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𖥸𝙻𝚎𝚝𝚝𝚛𝚎 𝚊̀ 𝚞𝚗 𝚊𝚖𝚘𝚞𝚛 𝚙𝚎𝚛𝚍𝚞𖥸

[Nda : Oui. J'aime énormément le JiraTsu peut-être parce que j'aime les amours dramatiques... aka la moitié de mes relations *tousse*
Proposition de : sarah2859s
3352 mots]

"Écrire pour exposer tout ce que je n'ai jamais su te dire.
Faute au temps,
Faute aux sentiments.
Pour tous nos non-dits, pour tous nos désaccords et nos cris..."

- Non, non c'est ridicule.

Il était assis sous un arbre, juste au pied du bâtiment de l'hokage.
Jiraya regardait parfois par la fenêtre du bureau en espérant l'apercevoir. Oh il devait aller la voir tout à l'heure pour une convocation de mission, mais il aurait aimé aller la voir pour boire un verre ou aller au restaurant... ça faisait un moment qu'il lui écrivait cette lettre, il se trouvait ridicule.
Lui qui n'avait jamais eu sa langue dans sa poche... pourquoi semblait-elle si impossible à conquérir ? Qu'est-ce qui la rendait si inaccessible ?

Soudain il fut sortit de ses pensées par une fenêtre qui s'ouvre...
Quand on parle du loup...

- Jiraya ! Hurla la blonde. Qu'est-ce que tu fiches en bas ! Dépêche toi de monter ça fait 10 minutes que je t'attends !

- Toujours aussi agréable ! Lança t'il d'un ton railleur en se relevant.

- BOUGE TOI ! La fenêtre se ferma dans le même claquement.

Mieux vaut ne pas la faire attendre... il entra donc dans le bâtiment et monta les escaliers, les mains dans les poches.
Aussitôt il passa la porte qu'il se prit un livre lancé en pleine face.

- Toujours un plaisir... Grogne t'il en prenant le livre.

- Je parie que tu étais encore entrain d'écrire tes insanités et que tu as oublié notre rendez-vous. Elle le regarde sévèrement.

- Insanités que tu lis aussi... Il regarda le bouquin avec un sourire, c'était le paradis du batifolage, un exemplaire dédicacé spécialement pour elle qu'il lui avait offert à un anniversaire pour la taquiner.

- Qu'est ce qui te dit que je l'ai lu ? Tsunade lui fit signe d'approcher.

- Le marque page à la page 52... Il lui offrit son plus beau sourire insolent.

- Pose ça. Elle lui rendit son sourire le plus faux.

Il s'exécuta puis vint s'accouder au bureau, se baissant donc pour prendre connaissance du dossier qu'elle orienta vers lui pour qu'il lise.

- Ça c'est le commanditaire, là, la commission et la décharge que tu dois signer... inutile de te dire que le commanditaire est un daimyo du feu, une erreur suspicieuse et ce sera la prison. Elle lui désigne les choses au fur et à mesure sur le papier.

- Hun, t'en fais pas je gère, j'ai l'habitude de ce genre de missions... sinon, ça te gêne tellement que j'ai oublié notre rendez-vous ? Il arqua un sourcil en regardant son décolleté plus ou moins discrètement.

- Primo, mes yeux sont au dessus, deuxio, ce n'est pas un rendez-vous mais une convocation de l'hokage et tertio... prend cette mission un peu plus au sérieux, on te demande de remplir un testament avant de partir. Elle l'attrape par le col pour qu'il relève la tête et la regarde dans les yeux, elle ne rigole pas.

- Ça va Tsunade... et ne soit pas aussi formelle... j'imagine que je ne te rappelle pas qui a fuit ses responsabilités une moitié de ta vie. Lâche l'ermite sèchement.

La femme baisse la tête, touchée.
Elle a divagué dans les bars, dilapidant ses économies dans les jeux... tout le monde la prenait pour une irresponsable alors qu'elle cherchait à fuir ses souvenirs.
Seuls Jiraya et Shizune comprennent réellement, et c'est pour ça qu'il la provoque sur ce terrain là. De plus, elle lui était redevable car le sannin avait prit en charge toutes ses dettes pour elle, ce qui n'était pas peu !

Voyant qu'il y a été un peu fort, il se défait de sa prise qui avait faibli puis, soupirant, il décide de se rattraper en lui ébouriffant les cheveux comme il le ferait avec Naruto. Finalement, une petite idée lui vint en tête... oh et cette idée lui plait énormément, tant qu'un sourire se forme sur son visage.

- Ne pense pas à ça, désolé. Dis, un testament c'est déprimant à écrire, tu veux pas qu'on aille au restaurant ou au bar avant que je m'y colle ? Ce serait bien, avant que je parte pour longtemps...

- Tu m'en vois navrée, mais j'ai du travail ce soir, je ne pense pas pouvoir me libérer. Elle le regarda étrangement sans beaucoup d'émotions.

- Ah... je vois. Passe une bonne soirée alors. À bientôt. Il soupira, se redressa et partit du bureau en fermant la porte un peu brusquement.

- Jiraya, attends... Trop tard, il était déjà partit.

Elle s'en voulait un peu de le laisser partir comme ça, surtout qu'elle n'en avait pas envie, mais bon. Ses obligations d'Hokage doivent passer avant le reste maintenant, elle savait ce qui l'attendait en acceptant.

En sortant du bureau, naruto tomba sur son sensei, il n'avais pas l'air d'humeur rayonnante, alors le blond se décida à aller à sa rencontre.

- Coucou l'ermite pas net, vous sortez du bureau de mamie Tsunade ? Demanda t'il avec un grand sourire en venant à sa rencontre, les bras croisés derrière sa tête.

- En effet, on vient de me donner une mission en solitaire au pays de la pluie. Comment va mon disciple, tu as travaillé ton rasengan ? À sa vue, son sourire refit surface.

- Ouaip ! Je peux le former plus vite qu'avant, mais j'ai hâte de pouvoir essayer le mode ermite en combat... je ne peux pas venir avec vous sensei ?

- Non Naruto, c'est une mission spécifique, et de toute façon notre hokage n'a pas l'air d'humeur à défier les ordres. Ajouta t-il avec une pointe de tristesse.

- Ah ? Un soucis avec Tsunade ?

- Oui je... enfin... Il ne savait pas trop s'il pouvait en parler à Naruto, ça restait un ado sans expérience mais c'est aussi un de ses proches... alors pourquoi pas ? Je voulais l'inviter au restaurant ce soir, mais visiblement madame est trop occupée pour passer du temps avec moi.

- Mais... vous êtes amoureux ? Souffla t-il innocemment.

- Amoureux ? Ce n'est pas le mot ! Disons qu'on aime bien se tenir compagnie...

- Je vois... bah... si vous ne pouvez pas aller au resto, c'est au resto de venir à vous !

- Pas bête Naruto, pas bête du tout... je te revaudrais ça gamin. Il plaqua sa main sur le crâne du blondinet et lui ébouriffa les cheveux comme il aimait tant le faire, puis il disparu.

- Plus tard, à la nuit tombée -

Jiraya avait tout préparé, il se rendit au bureau et entra sans toquer, ce qui causa un sursaut à la Senju.

- Jiraya ! Mais ça va pas bien dans ta tête ? Grogna t-elle, cachant qu'elle était contente de le voir.

- Ça va très bien, merci. J'ai une petite surprise pour toi...

Il s'approche, prend une chaise d'une main et s'assoit devant le bureau avant de montrer ce qu'il cachait dans son dos. Il posa sur la table un sac en papier et en sortit quelques dango, deux coupelles et une bouteille de sake. Tsunade le regarda avec étonnement mais avec un grand sourire, elle trouvait cette attention très délicate et sympathique.

Quelques coupes de saké plus tard, les dangos avaient disparus et ils rigolaient tous les deux, l'un en face de l'autre... pour le moment ils riaient.

- Tu sais Jiraya... j'espère que tu finiras vite cette mission... murmura la femme en se réservant une coupelle.

- Pourquoi ça ? Je vais te manquer ? Il sourit doucement en relevant les yeux vers elle.

Il aurait aimé être sûr de revenir... mais ce n'est pas le cas. Pendant qu'elle ne regarde pas, il pose une lettre sur le bureau en bois et la scelle à l'intérieur, elle disparaît alors... lui seul peut briser le sceau, ou alors... il se rompra à sa mort.

- Naruto à besoin de toi pour l'entraînement... et, oui, ton absence n'est pas toujours facile à supporter... je n'aime pas faire la tournée des bars toute seule. Confesse t'elle.

- La tournée des bars hein... c'est vrai, pourtant j'aurais juré que tu préférais Orochimaru pour ce genre d'activité. Grogna l'ermite.

- Oh pitié ne recommence pas avec ça ! C'était une autre époque...

- Oui, l'époque avant qu'il nous abandonne. Il posa sa coupe sur la table assez fort.

- Arrête de cracher dans son dos ! Je déteste ça, et j'ai aussi mal vécu sa trahison que toi ! Elle fronça les sourcils.

- Ah bon ? Alors pourquoi t'as couché avec ce sale traître ?

- Jiraya ! Son poing claqua sur la table. Je sais que ça t'es resté en travers de la gorge mais comme je l'ai dit c'était une autre époque !

- Une autre époque et pourtant je ne sais même pas si tu recommencerais si il revenait ! Il se lève brusquement. C'est vrai il à toujours été meilleur que moi, plus intelligent, plus charismatique, plus calme... il avait tout en plus n'est-ce pas ?!

- Non ! Si tu veux tout savoir j'aurais aimé que ce soit toi ! Elle se mit debout également. Mais tu t'en foutais ! Me draguer c'était marrant mais tu étais toujours à gauche à droite ! Et moi j'avais vraiment besoin de me changer les idées...

- Oh Tsunade... je pense qu'il y avait bien d'autres moyens de se changer les idées...

Il étaient proches, très proches... ils se regardaient dans le blanc des yeux, elle, coupable, lui, triste.

- Je te jure que si je pouvais revenir en arrière... je le ferais. Chuchota la blonde.

- On peut toujours rattraper le temps perdu... avant que je parte...

Cette fois, la surprise prit place dans leurs regards. Sans plus attendre, il posa ses mains sur ses hanches et l'approcha de lui pour l'enlacer tendrement. Elle n'hésita pas beaucoup plus pour passer ses bras autour de son cou. Au bout d'un moment, il la regarda, hésitant... Tsunade comprit vite, elle vint poser ses lèvres sur les siennes, d'abord tendrement, mais le baisé se fut vite fiévreux... un gémissement contre ses lèvres et il perd le contrôle.

- Lemon -

L'homme commença à avoir des mains plus baladeuse, les yeux fermés, comme s'il la connaissait par coeur. Sans cesser de l'embrasser il saisit ses cuisses et la posa sur le bureau en décalant quelques affaires.
Les baisers descendirent sur son cou, ses épaule, il la délesta de sa veste, ses chaussures et bientôt son bas, il en fit de même pour ses chaussures et son haut.

Il s'arrêta pour la regarder et demander son approbation mais avant même qu'il ne prononce un mot, la femme qu'il désirait répondit.

- Ne t'arrête pas... s'il te plaît...

Elle avait les joues rougies et le souffle erratique que l'excitation, quelle magnifique vue s'offrait à lui.
Il aurait pu s'attarder plus longtemps mais il n'en fit rien, il entra en elle à la fois avec douceur et précipitation, accueillit par un long gémissements de sa partenaire dont il revint embrasser la clavicule.

L'atmosphère de la salle se réchauffa, les gémissements remplirent l'air, il y avait de quoi... Jiraya lui faisait l'amour sur son bureau alors même que quelqu'un pourrait les surprendre, étonnement cela avait une dimension palpitante.

- H-Hah... Jiraya... Gémit-elle enfin après son dernier coup de reins.

- Alors... j'ai été meilleur que lui cette fois ? Demande t'il avec un fin sourire en la faisant encore languir un peu.

- Mmh... tais toi et vient chez moi... pour finir cette discussion... Elle lui fit un petit clin d'oeil.

- Pas de problème. Oh croyez moi, il s'est vite retiré et rhabillé, presque aussi vite qu'elle.

Ils montèrent les escaliers en échangeant des regards impatients puis il put découvrir le studio de Tsunade, cela semblait logique qu'elle habite ici, mais il ne soupçonnait pas les choses comme ça. Enfin il les soupçonnera plus tard car pour le moment il est reprit dans un baiser fougueux qui l'entraîne jusqu'à la chambre en passant par quelques murs où ils laissèrent leurs vêtements.

Ils allaient reprendre là où ils en étaient mais il la fit languir encore plus que tout à l'heure.

- Tsunade... dit que tu me veux, je veux l'entendre... soupira t'il en approchant son visage.

- J'ai... j'ai très envie de toi.

Elle se retrouvait un peu à sa merci, peut-être les sentiments qui la poussent à être si obéissante, mais il le lui rendait bien alors ça ne la gênait pas tant.
D'abord il fut lent, puis brusque et enfin, tendre, ce n'était pas une question de le faire pour le faire, il voulait lui faire l'amour et pas autre chose, pas un vulgaire substitut.

Ils finirent transpirants, l'un contre l'autre dans un dernier cri d'extase.
Il resta un petit moment, par envie, par jeu, pour ce sentiment de victoire. Il a finalement eu la femme dont il a rêvé toute son adolescence. Alors il n'allait pas la laisser dans la minute, il rêvait de la voir tomber dans les bras de morphée.

Elle était sur le point de s'endormir quand elle chuchota quelques mots.

- S'il te plaît... maintenant que je t'ai donné ça... ne me laisse pas... je t'en prie, fais attention à toi... promet moi de revenir...

- C'est promis, dors tranquille... souffla t'il en caressant son dos .

La godaime ferma les yeux, trouva le sommeil dans les bras de Jiraya.
Il y avait longtemps qu'elle n'avait pas si bien dormi.
Mais à son réveil il n'était plus là.

L'ermite était déjà parti en mission, il n'avait rien laissé que son haut... certainement l'avait-il oublié. Tsunade se dit qu'elle lui rendrait à son retour et retourna au travail.

Quelques jours passèrent, ou quelques heures peut-être ? Elle ne savait plus, comme si elle avait la tête ailleurs, une chose est sûre, elle n'attendait que son retour à Konoha.

Las de sa tonne de travail, elle sortit se réfugier dans son cabanon en bois au milieu de l'étang le plus proche. Il y a des crapauds qui croassent, elle pense encore à lui... mais soudain, un silence pesant se fait, plus un bruit... tous les crapauds disparaissent dans l'eau.

- Quelque chose est arrivé...

Repartir au bureau lui vint à l'idée quand Shizune arriva en courant.

- Maîtresse Tsunade ! Il est arrivé malheur à Jiraya ! Lâcha t'elle, essoufflée.

À ses mots elle se releva brusquement et commença à marcher rapidement vers son bureau.

- Envoie une équipe avec des médecins au pays de la pluie, il faut le retrouver immédiatement !

- Tsunade ! C'est trop tard... ajouta l'assistante, navrée.

- NON.

Elle se précipita à son bureau sans écouter son amie qui l'appelait, en entrant dans son bureau elle claqua la porte puis se rua vers le bureau. C'est alors qu'une enveloppe qui n'était pas censée être là attira son attention.

« Écrire pour exposer tout ce que je n'ai jamais su te dire.
Faute au temps,
Faute aux sentiments.
Pour tous nos non-dits, pour tous nos désaccords et nos cris...
Je t'aime, je t'aime éperdument
Si je ne te le dis pas en face c'est que je ne suis plus.
Peu importe où je suis
Loin de toi ou tout proche
Jamais je ne cesserai de t'aimer
Si tu savais combien je t'ai admiré
Tu comprendrais combien je t'aimerais à mes cotés.
J'espère pouvoir t'embrasser avant de te laisser, te faire comprendre combien tu comptais.
Je t'aime. »

Shizune fit irruption dans le bureau et la retrouva en sanglot, assise par terre contre le grand bureau en chêne.

- Tu m'avais promis ! Cria la blonde dans un sanglot de douleur.

Cette vue déchira le coeur de son amie qui se précipita pour la prendre dans ses bras. Mais rien n'y fit, elle était inconsolable, comme si toutes ses forces la quittaient peu à peu.

Quand elle réussit enfin à reprendre possession de ses jambes, elle alla dans son appartement, se réfugier dans son lit, elle ne pouvait toujours pas y croire. Sa main frôla quelque chose dans ses draps, c'était son haut. Celui qu'elle avait trouvé le matin même mais maintenant, ce n'était plus pareil, elle le prit et ses sanglots redoublèrent quand la Senju sentit son odeur.

Peu à peu, elle réalisa qu'elle se retrouvait seule, Orochimaru lui avait déjà dit qu'ils partiraient ensembles, elle voulait le suivre, un peu à contrecœur... mais il l'avait laissée.
Dan lui avait promis la lune, mais il était partit. Même Hiruzen est partit maintenant. Et Jiraya venait d'en faire autant, lui aussi avait promis.

Une sorte de haine coupable envahissait son coeur, elle leur en voulait de l'avoir abandonnée, mais leur en vouloir était dur.
Bientôt, le sommeil l'attrapa sans qu'elle y prenne garde et sombra dans une nuit quelque peu agitée.

Le lendemain, l'Hokage dû apprendre la nouvelle à Naruto. Il semblait si vide. En sortant du bureau elle pleura encore.

- Il avait besoin de toi, moi aussi j'avais besoin de toi... imbécile.

Elle s'apprêtait à retourner dans ses appartements quand Shizune l'arrêta brusquement.

- Tsunade, il y avait ça sur votre bureau. La brune lui tendit un rouleau.

- Wow... y'en a des dizaines comme ça sur mon bureau tu sais... Rien ne semblait l'étonner.

- Certes, mais il ne sont pas tous signés par Jiraya...

Les yeux de la Senju s'écarquillèrent, elle déroula rapidement le rouleau et découvert que c'était effectivement de la part de Jiraya, elle lut brièvement puis :

- Je sors. Lâcha t'elle sèchement.

- H-hein ? Mais- Trop tard.

La blonde marchait d'un pas pressé vers les portes du village, les gardes tentèrent de l'arrêter mais elle a l'autorité ici, elle quitta donc le village et invoqua sa limace pour aller au plus vite vers Oto.
Il ne fut pas difficile de retrouver Orochimaru, il était terré dans son repaire, comme depuis plusieurs années. Elle descendit les escaliers et fit quelques pas dans le couloir.

- Orochimaru ! L'appela t'elle.

À peine deux minutes plus tard, des pas résonnèrent dans le grand couloir sombre, le serpent apparut.

- Tiens donc... Tsunade... je me douterais que je te manquerais mais pas au point que tu désertes ton petit village. Ricana t'il.

- La ferme. Je ne suis pas là pour ça.

Devant le ton sévère de la femme, il ne put s'empêcher d'avoir une légère crainte.

- Tu viens m'affronter ? En solitaire ? Serais-tu devenue inconsciente ?

- Tu ne représente ni intérêt ni menace pour moi.

- Toujours aussi piquante.

- Si tu le dis. Je suis ici parce que j'ai quelque chose à te donner, de la part de Jiraya.

- Jiraya ? Que me veut-il encore ?

- Il est mort, je viens te donner sa lettre posthume.

Son visage sembla se troubler soudainement. La sannin lui délivra le papier qui lui était destiné et s'apprêta à partir.

- Tsunade, attends. Il la retînt par le poignet. Je suis désolé. Je savais que tu l'aimais.

- Tu ne sais rien du tout, laisse moi.

Elle se défît, puis fit le voyage à pied pour regagner Konoha, les yeux vides, la mort dans l'âme. Oui... vide. C'est ce qu'elle ressentait un grand vide, il avait laissé un trou béant dans son cœur en partant.

Une fois au village, Shizune l'arrêta dès qu'elle l'aperçu.

- Maîtresse Hokage vous êtes complètement folle ! Quitter vos fonctions comme ça ! C'est impensable ! Les lois ne sont pas faites ainsi !

- Merde aux lois. J'ai accompli mon devoir.

Elle décala la plus jeune d'un geste sec et se retira à l'endroit qu'elle aimait tant, sa cabane sur le lac.
Là, elle trouva enfin du calme, elle se mit à relire la lettre qu'il lui avait laissé.

« Écrire pour exposer tout ce que je n'ai jamais su te dire.
Faute au temps,
Faute aux sentiments.
Pour tous nos non-dits, pour tous nos désaccords et nos cris...
Je t'aime, je t'aime éperdument
Si je ne te le dis pas en face c'est que je ne suis plus.
Peu importe où je suis
Loin de toi ou tout proche
Jamais je ne cesserai de t'aimer
Si tu savais combien je t'ai admiré
Tu comprendrais combien je t'aimerais à mes cotés.
J'espère pouvoir t'embrasser avant de te laisser, te faire comprendre combien tu comptais.
Je t'aime. »

La blonde s'assit en essayant de sécher ses larmes...en vain. Des litres d'eau ruisselaient sur ses joue sans qu'elle puisse l'arrêter.
Lentement, elle chuchota :

« je t'aime aussi... »

Peut-être aurait-ils eu une histoire magnifique tous les deux... elle ne cessera jamais de penser à lui pour sûr... il lui manque déjà.

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