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Le portrait (Part 1)

La beauté pure ~



Au-delà de la forêt noire, du lac aux eaux turquoise et des montagnes aux neiges éternelles, s'étendait l'un des royaumes les plus prospères de l'Empire. Au sommet d'une large colline boisée se hissait un château resplendissant, propriété d'un Roi juste et apprécié de son peuple. Il régnait sur ses terres riches depuis près de vingt ans aux côtés de sa femme d'une beauté inégalée. Ils avaient donné naissance à deux enfants, un garçon et une fille. Cette dernière, plus jeune, aimait à voyager aux côtés de son père, à la découverte du monde et de ses trésors. Une attitude qui, à l'époque, ne ressemblait en rien à celle des autres jeunes femmes. Mais le roi aimait et respectait ses enfants. Partager le dessin des frontières, la conquête du territoire et la direction d'un Empire avec sa fille ne le dérangeait en rien. D'autant plus que son fils avait d'autres centres d'intérêt tout aussi respectables. Tenant de sa mère, Park Jimin était un jeune homme d'une rare beauté, d'un charisme affirmé et d'une délicatesse pure. Il aimait l'art et la musique, la danse et par-dessus tout il aimait la simplicité. L'essence des choses qu'il semblait déceler dans le moindre objet, la sincérité qu'il était capable d'arracher au plus traître des menteurs. Jimin avait un regard de cristal, ses orbes gris clairs, inhabituels, semblaient déchiffrer les cœurs et les tourments. Son père était fier que son fils soit devenu un tel joyau de beauté et de bonté. Ses deux enfants avaient hérité de biens des qualités de leurs deux parents et de nombreux prétendants et prétendantes se bousculaient pour en demander leur main. Mais aucun d'eux ne ressentait ni l'envie ni le besoin de se lier pour la vie. Un soir pourtant, leur père leur fit part de ses craintes. Il vieillissait et ne doutait pas une seconde que ses enfants puisse reprendre les rênes du royaume. Cependant, officiellement, pour rassurer le peuple et offrir aux royaumes alentours un homologue, il se devait de couronner l'un de ses enfants. Il ne souhaitait pas forcément obliger son fils à reprendre le trône et acceptait aussi bien que sa fille enfile la couronne. Et c'était certainement le schéma le plus logique dans cette famille bien particulière. Mais un problème d'envergure demeurait. L'un d'eux ne pouvait accéder au trône qu'une fois marié et ni Jimin ni sa sœur ne le souhaitent. Leur père leur laissa six mois de réflexion, au terme de ses six mois il serait forcé de leur présenter des pairs. La sœur du prince, bien plus concernée par la succession se fit une raison et rencontra plusieurs prétendants sans en trouver un à hauteur de ses espérances. Jimin ne s'en préoccupait guère, non désireux de bavarder avec des femmes qui ne voyaient que son apparence et convoitait son titre.

À la moitié du temps imparti, après trois mois sans promesse de mariage, leur père demanda aux meilleurs peintres de la région de venir cueillir les traits de ses deux enfants pour les faire connaître aux royaumes les plus éloignés. Jimin et sa sœur lui assuraient que ça ne servirait à rien mise à part rapporter d'autres prétendants sans sentiments ni valeurs. Mais leur père tombait malade et le temps pressait les jeunes gens à conclure un arrangement.



De nombreux peintres vinrent alors envahir le château de leurs palettes et chevalets. Le Roi n'accepterait d'envoyer aux royaumes inconnus que le plus beau portrait de ses enfants en échange d'une importante somme d'argent à l'artiste qui en serait l'auteur. Une première vague de peintres amateurs furent renvoyés chez eux puis une deuxième et une troisième jusqu'à ce qu'il ne reste plus que trois d'entre eux. Une femme un vieillard et un jeune homme. Trois artistes d'excellence. Et pour les départager, la peinture qui leur fut demandée bénéficia de matériel de haute qualité et de plusieurs heures en tête à tête avec leurs modèles. La femme passa la première, puis le vieillard puis, entra dans les appartements du prince, le troisième concurrent. Un jeune homme modestement vêtu, aux cheveux de jais et aux grands yeux de biches. Un visage enfantin qui cachait un homme bien bâti et âgé de la vingtaine. Il se courba respectueusement devant son potentiel futur souverain et installa son matériel. Jimin était déjà concentré sur l'extérieur, prenant une pose qu'il pourrait garder plusieurs heures de suite.

Le jeune peintre pris un pinceau et posa pour la première fois un regard persistant sur son modèle. Il fut frappé par sa beauté. Si bien qu'il perdit sa confiance. Ses doigts frémirent sur son pinceau, se crispèrent intimidés.

Jimin était assis sur un fauteuil de velours, vêtu d'un costume traditionnel et coloré. Ses mèches d'un gris argenté reflétaient les rayons d'un soleil irradiant. Il perdait son regard au loin dans les pics enneigés et ses cils reposaient par moments sur ses joues lisses. Sa peau d'une perfection sans égale était de porcelaine aussi fragile que belle et descendait sur une gorge masculine où les veines saillantes épousaient un cou fin et délicat. Ses lèvres entrouvertes et charnues laissaient glisser quelques fois quelques notes de musique. Sa voix grave s'évanouissait dans les parures de cette intimité volée. Ils étaient dans la chambre du prince. Ce havre de paix qu'aucun mortel n'était en droit de visiter et où le peintre se sentait étranger et même criminel de déranger cette tranquillité.





S'en était trop.





Il posa sa palette et son outil et se pencha en avant dans une révérence emplie de respect.

- Votre majesté, veuillez me pardonner, je ne peux réaliser votre portrait.

Jimin surprit quitta le sommet des montagnes pour observer le jeune homme toujours courbé.

- Pourquoi si soudainement?

- Je suis un étranger au cœur de vos appartements et je sens sous ma plume votre malaise. Je ne puis me permettre d'être l'auteur de ce mal et...

- Et ?

- Et... je serais incapable de rendre une telle beauté sur papier... Souffla le peintre penaud.

Jimin fut plus surpris encore.

- Relevez-vous.

Le peintre quitta sa révérence intimidé et son regard sombra dans celui de son souverain. Ses yeux aussi majestueux que la houle des vagues sur un océan déchaîné, aussi brillants qu'une pleine lune. Un regard qui semblait lire en lui jusqu'au plus profond de ses secrets et de ses craintes. Le prince lui sourit, le cœur du peintre se serra.

- Parce que vous ne vous en sentez pas capable, vous réaliserez sans doute le plus juste des trois portraits.

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