OS JUNGKOOK (BTS)
Cet OS est dédié à NanaLaa avec comme personnage JungKook des BTS.
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Je me retournai. Encore une fois, je me sentais épiée. Cela faisait plusieurs jours que je me sentais suivie, observée, toutes ces choses-là où nous ne sommes jamais seul avec soi-même. Je fronçai les sourcils et continuai de marcher vers mon lycée, une bonne journée commençait alors que j'allais la passer à être assise sur une chaise, enfermée dans une salle de classe. Je soufflai avant de rentrer dans celle-ci, saluai tout le monde puis allai rejoindre ma place.
Je jetai un coup d'œil dans la cour, un garçon était assis sur un banc et son regard était tourné vers le bâtiment, plus précisément vers ma salle de classe. Intriguée, je me levai et regardai attentivement où il regardait exactement : dans ma direction. Pour m'en assurer, j'allai à l'autre bout de la classe et regardai par la fenêtre. Il m'avait suivi du regard. Ca ne me plaisait guère. La sonnerie retentit alors que le prof nous demandait de nous asseoir. Je tournai la tête vers le garçon mais me rendis compte qu'il n'était plus là. Je rejoignis ma place, intriguée.
Quand je quittai la salle pour en rejoindre une autre, le garçon d'il y a une heure se trouvait dans le couloir. Au moment où je voulus lui faire un signe de la main, accompagné d'un sourire (comme si cela pouvait changer quelque chose ou l'engager à venir me voir, s'il voulait me dire quelque chose), il baissa la tête et entra en classe. Surprise de son comportement, j'haussai les épaules et suivis les derniers élèves de ma classe pour aller au prochain cours.
La journée était enfin terminée ! Je quittai l'établissement scolaire, endroit enfermé alors que le beau temps nous appelle au-dehors. Tellement dommage. Sur cette pensée, je décidai de rejoindre le café non loin de là pour acheter un milk-shake et me promener dans le parc d'à côté. C'était agréable de finir plus tôt que prévu grâce à l'absence d'un prof, et flâner par-ci par-là par ce beau soleil rayonnant.
Ormis cette personne au loin qui me suivait depuis un moment. Il s'agissait du garçon de la cour de toute à l'heure, ce qui m'inquiétait un peu. Je ne veux pas de stalker dans ma vie, c'est chiant. Je pressai le pas, décidant de faire une croix sur mon après-midi au parc. Je tournai dans une rue, puis une autre, slalomai dans la masse de gens présents dans la rue marchande puis arrivai jusque chez moi. Or, il était déjà devant chez moi. Il avait peut-être décidé de me retrouver à mon domicile puisqu'il m'avait perdu en route.
-Qu'est-ce que tu fiches chez moi ?
-Heu... je...
-Allez !
Ses joues tournèrent au rouge, ses yeux se mirent à briller. Puis il se mit à courir. J'haussai les sourcils, marquée par son comportement. J'hésitai entre rester sur le cul ou rire bien fort, mais décidai simplement de rentrer chez moi. Etonnant, ce garçon.
Cela faisait à présent une semaine que ce jeune homme me suivait partout où que j'aille, il avait même interpellé une voiture qui allait me foncer dessus. Alors que je voulus le remercier, il avait pris la fuite, comme à son habitude. Excédée par son comportement, je décidai d'aller le voir directement. Mais il fallait que je le coince. Cette fois, c'était à mon tour de le suivre. Il le remarqua très vite et décida de s'engouffrer dans les toilettes pour garçons. Pas dupe, j'entrai à mon tour. Rien à foutre. Les autres garçons qui se trouvaient en plus furent étonnés de voir une fille ici, je leur fis signe de déguerpir. Dans le dernier toilette s'était engouffré ma cible, je me campai droit devant celui-ci.
-Sors de là.
-Non.
-Allez.
-Non, j'veux pas.
-Ah, deux mots de plus, c'est un progrès.
Plus rien. Je décidai de revenir au sérieux.
-Pourquoi tu me suis, exactement ? Est-ce que tu cherches à me dire quelque chose et que tu n'y arrives pas ou autre chose ? Je ne sais pas, moi, alors je suis venue te voir. Moi, j'ai pas peur.
-J'ai... pas peur non plus.
-Alors pourquoi tu fuis ?
-Je... j'abandonne au dernier moment.
La porte s'ouvrit doucement, je le vis assis sur le carrelage froid des toilettes, fixant ses pieds. Je le rejoignis et m'assis à côté de lui.
-Je n'ai pas d'amis. J'ai voulu prendre mon courage à deux mains et venir te voir, parce que je te trouvais gentille. Mais je ne suis qu'un pauvre gars.
Il se mit à rire puis releva la tête, fixant la fenêtre tout en haut.
-Excuse-moi si je t'ai effrayé. Je ne savais juste pas comment m'y prendre.
-Toutes les personnes normales vont voir la personne à qui elles veulent parler et se contentent de dire "salut".
-Est-ce que tu insinues que je suis bizarre ?
-Oh, heu... non ! Non, c'est pas ça, mais-
Il se mit à rire une nouvelle fois, mais plus fort et plus sincèrement. Je souris, attendrie par cet élan de joie.
-Je m'appelle JeongGuk.
-Et moi Nour.
Il sourit à son tour puis nous nous levâmes pour quitter les toilettes. Nous discutâmes dans le couloir avant de rejoindre notre cours respectif, ayant passé la dernière demi-heure du déjeuner à faire connaissance. Après avoir passé l'après-midi en cours, nous nous retrouvâmes comme convenu dans la cour puis nous dirigeâmes en direction du parc. Je lui expliquai que j'avais dû faire une croix dessus la dernière fois quand il m'avait suivi ; il se mit à rire, gêné.
-D'ailleurs, je voulais te remercier pour m'avoir sauver la vie lorsqu'une voiture a failli me renverser.
-Oh, c'est rien. J'aurais fait la même chose pour quelqu'un d'autre.
Je fis un pue la moue, perdant toute fierté à avoir été sauvé par un jeune homme beau et fort comme JeongGuk. Mais il dût s'en rendre compter car il me prit doucement le bras et se rapprocha de moi pour me chuchoter.
-Mais ce jour-là, c'était toi que je protégeais.
Je souris en dissimulant du mieux que je pus les rougeurs qui commençaient à apparaître sur mes joues. Nous prîmes le chemin de mon appartement pour faire nos devoirs ensemble, prolongeant notre première journée ensemble. Nous étions du même niveau, mais pas dans la même série, alors nous nous aidions mutuellement.
Un mois était passé. JeongGuk et moi nous étions rapprochés à une vitesse phénoménale. Il était heureux d'avoir quelqu'un à ses côtés tandis que je vivais une grande amitié dont je n'avais jamais eu idée de connaître, trop concentrée sur mes cours. J'avais enfin une vie de jeune, à sortir et m'aérer de toutes ces leçons et devoirs. JeongGuk était comme une nouvelle raison de vivre. En plus de cela, notre rapprochement s'avérait plus important que nous le croyons. Une main sur l'autre, un câlin, un baiser sur la joue, toutes ces choses avaient de plus en plus de sens pour moi. Mais je ne savais pas si c'était la même chose pour JeongGuk.
-Nour ! A quoi tu penses ?
-A mon devoir de maths.
-Ah ? Tu veux de l'aide pour ce soir ?
-Si ça ne te dérange pas.
-Ca marche.
La journée passa lentement, car j'étais pressée de passer du temps avec mon ami devenu mon meilleur ami, au fur et à mesure que le temps s'écoulait. Nous rejoignîmes mon appartement et nous attaquâmes tout de suite aux devoirs.
-Alors... oh, mais c'est des probabilités ! Allez, c'est facile, Nour.
-Non, j'y arrive pas, soupirai-je.
-Bon... quelle est la probabilité que tu fasse ce devoir ?
-Ne joue pas à ce jeu, c'est débile.
-Quelle est la probabilité que tu pètes un câble ?
-Quelle est la probabilité que tu fermes ta gueule ?
-100% !
-Ah bon ?
-Oui.
Il fonça droit sur moi et déposa ses lèvres sur les miennes.
-C'est la meilleure des solutions.
Choquée, je ne bougeai plus. Mon cœur battait à tout rompre, je ne savais plus quoi penser. JeongGuk se gratta nerveusement la nuque tout en reculant mais j'entourai son cou de mes bras et rapprochai nos lèvres une seconde fois. Nous nous embrassâmes, encore et encore, jusqu'à n'en plus pouvoir.
JeongGuk me prit dans ses bras avec une telle facilité que je me sentais flotter dans les airs, tout comme mon âme qui se laissait transporter par toutes les sensations que JeongGuk me procurait. Nous rejoignîmes mon lit où nous nous étendîmes tout en poursuivant nos douceurs, caresses et baisers. Il s'y prenait avec une telle délicatesse que j'avais l'impression d'être victime d'un rêve, mais il était bel et bien réel. Ses mains passaient le long de mon corps, me faisant frissonner à chaque parcours sur ma peau sensible. Ses baisers enflammés avaient raison de moi, je ne savais plus quoi penser. Mise à part notre amour naissant.
-Quelle est la probabilité que nous finissons ensemble ? murmura-t-il avant de mordiller sensuellement mon oreille.
-100%, murmurai-je avant de soupirer.
Nous pouvions laisser tomber les devoirs, nous avions mieux à faire.
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro