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La prophétie


- Avada Kedavra.

J'entendis ces mots et me retournai vivement, cherchant à savoir qui avait été touché par le sort mortel. Je levai les yeux vers l'arche étrange qui se trouvait au centre de la pièce. C'est là que je le vis vaciller. Mon meilleur ami. Touché de plein fouet par le sort Impardonnable. D'abord je n'y crus pas, je pensais qu'il avait juste reçu un faible sort et qu'il allait se reprendre et continuer le dur combat qu'il menait contre elle. Mais je vis son regard se voiler et son corps disparut en traversant l'arche. Une peine immense me submergea. Ça ne pouvait pas se passer comme ça... Ça ne devait pas se passer comme ça !!

- NOOOON ! Sirius ! Sirius !!

Harry. Le pauvre... Il venait de retrouver son parrain et il le perdait aussitôt. Je l'ai vu se précipiter vers l'endroit où elle avait disparu. Je l'ai immédiatement stupéfixé pour qu'il ne fasse pas de bêtises. J'allais me charger d'elle. Elle était à moi.

Je me mis à courir pour la rattraper. Elle allait vite. Je l'appelai en criant, espérant attirer son attention sur moi et ainsi éviter qu'elle s'échappe.

Nous étions arrivés dans le hall du ministère de la magie. Elle se tenait droite, la baguette à la main et les cheveux en désordre devant l'affiche du Ministre. Elle me faisait face et ne riait plus. Un faible rictus étirait ses lèvres. Elle avait peur. Je le voyais dans ses yeux sombres. J'étais surpris mais ne le montrai pas. Je m'avançai vers elle, ma baguette brandie. J'étais fou de rage. Je ne voulais que sa souffrance. Je voulais qu'elle paye.

-Comment as-tu pu ? Comment as-tu osé le tuer, lui, ton cousin !

Elle me dévisagea quelques secondes, un air triste sur le visage. Toute folie semblait avoir disparu.

- C'est ainsi que ça devait se passer. Et au fond de toi tu le sais, Remus.

Je frissonnai et baissai ma baguette. Toute ma colère avait disparu d'un coup. Elle faisait référence à une prophétie que tout le monde avait oublié. Tout le monde, sauf moi. Et elle, apparemment.

~ ▪ ~

Nous étions chez Sirius. L'Ordre du Phénix au complet était présent. Sybille Trelawney était également là. Dumbledore avait beaucoup insisté et, malgré elle, Sybille avait rejoint l'Ordre du Phénix ("Mon troisième œil m'a dit que c'était le bon choix.").

Dumbledore avait annoncé qu'il voulait parler à certains d'entre nous. Il les énumérait un par un et tous quittaient la pièce, dès qu'ils entendaient leur nom. J'avais trouvé cela étrange mais n'avais fait aucun commentaire.

Au bout d'un certain temps, il ne restait que Sirius, Severus, Sybille et moi. Ces deux premiers n'arrêtaient pas de se lancer des regards meurtriers. Leur relation ne s'était pas améliorée avec les années, loin de là. Ils avaient commencé à se disputer et à sortir leur baguette. J'essayais de m'interposer et de les calmer quand une voix rauque et forte avait résonné dans la pièce. C'était Sybille.

"Là où les mystères sont cachés,
Un parent fraîchement retrouvé
De nouveau disparaîtra,
Après un terrible combat.

Le sortilège à regret lancé
Par une femme aux cheveux frisés
Le frappera de plein fouet
Achevant sa vie, ses souhaits.

Le loup perdu sera enfin retrouvé
Par un amour depuis longtemps partagé.
Son Maître la femme quittera,
Si son amour le loup avouera."

Sybille avait fini sa prophétie dans un long râle et s'était ensuite assise sur une chaise, inconsciente du trouble qu'elle avait provoqué. Nous nous étions regardés, étonnés et quelques peu effrayés par cette nouvelle prophétie qui annonçait la mort de quelqu'un. Plus tard, nous en avions parlé à Dumbledore et celui-ci avait paru préoccupé mais n'avait rien dit.

J'avais beaucoup réfléchi à son sens et avais déduit avec effroi que Sirius était peut être concerné. Harry venait de retrouver son parrain : ce dernier pouvait tout à fait être le sujet de la première partie de la prophétie. La deuxième partie, en revanche... Je savais que le "loup perdu" me désignait forcément. Mais qui était cette femme ? J'avais bien une idée mais je la repoussais ardemment, ne pouvant y croire. Et pourtant elle était là, sous mes yeux. La femme aux cheveux frisés.

Je revenai soudainement à moi.

Bellatrix me regardait étrangement, les sourcils froncés et la tête penchée sur le côté. Elle semblait réfléchir intensément.

- Comment es-tu au courant pour la prophétie ? lui demandai-je.

Elle sursauta et me regarda droit dans les yeux. Mon cœur rata un battement. Elle était si belle... Quoi ? Non, je ne devais absolument pas penser à ça maintenant !

Elle sembla s'apercevoir de mon trouble et sourit. Un sourire différent de ses sourires sadiques, malveillants et effrayants. C'était un sourire paisible, doux, qui illuminait sa figure.

- Je te rappelle que nous avons un espion... me répondit-elle doucement.

Je réfléchis quelques instants.

- Severus...

Il avait répété la prophétie ! J'étais abasourdi. Et un peu effrayé aussi. Si il l'avait dit à Voldemort, elle était peut être en danger !

- À qui l'a-t-il répété ? demandai-je, nerveux.

- Uniquement à moi. Il avait l'air de penser qu'elle me concernait.

Elle avait dit cela avec un air troublé que je ne lui connaissais pas. Mes peurs s'évanouirent d'un coup. Il ne savait pas. Voldemort ne savait pas mais il allait peut être l'apprendre un jour ! Il fallait la protéger...

- Pas la peine de me protéger, je peux le faire toute seule tu sais.

Je rougis violemment. J'avais parlé à voix haute sans m'en rendre compte ! Quelle gaffe...

Je l'observai discrètement. Elle avait l'air assez heureuse. Ce même sourire traversait son visage, la rendant plus belle que jamais. J'étais surpris. Où était donc passée sa folie ? Sa soif de sang et de torture ? On aurait dit une autre femme. Elle s'était métamorphosée. Ça me bouleversait. Que se passait-il ? Pourquoi étais-je attiré par cette femme ? Pourquoi elle ? Je n'en avais absolument aucune idée.

La prophétie disait que j'étais amoureux... d'elle. Mais c'était impossible ! Comment, moi Remus Lupin, loup-garou et membre de l'Ordre du Phénix pouvait tomber amoureux d'une Mangemort, qui plus est le bras droit de Voldemort ! C'était invraisemblable... Et pourtant, je sentais que j'étais attiré par elle, malgré moi.

La prophétie énonçait aussi que c'était partagé... Mais comment Bellatrix Lestrange pourrait aimer quelqu'un d'autre que son Maître vénéré ? C'était inconcevable ! Mais je me rappelais de son sourire si beau qui s'étalait toujours sur son visage. Un sourire éblouissant. Elle avait l'air vraiment différente...

Pendant mes réflexions, un silence pesant planait entre nous. M'en rendant compte, je lui demandai :

- Tu t'en souviens, de la prophétie ?

- Évidemment. Ce n'est pas le genre de prophétie qu'on pourrait oublier ! me répondit-elle en roulant des yeux.

Je m'approchai d'elle. Nous n'étions séparés que de quelques mètres.

- Et tu en penses quoi ? la questionnai-je.

Je m'approchai encore. Je ne savais pas pourquoi, mes jambes voulaient aller vers elle. Mon esprit beaucoup moins : "C'est la meurtrière de ton ami ! Comment peux-tu aller vers elle, être attiré par elle !!" Voilà que je devenais fou à présent. J'aurais ri si je n'avais pas été devant elle.

- Je pense qu'elle ne se réalisera pas. Certes, la première partie était vraie mais la seconde ? Aucune chance.

Elle était triste, déçue. Cela se voyait sur son visage. Et elle ne semblait pas vouloir le cacher. J'étais à un mètre d'elle. Elle s'approcha de moi doucement. N'y tenant plus, je la serrai contre moi. Au début, elle sursauta, surprise, et essaya faiblement de se dégager. Mais elle abandonna rapidement, voyant que je ne voulais pas la lâcher. Je ne savais pas ce qu'il me prenait. Mais j'étais bien là, contre elle. Je sentai son odeur musquée. J'étais amoureux. C'était un fait et je n'y étais pour rien. Mon cœur battait à la chamade et j'avais les mains moites. Je ne voulais plus bouger, je sentais que j'étais à ma place. Je me sentais enfin entier.

Le loup perdu sera enfin retrouvé

Je m'étais retrouvé, comme l'avait annoncé la prophétie.

Elle se dégagea doucement et leva la tête vers moi. Je regardai ses yeux sombres magnifiques fixement. J'y voyais du bonheur, du soulagement et... de l'amour ?? Serait-il possible qu'elle m'aime aussi ? Venant de Bellatrix, cela m'étonnerait, mais je n'avais pas en face de moi la femme terrible que tout le monde connaissait.

N'y tenant plus, je m'approchai de son visage. Elle ne bougea pas et me regarda. J'appuyai alors mes lèvres sur les siennes avec passion. Elle répondit à mon baiser sauvagement. Au bout d'un moment, à bout de souffle, nous nous séparâmes. J'étais stupéfait et heureux à la fois. Je la pris dans mes bras tendrement.

- Je t'aime, lui murmurai-je à l'oreille.

Elle ouvrit grand les yeux et rougit. Elle détourna son regard, embarrassée.

- Je sais, a-t-elle simplement répondu.

Je la serrai plus fort contre moi et elle répondit à mon étreinte.

Nous entendîmes un bruit derrière nous. Nous nous retournâmes sur le champ et découvrîmes Dumbledore, qui nous regardait avec ses yeux bleus étincelants. Il s'approcha.

- Aaaah... La prophétie s'est donc réalisée...

C'était plus une affirmation qu'une question mais nous hochâmes la tête.

Puis, une vague de souffrance m'étreignit. Sirius... Comment avais-je pu l'oublier ne serait-ce que quelques instants ? Quel mauvais ami je faisais... Je lâchai Bellatrix et lui tournai le dos, les yeux pleins de larmes. Elle s'approcha de moi et me toucha le bras, pleine de sollicitude. Je me retournai avec colère.

- Tu l'as tué ! Il est mort. Il est mort...

Je gémissais lamentablement. Je m'effondrai à terre, secoué de tremblements. Mon meilleur ami... Je revoyai son corps sans vie traversé l'arche. Son regard vide... J'étais en plus amoureux de sa meutrière... Qu'avais-je fait ? Qu'avais-je fait pour avoir une telle souffrance et en même tant avoir enfin trouvé l'amour ?

Bellatrix essayait en vain de me toucher, me réconforter mais je la repoussais à chaque fois, rongé par la culpabilité.

Dumbledore s'avança vers moi et m'aida à me relever. Il me regardait avec un mélange de pitié et de compassion.

- Tu n'aurais rien pu faire, Remus. C'est le destin. C'est ainsi et tu n'y peux absolument rien. Alors ressaisis toi, aimes la et sois heureux. C'est ce que Sirius aurait voulu : que tu sois heureux.

Il avait l'air tellement sûr de lui... J'avais envie de le croire. Mais :

- Comment aurait-il pu vouloir que je tombe amoureux de sa meurtrière ? De sa cousine ? De Bellatrix ?

Ma voix avait monté dans les aigüs. Je vis de la souffrance, de la peine et de la culpabilité dans les yeux de Bella. J'étais triste et las. Las de me battre, las de perdre des gens que j'aime, las de la guerre... Je n'en pouvais plus. La tristesse m'étranglait. Je n'arrivais plus à respirer. La douleur de sa perte était partout.

Mes os ont commencé à craquer. Mes mains se couvraient de poils. Mon corps changeait. Je me transformais. C'était la pleine lune et je n'avais pas pris ma potion ! J'étais horrifié : j'allais faire du mal à ma Bella ! À Dumbledore ! Il fallait que je me sauve vite. Mais je sentais mon loup prendre le dessus sur mon humanité. Ma conscience s'éteignait lentement et mon cerveau oublia la tristesse pour se focaliser sur les deux proies qu'il y avait devant lui. Je laissais place à un monstre assoiffé de sang, je n'avais plus aucun contrôle sur mon corps.

Le loup dégagea ses dents aiguisées et gronda. Le son se répercuta dans le hall, menaçant. Dumbledore s'était placé devant Bellatrix qui était toujours par terre, terrifiée et incapable de bouger. Le loup s'avança lentement vers eux, évaluant la situation. Il décida d'éloigner le vieil homme pour se concentrer sur la proie la plus faible : la femme. Il sentait sa peur et s'en délectait. Il se ramassa sur lui-même et s'apprêta à bondir. Dumbledore le savait et quand le loup bondit, il forma un grand bouclier avec sa baguette. Le loup se cogna violemment dessus et retomba un peu plus loin, assommé. Il se releva difficilement.

Dumbledore essayait sans succès de faire bouger Bellatrix. Mais elle avait les yeux fixés sur ceux du loup-garou. Elle était pétrifiée. Le vieil homme n'entendit pas le choc. Il le sentit. Il fut rudement projeté sur la droite par un coup de patte furieux. Le loup s'approcha lentement de sa proie horrifiée.

Bellatrix ne bougeait plus. Elle avait sa baguette serrée dans sa main mais ne savait pas quoi en faire. Elle n'avait jamais appris à se défendre face à un loup-garou. Le loup bondit sur elle et la plaqua au sol. Il lui déchiqueta la gorge avec ses griffes. Bellatrix hurlait et essayait en vain de se débarrasser de la bête. Mais elle n'avait pas assez de force et la douleur la submergeait. Elle s'évanouit soudain. Le loup continuait son assaut. Il déchiquetait son corps avec ses griffes puissantes.

Dumbledore était assommé un peu plus loin. Sa tête avait heurté un mur et le sang s'écoulait doucement le long de sa figure.

Le loup lâcha enfin sa victime. Il se retourna vers le vieil homme mais entendit un bruit derrière lui. Il se retourna vivement, les crocs découverts et le poil hérissé.

Un homme se trouvait là. Il avait des cheveux noirs gras et un nez proéminent. Il le regardait avec calme, sa baguette à la main et une fiole dans l'autre. Il ouvrit cette dernière et fit léviter son contenu dans les airs. D'un mouvement de baguette, le liquide noir atterit dans la gueule ouverte du loup.

Je me réveillai en sursaut. Je me trouvais dans une pièce blanche, sur un lit d'hôpital. Tout me revint en mémoire. Sirius était mort ; j'étais amoureux de sa meurtrière et... je m'étais transformé en loup-garou ! Par Merlin... En plein Ministère en plus !

Une infirmière entra dans ma chambre. Elle m'examina et décrèta que j'étais apte à sortir. Je l'attrapai par le bras avant qu'elle sorte.

- Bellatrix ? Dumbledore ? Ils vont bien ? Où est-elle ? lui demandai-je.

- Bellatrix est en soin intensifs et Dumbledore est à Poudlard. J'espère qu'elle ne se réveillera pas après tout ce qu'elle a fait elle mérite ce qu'il lui est arrivé, répondit-elle méchamment.

J'étais tétanisé. Bella... Ma Bella était aux soins intensifs par ma faute. Je me pris la tête dans les mains. J'étais secoué de longs sanglots.

- Ma Bella... ne cessai-je de murmurer.

Je restai ainsi de longues minutes puis, me reprenant, je décidai d'aller la voir. Je sortis discrètement de ma chambre et me dirigeai vers les soins intensifs. Une peur horrible me nouait l'estomac. Si elle ne se réveillait pas, c'était de ma faute...

Je demandai poliment le numéro de sa chambre et on me l'indiqua avec dégoût. Je toquai et entrai. Elle était là. Sur son lit. Et elle avait les yeux ouverts. Le soulagemant m'envahit.

Je m'approchai doucement d'elle, pour ne pas l'effrayer. Je ne savais pas quoi dire. Les mots étaient trop faibles pour exprimer mes pensées. Je m'en voulais tellement. Elle avait la peau pâle, des cernes sous ses yeux et ses cheveux frisés complètement emmêlés. Elle avait un gros bandage sur sa gorge. Je m'assis sur le lit en prenant garde à ne pas lui faire mal.

- Je ne t'en veux pas. Ce n'était pas toi, dit-elle doucement.

J'étais ému. J'avais retrouvé la femme que j'aime, la Bellatrix calme, douce et si belle avec son sourire sincère.

Je lui souris tendrement, les larmes aux yeux.

- Merci... de me pardonner.

Ma voix était rauque à cause de l'émotion. Le poids dans mon estomac avait disparu et je me sentais enfin complet. Je m'approchai doucement d'elle et nous échangeâmes un baiser. C'était un baiser doux, calme, amoureux.

- Je t'aime, lui soufflai-je tendrement.

- Je t'aime aussi, dit-elle avec un sourire.

Mon cœur rata un battement. C'était la première fois qu'elle me le disait. Je lui souris. Mon cerveau réfléchissait à tout vitesse. Il fallait qu'on s'enfuit, qu'on se cache du Seigneur des Ténèbres ! Je pris sa main et lui expliquai mes pensées.

- Je veux bien te suivre n'importe où, Remus, mais es-tu sûr de toi ? Pourrais-tu renoncer à l'Ordre, à Harry, au combat ?

Elle s'inquiétait pour moi ! Mais je m'étais déjà décidé. J'allais partir avec elle. Nous allions quitter l'Angleterre et nous installer ensemble dans un endroit tranquille, loin de Voldemort et de ses Mangemorts. Rien ne me retenait en Angleterre.

- Oui, assénai-je, sûr de moi.

Je lui pris la main et l'aidai à se lever. Elle avait de nombreuses traces de griffures assez profondes sur les bras et les jambes. Je blémis et détournai le regard. Elle me tourna la tête vers elle et, en me regardant droit dans les yeux, me dit ardemment :

-Je ne t'en veux pas.

Et je la crus. Je l'attirai à moi et l'enlaçai.

- Tu es prête à transplaner ? Ou tu préfères un Portoloin ?

Elle hésita.

- Le Portoloin, trancha-t-elle, c'est moins risqué.

Je pris un verre et le transformai en Portoloin. Je la regardai tendrement.

- Nous allons chez moi pour préparer nos bagages puis nous partirons. Ça te convient ?

- Oui, répondit-elle.

Nous attrapâmes le verre en même temps.

Le Portoloin nous emporta.

La prophétie s'était réalisée.

~ ▪ ~

Coucou ! J'espère que ce OS vous a plu. N'hésiter pas à voter et à commenter ! Si vous voulez des OS sur un couple ou un personnage en particulier, dites le moi !

Dark Animale 🌹

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