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Commande - TomuraXOC.


Commande pour @MissPandaKun.

En espérant que cet one-shot te plaise ! ^^

Bonne lecture !

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Assise sur le toit du lycée, elle fixait de ses yeux hétérochromes le ciel dépourvu de nuage. Quelques oiseaux volaient par-ci, par-là, portés par la douce brise de début d'après-midi.

« Trop calme, songea Shiro en contemplant le paysage. »

Elle n'aimait pas cette atmosphère de douceur et de vie paisible. Elle n'aimait pas voir les adolescents discuter gaiement autour d'elle, ignorant le mal qui les entouraient à chaque instant. Ce n'étaient que des tas de chairs, sans intérêt, abrutis par cette société qui leur répétait que tout allait bien, que les héros les protégeaient des mauvaises choses.

Les pensées de la jeune fille aux cheveux blancs semblaient aller à l'encontre de l'uniforme qu'elle portait. Celui d'une jeune lycéenne étudiant dans l'établissement le plus réputé en termes de formation de héros : Yuei. Car Shiro allait devenir une héroïne, dans quelques mois maintenant.

« Encore un peu de temps à patienter, et mes efforts seront récompensés. »

Cela faisait maintenant trois ans qu'elle étudiait sans relâche à Yuei, entourée de tous ses idiots de camarades qui répétaient inlassablement qu'ils voulaient sauver la veuve et l'orphelin par le simple pouvoir de l'amour, ou d'une connerie dans ce genre.

Elle aussi, manipulatrice comme elle était, jouait à ce petit jeu, faisant croire que ses intentions étaient chevaleresques alors qu'elles ne cachaient qu'égoïsme et qu'hypocrisie. Et, tandis que certains couvraient leurs désirs de gloire et d'argent, Shiro ne souhaitait qu'une chose : faire souffrir les vilains, ou n'importe quel être doté d'une bouche pour hurler et de veines pour déverser du sang.

Alors quoi de mieux qu'obtenir un permis pour torturer des gens et être idolâtrée par la foule par la suite ? Telle était la réalité des héros.

Une seule ombre traversait tout de même le plan de la jeune fille : un héros était dépendant de la société.

Cette société qu'elle méprisait, qu'elle haïssait, qu'elle rejetait mais dont elle était tellement dépendante, dont tout le monde était dépendant. Tous étaient à la botte de la société qui nous dictait ce qui était bon ou non de faire, qui on devait aimer, qui on devait détester, quelle idéologie adopter... Tous des moutons conduits aveuglement à l'abattoir.

Ce fut sur ces pensées, sur cet inlassable sujet qui revenait sans cesse dans son esprit, que Shiro réfléchissait devant ce paysage rempli d'hypocrisie.

Soudain, sans crier garde, un tourbillon noir apparut au milieu du toit. Sombre, il grandissait sans décroissance devenant de plus en plus menaçant.

Paniqués, les quelques élèves présents sur la place prirent leurs jambes à leur cou, poussant des cris suraigus à s'en briser les tympans.

Shiro ne s'enfuit pas, se relevant juste du sol froid, intriguée par l'étrange phénomène qui se déroulait sous ses yeux. Contrairement à ses camarades, elle n'avait pas peur, elle était tout simplement curieuse. Au fond d'elle, la jeune fille se demandait si l'étrange tourbillon allait mener à un combat, si elle allait pouvoir user de ses alters, si elle allait pouvoir tuer.

Le tourbillon devint encore plus grand, jusqu'à atteindre une taille phénoménale. Une ombre apparut au fond du phénomène, avançant vers la jeune fille.

L'alarme du lycée se déclencha, bruyante, aiguë, signe que les héros étaient au courant de la présence du tourbillon.

L'ombre n'y fit pas attention, avançant toujours, tel un fantôme, jusqu'à sortir de ce qui semblait être un portail. Il s'agissait d'un jeune homme habillé de vêtements simples et noirs, ses cheveux d'un bleu pâle voletèrent sous la brise d'après-midi et ses bras,  ainsi que son visage, étaient recouverts de mains dépourvues de corps. Il était terrifiant.

Un frisson parcourut l'échine de Shiro, elle n'avait pas peur mais l'aura que dégageait l'homme l'enveloppa jusqu'à empêcher l'air de rentrer dans ses poumons. Il était tellement charismatique.

« Bonjour, Shiro Sasaki, dit-il d'une voix terriblement terrifiante qui refit frémir la jeune fille. Sais-tu qui je suis ?

-Tomura Shigaraki, souffla-t-elle dans un murmure. »

Cet homme ne lui était pas inconnu, célèbre pour ses méfaits, il était le chef d'un groupe de vilains dont l'influence ne faisait que croître, faisant trembler la société : l'Alliance des Vilains.

Contrairement à ce que lui imposait son éthique d'héroïne, Shiro le trouvait formidable et se retrouver devant lui ne faisait qu'augmenter son admiration et les battements de son cœur. Il était tellement incroyable.

« Bonne réponse, ricana-t-il derrière la main qui lui servait de masque.

-Comment connaissez-vous mon nom ? demanda la jeune fille, curieuse et flattée à la fois.

-Je t'en prie, tutoie-moi, nous allons devenir de très bons amis, toi et moi. Sache que cela fait un moment que je t'observe, et tu m'intéresses. »

Ces derniers furent prononcés avec tellement de froideur que cela fit battre à la chamade le cœur de Shiro. Elle aimait ce pouvoir et cette violence que dégageait Tomura, elle aimait sa voix si terrifiante.

« Je veux que tu fasses partie de l'Alliance des Vilains. »

Mais, fidèle à elle-même, méfiante, elle demanda aussi froidement :

« Qu'ai-je à gagner à accepter ta demande ?

-Tu pourras tuer autant que tu voudra, je t'en fais le serment. Vois-tu, si tu deviens héroïne, seuls les vilains t'apporteront un peu d'amusement, mais avec moi, c'est la société toute entière que tu pourras mettre à feu et à sang... Alors, acceptes-tu ma proposition ? »

De sa propre main, il retira le masque de son visage, révélant deux yeux fous et un long sourire sadique. Shiro se prit une flèche de Cupidon, tombant immédiatement amoureuse de cet homme, de sa folie, et de son intérêt pour elle. La jeune fille voulut soudainement le prendre dans ses bras, enfouir sa tête dans son cou et embrasser cette bouche machiavélique. Mais un choix était encore à faire, et elle ne savait que faire.

Abandonner ses trois années de labeur ? Ou respecter la promesse faite à sa mère mourante ? Devenir une héroïne ?

Au même moment, ramenée par la sonnerie, une voix hurla :

« Sasaki, ne crains rien ! Je suis là ! »

Apparut sur le toit, un élève de l'âge de Shiro, un garçon de sa classe. Il était doté d'une grande paire d'ailes et d'un regard déterminé. Son nom n'avait peu d'importance mais il s'agissait d'un des jeunes garçons qui prônaient l'héroïsme et le courage à tout bout de champ. Il aurait pu faire un excellent héros.

En un coup d'œil, Shiro prit le contrôle des pensées de son camarade, l'empêchant de faire un pas de plus. De ses doigts fins sortirent des fils venant s'accrocher aux membres du garçon-ange, le transformant en un simple pantin inconscient. Manipulé par le doigté de la jeune fille, il se vit forcé à marcher tout droit vers le bord du toit. Quelques secondes après, le bruit sourd de son corps s'écrasant sur le sol résonna jusqu'aux oreilles de Tomura.

« Je n'ai pas besoin de ton aide, idiot, cracha Shiro en s'adressant à son défunt camarade.

-Dois-je prendre ça pour un oui ? demanda mielleusement Tomura, fier de sa nouvelle et si belle recrue. »

La jeune fille planta ses yeux rouge et blanc dans les siens, acquiesçant du menton tout en profitant de cet échange de regard qui ne fit qu'exploser son cœur de nouveau.

Soudain, de nouveaux troubles fête arrivèrent sur le toit, menés par le grand professeur, Shota Aizawa, ou Eraserhead.

« Ecarte-toi d'elle ! hurla-t-il à Tomura, ayant conscience des tendances psychopathes de son élève.

-C'est vous qui allez-vous écarter ! »

Eraserhead tenta d'effacer l'alter de Shiro mais c'était déjà trop tard, la jeune fille avait déjà pris possession de son esprit.

« Je ne peux plus bouger ! nota-t-il toujours conscient mais incapable de faire quoique ce soit. »

Avant que les autres ne réagissent, Shiro lança ses fils sur un autre apprenti héros qui venait de surgir et dont les mains étaient remplacées par de longues scies aiguisées. Le pauvre garçon se retrouva emprisonné, ne dirigeant plus ses mouvements.

Au ralenti, la jeune fille le manipula jusqu'à le faire se rapprocher de son propre professeur, ce dernier, toujours figé mais complètement conscient, essayait de se défaire de sa prison, en vain. Ses yeux sombres se remplissaient de peur au fur et à mesure que son dangereux élèves se rapprochait involontairement de lui.

Un rictus malsain plaqué sur ses lèvres, Shiro fit lever le bras du garçon au-dessus de celui du professeur. Lorsque la scie trancha chaque membre du héros, le sang gicla sur le sol comme un torrent sans fin, mélangeant son agréable bruit de suçon à celui des cris désespérés du professeur et de l'élève manipulé.

Shiro lâcha son emprise sur Eraserhead qui s'étala sur le sol ensanglanté, démembré, sans vie. L'odeur du sang la rendit heureuse.

L'élève hurlant rejoignit bientôt son professeur, mort de désespoir, accentué par l'alter manipulateur de la jeune fille.

Tomura regardait le spectacle, de plus en plus fier de sa recrue et excité par tout ce liquide rougeâtre qui dégoulinait de toutes parts.

D'autres héros arrivèrent à l'assaut, mais Shiro n'en fit qu'une bouchée. Grâce à elle, certains furent détruits psychologiquement, se suicidant même de leur plein gré, d'autres s'entre-tuèrent, manipulés comme de simples poupées de chiffons. Les corps tombant du toit furent nombreux et le sol, autrefois baigné de la lumière du soleil, fut recouvert d'une flaque pourpre encore chaude de vie. Le bilan des morts était lourd, mais cela n'affectait pas la jeune fille. Au contraire.

Aucune goutte de sang n'avait sali son uniforme parfaitement repassé, Shiro se sentait vivante, heureuse de tout le désastre qu'elle avait causé à elle toute seule. Elle aimait ça, ce sang, ces corps, cette mort. Elle aimait cette victoire écrasante sur ces pauvres moutons de la société. Elle aimait cette violence plus que tout. Mais pas plus que son nouvel amour.

Un doux sourire sadique sur le visage, elle se retourna vers lui, vers son libérateur. Devant ce carnage, elle savait qu'il lui donnerait ce qu'elle voudrait, tout ce qu'elle voudrait. Torturer des gens, les tuer, les réduire en bouilli, voilà ce qu'il lui offrirait.

Lui, il la fixait de son regard clair avec une envie presque animale, elle était puissante, sa nouvelle arme, elle était belle.

D'un claquement de doigt, le portail noir réapparut.

« Nous rentrons à la maison, ma belle. »

Ce surnom fit encore frissonner la demoiselle qui, d'un pas joyeux, vint rejoindre son homme. Avant de partir, il passa ses grands bras autour de sa taille et planta son regard dans le sien. Quelques mèches de cheveux blancs lui barraient le visage, mais il les lui remit en place d'un doux geste du bout des doigts. Il murmura :

« Tu es parfaite, Shiro. »

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