Commande - KatsukiXIzuku.
Cette commande est pour @Kcy_Katsudeku, j'espère quand même que ça te plaira ^^
(Je dois prévenir que je ne suis pas fan du Katsudeku pour certaines raisons.)
Sur ce, bonne lecture et bisous !
Lieutenant
___
__
_
Enfin dévêtu de son costume de héros, Katsuki mit un pied dans la rame de métro, essayant d'avoir le moins de contact physique possible avec les gens qui l'entouraient. Par malchance, le numéro douze des super-héros s'était fait récemment voler sa magnifique moto et se voyait donc obliger de prendre les transports en commun, aux heures de pointes, bien évidemment.
Pensif, le jeune homme laissa son regard se balader autour de lui, n'ayant pas d'autres occupation possible. Bien vite, ses deux prunelles rouges rencontrèrent deux fesses dodues parfaitement moulées dans un pantalon masculin. De nature perverse, Katsuki ne quitta pas cette magnifique vue des yeux, ne se cachant pas de se comporter comme un voyeur.
La pudeur n'était pas une de ses premières qualités, et si les gens le remarquaient avec ce regard salace, cela ne les dérangerait pas. Après plusieurs années de services, les civils avait bien compris que ce héros, ouvertement gay, était un grand adepte des plaisirs de la chair, si bien que sa popularité ne l'élevait qu'au douzième rang, le monde ayant trop peur qu'il ne pervertisse les petits enfants si fragiles et si purs. Quel monde hypocrite.
Pourtant, Katsuki méritait bien d'être dans le top trois des super-héros, ses actes étaient certes violents mais remplis d'héroïsme et, à chaque fois, personne n'était blessé, à par le vilain, bien évidemment. Le jeune homme avait mis longtemps à renoncer à ce podium, ne voulant devenir plus poli ou plus « tout public » pour le bien de sa courbe de popularité. Pour rien au monde il ne changerait son comportement, c'était un peu sa marque de fabrique.
Les petites fesses se dandinèrent devant lui au grand plaisir de son bas ventre. Cela lui donna envie de faire plusieurs choses, plusieurs choses perverses. Le désir monta rapidement en lui, mais il le calma avec son contrôle habituel. Il fallait juste qu'il attende de rentrer chez lui pour ça.
Soudain, sans qu'il n'ait eu le temps de réagir, la paire de fesses se retourna vers lui et une voix reconnaissable entre mille s'exclama :
« Oh ! Salut Katchan ! »
Le Katchan en question eut un mouvement de recul, surpris par les deux grands ronds verts qui le fixaient avec un sourire.
« Ça fait longtemps, dis donc ! »
En effet, cela faisait longtemps qu'il n'avait plus vu ce visage angélique entouré de mèches couleur sapin ni ce corps maladroit couverts de muscles saillants. Et ce cul ? Ce cul lui appartenait-il réellement ?
« Deku ? »
Katsuki ne cachait sa surprise de le voir, ni celle de l'avoir mater ainsi. Le numéro quatre des super-héros regarda son vieux camarade en souriant, visiblement heureux de le voir. Par chance, il ne semblait pas avoir remarqué les yeux du blond sur son postérieur.
« J'descends ici, finit par dire Katsuki en sentant le métro s'arrêter.
-Ça tombe bien, moi-aussi ! s'exclama Izuku en sortant. »
Le blond maudit la situation, se sentant trop mal-à-l'aise d'avoir regardé le derrière d'un ancien camarade de classe. Et, malheureusement pour lui, les deux jeunes hommes prirent la même sortie puis la même rue.
« Tu habites près de Yuei ? C'est cool ! s'était exclamé Izuku en se rendant compte qu'ils se rendaient au même endroit. »
Le jeune homme aux cheveux verts devait rendre visite au nouveau principal du lycée tandis que Katsuki ne cherchait qu'à rentrer chez lui tranquillement. Mais le sort en avait décidé autrement et voilà qu'il marchait aux côtés d'un camarade d'enfance toujours aussi bavard.
« Ça se passe bien pour toi depuis le lycée ? Ça fait quatre ans quand même ! »
Gêné par cette situation, Izuku cherchait désespérément un sujet de conversation tandis que le rouge lui montait doucement aux joues.
« Ouais...
-Eijiro va bien ? »
« Il me vide, voulut répondre Katsuki. »
« Ouais... dit-il simplement. »
Sa relation avec le héros Red Riot n'avait rien de secret, il le savait très bien. Le blond n'avait jamais voulu garder leur fréquentation secrète, au détriment du rouge qui aurait voulu moins de photographes devant chez eux.
Sans qu'il ne puisse contrôler sa conscience, Katsuki demanda dans un grognement :
« Et Ochaco ?
-Elle va super bien ! »
Le sourire du vert, en évoquant sa petite-copine, devint aussi large que le diamètre de la Terre. Il était si fier de son héroïne située à la deuxième place du classement qu'il ne pouvait le cacher.
Le blond n'apprécia pas ce spectacle de bonheur intense, sentant même un petit pincement au fond de son cœur.
« Oh, non, ça ne va pas recommencer, jura-t-il dans son esprit. »
De retour dans le silence de la ruelle vide, Izuku cherchait une autre discussion sans voir que le blond commençait à s'énerver. Sa mine habituellement neutre devint soudainement agressive, et sa bouche dépourvue de sourire se déforma en un horrible rictus. Il serra les dents jusqu'à les entendre grincer et fronça les sourcils si fort qu'il en eut mal au crâne.
Le pincement se transforma en étranglement qui enserra son cœur, le faisant battre à toutes allures. Mille pensées lui traversèrent l'esprit, le faisant ignorer la dernière question que venait de poser le vert et attisant la flamme de colère qui brûlait en lui.
« Euh, ça va, Katchan ? »
Sans qu'il n'ait eu le temps de réagir, Izuku sentit sa gorge se contracter sous la puissante poigne de son ami d'enfance. Le jeune homme se débattit, sans utiliser son alter pour ne pas blesser Katsuki.
Les prunelles rouge sang de ce dernier le fixaient avec rage. Il le détailla de haut en bas, une lueur salace dans le regard. Izuku ne savait que faire, pensant que son vieux camarade était en train de devenir fou.
« Lâche... Lâche-moi, Katchan. »
Ce dernier, rongé par la colère, retira ses mains de son cou pâle pour venir les plaquer sur sa taille. Il ramena le jeune vert contre lui, laissant seulement quelques centimètres entre leurs visages.
Mais Katsuki brisa cet écart en l'embrassant.
Pour Izuku, cela était trop. Il écrasa son poing dans le visage de son ami d'enfance et recula de quelques mètres. Le héro numéro douze vacilla un instant mais garda sa rage brûlante.
« T'es complètement taré ! lui beugla le vert ayant perdu son regard candide, Qu'est-ce qui t'a pris ? Cela ne te ressemble pas !
-Et pourtant c'est bien moi, lui répondit Katsuki, C'est moi, c'est complètement moi. »
Le blond ne réfléchit pas à ses paroles et laissa toute son amertume déferler sur sa langue.
« Ca fait quatre ans que je ne t'ai pas vu, Deku, et, comme ça, ça allait très bien ! Seul, avec cette pute d'Eijiro, je n'avais plus à supporter tous ces petits bisous et ces petits câlins pleins de niaiserie ! Ochaco et toi vous passiez vos journées à vous frotter l'un contre l'autre, c'était répugnant !
-Et c'est une raison pour me rouler une pelle ? s'exclama Izuku.
-Oui, parce que j'étais jaloux... avoua le blond, Complètement jaloux d'elle qui était si parfaite, si mignonne, si gentille, et, surtout, jaloux d'elle parce qu'elle t'avait, toi. »
Le vert calma sa respiration tout en dévisageant son ancien ami. Il prit quelques secondes avant de formuler sa nouvelle question :
« T'étais amoureux de moi ? »
A lui-même, cela semblait impensable. Comme un être qui l'a torturé pendant presque toute sa scolarité aurait pu l'aimer ?
Mais, pourtant, Katsuki se tenait bien devant lui, et la chaleur de ses lèvres gisaient encore sur les siennes.
« Oui, répondit le blond, et je le suis encore. »
Les deux jeunes hommes se fixèrent du regard, l'un ne sachant que dire, l'autre attendant une réponse.
Izuku finit par prendre une grande inspiration avant de lâcher :
« T'es complètement malade. »
Le dos de Katsuki se crispa, ce n'était pas ce qu'il voulait entendre.
« Je plains Eijiro de te supporter, franchement. »
Sur ce, le héro numéro quatre tourna les talons en direction de Yuei. Il laissa Katsuki en plan, muet et brisé.
Le blond regarda son ancien camarade partir, au loin, emportant avec lui les restes de son cœur meurtri. Il ne savait comment réagir et resta figé, tandis que plusieurs larmes chaudes et incontrôlables glissèrent sur ses joues.
Tombé à genoux dans cette ruelle, celui qui voulait être le meilleur d'entre tous pleurait à chaudes larmes, détruit par celui qu'il voulait, autrefois, réduire à l'état de bon à rien. Qui était le plus deku des deux ?
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro