Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Commande - IzukuXOchaco.

Cette vieille commande, je la devait à @-GMS00 ^^

Bonne lecture !

Lieutenant

___

__

_


Les larmes coulaient de ses yeux comme un torrents de perles d'argent. La couverture qui recouvrait ses épaules n'arrivait à réchauffer son cœur, glacé par la tristesse. Quelques sanglots de détresse s'échappèrent de ses lèvres roses, résonnant entre les murs de sa chambre, accentuant sa solitude. Pliée sur elle-même, elle serrait contre son visage, d'où s'échappaient deux larges cascades, une peluche à la fourrure douce et aux grands yeux brillants qui n'arrivait à la réconforter.

Elle avait trop mal.

Elle était trop mal-aimée.

Ses pleurs redoublèrent alors que ses pensées retournaient encore et encore sur le même sujet.

Lui.

Il ne l'aimait pas, il ne l'avait jamais aimé. Simplement apprécié. Et c'était cela qui la faisait pleurer.

Désespérant, qu'un jour, son cœur meurtri guérisse, ne laissant qu'une petite cicatrice de l'adolescence, elle se laissait dépérir, seule dans sa chambre. Sa souffrance lui semblait excessive, mais elle ne pouvait lutter, elle ne pouvait retirer cet épieu dans sa poitrine.

Soudain, trois petits coups résonnèrent contre la porte de sa chambre.

La jeune fille releva brusquement la tête vers l'origine du bruit, figée. Plus aucun de ses membres ne bougèrent, comme crispés, tandis que ses yeux restèrent fixés sur la porte. Elle retint sa respiration, voulant éviter qu'un pleur, qu'un reniflement ne s'échappe, voulant éviter qu'on devine sa présence.

« Ochaco ? »

Aucun son ne sortit de sa bouche à l'entente de cette voix si familière.

« Je sais que t'es là... Ouvre-moi. »

Elle hésita, quelques secondes, avant de pousser un long soupir. Ochaco essuya rapidement ses larmes et se leva de son cocon de couette. Encore tremblante de toutes ses émotions, elle tourna la poignée de la porte et l'ouvrit.

Ses yeux sombres n'osèrent croiser ceux qui la fixait avec surprise, inquiétude et peine. Elle tourna les talons, laissant la personne rentrer dans sa chambre et fermer la porte derrière elle, pour venir se rasseoir lourdement au bord de son lit.

Un léger silence s'installa dans la pièce jusqu'à ce que la personne ose demander :

« Est-ce que ça va ? »

Sans qu'elle ne puisse se contenir, Ochaco se retrouva de nouveau submergée de sanglots, des larmes se remirent à couler sur ses joues et de légers hoquets revinrent secouer ses épaules.

Hésitante, une main passa dans son dos puis un corps vint prendre place à ses côtés. La main la massa légèrement, essayant de calmer ses pleurs.

Mais elle avait trop mal.

En reniflant, Ochaco releva enfin son regard vers son interlocuteur pour croiser deux grands yeux verts à l'air inquiet. Entre deux hoquets, elle réussit à balbutier :

« Deku-kun... Pourquoi elle ? »

Elle avait à peine terminé sa phrase qu'une nouvelle vague de larmes la fit se replier sur ses genoux, étouffant ses pleurs.

Izuku se sentait écraser par la peine de voir son amie ainsi, il n'aimait pas ce spectacle, il n'aimait pas la voir dans un état pareil. Malhabile, le garçon répondit, tout en continuant de caresser le dos courbé d'Ochaco :

« Je-Je ne sais pas... Elle a son charme et puis elle est... jolie... »

Sentant que ses phrases n'avaient comme effet que de raviver l'ampleur de ses pleurs, il se tut, il ne voulait pas lui faire plus de mal. Mais qui était le plus blessé des deux ?

Après quelques minutes sans aucun échange que des caresses dans le dos, Ochaco releva la tête, fixant un point au loin :

« J'ai le cœur en miettes... Je ne pourrais plus jamais aimer...

-Ne dis pas ça ! s'exclama Izuku, Tu n'es encore qu'au lycée, ce ne sera pas la dernière fois que tu...

-Ca fait deux ans que je l'aime ! Je l'aime depuis toujours, depuis le premier jour ! Il n'y a que lui ! Alors, non, je ne pourrais jamais aimer comme ça de nouveau... »

Le ton d'Ochaco était devenu glacial et agressif. Izuku avait retiré sa main, surpris de recevoir une telle réponse. Énervée, la jeune fille ramena son menton entre ses bras en soupirant :

« De toutes façons, tu ne peux pas comprendre...

-Oh si, je peux très bien comprendre. »

Surprise, Ochaco releva de nouveau ses yeux sur son ami. Ce dernier regardait ailleurs, les sourcils froncés, préoccupé.

« Quoi ? »

Mettant un instant son chagrin de côté, la jeune fille dévisagea Izuku qui ne semblait pas lui avoir tout raconter, malgré le fait qu'ils soient meilleurs amis. Le garçon gardait le silence, les dents serrés, visiblement énervé à son tour.

« Qui-est-ce ? »

Il ne répondit toujours rien.

« Dis-moi, Dek...

-Qu'est-ce que t'en as à foutre ? »

Brusquement, le garçon s'était relevé du lit pour faire quelques pas en avant, prenant ainsi de la distance. Ochaco sursauta devant son attitude.

« Mais si ça m'intéresse !

-Non, ce n'est pas vrai ! Tout ce qui t'intéresse, c'est lui, lui et encore lui ! Ça fait deux ans que tu ne me parles que de lui tout le temps ! Maintenant, il est avec quelqu'un d'autre alors arrête ! Tu arrêtes de te lamenter et tu fais semblant de sourire !... Comme moi... »

Ochaco, blessée, continuait de fixer Izuku sans comprendre le sens de ses paroles. Le garçon soupira avant de tourner les talons.

« C'est bon, j'en ai trop dit. »

Ses doigts se posèrent sur la poignée quand une main lui attrapa le bras.

« Attends, Izuku ! »

Le garçon se stoppa, trop surpris qu'elle l'appelle par son prénom. Ochaco planta ses yeux dans les siens avant de demander :

« Dis-moi au moins qui c'est... »

Il se renfrogna, fixant la porte avec intérêt.

« Je... Je suis désolée..., continua la jeune fille, Désolée si j'ai trop parlé de lui, si je t'ai trop envahi avec lui, je ne m'en rendais pas compte... Mais, tu pouvais quand même me dire pour toi... »

Désespérée devant le silence de son meilleur ami, elle lui secoua doucement l'épaule :

« Non, réponds-moi ! J'ai pas envie de te perdre aussi ! Qu'est-ce que je peux faire pour me faire pardonner ?

-Tais-toi. »

Ces derniers mots n'avaient pas été prononcé avec colère ou quelque soit d'énervement. Au contraire, Izuku semblait étrangement calme et pensif. Il planta ses yeux verts dans ceux marrons de son amie avant de murmurer :

« Et n'en parle à personne. »

Sans qu'elle n'ait eu le temps de répondre, Ochaco sentit la main du garçon passer sur sa joue puis sur le bas de sa nuque. Surprise, elle ne réagit pas en voyant son ami se rapprocher dangereusement d'elle. Comme un automatisme, la jeune fille ferma les yeux quand ses lèvres rencontrèrent celles d'Izuku.

Le doux baiser ne dura que quelques secondes.

Le garçon lâcha son étreinte et disparut derrière la porte, laissant Ochaco seule et chamboulée.

La jeune fille resta un moment figée, béate, tandis que la tristesse qui emplissait son corps se faisait doucement remplacer par un sentiment de manque.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro