemps qu'aucune fille n'avait deu chance. Il n'était pas homosexuel, mais son cœur était trop froid pour s'ouvrir à quelqu'un.

Son cœur était mort.

La jeune-fille lui parlait mais ses paroles ricochait sur lui comme un caillou l'aurait fait sur un étang.
Il était insensible.

Un monstre.

Elle voulait aller au cinéma avec lui, mais Gabriel la repoussa sèchement avant de s'éloigner du couloir avec un peu plus de précipitation.

Après les cours, Gabriel rentra chez lui en repoussant l'invitation de Brian.
Il n'avait pas envie de boire un verre ce soir. Patrick et Claire ne seraient pas contents s'il rentrait soul une fois encore.
Mais personne ne le comprenait. Gabriel sentait ses poings le démanger alors que la colère grondait en lui, de plus en plus fort.

Qui le pourrait? Ce monde n'était fait que d'hypocrites.
Gabriel avait appris très tôt qu'on ne pouvait avoir confiance en personne...
Enfin, personne. Il y avait bien eu quelqu'un. Mais on le lui avait cruellement arraché.
Du jour au lendemain, elle l'avait seul. Et tout ce qui faisait de Gabriel un gars bien était mort ce jour-là, pour ne laisser qu'une bombe à retardement.
Ou peut-être avant. Peut-être n'avait-il jamais était un gentil garçon.

Il se rappellerait toujours de ces yeux remplis de larmes alors qu'elle le serrait une dernière fois dans ses bras.
Ses souvenirs finirent de mettre Gabriel de mauvaise humeur et lorsqu'un homme atteignant la quarantaine franchit la porte de sa chambre, le garçon sentit sa colère serrait son cœur.

-Gabriel, la directrice a de nouveau appelé. C'est la quatrième fois que tu te bats ce mois-ci. Tu vas finir par être virer.

L'adolescent baissa les yeux sur son lit et ne répondit rien. Patrick était l'un des seuls à qui Gabriel n'aurait jamais rien fait. C'était rare qu'il respecte suffisamment une personne pour s'empêcher de lui chercher des noises.

Mais était-ce de sa faute? C'était la loi de la jungle, les plus forts écrasaient les plus faibles.
Toujours.

-Qui était-ce cette fois?
-Dan Collman.
-Et qu'est-ce que t'as fait ce pauvre garçon?
-Il a pris renversé ma trousse en cours de littérature. Et je ne l'ai pas frappé. J'ai simplement saisi violemment son col de chemise.
-Violemment?
-Il n'a qu'à acheter un tissu plus résistant. C'est pas ma faute si ses fringues à deux dollars se déchirent au moindre geste.

Patrick leva les yeux au ciel et s'assit sur le lit de Gabriel.

-Tu sais, il faut apprendre à canaliser ta colère. C'est quelque chose qu'on fait très tôt, normalement. Généralement lorsqu'on comprend qu'on ne peut pas se rouler par terre dans un Supermarché pour obtenir un nouveau jouet.

Gabriel ricana et renvoya un regard espiègle à l'homme.

Si l'adolescent se sentait mieux, il restait ce malaise au fond de lui qui ne le quittait jamais vraiment.

Il se demanda ce qu'elle faisait alors que lui rigolait avec un homme qui prenait soin de lui.
Était-elle heureuse, elle aussi? Était-elle en sécurité?

Dix longues années qu'il ne l'avait pas vu.
Et il n'arrivait pas à la rayer de sa vie. Il n'y arriverait jamais.

Elle était son cœur.
Sa conscience.
Son âme.

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On avait eu un petit aperçu du personnage de Brittany, mais pas de Gabriel... Merci de m'avoir soumis l'idée ❤️
Gros bisous mes anges ❤️

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