Après une courte promenade, le dernier après-midi de l'été, un étrange visiteur s'approcha de l'allée de peintures de la douma. Il arrêta de jouer avec le palmier et le salua chaleureusement comme d'habitude. Cet invité était jeune, mais vêtu d'un vieux kimono sombre. Ses cheveux sont noirs et soyeux, attachés sur la nuque, avec un doux parfum.

Douma le regarda un long moment. Ses yeux sont bleus, beaux comme la couleur de la mer et clairs comme le ciel après la pluie. Parce que Douma est peintre, il est sûr que s'il met cet invité sur un tableau, ce sera le tableau le plus beau et le plus difficile.

"s'il te plaît." Douma versa du thé dans une tasse et la poussa vers lui.

Le thé est encore chaud, une légère fumée s’en échappe et dégage un arôme sucré. L'invité s'inclina légèrement en réponse, mais ses yeux étaient toujours absorbés par les peintures accrochées au mur au loin.

"vous pouvez vous rapprocher et voir." » dit Douma en allumant la lumière électrique, éclairant ainsi un coin de la pièce.

Il regarda le client qui était absorbé par le tableau. et oh, il semble avoir trouvé quelque chose qu'il aime. douma suivit son regard vers un vieux cadre plein de poussière, la couleur s'était quelque peu fanée.

"vous l'aimez?" » demanda-t-il, l'air insatisfait. Bien sûr, s’il aimait ce tableau, il ne le laisserait jamais prendre ainsi la poussière dans un coin de la pièce.

L'invité retourna à sa place et prit une petite gorgée de thé.

"Si vous aimez ce tableau, je peux vous le donner." dit-il, parce qu'il n'en avait plus besoin de toute façon.

Les yeux bleus de l'invité papillonnèrent, se fermant légèrement puis s'ouvrant à nouveau, et il sourit légèrement.

"Donc, en plus de cette image, s'il vous plaît, dessinez-moi une autre série d'images."

Douma pencha la tête et sourit en réponse.

"Je ne suis pas très célèbre, et je n'ai pas non plus de talent. N'as-tu pas pensé à trouver de meilleurs artistes ?"

"impossible." il a répondu

Il sourit faiblement, les lèvres légèrement mouillées de thé, étrangement séduisantes. Douma se sentait un peu étrange, son cœur battait plus vite et ses oreilles commençaient à bourdonner. Il n'entendait plus ce que disait l'invité.

"Je veux juste que tu dessines ce tableau de kusozu."

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Douma fut soudainement surprise lorsque la petite brosse tomba sur le sol, le son résonna dans la pièce vide. Il n'y avait rien de différent d'avant, le ciel brillait toujours d'un rouge aveuglant, il était toujours assis dans le vieux fauteuil avec son set de peinture et sa peinture inachevée, mais... qu'est-ce que c'était, il se sentait tout à l'heure. , un invité aux yeux bleus. mais où est-il ? Même la tasse de thé qu'il lui avait préparée n'était plus sur la table. L'estomac de Douma commença à vomir avec une sensation indescriptible lorsqu'il commença à se rendre compte que non seulement cet invité avait soudainement disparu, mais aussi tout ce qu'il touchait, de la tasse de thé au vieux tableau dans le coin de la pièce, tout. Ils revinrent tous. à l'État avant sa comparution.

En termes simples, il n’a jamais mis les pieds ici.

Douma se frotta le front, un mal de tête venant comme s'il voulait lui transpercer le cerveau. Il semblait qu'il l'avait engagé pour peindre une série de tableaux, mais il ne se souvenait pas exactement de quoi il s'agissait.

Douma semblait perdu dans le doux bleu de ces yeux, ils submergeaient son esprit et remplissaient ses poumons de dizaines de vagues déferlantes remplies d'écume blanche. Il ne détestait pas cette sensation, à l'exception du mal de tête, et il décida d'attribuer cela à son corps fatigué après une longue journée. Quant à l’invité, il pensait que ce n’était qu’un beau rêve déformé.

Mais bon sang, douma aurait dû se rendre compte plus tôt que l'histoire de cet invité n'était pas simplement un rêve qu'il avait inventé. Après ce dernier après-midi d'été, le vent d'automne a commencé à souffler et l'air s'est progressivement refroidi, cet invité venait toujours régulièrement. Lorsque l'horloge de grand-père sonna six heures du soir, il se dirigea de nouveau vers la galerie, et Douma semblait hypnotisée par la couleur bleue infinie et agissait comme si c'était la première fois qu'ils se rencontraient tous les deux. Puis il s'est réveillé lorsque les aiguilles de l'horloge ont bougé d'une minute supplémentaire.

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répété pendant une dizaine de jours, et progressivement, même si on ne savait pas pourquoi, douma se souvenait d'une partie de la conversation mécanique entre lui et cet invité.

"Peinture Kusozu?"

"Oui. Je veux un ensemble de peintures kusozu dessinées de tes propres mains, de moi."

Mais qui voudrait un jour se voir devenir un cadavre, puis mangé par les asticots et les animaux sauvages ? Douma avait répété cette pensée des centaines de fois depuis qu'il se souvenait de presque tout de cet invité. et maintenant son cœur était confus, son estomac se retournait de nausée devant le tableau plein d'odeur de poisson qui venait de se réaliser dans son imagination. Réprimant ses nausées, il s'enfonça dans le sommeil, même s'il n'était que midi passé.

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Trois jours plus tard, cet invité ne réapparut plus. cela rendait la douma agitée. Il n'arrivait pas à se concentrer avec ces yeux toujours bleus et la somnolence qui ne cessait de le déranger. Il dormait presque toute la journée, mais lorsqu'il s'asseyait devant la planche à dessin, il était complètement réveillé.

Oh, est-ce qu'il me menace ? que je dormirais pour toujours jusqu'à ma mort si je n'accomplissais pas cette étrange demande ? Douma ne sait pas pourquoi il pense ainsi. Mais cet invité n’était pas humain dès le départ, devina-t-il. et il n'y avait aucune garantie que la douma serait en sécurité en rejetant cette étrange – belle – entité.

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"As-tu déjà commencé à dessiner ?" » demanda l'invité en souriant au coin des lèvres, il était très content.

"Tu m'as forcé à dessiner." il a grommelé

Douma ne veut plus discuter. L'invité a commencé à parler davantage, alors il a voulu creuser un peu plus.

"Pourquoi veux-tu faire un dessin kusozu de toi-même ?" Il a demandé

L'invité resta silencieux un moment, ses yeux bleus regardant la tasse de thé teinte en rose sous le coucher du soleil. Cette couleur rouge glissait sur son visage, sur ses cheveux et s'attardait sur ses longs cils. Ses yeux sont toujours bleus et brillants, créant une couleur contrastante dans la peinture du coucher de soleil. Pendant un instant, Douma voulut avoir cette lumière bleue entre ses mains.

"Tu finiras par comprendre."

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douma embrasse le sentiment d'incertitude et peint. cet invité, giyuu, a-t-il pu demander lors d'une récente conversation. wow, son nom est magnifique. non, parce que c'est son nom, ils sont si beaux. Tout chez lui est beau, y compris cette couleur bleue scintillante.

Petit à petit, douma comprit pourquoi Giyuu voulait dessiner un tableau de kusozu sur lui. même s'il n'était pas sûr si ses raisons étaient les mêmes que les siennes ou non. Il réalisa que lorsque son corps était craquelé, enflé et pourri et que ses yeux bleus étaient brisés, il était plus beau que jamais. Grâce à giyuu, douma a découvert le plaisir maladif caché en lui. Oh, un passe-temps inhumain, et il l'appréciait.

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Giyuu venait le voir plus souvent, n'étant plus limité à une minute chaque après-midi. Parfois, il viendra à midi, ou quand le soleil commence à peine, ou quand il fait déjà nuit. Il parlait davantage, riait davantage avec lui et acceptait parfois d'être son modèle. La douma l'examinera de près, notamment la couleur bleue enchanteresse de ses yeux. Il voulait plus que ces yeux, il voulait les toucher, les posséder, puis les avaler dans son estomac pour se fondre dans sa chair et son sang. oh, il a ri comme un idiot malade.

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« Le tableau sera bientôt terminé, n'est-ce pas ? » demanda Giyuu, ses bras pâles enroulés autour du cou de Douma.

Il hocha la tête et embrassa ses lèvres en réponse. Depuis quand a-t-il noué cette relation avec vous ? Mais ce n'est pas grave, il n'y a pas d'amour ici, donc même s'il part, l'autre personne ne sera pas blessée du tout. Mais même ainsi, si cela se produisait réellement, ces yeux bleus lui manqueraient à mort.

"Tu es aussi parti juste après avoir pris le tableau, n'est-ce pas ? Et tu as pris le vieux tableau de l'autre coin de la pièce ?" Il a demandé

Giyuu hocha la tête, répondant rapidement et clairement. Douma sembla réprimer un soupir, puis sourit et l'entraîna dans un baiser passionné. Il partira d'ici dès qu'il aura reçu le tableau, donc douma profite toujours de chaque instant avec lui. il l'aimait tellement cette nuit-là et les nuits suivantes.

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Douma est progressivement devenue émaciée à cause de la torture de la fièvre, suivie d'un sommeil long et continu. Il ne voulait rien faire d'autre que s'asseoir et dessiner, et il ne voulait même pas manger – une activité qu'il adorait auparavant. il réalisa à quel point Giyuu lui manquait. Son sourire, sa voix et ces beaux yeux bleus lui manquaient.

ils lui manquent comme un fou...

Il était très fatigué, ses yeux étaient sombres, profonds et embrumés et ses joues étaient enfoncées. Mais il faisait quand même de son mieux pour dessiner. Je ne comprends pas pourquoi, s'il durait plus longtemps, il resterait avec lui plus longtemps, n'est-ce pas ?

Douma montre une branche de glycine violette à côté d'une paire de globes oculaires bleus à côté du cadavre pourri du septième tableau. À côté du squelette blanc du huitième tableau, la branche de glycine repose dans la paume de sa main. Il l'a peint si joliment qu'il semblait que la branche fleurie soufflait doucement dans le vent, ou que cette main osseuse essayait de s'y accrocher. les pétales de fleurs. et dans le neuvième tableau, la douma construit une tombe dans une forêt de glycines. Des fleurs violettes volant dans la nuit, autour de la tombe, il peignit avec enthousiasme quelques pétales d'araignées bleus supplémentaires, aussi bleus que la couleur de ses yeux.

"Si beau." Sa voix résonna derrière lui, soudain, comme s'il l'attendait.

Douma sourit. Il s'appuya avec lassitude sur une chaise en bois à proximité, regardant le tableau avec des yeux flous. Il avait l'air si heureux, ses yeux semblaient sourire et s'éclairer à chaque fois qu'il voyait le titre d'un nouveau tableau.

"Êtes-vous fatigué?" Regardant le tableau absorbé, il se retourna et demanda

"Etes-vous satisfait de cet ensemble de tableaux ?" » a-t-il demandé, avec une pointe d'espoir dans la voix qu'il dirait non.

Giyuu hocha la tête. Il se rapprocha de lui, s'asseyant à côté de lui. oh, son odeur était si parfumée, la légère odeur d'encens et de fumée, qu'il sentit soudain son cœur battre la chamade.

"S'il te plaît, repose-toi." Sa voix était douce comme si on chantait une berceuse.

Douma sentit ses paupières lourdes et il dormit profondément, si profondément qu'il ne voulait plus se réveiller.

Dans le rêve, il a vu Giyuu embrasser ses cheveux, puis emporter le tableau et le vieux tableau. Douma s'est demandé, qu'a-t-il dessiné dans ce tableau ?

La peinture est-elle d’une seule couleur bleue ?

Fin.