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Je ne pourrai plus danser...




Ma jambe me lance. Les douleurs remontent jusque dans mon dos. Mon visage n'est qu'une expression de souffrance figée dans mes traits secs. J'utilisais la béquille mais elle ne fait que m'encombrer. Je l'ai abandonnée dans le métro et je continue avec la seule force de mes jambes endolories. J'accélère, repoussant les limites au maximum. J'habite si loin. Il y a tant de monde, tant de foule qui me bouscule, qui me pousse, qui m'écrasent.

Heure de pointe. Les gens rentrent chez eux. La journée a été grise et maussade. Le ciel est sombre, l'air est lourd, ils n'ont qu'une hâte, retrouver leurs familles, leurs femmes, leurs maris, leurs enfant... Les êtres qui leur sont les plus chers. Et je cours vers cet être. J'arrive au milieu du grand hall de l'aéroport. Les hôtesses, Stewart, passagers se pressent à l'intérieur avec leurs valises, où en sortent avec la même précipitation. Certains reviennent, d'autres partent. Comme une immense fourmilière grouillante en perpétuel mouvement.



Terminal 1

Terminal 2

Terminal 3

...

Terminal 5



Arrivée depuis le Canada. Essentiellement des hommes d'affaire en costume, au visage tiré. Des familles revenant de vacances avec des autocollants de feuille d'Erable et une tonne de souvenirs qui viendront encombrer leurs étagères de bois. Il y a aussi quelques étrangers venus visiter.

Je souffle, ma respiration erratique assèche ma gorge, je m'appuie contre un des murs pour reprendre mon souffle. Je le cherche. Il y tant de silhouettes qui brouillent ma vue, tellement de bruits qui font vibrer mes tympans. Je ferme les yeux le temps de mettre mes écouteurs dans mes oreilles. J'actionne la lecture aléatoire et monte le son, étouffant le brouhaha ambiant. Puis un corps se détache parmi les autres. Plus grand, plus fin. Il porte un jean foncé déchiré aux genoux et un t-shirt noir et ample coincé dans la ceinture. Son bonnet gris laisse dépasser ses mèches foncées et soyeuses. Il a aussi revêtu un masque pour affronter l'air plus pollué que celui du canada et de ses grands espaces. Il tient au bout de son bras marqué de veines, un sac en cuir que je lui ai offert il y a bien longtemps. Son regard est fixé sur l'écran de son portable où il change surement la musique qui passe dans ses écouteurs. Comme moi il se coupe des bruits parasites. Il ne lève pas les yeux naturellement. Il ne s'attend pas à me voir ce qui est bien normal puisque je ne devrais pas être ici... Il marche d'un pas rapide vers les portes du métro qui le mèneront jusqu'à son appartement. Alors je délaisse le mur et puise dans le peu de forces qu'il me reste pour courir vers lui. A quelques mètres je l'appelle. Ma voix franchis les décibels de sa musique et ses yeux se relèvent grand ouverts. Sa tête mime une girouette pendant quelques secondes jusqu'à ce que son regard se pose sur moi. Je me tiens à un banc, incapable maintenant de tenir debout. Il me dévisage, se décompose, hésite à avancer. Il s'approche. Retire son masque et franchit les derniers mètres.


- Qu'est-ce que tu fais ici... ?


Je ne réponds pas. Je lâche le banc et me précipite vers lui, tombant à moitié dans ses bras. Son sac tombe, quelques objets se renversent, ses écouteurs ont été emportés avec et jonchent le sol sans qu'il n'y prête attention. Ses bras se sont refermés sur moi et il me serre contre lui. Ses mains tremblent. Il enfouit son visage dans mon cou, son cœur accélère. Il me repousse prend mon visage entre ses doigts et me regarde.


- Tu n'as pas à être ici...


Sa voix est emprunte d'inquiétude, il craint pour ma santé, je le sais.


- Je... ne tiens plus debout.

- Imbécile. Où sont tes béquilles ?

- Je les ai abandonnés.

- Pourquoi ?!

- Parce qu'elles me ralentissaient.


Mon visage est toujours entre ses mains lorsqu'il vient m'embrasser.


- Idiot...

- Tu m'as manqué.

- Je n'ai pas cessé une seconde de penser à toi.

- Tu n'étais pas là...

- Je sais, pardonne moi. J'ai cru mourir d'inquiétude, j'aurai dû être là, à tes côtés. Quand ils m'ont appelé, j'étais au studio, j'étais prêt à tout arrêter et rentrer ici mais ils m'ont dit de rester. Que je n'aurai pas de deuxième chance. Jimin... est-ce que tu m'en veux ?

- Non. Je t'en aurais voulu de revenir et tirer un trait sur cette opportunité.

- Jimin... que t'ont-ils dit ?

- Rien. Ils ont parlé à Namjoon.


Un rire faux et jaune s'étouffe dans ma gorge.


- Même si je crois savoir ce qu'ils lui ont dit...


Je relève les yeux vers lui. Si brillants.


- Tu le sais aussi n'est-ce pas Jungkook ?

- Je ne suis pas sûr.

- Danser...


Il ferme les yeux et serre les dents.


- Je ne pourrais plus danser...


Ma voix se brise et il rouvre les yeux. Il m'embrasse le front puis les lèvres, goûtant les larmes salées et transparentes qui coulent sur mes joues.



Je ne pourrais plus danser



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