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Commande - L'Histoire du Dragonnier (Part 1).


Voici la première partie de la commande qui m'a été faite par @Salamandeur-Kyo et qui part vraiment en gros bordel ^^'

En vous espérant une bonne lecture et pas trop de perte de neurone !

Lieutenant

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« ... Et quand il arrive sur un champ de bataille, personne ne peut le louper. Sa chevelure blonde cendrée reflète les rayons du soleil éblouissant les soldats qui osent lever les yeux sur lui. Le bruit de ses bottes, lorsqu'il marche vers les armées, résonne sur des kilomètres tout comme son puissant rire gras et moqueur qui, lui, annonce le triste destin des pauvres hommes en armures qui ont osé croiser sa route. Ses muscles saillants sont couverts de tatouages racontant ses exploits (On dit qu'il se les fait lui-même !), il porte, pour uniques vêtements, un vieux pantalon de cuir et des bottes rembourrées. Sur son dos flotte une longue cape rouge surmontée d'une épaisse fourrure provenant de la carcasse du Yéti qu'il a lui-même abattu de ses mains nues ! Et sur son torse tatoué gisent des colliers de dents aiguisées qui avaient appartenu aux rois dont les armées avaient été décimées par son dragon... Ah, son dragon ! Une bête immense de plus d'une centaine de mètres de long qui peut cracher des flammes venant des enfers même ! Ses écailles couleur écarlate sont si épaisses que personne à ce jou...

-Ouais, ouais, abrège ! »

Je releva les yeux vers l'auteur de cet affront. Le petit garçon aux cheveux violet qui se tenait devant moi ne cachait pas son ennui avec un long bâillement peu élégant. Je rouspétai :

« Si mon histoire ne t'intéresse pas, Hitoshi-kun, je te prie de quitter la salle de classe immédiatement ! »

Le garçon leva ses petits yeux violets au ciel avant de se réintéresser à ce que j'étais en train de raconter. Sage décision.

Satisfaite, je reposai mon regard sur mon livre et m'apprêta à reprendre.

Un petit toussotement coupa mon élan.

Mes yeux se relevèrent une nouvelle fois d'une lenteur extrême. Qui avait le culot de m'interrompre de nouveau ? Qui avait osé ? Qui était ce monstre ?

Il s'agissait en réalité d'une petite bouille de petite fille aux cheveux marron descendant en petit carré sur ses petites épaules. Elle semblait toute gênée ce qui la rendait ultra mignonne. Comme la bonne et bienveillante nounou que j'étais, je lui demanda :

« Tu as envie de faire caca Ochaco-chan ? »

La fillette ne répondit pas, sûrement trop embarrassée de me dire qu'elle avait fait dans sa couche. A-DO-RA-BLE. Étonnamment, ce fut son voisin de coussin fessier, le Prince Shoto Malabar, qui répondit à sa place :

« Ce n'est pas contre toi, Dora-chan, m'expliqua-t-il de son éternel et si mignon ton neutre, mais nous aimerions que tu nous racontes une autre histoire... pour changer...

-Ouais ! renchérit immédiatement le petit Denki aux cheveux jaunes, On en a marre de la légende du dragonnier ! »

Outrée, je plaqua une main sur mon inexistante poitrine afin de vérifier que mon cœur ne s'était pas arrêté de battre.

« Comment ça ?! Vous n'aimez plus l'Histoire du Dragonnier ?! Mais c'est votre histoire préférée pourtant !!

-Correction, répliqua Tenya le binoclard, c'est TON histoire préférée, nous elle nous ennuie depuis toujours. Et ne qualifie pas ça d'une « histoire », c'est juste une légende. »

Alors là, je n'en revenais pas. Ces petits galopins osaient dire qu'ils n'aimaient pas leur histoire préférée et ensuite ils parlent de « légende ». Que s'était-il passé pendant la nuit pour qu'ils changent ainsi d'avis ? Je me devais d'en avoir le cœur net.

« On a changé votre lait en poudre contre de la cocaïne, c'est ça ? »

Les petits se regardèrent un à un avec un visage des plus blasés de l'univers tout entier, concourant même avec la mine habituelle du Prince Shoto. Pas de doute, on avait drogué ces adorables bébés.

« Ce qu'on essaie de te dire, Dora-chan, reprit la petite Momo, c'est qu'on aimerait que tu nous lises d'autres histoires, de vraies histoires. On sait tous que tu adores la légende et que tu crois en l'existence des dragons, mais ce n'est pas en nous racontant tout le temps les mêmes bêtises que tu vas nous aider dans notre développement personnel. Tu comprends ? »

Je me sentis défaillir. Miss Je-fais-trois-tours-de-poitrine-de-plus-que-toi-alors-que-je-n'ai-que-deux-ans venait de toucher une corde sensible de mon âme pure. Je savais qu'elle l'avait fait exprès, la petite peste.

Malgré mon début d'évanouissement, je repris mes esprits et fit semblant de ne pas être touchée. Après tout, c'était moi l'adulte de la situation, il fallait que je riposte avec maturité et pédagogie.

« Mais les dragons existent !! »

Les petits garnements en couche-culotte me dévisagèrent au niveau maximal de l'air blasé. Brisée par leur méchanceté, je me roulai par terre pour finir en position latérale de sécurité.

J'avais dit maturité et pédagogie.

« Ils existent ! Ils existent ! Ils existent ! »

Après avoir chouiner encore quelques minutes, je me rendis compte que les enfants ne me répondaient plus. Intriguée, je détachais mon visage du sol pour le lever vers le fond de la classe.

Là, attroupés en cercle autour de la mini table à manger pour Barbies, les bébés semblaient être en grande discussion. Ne souhaitant les déranger, et surtout immobilisée par la flemme, je resta là, joue contre sol, à observer leur couche se mouvoir en fonction de qui prenait la parole.

Trente minutes plus tard, le Prince Shoto marcha à quatre pattes vers moi aussi rapidement que lui permettait sa gigoteuse à motifs d'éléphants.

« Bonne nouvelle, Dora-chan, nous avons décidé de te donner des vacances !

-Des vacances ? Mais je n'ai pas besoin de vacances !

-Si, si, tu en as besoin... En tous cas c'est ce que tu vas dire aux adultes pour expliquer ton départ parce qu'en réalité... tu pars en mission ! »

L'adrénaline grimpa dans mes veines et me remit sur pied immédiatement.

« Ah ouais ?!

-Oui, oui.

-C'est quoi comme mission ?? »

Hitoshi plaqua sa petite main potelée sur son grand front, il devait être super jaloux de ma mission pour réagir comme ça. Le Prince Shoto continua :

« Tu vas devoir partir à l'aventure pour trouver des dragons. Dès que tu auras trouver la preuve que les dragons existent tu pourras rentrer au village. Mais, attention, tu ne peux pas rentrer avant d'avoir une preuve concrète !

-Sinon quoi ?

-Sinon tu perds ta récompense.

-Et c'est quoi ma récompense ?

-Le droit de nous raconter la « légende » du dragonnier jusqu'à la fin des temps.

-Ooooooh... »

Mes yeux s'ouvrirent comme des soucoupes géantes, voilà une offre alléchante que me faisaient ces bébés-là. Il n'y avait pas à dire, ils étaient doués en affaire. Pourtant, un petit problème me chiffonnait l'esprit :

« Mais, qui va s'occuper de vous pendant mon absence ?

-T'inquiète, répondit le petit Hanta aux coudes rêches, Shota-senpai deviendra notre nounou le temps de ton absence.

-Qui n'est que provisoire, évidemment, continua la rose Mina. »

Je n'étais pas extrêmement convaincue sur ce point. Shota, tout de même, ce n'était pas le plus gentil des précepteurs de la ville. Apparemment, il forçait ses élèves à compter. Brrr, les math, quelle horreur.

« Vous êtes sûûûûûûûûrs que vous allez pouvoir vous débrouiller sans moi ?

-Oui ! répondirent-ils en cœur.

-OK ! Salut ! »

S'ils se sentaient en sécurité sans moi, je n'allais pas tarder plus longtemps. Comme un éclair, je quitta la salle de classe et descendit les rues pavées du village pour arriver dans ma petite masure. J'en ressortis bien vite avec, sur le dos, un sac rempli de provisions.

Mes sabots de bois cavalèrent sur le sol en direction de la sortie. J'étais tellement heureuse que j'aurais pu m'envoler dans les airs tel un dragon flamboyant !

En chemin, je croisa un groupe de personnes qui me dévisagèrent. L'une d'elle, s'écria :

« Tu vas où comme ça, Dora-san ?

-Je pars pour une aventure !

-Alors ne reviens jamais ! »

Je rigolais de cette petite blague. Les habitants du village allaient me manquer, toujours là pour me lancer une petite blagounette ou une petite tomate pour me faire rire.

En passant le pont levis, je murmura comme pour moi-même :

« Je ne vous décevrais pas, bébés ! »

Me voilà devenue Dora l'exploratrice !


.

.

.


« J'ai chaud. J'ai faim. J'ai soif. J'ai sommeil. J'ai chaud. J'ai faim. J'ai soif. J'ai sommeil. J'ai chaud. J'ai faim. J'ai soif. J'ai sommeil. J'ai chaud. J'ai faim. J'ai soif. J'ai sommeil. J'ai chaud. J'ai faim. J'ai soif. J'ai sommeil. J'ai chaud. J'ai faim. J'ai soif. J'ai sommeil. J'ai chaud. J'ai faim. J'ai soif. J'ai sommeil. J'ai chaud. J'ai faim. J'ai soif. J'ai sommeil. »

J'avais chaud. J'avais faim. J'avais soif. J'avais sommeil.

Depuis combien de temps je marchais ? Sûrement des jours, des semaines, des mois peut-être ? Peu m'importait le temps qui défilait, tant que j'avais encore des forces pour marcher et chercher la moindre petite trace de dragon.

Je levais les yeux vers le ciel, observant l'orientation du soleil qui pourrait m'indiquer à quel moment de la journée j'étais.

« Ça ne fait que deux heures que je marche ??!! »

Épuisée, je me laissa tomber sur un caillou qui me servit de siège. Décidément, je ne pouvais continuer ma route ainsi en allant à tâtons, il me fallait un point de départ pour mes recherches.

Je sortis le livre de l'Histoire du Dragonnier de mon sac-à-dos. Bien évidemment, je ne l'avais pas laissé aux enfants. Ces chenapans en auraient profité pour le lire sans moi ! Sans l'ombre d'une hésitation, et puisque je connaissais le bouquin par cœur, je tournais les pages jusqu'à arriver sur une précise et particulière qui narrait ceci :

« ... Ce n'est qu'après le carnage qu'il retourne dans son foyer bordant la montagne, là où le terrible dragon peut se repaître de ses victuailles... »

Je ricanais. Seuls les plus perspicaces pouvaient voir que cette phrase était un indice sur l'endroit où logeait le Dragonnier et, heureusement, je faisais partie de ces personnes.

Je claqua le livre entre mes mains, fière de ma découverte, et me remit en route après avoir pris un déjeuner revigorant, à base de cookies et de Nutella.

« Dragonnier et dragon, j'arrive ! »

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