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[HUNHAN] Drop Dead In Love

Premier OS, un HUNHAN. J'aime bien ce pairing même si ça n'est pas mon préféré, mais je me suis amusé à écrire ce truc vous pouvez pas savoir ahaha. Bonne lecture <3

Si vous aimez, laissez moi un petit commentaire, ou un vote si vous êtes timides <3

warning : présence d'un lemon (pas trop détaillé ça va eheh) et de quelques mots grossiers !


Luhan pavanait son sublime derrière moulé dans du latex noir sur le trottoir d'un quartier malfamé, le tout comme si c'était naturel. Ses petites fesses étaient gelées et il avait les parties anesthésiées nom de dieu. Sa veste en cuir et ses bottes hautes lui tenaient un minimum chaud afin qu'il ne se transforme pas en sorbet.

Il arpentait la rue en slow-motion afin que les voitures qui désiraient s'arrêter puissent le rattraper facilement. Il en avait déjà refusé plusieurs, sa proxénète lui ayant intimé de ne pas baisser son prix en dessous de 20 000 wons. Il était cher, oui, mais il était de loin le cul le plus prisé de sa patronne. Et sa petite gueule d'ange ne gâchait pas ses longues jambes, son corps fin et sa taille de petit être fragile à protéger.

Et s'il savait bien quelque chose à propos des clients de la prostitution, c'est qu'ils adoraient les petites fesses à protéger. Pas que son métier lui plaisait, loin de là. Parfois il rentrait chez lui, dans son miteux studio de la périphérie, et il vomissait tous ses boyaux jusqu'à ce que son estomac se retrouve à câliner ses amygdales. Mais pour un jeune étranger comme lui qui débarquait dans un pays dont il ne savait rien, sans diplôme et sans argent, il fallait bien se nourrir. Et le pauvre petit ange avait fait confiance à la mauvaise mule.

Alors qu'il trémoussait son latex reluisant devant le parcmètre, il entendit le moteur vrombissant d'une grosse voiture venir ronronner tout contre son oreille. Il tourna la tête rapidement pour voir une sublime Ferrari sportive noire aux vitres teintées qui ralentissait. Jusqu'à s'arrêter devant lui.

La vitre coté conducteur s'abaissa alors que le jeune homme de 25 ans chaloupait des hanches jusqu'au véhicule. Il se baissa en s'accoudant à l'ouverture et détailla son client.

Ho mon dieu.

Les cheveux courts noirs, indomptés sur le dessus, encadraient une mâchoire douce, qui supportait un visage... ho god. D'immenses yeux bruns plongèrent dans les siens, et le souffle du jeune chinois resta en travers de sa gorge. L'odeur de mâle qui émanait de lui alors que l'homme se penchait vers le blond, agressa les narines de la gueule d'ange de la plus délicieuse des manières. Un mec sublime qui sentait les hormones de sexe à plein nez ? pour toi mon chou c'est gratuit, pensa Luhan.

"Combien tu prends ma biche ?"

Et une voix si sensuelle qu'elle pourrait lui faire salir ses sous vêtements.

"Je suis un mec tu as remarqué, non ?"

Luhan chassa distraitement une mèche blonde qui venait lui chatouiller le nez, ce que l'inconnu trouva adorable, vu le sourire qui se dessina sur ses lèvres.

"J'avais vu", merci. Dit il avec le même sourire appréciateur alors que son regard slalomait entre les formes du blondinet. "Étranger ?"

"Chinois. Le visage ?"

"Non, l'accent."

Luhan releva le coin de sa lèvre en un visage qu'il savait très très sexy. Il put d'ailleurs voir la pomme d'Adam plus que bandante de son vis-à-vis s'abaisser et se relever alors qu'il déglutissait.

"Et pour répondre à ta question, je prends 21 000 wons."

"T'es cher." Dit l'inconnu avec un mouvement de recul

"Tout ce qui est beau est cher."

Le chinois ponctua sa réplique avec un magnifique clin d'œil. Le bel homme émit un bref rire amusé.

"Et pour ça j'ai le droit à quoi ?"

"A toute une nuit mon ange." Déclara la biche en contournant le tranchant de la mâchoire de l'homme avec un doigt taquin.

"Ça paye bien ?"

"De quoi, d'être beau ?"

"De faire le tapin."

Luhan pouffa et ne se démonta pas.

"Ça paye le loyer."

"En tout cas, ça à l'air de te plaire."

Ça me plait pas d'être une pute, mais pour toi je veux bien devenir ce que tu veux bébé.

L'homme sembla amusé de sa remarque et intéressé par le jeu du plus jeune.

"Et si je t'embarque pour te découper en morceau ?"

"Ça je crois pas que ça plaise à ma patronne, un manque à gagner tel que moi ça se rattrape pas."

Attends une minute.

C'est en voyant le sourire victorieux de l'homme en noir que Luhan comprit sa connerie. Il écarquilla ses yeux en grand et s'éloigna à toute vitesse de la voiture, essayant de faire demi tour.

Cependant la porte arrière s'ouvrit et deux personnes en sortir en trombes. Luhan fit quelques pas en arrière, paniqué, quand il rencontra un torse fin, et que deux bras l'encerclèrent, alors que ses mains se faisaient attachées dans son dos.

Il était fort le beau gosse non de dieu.

"Vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous devant un jury_"

Il s'était fait avoir comme.un.bleu.

Je suis mort.

La salle d'interrogatoire sentait le renfermé, et Luhan plissa le nez quand l'odeur devint insupportable. Il était menotté et le cul vissé sur une chaise très inconfortable, mais il ne se plaignait pas. Il n'avait pas de quoi se plaindre. Pas encore.

Et entra le dieu grec, sa silhouette fine dans un uniforme bleu qui dessinait ses muscles, à en faire saliver le chinois. Mais là, il voulait plus lui arracher la tête.

"Lu Han, 25 ans, né le 20 Avril à Beijing, arrivé à Seoul l'été dernier."

Il s'assit de l'autre coté de la table en lâchant le dossier qui fit un bruit de papier froissé qui résonna dans la salle.

"Et prostitué."

Le mot fut presque craché à la face du pauvre blondinet. Celui-ci plissa les yeux afin de ne pas exprimer sa gène. Il finit par les fermer afin de ne pas laisser s'écouler de larmes. Il avait beau faire le rebel, garder la tête droite, ça faisait mal.

Ça faisait mal, ce corps ravagé par des nuits de débauches malsaines. Cette vie fichue en l'air à cause de mauvais choix, de mauvaise rencontres. Cet avenir en lequel il osait encore croire, qui s'envolait.

Ça faisait mal, le regard de cet homme, pour qui il n'était qu'une vulgaire pute. Un être souillé, impure, sale. Un déchet.

De toutes façons, il était déjà mort.

"Par quoi on commence, racolage, faux papiers, ou bien atteinte à la pudeur ?"

Luhan sentait ses membres le brûler et sa gorge se nouer. Pourquoi il foirait toujours tout ? Pourquoi sa vie ressemblait à un champs de chardons ? Pourquoi... pourquoi...

il releva le regard vers l'homme qui lui faisait face. Ce grand brun, beau, au regard de braise.

Braises qui le lorgnaient comme un être insignifiant dont la nature était de bouffer le béton en se cassant les dents. Comme il airait aimé le rencontré dans un autre contexte. Comme il aurait voulu s'enfuir entre ces bras frêles mais puissants. Comme il aurait aimé lui offrir son corps. Être protégé, aimé, choyé.

"oublis un peu ton amour propre et dit moi le nom de ta patronne, tu veux ? Qu'on gagne du temps et que je te lâche. J'ai pas que ça à faire."

Bien sûr que non. Tu n 'as pas que ça à faire. Personne n'avait de temps pour Luhan. Personne ne lui avait jamais accordé du temps, pas même celui d'un regard.

"Oh Sehun." Lut le blond à voix haute, lisant le badge d'inspecteur du brun.

Le géant leva les yeux du dossier pour les poser sur le plus frêle, et ce qu'il vit le déstabilisa quelque peu.

"Je n'ai aucun amour propre." Continua le chinois, fixant la table. "Je ne connais pas l'amour. Personne ne m'a apprit ce que c'est. Je suis orphelin, ai grandit dans une dizaine de familles qui n'avaient, elles non plus, pas que ça à faire de s'occuper d'un gosse pleurnichard. J'ai fait mon premier tapin à 14 ans. Après tout, je m'étais déjà fait ravagé l'arrière train par l'un de mes « pères », alors à quoi bon faire la princesse. Puis j'ai grandit, dans la drogue, dans le sexe, dans les gangs. Ma mère adoptive était la femme d'un chef de gang réputé dans le quartier, un jour je suis rentré de chez un client, en boitant, et l'ai retrouvé la tête dans la cuvette des chiottes, égorgée et les sous vêtements aux chevilles. On m'a envoyé en taule pour racolage, quatre fois. Je me suis fait labouré par mes codétenus, mais bon, c'est pas comme si j'avais pas l'habitude. Et puis après je suis venue en Corée et j'ai rencontré une femme. Elle m'a proposé un appart, un boulot, et une paye."

Il releva des yeux humides sur l'officier. Et finit de sa voix tremblante, les iris plantés, dans ceux, adoucis, du policier.

"Après tout. Je ne suis qu'une pute. Et quand je sortirais de ce commissariat, ma patronne n'aura aucun mal à me balancer la tête la première dans une poubelle. Et le pire dans tout ça, c'est qu'à par monsieur l'officier Oh Sehun, personne ne saura jamais que la petite tapineuse chinoise a finit sa misérable vie parmi ses confrères les ordures."

Sehun resta figé face au visage dégoulinant de larmes du plus petit, ses poings serrés sur les menottes et son regard fixé sur la table. Le policier sentit son cœur se serrer. Comment une petite chose aussi fragile et adorable pouvait elle finir comme ça ? Avant que la porte ne s'ouvre sur un avocat commis d'office qui avait pour mission de le faire sortir de là, la petite voix s'éleva.

"Elle s'appelle Kim Yuun-ha. Vous la trouverez dans le quartier nord, au club du dragon d'or."

Ça y est, je suis mort.


Sehun se tenait devant la chambre d'hôpital, assis sur la chaise des visiteurs, les mains jointes qui suaient face à l'appréhension.

Luhan n'avait pas mentit, on avait retrouvé la reine mère au club mal famé dans un quartier des plus réputé pour ses voyous.

Mais on n'avait pas retrouvé la partie basse de son corps. À croire que les dealers du coin avaient fait plus vite que la police et que les dettes de la proxénète lui avait coûté une jambe, voir les deux.

Le policier sentit sa tension grimper en flèche quand la porte s'ouvrit sur un médecin. Zhang Yixing disait son badge. Il posa un œil rassurant sur l'équipe de police qui se trouvait devant lui.

"on lui a cassé trois côtes, troué un poumon, lacéré le foi et brisé tous les os de la main droite. Il a aussi un traumatisme crânien, sans parler du coup de couteau qui lui a perforé l'estomac."

Bande d'enfoirés. Pensa la perche.

"mais il s'est vite remis, presque comme s'il avait l'habitude. Il aura deux semaines à passer encore ici, et puis il pourra partir."

Le médecin salua les policiers d'un sourire avant de s'éclipser dans le couloir tel l'annonciateur qu'il était.

"et bah, il l'on pas loupé." Entendit sonner le chef de la brigade.

"La ferme Chanyeol."

"Désolé boss."

Sehun fit signe à son équipe de rester dehors, tandis qu'il poussait la porte. Au même moment, une infermière en sortit.

"il est fatigué, une seule personne et pas très longtemps s'il vous plait."

"Nous sommes de-"

"la police oui je sais. Mais ça ne change rien. Vous pourriez être l'empereur de chine que je vous expulserais d'ici de la même façon si quand je reviens il est en mauvais état."

Le grand brun sourit à cette réplique et s'inclina légèrement en laissant passer la petite blonde. Kim Taeyeon, et bien il embauche des phénomènes ici, pensa l'inspecteur. Il entra et ferma le battant de bois derrière lui.

Sur les draps blancs reposait le corps frêle, presque maigre du petit blond endormit. La fenêtre était ouverte, et une brise légère amena à Sehun le parfum de châtaigne que dégageait son protégé. Oui par ce que c'était son protégé, le policier était bien décidé à la garder sous son aile, cette petite biche.

La dite biche ouvrit doucement ses yeux en sentant une personne lui caresser la joue. Le contact était étrange pour lui qui avait plus l'habitude de recevoir des gifles.

Il fixa un instant le policier assit sur la chaise à coté de son lit, et se racla la gorge, histoire de reprendre contenance.

"je vais te prendre chez moi."

Luhan écarquilla les yeux en entendant ces mots, et ouvrit la bouche pour protester.

"c'était pas une question. Je viendrais te chercher à ta sortie. Sois prêt."

Le petit chinois ne comprenait rien à ce qu'il venait de se passer.

Il allait vivre avec un flic ?

Cela faisait maintenant un mois que Luhan vivait avec Sehun, dans un grand appartement dans le centre du quartier résidentiel de Seoul.

Il ne savait toujours pas pourquoi Sehun prenait soin de lui, mais il se doutait que le plus grand se sentait coupable, même s'il n'avait fait que son travail.

Plus le temps avançait, et plus le chinois se détendait, s'ouvrait. Sehun était bien le géant froid et autoritaire que le blond s'imaginait. Mais pourtant avec le plus petit, le policier était joyeux, blagueur, et très taquin.

Luhan adorait Sehun

En fait, Luhan aimait Sehun. Il l'aimait à en crever. Mais le plus grands était hétéro.

Il n'oublierait jamais la fois où il était rentré sans frappé dans la chambre du plus grand, et où il avait retrouvé une greluche brune dans le lit défait, un soutient gorge fuchsia au sol et un string accroché à la lampe de chevet.

"Bah, c'est la vie" avait rigolé le plus grand devant sa tête ébahie. Tête qu'il avait vite fait de détourné à la vue du policier nu, dans toute sa splendeur virile. Et quelle virilité.

Bordel. Luhan n'en pouvait plus de se supporter lui même. Tomber amoureux d'un flic. Hétéro, qui vous avait connu en vous arrêtant pendant que vous faisiez le tapin. Décidément sa vie était vraiment un champs de ruines.

Luhan tremblait, il sentait le froid mordre ses mollets, et venir sous sa couette pour meurtrir tout son petit corps. Il avait peur, car dehors, les éclairs pleuvaient. Et le pauvre chinois se bouchait tant bien que mal les oreilles à chaque coup de tonnerre.

La porte s'ouvrit, et il sentit le plus grand se faufiler contre lui, l'entourant dans ses grands bras fins.

Le plus petit souffla de soulagement.

"Tu me manquais."

"Arrête de te foutre de moi."

"Si seulement."

Luhan aimait les blagues de Sehun, mais celles ci étaient parfois trop pénibles pour son petit cœur.

"Pourquoi tu fais ça Luhan ?"

Le dit Luhan ouvrit grand ses yeux et se retourna pour se faire emprisonner contre un torse musclé. Il respira l'odeur du policier avant de relever la tête vers lui. Les iris de Sehun étaient assombris par la pénombre. Et il ne faisait que deviner les sentiments qui s'y battaient.

"Pourquoi tu continues à me faire tomber pour toi un peu plus à chaque fois ?"

Le souffle de la petite biche se figea dans sa trachée, et il faillit s'étouffer sous le coup de la surprise.

Celle là, il s'y attendait pas.

C'est quand il sentit la pair de lèvres chaudes embrasser les siennes qu'il se résigna à l'idée qu'il était en plein rêve. Les lèvres de Sehun étaient chaudes, douces. Le plus grand prit le visage de Luhan en coupe et caressa ses pommettes de ses longs doigts. Le chinois geint en sentant les dents du policier mordiller gentiment sa lèvre inferieure et tirer dessus, il entrouvrit la bouche et insinua délicatement sa langue dans la cavité chaude et accueillante. Il miaula quand il goutta Sehun, l'autre avait un goût musqué et frais, leurs langues se caressaient, se lovaient l'une contre l'autre, les faisant frémir à l'unisson. Sehun suça l'extrémité rosé de sa langue. Il sentait que le policier se délectait de ce baiser autant que lui, dans sa douceur, dans ses gestes délicats et lents, l'autre le savourait.

Luhan mordilla la langue de Sehun avant de se reculer en tirant sur sa lèvre inférieure, s'attirant un grognement du plus grand. Ils se regardèrent dans les yeux, la couleur de leurs iris se mêlant alors que le plus grand posait ses mains sur les hanches de la biche.

Très vite le sweat du petit délinquant se retrouva au sol, ainsi que le reste des tissus qui le séparait du corps musclé. Le reste ne fut plus que soupirs. Luhan laissait sa voix chanter lorsque les doigts du brun saupoudraient sa peau d'un délicieux toucher. Ses lèvres mordillaient son cou, laissant plusieurs morsures d'amour sur leur passage.

Lorsque que Sehun le prépara, ils ne stoppèrent à aucun moment leurs tendres baisers. Sa voix faisait écho aux gémissements du plus grand alors qu'il câlinait son sexe de ses doigts fins, le masturbant lentement.

Sehun lui fit l'amour tendrement, et le chinois ressentit toutes les sensations, la longueur de son amant lui caresser les chairs, l'étirer, son souffle dans son cou, sur son visage rosi par le plaisir. Il pouvait sentir les veines de l'imposant membre butter contre ses parois et sa prostate se faire délibérément malmenée par le policier. Sehun laissait ses grandes mains tracer la carte de leurs ébats sur le ventre du plus jeune, sur ses cuisses, ses fesses, son visage.

Sehun marqua le corps de la biche en se déversant dans son intimité. À cette sensation d'être remplis par la chaleur de celui qu'il aimait, Luhan baptisa le torse musclé de son plaisir.

Luhan fermait les yeux en sentant son amant se retirer de son corps. Il aurait aimé qu'il reste, qu'il s'enfouisse en lui, qu'ils fusionnent pour que cette nuit ne se termine jamais.

"Bonne nuit ma biche."

Luhan s'endormit.

Le lendemain matin, Luhan se réveilla dans un lit vide, la place à ses cotés refroidie. Il tourna ses yeux embrumés vers le cadran du réveil. 11H45. Et beh. Il se leva comme il pût, boitillant jusqu'à la salle de bain. Il se lava, regrettant d'avoir à retirer les traces de Sehun de son corps. Il sourit quand il vit les morsures d'amour rougies qui parsemaient son épaule et ses hanches.

Une serviette sur ses cheveux humides, il descendit l'escalier menant au salon en faisant bien attention à ne pas tomber, ses jambes n'étant pas très coopératives ce matin. Sehun était parti pour deux semaines voir ses grands parents au Japon, il s'en rappela lorsqu'il constata que le salon et la cuisine ouverte étaient totalement vides.

Il s'approcha du bar, chercha des yeux un petit mot que lui aurait laissé son amant, comme il le faisait souvent en partant au travail. Peut être aurait il droit au Je t'aime qu'il avait attendu toute la nuit.

Mais lorsqu'il posa ses yeux sur la table basse du salon, il vit posées sur un journal le double de ses clés. Il les poussa de sur le papier, et laissa ses iris parcourir les lignes.

Le journal était ouvert à la page des appartements à louer dans Séoul.

Le petit chinois lâcha ses clés qui vinrent s'échouer à ses pieds, tout comme ses larmes qui se perdirent dans son haut et sur le verre de la table.

Le message n'aurait pas pu être plus clair.


Lorsque Sehun rentra chez lui, les valises stationnées dans l'entrée et qu'il jeta son manteau dans un coin du canapé, il ne put que remarquer l'absence évidente de toute vie dans son appartement. Il observa que le ménage avait été fait, que rien n'avait été bougé. Comme si personne n'avait jamais habité ici.

Il monta les escaliers et ouvrit la porte de la chambre d'amis. Sur le lit, trônait le double des clés de Luhan, ainsi qu'un journal.

Sehun sentit son soupir se perdre dans l'espace renfermé.

Après tout c'était ce qu'il voulait.

Non ?


Luhan avait trouvé un petit studio dans le centre du quartier Chinois. Il avait put payé le loyer grâce à son nouveau travail, il était serveur dans un petit café du coin de la rue, une petite affaire qui fonctionnait à merveille, et dont le gérant, Minseok, était un adorable personnage. Luhan se plaisait dans son petit appartement aux couleurs orangées et saumon qu'il avait repeint avec l'aide de son voisin de palier, et collègue par la même occasion, un jeune chinois avec qui il était vite devenu ami, Yixing.

Il se plaisait dans son petit café où les clients l'appréciaient pour sa politesse et son gentil sourire.

Mais il était triste au fond de lui. Il regrettait les grandes mains fortes qui avaient parcouru son corps. Cette bouche gourmande qui avait brûlé sa peau. Ses yeux, ses grands yeux de braise qui l'avaient fait se consumer d'amour.

"Ça va passer", lui avait dit Yixing. "Tu vas l'oublier."

J'aimerais tellement.

"Luhan ! Dépêche toi on va être en retard !" Lui hurla son meilleur ami.

"J'arrive !"

La licorne, comme adorait l'appeler Luhan, tapait du pied sur le palier en attendant que la gracieuse biche se magne l'arrière train. Déjà que le café était en bas de la rue, si ils étaient en retard, ils allaient devoir trouver une excuse d'enfer. Et avec la clairvoyance de leur patron, et le talent inexistant de Yixing pour mentir, l'affaire sentait le cul de mammouth.

Le chinois nouvellement brun se rua hors de l'appartement et claqua sa porte en attrapant la main de son meilleur ami au passage. Ils dévalèrent les escaliers de l'immeuble de cinq étages et se mirent à sprinter vers leur travail.

"Bordel", souffla Yixing, "déjà deux ans que tu_ que tu travailles là bas et tu sais toujours pas_à quelle heure _te réveiller ?!" Déblatéra le plus grand en courant.

"la_ferme_licorne_de merde !!"

le rire du chinois retentit dans la rue, faisant sourire les voisins et tourner la tête des passants.

Le café était calme aujourd'hui, on était Vendredi soir et l'heure d'affluence était passée. Il scruta le sms de Yixing qui lui demandait de venir le chercher au commissariat, alors qu'il passait les portes du commerce en envoyant un baiser volant à son patron. Chose qui fit pouffer ce dernier.

Pourquoi fallait il que Yixing se fasse voler sa moto un vendredi soir, franchement ?

Il passa l'entrée du commissariat en soufflant. Il passa devant la dame de l'accueil, qui le somma de s'asseoir sur les sièges bleus de l'entrée. Luhan posa son mignon petit derrière entre ce qui semblait être une prostituée et un ivrogne.

Magnifique.

Il attendit quelques dizaines de minutes, avant de voir son meilleur ami débouler dans la salle, le visage fermé et ruminant. Le chinois se leva, et vint lui faire une accolade, un rictus plaqué sur son visage.

"alleeeer. De toutes façons il fallait que tu la change, elle fonctionnait plus."

"Ouais mais ça me fait chier. Pauvre Gisèle, imagine qu'ils lui fassent du mal, qu'ils violent sa pureté."

"T'es grave Xing."

Son ami le poussa gentiment avant d'aller remplir la déclaration de main courante sur l'une des tables hautes du commissariat.

Puis, la porte d'un bureau s'ouvrit dans le dos de Luhan. Et il vit son reflet dans la vitre de l'accueil. Grand, beau, fort. Tout son corps se statufia.

Mais il travaille au commissariat Sud.

Il a été muté.

Et merde.

Il resta droit comme un i, les muscles tétanisés et piégé dans son appréhension.

Et s'il me voyait, s'il pensait que j'avais recommencé ?

Si pour lui j'étais encore une pute ?

Mais Luhan, tu n'as jamais été que ça.

Il t'as pris et t'as laissé.

Comme une merde. Un déchet.

Tu n'as jamais été que ça à ses yeux.

Une vulgaire

prostituée.

Le souffle du chinois se bloqua dans sa gorge, et ses yeux s'humidifièrent d'eux même. Pourquoi encore, pourquoi maintenant, il allait bien, il avait mit tellement de temps à s'en remettre. Pourquoi le destin lui mettait encore un crochet du droit ?

Ses larmes menaçaient à perler sur ses joues quand il entendit sa voix rauque donner des ordres à ses hommes.

Ne te retourne pas.

Si retourne toi, montre moi ton visage.

Je t'en prie.

C'est ainsi que leur regards se croisèrent. Luhan se retourna lentement, faisant face au géant. Leurs iris se fondirent l'un dans l'autre, leur corps immobiles à à peine quelques mètres. Luhan voulu faire un pas, s'avancer, peut être le prendre dans ses bras, lui dire qu'il lui avait tant manqué. Lui demander des explications.

Mais il vit autre chose dans les yeux du brun. De la déception. Sehun était déçu. Pourquoi ? Oh, Luhan savait pourquoi. Car le chinois dans un commissariat, ça ne rimait qu'avec une chose.

Vas y dit le. Demande moi ce que je fous là, si j'ai été pris pour racolage ou pour atteinte à la pudeur.

Luhan sentait les larmes être ravalées par ses yeux. Il ne devait pas pleurer. Il devait rester droit. Il devait supporter ce regard déçu et méprisant.

Depuis quand me méprise tu Sehun ?

Depuis toujours. N'oublie pas ce que tu es. Tu n'as pas changé. Il le sait. Tu es toujours le même.

Une vulgaire prostituée.

"Lu j'ai fini, viens on s'arrache, je t'offre une pizza !"


les petits yeux humides de la biche se détachèrent des deux gouffres de braise.

Il tourna les talons, prit la main de son meilleur ami, et sortit. L'air froid lui brûlait les poumons. Il ne voyait même plus la route passante, la lumière des réverbères ou le visage inquiet de Yixing. C'est alors qu'il réalisa.

Il pleurait.

Ce soir là, Yixing lui offrit un long câlin sur le pas de sa porte, lui répétant qu'il était juste à coté, qu'il était là, que ça allait s'arranger. Qu'il allait l'oublier.

Luhan lui rendit son étreinte, le serrant contre son corps et lui murmurant des remerciements, sincères bien qu'étouffés par les larmes.

Ce soir là, dans son lit, Luhan sentit encore les longues mains parcourir son corps. Les lèvres chaudes le faire frissonner. Mais la sensation était estompée, étranglée par le voile du souvenir. Ce n'était plus que dans sa mémoire. Il s'endormit, les larmes séchées sur sa peau blanche. Et la même voix qui lui répétait les même mots depuis déjà deux ans.

Bonne nuit ma biche.

Luhan était de corvée de bar aujourd'hui, laissant à Yixing et Baekhyun le soin de servir les tables. Enfin, quand ils ne se bécotaient pas derrière le paravent des cuisines.

Il était occupé à frotter le verre à shot de son dernier client quand une voix familière s'éleva derrière lui. Il faillit faire tomber ce qu'il tenait en sentant les vibrations de la voix rauque remonter le long de sa colonne vertébrale.

"Alors comme ça tu es serveur."

Il se tourna lentement. Faisant face une fois encore à l'amour de sa vie. Il était tellement beau, dans sa veste en cuir, ses cheveux bruns relevés en brosse et sa posture non chalente assise sur les chaises hautes du bar.

"Comme tu peux le voir."

Le ton était sec. Peut être un peu plus que ce que le chinois avait voulu. Le géant ne sembla pas y faire attention.

"tu habites dans le coin ?"

"J'ai un appartement en haut de la rue."

"Ton petit ami ?" Demanda Sehun en pointant Yixing du menton.

"Je ne suis pas sûr que Baekhyun soit heureux si c'était le cas." Annonça t-il en voyant du coin de l'œil la petite main au fesses du dit-Baekhyun à la licorne. "Mon meilleur ami."

Le silence s'installa, mais ne fut pas long avant que Sehun ne le brise une fois encore.

"je n'aurais pas dû te demander de partir."

Le verre que tenait toujours Luhan crissa presque sous la poigne de son propriétaire. Il leva ses yeux amères dans ceux du policier.

"Pourquoi regretter. Après tout je n'étais qu'une prostituée de bas étage qui profitait de ton hospitalité. Il était normal que_"

"tu n'as jamais été une prostituée pour moi."

Le cœur du chinois se mit à tambouriner dans sa cage thoracique avec force.

"Je t'ai mis dehors comme un connard par ce que la nuit qu'on a passé était la plus belle nuit de toute ma vie. Et j'ai eu peur, peur d'aimer un homme, peur de te faire du mal, peur de me rendre compte que ce n'était pas ce que tu voulais. J'ai juste eu peur de te montrer à quel point je crevais d'amour pour toi."

Luhan n'en revenait pas des mots qui s'écoulaient comme un baume sur ses blessures. Son palpitant se serra encore une fois.

"Sehun_"

"Je veux que tu revienne vivre à la maison."

Le silence qui suivit fut pesant. Presque comique, à voir la façon dont les yeux du chinois était écartés par la surprise. le pauvre, il se serait crût héroïne de drama.

"Non."

Ce fut au tour du policier d'ouvrir grand ses yeux.

"Tu ne peux pas me demander de revenir du jour au lendemain. De revenir dans ta vie comme une fleur en oubliant que tu m'as jeté comme une merde il y a deux ans." Son cœur battait la chamade dans sa poitrine, il avait mal et était heureux en même temps. "Je ne suis pas un jouet dont tu peux user comme bon te sembles et cajoler un jour pour le laisser ensuite, je_"

"je t'aime."

"Pardon ?"

Luhan releva ses iris embrumés vers le policier, les lèvres tremblantes et les joues rosies.

"je t'aime, et s'il faut qu'on recommence tout depuis le début. Alors c'est ce qu'on fera."

"depuis_depuis le début ?"

Sehun se leva, s'aprocha au maximum du bar, et prit le menton du chinois entre ses doigts.

"je viens te chercher à la fermeture. Sois près."

"hein_mais_je_"

et le plus grand sortit sans autre forme de procès.

"SEHUN !"


"Luhan, il y a ton mec dehors !"

Le petit brun sursauta en réalisant qu'il était l'heure de la fermeture. Il sourit en retirant son tablier et le jeta dans un coin du bar, attrapant les clés et les lançant elles aussi à Baekhyun, toujours une main dans les cheveux de Yixing et la langue occupée.

Le brun contourna le couple et le bar, traversant le café pour rejoindre la porte du commerce, presqu'en sautillant.

"c'est vos un an ce soir n'est ce pas ?" Demanda Minseok, une étincelle au coin de l'œil.

"Oui." Lui répondit le chinois, un murmure plein de sentiments. "On a décidé d'aller au restaurant et après on va près de la rivière Han."

"Ouh bon programme. Des câlins en vue ?"

"Chef !"

"Rhoo ça va, aller file petite tête."

Il rit et fit un signe de main à son patron, ainsi qu'au couple qui lui rendit un clin d'œil tendancieux. Nan mais ces deux là je vous jure.

Il sortit dans le froid, grelottant sous son écharpe et son manteau en daim. Il vit la grande silhouette tant recherchée appuyée contre le muret extérieur, les bras croisés sur son torse fin.

"Bonne journée ?"

"Très. Et toi ?"

"Ça va, j'ai arrêté quelques mafieux, et sauvé le monde une fois ou deux. La routine."

Le petit chinois rigola en frappant gentiment l'épaule de son amant. Celui ci enveloppa ses bras autour de la fine taille, le ramenant contre lui. Il déposa dans ses cheveux de doux baisers avant de relever son visage angélique vers le sien.

"On y va ma biche ?"

La biche sourit et laissa le plus grand le lever jusqu'à ses lèvres pour un doux baiser.

"on y va mon amour."

¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤ ¤

Voilààà alors comme je l'ai dit au début, mais je le redis car je suis une enclume, vous seriez des petits chatons en sucre si vous laissiez un commentaire et/ou un vote <3 j'espère que ça vous a plu.

Pour le prochain OS je peux vous proposer les couples suivants, dites moi celui que vous voulez dans les commentaires <3 si vous en voulez un qui n'est pas dans la liste (c'est ceux que j'ai déjà écris et qui sont en stock.) demandez, je vous répondrais <3

BAEKHUN / BAEKYEOL / CHANHUN / CHANXING / KAILAY / KAISOO / XIUHUN.

Bisous vanillés <3



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