INSTINCT
[ Instinct
Non Masculin
Impulsion souvent irraisonnée qui détermine l'être dans ses actes, son comportement. ]
Depuis qu'il était petit, Carlos avait été habitué à suivre son instinct. C'était primitif pour un loup-garou comme lui de comprendre et suivre ce que son âme criait. Depuis qu'il était né, on lui répétait sans cesse de suivre son instinct, car ce dernier était fiable, ne se trompait jamais. À cinq ans, son instinct l'avait sauvé d'un enlèvement, car son instinct lui avait crié de se méfier du monsieur étrange qui lui souriait à la sortie de l'école. Son instinct lui avait crié de prendre un détour de son chemin habituelle, une fois. Il avait su le lendemain matin qu'un accident mortel avait survenu là où il aurait dû se trouver à la lumière d'arrêt piétons. Son instinct lui criait de ne pas manger dans un certain restaurant, de ne pas sortir, de faire tel chose et d'agir ainsi. Carlos avait apprit à se fier aveuglément à son instinct parce que depuis qu'il était tout petit, il avait été fiable. Son instinct l'avait sauvé à plusieurs reprises, prouvant les dires de sa famille.
C'était quelque chose d'impulsif chez eux, les loup-garou, de toujours se fier sur leur instinct que beaucoup de monde riaient d'eux pour suivre aveuglément leur tête. Carlos se souvenait que son père, avec toute sa croyance et ses connaissances, lui avait mentionné que leur instinct n'était pas qu'une voix dans leurs têtes, que c'était beaucoup plus que cela. Il se souvenait la fois qu'il en avait parlé avec Daniel, autour d'une bière, à ce party d'anniversaire d'un ami de l'un de ses amis. Carlos s'était retrouvé autour du feu à l'extérieur de la maison, une bière en main, en compagnie du loup et ils avaient parlé. Parlé longuement. Daniel, ayant grandit en Australie, Carlos avait eu espérance d'entendre un autre refrain que celui avec lequel il avait grandit. Mais le grand loup lui avait donné une tape dans le dos, rigolant, lui répétant tout ce qu'il avait déjà entendu: leur instinct était une voix à suivre, car elle savait ce qu'il avait de mieux pour eux.
- Carlos, tu as vu mon gilet?
Pourtant, avec Lando Norris, son instinct restait silencieuse. Ça l'embêtait, de ne rien entendre chaque fois qu'il était en présence du démon. Le silence radio dans sa tête lui était anormal. Écrasé dans le canapé du salon du penthouse, Carlos porta ses yeux sur le démon qui arriva dans l'espace, habillé d'un simple jogging noir, les cheveux encore trempé de sa douche. Le loup-garou releva ses yeux de son ordinateur, déposé sur son ventre, ses yeux suivant la forme du jeune démon, qui le fixait avec espoir de le voir lui répondre. Ils cohabitaient depuis peut, Carlos ayant cherché dans tout son cercle d'ami quelqu'un qui pourrait partager les frais de factures. C'est de Charles, qu'il avait su d'une connaissance, qu'un jeune démon cherchait un logis abordable en ville pour le travail. Carlos avait accepté les coordonnées et cela faisait déjà trois mois que Lando partageait son espace vital. Un loup n'aimait pas généralement partager son espace privée avec quelqu'un d'autre, surtout lui, mais Lando était facile à vivre.
Le démon passait généralement tout son temps dans sa chambre à faire des live tout en jouant aux jeux vidéos. Du Stream, il lui avait dit que c'était, mais Carlos n'y connaissait rien à ce monde qu'était les vastes réseaux internet. Mais il permettait à Lando de travailler dans le confort de sa chambre, à des heures improbables, parce que Carlos lui-même n'était pas souvent à l'appartement. Lando avait simplement eu besoin de se rapprocher du building de l'agence sous laquelle il avait signé un contrat, mais le démon travaillait toujours depuis sa chambre. Carlos avait déjà vu le set up du démon, le grand bureau en inox métallique parcouru de bibelots, de cartons à emporté vide et des tasses oubliées. Le démon lui avait déjà envoyé le lien de l'un de ses live, lui avait fait installé l'application et Carlos avait regardé le Stream du début à la fin, oubliant totalement son propre travail.
- Tu as une armoire pleine de gilets.
- Je sais, mais je cherche celui qui est orange avec le logo de ma compagnie. J'ai un meeting.
- Oh euh.. Je ne l'ai pas vu dans le lavage ce matin. Tu es certain qu'il n'est pas dans ta chambre?
Le démon grommela un juron et tourna talons. Carlos roula des yeux, reposant ses yeux sur son travail, tapant les touches du clavier. Il ne savait pas du tout pourquoi son instinct lui donnait un silence radio lorsque le démon était autour de lui, mais pour le travail, c'était bienfaiteur. Il n'avait pas de double pensée, des petites voix incertaines qui lui faisait effacer la moitié de ses lignes ou qui lui disait d'y retourner après une bonne course. Sauf qu'une fois que le démon eu quitté le salon, sa tête se mit à bourdonner et Carlos grommela, entendant les petites voix dans sa tête qui le tira hors de sa concentration. Il soupira, posant sa tête contre le dossier, passant ses mains sur son visage avant de crier:
- Lando, fouille dans le bac à lavage!
Carlos resta silencieux, écoutant de ses oreilles les pas du démon marcher de façon frénétique dans la maison, les portes s'ouvrir et se refermer. S'il y avait bel et bien une chose qu'il adorait de son instinct, c'était la façon donc ce dernier semblait savoir exactement où se cachait les choses que Lando cherchait. Comme se gilet orange pour son meeting. Un rire victorieux émana de la salle de bain et le loup-garou ne put que sourire, fixant le couloir de ses yeux alors que le démon revenait vers lui, le gilet en question passé sur son torse.
- Merci, Carlos! Comment tu as su qu'il était là?
- Mon instinct.
Le démon lui lança un grand sourire carnassier qu'il lui renvoya. Carlos releva sa main et Landi vint la taper puis la tenir, heureux. Voir ce grand sourire ébahit lui faisait toujours quelque chose, lui tiraillait son estomac dans tout les sens et Carlos sentait la joie profonde du démon l'enlacer.
- Tu veux manger quelque chose de précis ce soir où on se fait notre vendredi take out?
- Notre vendredi Take out habituel. Lando sourit, se dirigeant vers la cuisine. Je ne sais pas vers quel heure mon meeting va se terminer, donc je préfère ne pas te faire attendre.
- Je dois aller rencontrer mon éditeur pour parler du prochain projet et sur son avancement, donc je ne sais pas non plus à quel heure je terminerais. Appel au resto et je m'occuperai de récupérer la commande en sortant du boulot?
- Parfait. C'est noté.
La réunion avec son éditeur avait été plus longue que prévue et Carlos se retrouva à marcher dans le noir de la nuit, aux alentour de dix-sept heures, en direction du restaurant où Lando avait passé commande. Enroulé dans un grand manteau, un foulard autour du cou, Carlos marchait le long du chemin goudronné, essayant d'appeler le démon pour lui faire signaler son retour, sauf que le loup-garou tomba deux fois sur la boîte message de ce dernier et il fronça des sourcils. Il arriva dans le lobby du restaurant, le téléphone sur l'oreille, mais son colocataire ne répondit toujours pas. Carlos grommela un juron, enfouissant son téléphone dans le fond de sa poche pour payer la commande et récupérer le sac plastique, souriant à la dame avec politesse.
Sur le chemin du retour, le nez enfouit dans le tissus de son foulard, Carlos ne pouvait que ce questionner sur l'absence de Lando. Le démon lui avait envoyé un message il y a une heure décrétant que son meeting était terminée pour qu'il puisse lui donner une heure approximative pour la commande. Ne pas avoir des nouvelles du démon le fit mordre nerveusement le bas de sa lèvre, arrêtant à la l'intersection, pesant sur le bouton pour actionner la lumière piétonne. Est-ce que Lando s'était assoupi entre temps? C'était l'hypothèse la plus concluante, parce que son instinct était tapi dans un coin et ne lui disait rien. C'était si rare, mais Carlos s'était habitué à ne pas entendre des nouvelles de son instinct lorsque cela concernait Lando. Il en avait parlé avec ses parents, lorsqu'il était retourné dans son pays pour ses vacances, remplit de questions donc il espérait avoir les réponses. Sa mère lui avait délicatement les mains, l'emmenant au canapé du grand salon, l'invitant à s'asseoir. Incertain de savoir pourquoi sa mère agissait ainsi, Carlos avait posé de façon nonchalante ses fesses sur le cuir du mobilier, mais c'était l'air grave sur le visage de son père qui l'avait fait glousser. Son instinct le forçait à rester silencieux.
'' - Ton colocataire est loup? ''
'' - Non, démon. ''
' 'Carletes, écoute attentivement ce que je vais te dire. ''
Son père lui avait dévoilé que les démons avaient un instinct propre à eux, qu'eux aussi entendaient les mêmes voix qu'eux, loups, entendaient et que leurs corps agissaient en autopilote la majorité du temps. Carlos s'était même demandé quel type d'instinct Lando avait, parce que sans lui, Carlos n'oserait imaginer le style de vie de ce dernier. Plusieurs fois le penthouse aurait prit feu s'il ne serait pas intervenu, plusieurs fois le démon se serait fait mal ou pire, plusieurs fois ils se seraient fait expulser. Son père lui avait mentionné le fait que si son instinct se tapissait dans un coin de sa tête, que s'il n'entendait rien, pas même son loup, c'était un avertissement. L'instinct des loups détestaient les émotions négatives qui se dégageaient des démons et que, c'était peut-être la raison du silence radio qu'il vivait quotidiennement autour de Lando.
'' - Si mon instinct reste silencieux, c'est parce qu'il le trouve dangereux? ''
'' - Pas que ça. Pour ton instinct, Lando est une menace endormie et aussi longtemps qu'il le trouvera dangereux, il t'imposera ce traitement de silence. Donc soit prudent, Carletes, les démons peuvent être gentils, mais tu ne sais jamais ce que tu récolteras derrière. ''
Son téléphone de nouveau sur son oreille, Carlos essaya de rejoindre son colocataire, mais il tomba aussi rapidement dans la boîte vocal, ce qui le fit lâcher un énième juron. Leur bloc apparut dans son champ de vision et en dernier recours, il ouvrit son cellulaire et tapa un texto en direction du démon, espérant avoir de ses nouvelles d'ici les cinq dernière minutes de marches qu'il lui restait.
[ Chili🌶️: Lando, je suis en bas de l'immeuble, j'arrive avec la bouffe. ]
[ Chili🌶️: Landito. Répond moi. Tu dors ou tu fais exprès de m'éviter pour me narguer? ]
[ Chili🌶️: Lando, je suis dans l'ascenseur. ]
Silence radio, autant de Lando que de son instinct et Carlos jura, grognant alors qu'il fixait de façon abattu les numéros grimper sur le petit écran de l'ascenseur. L'odeur enivrante de la nourriture parvenait à ses narines, lui donnant l'impatience d'être assit sur le canapé du salon, Lando à ses côtés, emmitouflé dans un plaid à regarder une série tout en mangeant. Il détestait ne pas avoir d'idées sur ce qui l'attendait, ses yeux se posant sur leur porte alors qu'il se battait avec ses poches pour en sortir les clés. Il détestait tout simplement le silence radio que lui présentait son instinct, instinct qui avait toujours été là pour lui depuis qu'il était gamin. Carlos avait la soudaine insécurité de se sentir abandonnée par sa propre âme. La clé enfoncée dans la serrure, il gloussa tout en poussant le battant de la porte, jaugeant l'intérieur de l'appartement.
- Lando?
La lumière d'entrée était allumée, ce qui était déjà bon signe, comme la paire de basket du démon, délaissée dans le milieu du couloir. Carlos referma la porte, soupirant, tout en posant le sac plastique sur le sol pour se débarrasser de son manteau, replaçant ses chaussures à lui et Lando sur le petit rangement. Il déposa le sac plastique sur l'îlot de cuisine, zieutant le penthouse de ses yeux à la recherche du démon, mais il n'y était pas. La télévision jouait, le son parvenant dans ses oreilles et Carlos sourcilla en voyant le sweat du démon, abandonnée sur le canapé, la télécommande sur la table aux côtés d'un verre d'eau. Bon, Lando était inévitablement dans l'appartement, il ne lui manquait plus qu'à savoir où. Son estomac lui criait famine, mais aussi longtemps qu'il ne sera pas exactement où le démon se trouvait, sa conscience ne sera pas tranquille et il lui était inconcevable de manger seul.
Carlos se dirigea donc en direction des chambres, s'arrêtant à la salle de bain en premier, cognant sur la porte, mais il n'eut que du silence en retour. Il entrouvrit la porte, mais la pièce d'eau était vide, seul le ronronnement de la sécheuse résonnant dans l'écho. Bon, il ne lui restait plus qu'à vérifier les chambres. Il alla dans la sienne, sachant que le démon n'y était pas, mais Lando s'était déjà trompé de porte une fois, alors il préférait vérifier. Le noire de la pièce l'accueillit et en ouvrant la lumière, Carlos ne vit rien que son lit proprement fait et son panier de linge trônant au pied. Bon, donc Lando avait plié le linge dans la sécheuse et démarré l'autre partie, bien. Ce qui lui laissait ainsi la chambre du démon. Cognant faiblement sur la surface, il attendit, mais un couinement retentit depuis l'arrière et il sourcilla. Il cogna à nouveau, curieux.
- Lando?
- Car...Carlos.
Une plainte. Il empoigna la poignée de porte, sourcillant toujours, collant sa tempe sur la surface en bois. Lando couina et en entendant son nom être répété de nouveau, il décida d'ouvrir la porte. La chambre était plongée dans le noir, mais la petite lumière émanant du bureau du démon lui permit d'entrevoir le corps de ce dernier. Recroquevillé sur son ventre, la tête dans un oreiller dans lequel il gémissait, les jambes écartées, Lando avait deux de ses propres doigts enfouit dans son entre. Carlos figea sur le seuil de porte, incertain de savoir s'il devait avancer ou reculer et fermer la porte, agir comme s'il n'avait rien vu. Sauf que deux yeux fluo le fixèrent avec anticipation et le loup-garou sentit son bas ventre se tordre sous la vue.
Son instinct lui cria soudainement de le rejoindre.
Il délaissa la porte ouverte, approchant du lit sur lequel le démon était avachie et fixa le faciès de se dernier. Lando le fixait avec ses yeux de démons, le toisant avec anticipation et envie, sa bouche entrouverte laissant ses couinement remplir la pièce. Carlos porta ses yeux sur les doigts que Lando enfouissaient entre ses chairs, faisant trembler son corps et ses yeux se portèrent sur sa verge pendante entre ses jambes. Ses joues étaient probablement rouge, mais Carlos n'en fit aucun cas. Son instinct s'était réveillée et l'insistait à rejoindre son coloc. Ce qu'il fit sans questionner plus loin le démon. Ses genoux s'ancrèrent dans le matelas, tout juste entre les jambes de Lando et il prit les fesses de ce dernier dans ses mains, ce qui fit couiner de surprise le brunet. Ses yeux se portèrent sur ses propres doigts et Carlos en plongea un aux côtés de ceux de Lando. Le démon arqua du dos, gémissant alors que le doigt de Carlos suivait les mouvements des siens, s'ancrant un peut plus loin.
Carlos savait que les démons étaient prit de pulsions, qu'ils ne pouvaient contrôler cette pulsion de leur vie et que malgré les pilules qui les empêchaient, elles pouvaient éclater n'importe quand. Carlos avait déjà vu Lando avaler ces petites pilules bleus qui lui donnaient une quelque once d'espoir de pouvoir les arrêter, les empêcher d'agir durant certaines heures. Lando lui avait déjà expliqué comment son corps réagissait sous les pulsions, ce qu'il pouvait faire pour l'aider si jamais une pulsion éclatait en publique. Lando passait ses pulsions dans l'intimité de sa chambre et Carlos s'était toujours assuré de lui cuisiner un truc qui lui redonnerait de l'énergie, le réconforterait par après. Le voir ainsi accepter son aide à la passer lui arracha un sourire. Son autre main s'enroula autour de la verge du démon, son pouce venant effleurer son gland et Lando grogna sous la sensation, sa main valide allant s'enfoncer dans les draps de son lit, enlevant ses doigts de lui pour venir les enfoncer dans le drap aux côtés de sa tête. Carlos accepta l'invitation discrète du démon, enfouissant sa langue dans la chair enduit de lubrifiant.
- Aaah, Carlos. Mon dieu~
Il avait toujours la tête enfouit dans son oreiller, mais Carlos ne bougea pas, sa main toujours enroulée autour de lui, sa langue enfouit dans ses chairs. Carlos maintenu les hanches du démon avec sa main valide, enfouissant ses doigts dans sa peau pour l'insister à rester immobile, car il sentait les jambes du démon sautiller à chacun de ses gestes. Son nez venant se poser à la naissance des fesses de Lando, sa langue se tortillant entre les chairs de ce dernier malgré le goût âcre du lubrifiant, récoltant les gémissements de plaisir du démon. Sa main lâcha la verge tendue qu'il tenait, arrachant un couinement plaintif au démon, mais ce dernier s'exclama en sentant deux doigts venir se plonger aux côtés de sa langue, lui arrachant un brusque geste de bassin. Carlos grogna, enlevant sa bouche pour venir mordiller une fesse du démon, tout juste assez fort pour y laisser une trace, mais pas assez fort pour y percer la peau. Lando roula des yeux, ses mains toujours enfouit solidement dans les draps. Carlos voyait les ongles de ce dernier gratter le tissus, risquant de les perforer, tirant pour mener le tissus dans sa paume de main.
Lando lui avait déjà dit que les pulsions étaient chiantes à contenir et qu'il souffrait, chaque fois qu'il n'arrivait pas à l'assouvir dans la demi-heure qui suivait. Lando lui avait déjà dit qu'il avait tout essayé, jouets et méthodes douteuses pour y venir à bout, mais que rien ne semblait réussir à le faire plier en deux. Lando, sans gêne, lui avait déjà avoué avoir remédier aux coups d'un soir, un étranger à chaque fois pour essayer, mais que cela n'avait rien fait. Ses pulsions restaient toujours aussi violente. Il eu ainsi une idée en tête, ses yeux se portant sur le démon sous lui, qui tremblait. Carlos voyait les larmes ravager les joues de Lando et son instinct lui criait de remédier à la situation. Si Lando ne pouvait rien faire pour sa pulsion, alors Carlos allait essayer de l'assouvir pour lui. Il enleva ses mains, ce qui fit couiner le démon, qui gémissait des plaintes de continuer.
- Tu me fais confiance, cariño?
Lando tourna ses yeux abattu sur lui, illuminé de cette couleur jaune fluo tirant au vert qu'il adorait tant. Le démon huma un simple oui, sur le bout de ses lèvres, son corps parcouru de tremblements alors qu'il n'arrivait à reprendre une respiration juste sous toute ses larmes. Carlos enleva sa ceinture, qui chuta au pied du lit, cliquetant contre le plancher, ses mains travaillant pour ouvrir sa braguette. Il tira son jeans vers le bas, son boxer suivant la danse, libérant ainsi sa propre verge. Carlos usa de sa main parcouru de lubrifiant, la passant sur sa verge en grognant, Lando le fixant avec ses yeux, le corps anticipant ce qui allait en suivre. Il guida son gland avec son pouce et le maintenu à son entrée, ce dernier se glissant entre les chairs du démon qui gémit sous la sensation. Sans donner un préavis au démon, Carlos se laissa tomber vers l'avant, s'enfouissant entièrement dans son geste, son corps venant se placarder contre celui du démon. Lando lâcha un hoquet de stupeur, sa tête toujours enfouit dans son oreiller, qu'il mordit à pleine dent. Carlos passa son genoux par dessus la jambe gauche de Lando, lui permettant ainsi de se maintenir sur le lit tout en immobilisant Lando. Il placarda le démon sur son lit, posant ses mains sur les épaules du démon qui gémissait sous lui, le corps tout tremblant.
Il se recula et s'enfouit de nouveau, vivement, faisant claquer leurs peaux ensemble, leurs bassins se fracassant l'un contre l'autre et Lando ne faisait que crier de joie sous chacun de ses mouvements. Carlos avait une petite pensée pour leurs voisins du dessous, qui les entendaient très probablement. Un grognement animal étira sa gorge et il se concentra sur Lando, tremblant sous lui, le maintenant fermement contre son matelas, sans possibilité de bouger. Lando était à sa merci et cela fit chanter son instinct, instinct qui lui criait de le marquer. Il enfouit donc ses dents dans les omoplates du démon, qui grogna, évitant de perforer sa peau, ne faisant que la marquer de traces rougeâtres. Ses mains renforcèrent leurs étreintes sur ses bras et Carlos sentit ses ongles s'enfoncer dans la peau du démon, sans trop forcer pour ne pas y laisser des marques. Il parcouru ainsi le dos de Lando du mieux de sa position, mordant ses omoplates, son cou, ses épaules, sans pour autant ralentir ses mouvements de bassins.
- Car...Carlos~
La plainte inaudible du démon parvint à ses oreilles comme le bruit des arbres et Carlos grogna en retour, son bas ventre se crispant sous la jouissance qui gonflait de plus en plus. Lande bougea doucement de la tête, roulant des yeux, un filet de bave coulant de sa bouche, mais ce fut le tremblement incessant de son corps qui l'informa qu'il était sur le point de jouir. Donc Carlos fit ce que tout bon gentlemen aurait fait à sa place: il s'acharna sur la pauvre prostate du démon. Lando cria de surprise, son dos s'arquant sous le coup et Carlos vit la façon donc ses mains se crispèrent, que son corps figea sous l'attaque et la façon donc ses hanches sautillaient. Le démon marmonnait des mots incompréhensible, coupé par ses gémissement plaintifs, ses joues parcouru de larmes chaudes que Carlos vint licher. Le dos du démon s'arqua violement, ses os craquant alors qu'il jouit, salissant son drap de semence, qui se logea contre son abdomen. Sa respiration effrénée fit couiner son loup et Carlos continua à marteler la même place, tourmentant le démon en tapant contre sa prostate, cherchant sa propre assouvissement. Les chairs serrées de Lando eu bon de lui et Carlos grogna, enfouissant sa tête dans le cou du démon lorsqu'il vint, laissant les gémissements plaintifs de ce dernier bercer ses oreilles.
Ils restèrent ainsi de longue minutes, leurs respirations effrénées se mélangeant, leurs corps collés, immobile. Carlos resta écrasé sur Lando, enfouit en lui, la tête enfouit dans son cou, son cerveau embrumé essayant de comprendre ce qu'il s'était passé. Lando couina, le corps courbaturé, n'osant bouger, toujours écrasé contre le matelas. Lorsque Carlos décida de se relever, s'enlevant de Lando qui couina sous la sensation de vide, il se laissa retomber sur le matelas à ses cotés, essayant toujours de reprendre sa respiration. Lando grogna, essayant de tourner son corps pour le fixer, mais Carlos le prit dans ses bras, le maintenant contre lui, enfouissant de nouveau sa tête dans son cou, posant son nez contre sa peau.
- J'ai essayé de te rejoindre tantôt, Lando, je me suis inquiété.
- Désolé.. Il souffla, ses mains venant se poser sur celles du loup. Comme tu as pu voir, j'ai eu un imprévus.
Ils rigolèrent et Carlos ferma les yeux, savourant l'odeur qui se dégageait du démon, sous celle de la sueur et du sexe qui se dégageait de la pièce. Ils restèrent ainsi de longues minutes, profitant de la chaleur de leurs corps, bercé sous le silence de l'appartement. Puis, Lando grommela sous le grognement de son ventre.
- Notre commande va être froide.
- Je ferais tout réchauffer. Carlos sourit sans bouger de sa place. Allons prendre une bonne douche.
- Je vais devoir changer mes draps. Lando grommela, ne bougeant point. Moi qui venait de les changer.
- Dort dans mon lit ce soir, cariño. Nous les changerons demain.
Le démon se tortilla, sortant de son emprise et Carlos grogna, cherchant à attraper le démon pour le coller de nouveau à lui. Sauf que Lando sortit du lit, s'enroulant dans un drap tombé sur le sol, le toisant de ses yeux vert.
- Cariño, tu m'as aussi appelé cariño tantôt. Ça veux dire quoi?
- Landito, revient, j'étais bien.
Carlos étira ses bras, mais Lando se recula, un grand sourire carnassier sur les lèvres, protégeant son corps avec le drap. Il resta debout malgré ses jambes tremblotantes, ses yeux vert fluo toujours posé sur le loup allongé dans son lit, nu.
- Pas avant que tu m'ais dis ce que cariño veux dire.
- Je te le dirais, promis. Carlos tapa la place non loin de lui. Revient poser tes fesses ici, Cariño.
Le démon fronça des sourcils, une mine boudeur sur le visage, faisant ainsi relever les yeux de Carlos sur son visage. Sauf que plutôt que de revenir dans le lit, Lando prit la direction de la porte restée grande ouverte, se dandinant sous la douleur de ses fesses, mais évitant aussi de mettre un pied sur le drap qui le couvrait.
- Landooo.
- Dépêche toi de me suivre jusqu'à la douche, cariño. Lando tourna son faciès rieur sur lui, posant l'une de ses mains sur le cadre de porte pour le maintenir. Sinon je ne te laisserais pas retoucher à ça.
En motion, le démon posa sa main valide sur ses fesses, les serrant doucement tout en grognant, ce qui réveilla quelque chose en Carlos. Son instinct lui disait de suivre le démon, ordonnant à ses jambes de courir derrière le démon et il ne put que sourire de façon carnassière. Il ne savait ce qui prenait soudainement à son instinct pour se réveiller ainsi en présence du démon, mais il s'activa, se relevant du lit pour prendre la direction de la salle de bain, suivant le drap délaissé par le démon dans le couloir. S'il y avait bien une chose qu'il savait, c'était qu'il devait suivre son instinct peut importe les circonstance et si elle lui disait de crier et rejoindre le démon, alors il allait le faire. Si elle lui criait de mordre le démon pour le marquer, Carlos allait le faire autant de fois que c'était nécessaire.
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