Tout semblait si parfait. Nous fusionnons l'une et l'autre. Je l'aimait, elle m'aimait. Sa langue passe sur chaque parcelle de mon corps, me donnant des frissons incontrôlables. Elle s'arrête à mon bas ventre, elle glissa sa langue entre mes lèvres intimes, me laissant échappé un gémissement tel qu'elle aime les entendre. Elle se mit à sucer et à mordiller mon bout de chair si sensible. Je tire sur ses cheveux en me cambrant, j'en voulais plus, et elle le savait. Elle entra deux doigts en moi, un cri de plaisir franchis mes lèvres. Je la sentit sourire contre moi, tout en continuant sa torture. Je finis par me contracter autour de ses doigts, il en faut vraiment peu avec elle pour que j'atteigne le septième ciel. Elle se releva et m'embrassa avec douceur mais passion. Je me sens si bien avec elle. Je passe ma main dans ses cheveux si doux, de couleur ébène. Ses yeux changeant, si magnifique à regarder. Ils passent du vert au jaune, du jaune au brun, du brun au bleu. Dépend la journée, son humeur, ses yeux changent de couleur. Elle dit ne pas les aimé, mais moi, j'adore m'y perdre dedans. Elle me regarde, je lui sourire, j'ai compris ce qu'elle voulait. Elle en veut, elle aussi. Je glisse ma main le long de son ventre avant d'y pénétré deux doigts en elle. Elle mouille déjà assez, pas besoin d'y aller doucement. Je suis bien moins habille qu'elle, mais elle gémit autant que moi quand elle me procure du plaisir. Elle atteins son apogée et s'échoue sur moi. Je lâche un petit rire et la sert contre moi. Je l'aime. Je l'aime tellement. Anaïs...

Si je l'aurais su.

Jamais je n'aurais arrêter ce moment.

Au grand jamais.

Cette guerre que je hais tant. Toute personne capable de combattre doivent y aller. Il a fallut que je fasse partie d'un club de carabiniers, meilleur en tir longue distance en prime, pour m'y retrouver. Et il a fallut que ma Anaïs soit à l'école de recru et meilleure de sa classe. Nous y voilà, au moins, nous sommes les deux. Enfin. Nous étions.

A genoux au sol, sa tête sur mes cuisses. Elle me regarde. Elle me murmure des mots incompréhensibles... j'aimerai la comprendre ! Savoir ses derniers mots... Je suis seule, et aucune connaissance en médecine. J'appuie débilement sur sa blessure. Mais qu'est ce que ça changera ? Ma Anaïs me sourit, ses yeux noirs... vide... Sa main, posée sur ma joue, tombe molement sur le sol. Mon coeur se brise, mais le sien à cesser de battre. Je lui ferme doucement les yeux, alors que les larmes montent. C'est dur... Dur de voir la personne que l'on aime mourir dans ses bras. Je reste cachée dans cet entrepôt à moitié détruit. L'ennemis n'est pas loin, je suis la seule survivante de notre groupe. Je n'ai plus aucune munition, ni l'envie de vivre. Je sers ce corp froid contre moi, fermant les yeux. Laisser moi la rejoindre...

Je me sens soulevée, mais n'ose pas ouvrir les yeux. Je vais sûrement devoir marché mais je ne veux pas. En fuyant nous cacher, je me suis prise une balle dans la hanche. Je l'avais oublié cette blessure, surtout quand cette balle, qui aurait du m'être destinée, finit sa course dans les poumons de ma bien aimée.
On me pose et je sens déjà une main relever mon haut. Des doigts contourne ma blessure avant que je ne sente une aiguille se planter doucement dans ma peau. Après peu, je ne ressens plus aucune douleur. J'entends, cependant, des voix. Je les distingue à peine. Je finis par ouvrir les yeux. Je n'avais même pas remarqué que ma tête était posée sur les genoux de quelqu'un. Je regarde l'homme, il regarde droit devant lui, il ne m'a pas remarqué. La camiotte a sûrement du rouler sur une pierre, tout bouge, je manque de tomber, mais il me retiens. Je ne pus contenir un cri de douleur, quelque chose à percer fortement ma peau.

- Fait attention Myles.

- Veillez m'excuser commandant O'Hara... je n'ai pas gérer avec la secousse...

O'Hara...? Mais oui... Le frère de ma Anaïs... Il me regarde enfin et joue délicatement dans mes cheveux. J'ai connu Anaïs grace à lui. Nous étions bon amis, et un travail de groupe a l'école nous a amené jusqu'à chez lui. Je n'arrive pas à m'imaginer la peine qu'il doit avoir...

- A... Alex...

- Ne parle pas Va', tu as perdu trop de sang et de force.

- A... naïs...

- Je sais... c'est moi qui t'ai trouvé.

Il se mit à jouer doucement dans mes cheveux, ce qui m'apaisa. Je me rendormis peu à peu contre lui. Sa chaleur est presque semblable à celle de sa soeur... Il reste aussi mon meilleur ami. Il reste la personne qui saura me réconforter et m'apaiser, comme sa soeur avant.

Il reste la seule personne que j'ai.

La dernière qui me reste.

Il m'a sauvé la vie alors que je voulais me laisser mourir.

Il doit l'assumer.

Il la fait, et ne m'a plus quitter.

nightangel2002

Voilà le OS demander x)
Un peu triste je penses xD