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~~ Sieste ~~ Suna Rintaro

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Et voilà le second OS de ce recueil, mettant cette fois en avant, Suna Rintaro.

Un OS que j'ai voulu plus sensuel et doux. Encore très long... je crois que je ne peux définitivement pas me restreindre... mais j'espère qu'il vous plaira, parce que c'est l'essentiel.

Merci à anes pour les suggestions et ton intérêt pour ce charmant jeune homme huhuhu J'espère sincèrement qu'il répondra à tes attentes. 


J'ai une derniere question un peu bête mais j'ai besoin de vous. Est ce que je garde les chapitre "annonce" ou bien je les supprime au fur et à mesure que je publie les OS annoncés ?

Je peux les garder et les étoffer pour faire un rapide débrief de comment j'imagine le personnage et ainsi recueillir les différentes visions du perso en question. Par exemple, pour Suna, je le voyais, en très gros, comme quelqu'un de discret mais attentif, un brin sarcastique. Mais quelqu'un qui n'est pas d'accord pourrait me le dire et ainsi je pourrais rectifier et m'approcher le plus possible du caractère. Qu'en pensez vous ?

Ou alors je me prends trop la tête ? Mais ça, c'est pas nouveau XD

Vous êtes mes lecteurs et votre avis compte pour moi alors n'hesitez pas <3

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- Enfin un peu de temps pour nous deux, j'ai si hâte ! Soupiré-je impatiente en marchant rapidement vers l'immeuble de Rintaro.

Je m'y engouffre connaissant le chemin par coeur et ne manque pas de saluer les quelques voisins que je croise et qui commencent à bien me reconnaître.

- Mademoiselle ! Attendez, j'ai quelque chose pour votre mari, m'interpelle la petite mamie du rez de chaussé alors que j'appuie sur le bouton pour appeler l'ascenseur.

Je sursaute aussitôt et bloque sur ce simple mot si fort de signification qu'elle vient d'employer pour désigner Rintaro.

- Mon mar... ? Non, ce n'est p... commencé-je vainement à essayer de rectifier, un sourire crispé sur le visage pour ne pas paraître malpolie.

Trop tard, elle a déjà fait demi tour et a disparu dans son appartement. J'attends donc toute seule devant sa porte ne sachant pas quoi faire de mes bras ballant en patientant mais elle réapparaît enfin comme une fleur et tout sourire quelques minutes plus tard aussi vite qu'elle s'était évaporée.

- Je vous guettais pour vous donner ça. Tenez, me dit elle en me tendant un petit sac noir qui a l'air bien rempli. Je ne vous ai pas vu cette semaine, je commençais à m'inquiéter, reprend t'elle alors de sa douce voix.

Elle est adorable, je l'apprécie vraiment beaucoup, même si elle anticipe beaucoup trop ma relation avec Rintaro. Elle me tend le petit sac, m'intimant gentiment de le prendre. Lorsque je m'en saisis, je sursaute quand son contact se fait glacé entre mes mains. Je l'ouvre et je découvre tout un tas de Popsicle aux fruits.

- Ne vous surmenez pas trop tous les deux hein ? Ce n'est pas bon si voulez avoir un enfant.

- Je... commencé-je avant de m'étouffer.

J'adore les vieux mais ce genre de petite indiscrétion vient de me faire avaler ma salive de travers. Je pouffe quand même de rire tout en toussant face à la surprise. C'est de sa génération et au japon c'est encore bien ancré dans les moeurs. Pas de quoi lui en vouloir, elle pense bien faire. Pour le bébé, je ne suis pas prête d'y penser de si tôt et encore moins en parler avec une inconnue. Il y a encore beaucoup de chemin à faire entre Rin et moi avant de prendre une telle responsabilité.

- C'est un garcon discret mais serviable. Vous êtes la seule que j'ai jamais vu franchir les portes de cet immeuble à ses côtés, continue t'elle tout sourire tout en forçant un peu plus mes confidences.

Ahlala, les racontars, elle a l'air d'aimer ça mais elle le fait avec tant de bienveillance. Je ne peux que continuer de sourire tout en essayant de trouver rapidement une échappatoire sinon elle va me garder toute l'après-midi et j'ai d'autres plans bien plus agréable que ça.

- Merci pour tout madame, c'est très gentil mais ne vous inquiétez pas pour moi, tout va bien, répond-je en évitant soigneusement le sujet de ma vie amoureuse avec cette mamie adorable mais bien trop curieuse.

L'ascenseur qui me prévient de sa présence par un "ding" salvateur, me sauve la mise et je m'y engouffre aussitôt. Alors que les portes se referment, elle me fait de grands signes que je lui rends en souriant mais lorsque je me retrouve enfin seule, mes pensées se mettent en route.

- C'est vrai ce qu'elle m'a dit ?

Je dois avouer que ma fierté féminine se gonfle en y réfléchissant. De penser que je suis la seule, me fait sourire bêtement comme une petite fille beaucoup trop romantique. Je secoue la tête et pouffe de rire, me moquant de mon esprit ridiculeusement niais. Et pourtant les faits sont là, il m'a quand même donné les clés de son appartement. Rien que ce genre de geste emplit mon coeur de joie. Mais était-ce vraiment pour me montrer son affection ou bien par flemme ? Difficile de savoir. Ça ne veut peut être rien dire pour lui. Il n'est pas du genre à laisser grand chose transparaître. Tout dans l'observation et peu d'effusion inutile mais pourtant, il me couve de pleins de petites attentions qui me rendent si heureuse.

- On en est où en fait nous deux, Rin ? Dis je à haute voix, toujours perdue dans mes pensées anxieuses qui me retiennent insidieusement.

Il faut que j'arrête, je m'embrouille toute seule dans des pensées qui n'ont ni queue ni tête. Je me donne une légère tape sur le front pour stopper ces inepties. Je sors alors les fameuses clefs et je joue avec nerveusement pendant que l'ascenseur se met en branle. Je piétine d'impatience dans la boîte de métal qui commence à monter doucement. Je sais qu'il est rentré de l'entrainement et qu'il n'a pas beaucoup de temps pour lui avec le volley et tout le reste mais je n'en peux plus. J'ai besoin de le voir. Ses déplacements me l'enlèvent beaucoup trop. La chaleur de sa peau me manque, la douceur de ses doigts sur mon corps, son souffle rassurant courir dans mes cheveux, son odeur épicée qui m'enivre éperdument. Sa présence paisible me rassurer. Ça ne fait que quelques mois que nous sommes ensemble et il semble vouloir quelque chose de sérieux. Du moins, j'ai cette impression. J'ai envie d'y croire, bien que je ne sois sûre de rien. Il n'est pas le champion des discussions endiablées mais d'un autre côté, il me le montre tellement par ses gestes. Il ne laisse rien au hasard. Il n'y a pas de doute, je me sens bien avec lui. C'est peut être bien le bon. Il est ma force tranquille, mon agent du chaos silencieux et perspicace. Je ris de ma comparaison et, pressée d'une fébrilité euphorique, je cours presque dans le couloir menant à son appartement, mon coeur volant littéralement vers lui.

Il me l'a dit au téléphone, demain il joue contre les Adler et il a juste voulu rentrer se reposer avant de partir à son deuxième entraînement plus tard dans la soirée pour préparer la rencontre. J'avais déjà prévu d'aller l'encourager à son match et ne le voir qu'à ce moment là mais ce message inespéré pour me dire qu'il était rentré plus tôt et qu'il voulait passer l'après midi avec moi, me comble d'un bonheur sans fin. Mon coeur s'accélère au fur et à mesure que mon impatience de le retrouver augmente. Rien d'extravagant de prévu, juste passer du temps ensemble, parler un peu de lui, de moi, faire la sieste, regarder la télé. On ne sort quasiment jamais et je ne suis même pas sûre que son équipe sache qu'on est ensemble. Je n'ai pas pu venir à beaucoup de ses match et, avec sa famille restée loin dans le Kansai, je suis la seule à venir le soutenir parmi ses proches et en dehors ses fans. Bien que je sois sa fan numéro un depuis toujours. Même si nos regards se croisent souvent lors des matchs, ne voulant pas m'imposer et laissant Rintaro avancer à son rythme, je n'ai jamais vraiment approcher ses coéquipiers. Il n'en a peut être pas envie tout de suite après tout et puis l'occasion ne s'est jamais véritablement présentée mais bref, je me perds encore, ce n'est pas le moment de penser à tout ça. Arrête de t'égarer dans ce genre de pensées décousues qui ne mènent à rien, ma grande. Je ne veux pas me prendre la tête, alors n'y pensons plus. La voisine m'a vraiment mis de drôles de pensées en tête. J'ai seulement hâte de le voir. Pour l'instant, tout va très bien entre nous, pas besoin précipiter les choses ou quoique ce soit d'autre. Vivons l'instant présent.


Arrivée devant la porte massive, je tourne la clef dans la serrure et m'introduit dans l'appartement.

- Rin, je suis là, lancé-je en pénétrant à l'intérieur.

Je jette un rapide coup d'oeil dans son salon épuré, presque impersonnel. Tout est plus ou moins rangé et rien ne traîne vraiment, mais à chaque fois que je suis là, je trouve qu'il manque quelque chose, d'un petit plus. De chaleur peut être. Il a quand même encadré une photo de nous deux qu'il a posé près de la télévision. J'ai aussi ramener quelques affaires de chez moi mais c'est comme si j'osais à peine pas me mélanger à ce lieu. Ce n'est pas vraiment chez moi après tout. Sentant les glaces lentement se ramollir et avant de devier et sombrer encore davantage dans une réflexion stupide, je vais vite mettre les bâtonnets au congélateur.

- Où est il ? dis-je en reprenant rapidement mes esprits.

Personne dans le salon. La cuisine est déserte. Tout est calme. Bien trop calme. Il ne peut donc être quand dans notre lit. Notre lit ? Est ce que ça ne serait pas un peu prématuré de dire ça ? C'est vrai que je suis plus chez lui que chez moi mais quand même... Ça reste son appartement.

Je pénètre alors dans la chambre et je vois Rintaro allongé dans son lit, un sweatshirt sur son visage. Je le reconnais aussitôt. C'est le mien.

- Hey, tu dors ? Tu veux que je te laisse tranquille ? murmuré-je en arrivant près du lit, pensant qu'il s'était déjà assoupi.

- Non surtout pas, je t'attendais, dit il en se redressant aussitôt, mettant mon pull sur ses jambes. Reste avec moi. Viens t'allonger, me dit il en venant m'entourer de ses bras puissants, me tirant tendrement vers lui.

Il n'a pas besoin de me le dire deux fois et je viens m'asseoir sur le lit, reposant mon dos contre son torse. Je me saisis alors de mon pull avec un sourire mutin qui illumine mon visage.

- Tu fais quoi avec ça ? dis-je en venant lui taquiner le nez avec le bout de la manche.

Il grimace un peu en une expression complètement craquante pendant que je continue mes chatouilles, puis, sans rien me répondre et avec un léger sourire en coin, il me le prend des mains, le laisse tomber du lit et me bascule contre lui, son visage venant se perdre aussitôt dans mon cou. Je le sens inspirer fortement contre ma peau et un frisson dévale ma colonne avant qu'une myriade de papillons se mettent à batifoler vigoureusement dans mon estomac. Plus il emplit ses poumons et plus il se moule contre mon dos. Je frémis encore de plaisir et ma tête bascule complètement contre lui. Je lui souris bêtement, me perdant dans la beauté de son visage envoûtant de calme. Son contact me fait toujours un effet fou et encore plus aujourd'hui.

- Ça fait longtemps qu'on a pas eu un moment comme ça toi et moi, chuchoté-je doucement, ayant presque peur de briser ce silence serein qui nous enveloppe.

- C'est bien pour ça que je t'ai appelé. Viens plus près, dit il en me serrant contre lui. Tu m'as manqué.

A ces mots son large torse vient recouvrir mon dos de sa présence paisible. Un sourire se dessine alors plus franchement sur mon visage et je me laisse bercer par le moelleux si confortable de son étreinte. Je peux sentir les battements de son coeur, les pulsations énergique de son pouls calme et régulier contre ma tête. Mes mains caressent machinalement l'avant de ses bras et mes doigts serpentent lentement entre ses veines saillantes avant de finir leur course sur les siens. Je les entremêle avec douceur et il vient aussitôt les resserrer tendrement. Ses mains font deux fois les miennes et pourtant elles font preuve d'une douceur incomparable quand il me touche.

Bercer par sa respiration dans mon cou, je me détends alors totalement dans ses bras, mon regard vagabondant indolemment dans la pièce. J'observe distraitement la table de nuit et j'y vois alors un nouveau cadre. Un reflet lumineux m'empêche d'y voir la photo mais à peine j'ai esquissé un mouvement pour m'en approcher que Rintaro resserre son étreinte et me rappelle à lui, coupant court à ma curiosité. Sa main glisse bientôt sur mon épaule et doucement, du bout des doigts il me chatouille avec tendresse. Du puissant de ses bras, il m'enlace. Du velours de sa peau, il me caresse le cou. Le langage de son corps est bien plus flagrant que tous les mots qu'il pourrait me dire. Je ricane et tourne mon visage pour me plonger dans la sable de ses yeux. Je voudrais plus que tout qu'ils se transforment en sablier et qu'il emprisonne le temps dans ses pupilles, que cet instant ne s'arrête jamais parce que déjà, plus rien n'existe autour de nous. Notre bulle se densifie et son atmosphère devient plus suave lorsque ses lèvres effleurent la pulpe des miennes. Je le sens de plus en plus agiter et remuer impatiemment contre mon dos. Ça me rappelle notre première fois. Sa douceur maladroitement pressante. J'entrouvre alors ma mâchoire et ma langue vient tenter la sienne. Rintaro plonge sans hésiter dans ce baiser que je lui réclame.

Pendant que nos lèvres s'apprivoisent à nouveau, son bassin se met à bouger et à rouler en de mouvements discrets contre mes fesses. Rapidement, je le sens durcir contre moi. L'envie ardente qui soudainement prend possession de son corps se saisit du mien pendant que son visage doux et calme finit de m'ensorceler. Je suis toute à lui de toute façon. Depuis l'instant où j'ai franchi la porte, mon esprit n'avait déjà que lui en tête et cette initiative pleine de désir refréné fini d'écraser ma fébrile raison. C'était perdu d'avance. Impossible de rester sage.

- Un regain d'énergie ? soufflé-je en ouvrant les yeux pour l'observer pendant que nos lèvres ne veulent absolument plus se lâcher, bataillant avidement pour se toucher entre chaque mots qui les interrompent injustement alors qu'elles se retrouvaient.

- Ça fait juste beaucoup trop longtemps que tu n'es pas venu faire la sieste avec moi et... et qu'on l'a pas fait... me répond t'il ses yeux déjà embrumés de désir. Je ne vais pas pouvoir me retenir, susurre t'il alors, son souffle s'accélérant alors que ses pommettes se parent d'un magnifique rouge.

- Qui te demande de te retenir ? Dis je en posant mes lèvres sur les siennes pour qu'il revienne m'embrasser.

Il me sourit tendrement et sa bouche se scelle aussitôt fermement à la mienne, approfondissant aussitôt notre baiser. Il garde mon dos contre son torse et, au même instant, ses mains commencent à se mouvoir sur mon ventre. Ses doigts dessinent les contours de mes hanches et se faufilent bientôt dans mon pantalon. Impatient, il descend tout de suite le bas de mes vêtements pour ne plus être embêté par eux et sa main trouve hâtivement le chemin de ma féminité. Il laisse ses doigts se faufiler cupidement entre mes cuisses pour venir effleurer ma vulve, séparer mes grandes lèvres dociles, atteindre leurs petites soeurs impatientes et caresser mon bouton de plaisir sur lequel il commence à dessiner de lent, très lent et envoûtant cercles. Mon corps se cambre contre lui et je peux alors ressentir un peu plus la puissance de son désir contre mes fesses. Ce désir qui, jusque là, montait lentement, grandit subitement en une boule de luxure assoiffée qui crispe le bas de mon ventre d'une lascivité éhonté. Il m'emprisonne de son étreinte d'extase et je me délecte de cette dominance qu'il a sur mon plaisir. Je sens son regard perçant sur moi, épier, analyser, se concentrer exclusivement sur mes réactions, sur mon corps, sur moi, comme s'il ne me connaissait pas assez depuis le temps. Ses doigts dansent sur mon clitoris qui se gonfle sous ses caresses pendant que mes hanches roulent et viennent suivre son rythme. On s'harmonise doucement. Mes mouvements de bassin ne font que renforcer l'ardeur proéminente de Rintaro qu'il presse et enfonce entre mes fesses, hurlant qu'on la libère de sa prison de tissus. Il continue néanmoins ses marques d'attention sur moi et son majeur se fraye un chemin à l'intérieur de ma féminité. Je soupire lourdement quand il s'enfonce en moi et mes exaltations se transforment rapidement en plaintes de moins en moins discrètes quand son doigt est rejoint par un de ses frères et jouent aussitôt à exaspérer mes point de plaisir. Il rentre et sort doucement ses doigts, mon excitation s'écoulant maintenant éhontément en de bruits si indécents qu'ils ne font que renforcer le plaisir que je ressens déjà et que je ne contiens plus du tout. Une de mes mains se resserrent alors sur son avant bras pendant, qu'avec le peu de clairvoyance qu'il me reste, je fais glisser l'autre derrière moi. Je ne peux m'empêcher de venir le caresser à mon tour. Un juste retour des choses. Sa respiration s'alourdit encore un peu et des mèches de cheveux s'envolent sur mon visage quand il exhale son souffle chaud sur moi. J'aime ce genre de sieste et je me laisse embarquer par ce moment lascif. Mais alors que je pensais qu'on n'irait pas plus loin que ces travaux manuels avances à deux plutôt sage, Rintaro retire ses doigts.

- Attends, me murmure t'il de sa voix suave aggravé par le plaisir.

Je me redresse un peu quand sa main quitte mon entre-jambe mais il me bascule aussitôt tendrement sur le ventre et vient s'allonger sur moi. Je ris de son jeu et le laisse me soumettre. Il profite encore qu'il m'a à sa merci, pour déposer plusieurs baisers sur mes joues, mordiller négligemment le lobe de mon oreille, chatouiller mon cou du velours de ses lèvres pendant qu'au même moment, il ouvre le tiroir de la table de nuit et en ressort une petit pochette métallique familière qui ne me laisse aucun doute sur la suite des événements. Je me mords la lèvre en le laissant maintenant totalement me dominer.

Assis sur l'arrière de mes cuisses, je sens qu'il s'agite mais je ne sais pas ce qu'il peut bien faire. Une ombre passe bientôt devant mes yeux et un bruissement de vêtements me fait rapidement comprendre qu'il vient de se débarrasser du haut des ses vêtements. Je sens ses mains se glisser alors sous les miens et remonter lentement, très lentement, trop lentement, le long de mon dos, faisant se relever mon pull par la même occasion. Il se baisse alors sur moi et la sensation de ses lèvres chaudes touchant subitement ma peau, me fait frissonner de plaisir et une délicieuse chair de poule fait aussitôt son apparition. Sa langue qui me goûte et serpente sur moi me crée un puissant émoi qui descend le long de ma colonne, embrasant mes sens avant de venir créer une nouvelle vague d'excitation dans le bas de mon ventre délaissé, trépidant de nouveau d'impatience. Ses doigts me parcourent et vagabondent nonchalamment sur ma peau, je tressaille et glousse des chatouilles que cela me procurent. Je remue et soulève un peu mes fesses, ce qui le déstabilise de sa position souveraine sur mon corps. Il resserre alors ses cuisses qui encadrent les miennes et ses mains se viennent se poser sur mes fesses. Il les prend à pleines mains et les cajolent doucement. Il stoppe un instant et sa grande main puissante de bloqueur central, me donne tout à coup une légère tape sur l'une d'elle.

- Ah ! laissé-je échapper avec surprise.

Il n'est pas fatigué de taper dans des ballons, il faut maintenant qu'il s'en prenne à mes fesses ? Ce n'était pas si désagréable mais je ne sais pas trop si j'aime vraiment ça alors pourquoi ne pas continuer et essayer. Il a l'air de vouloir tester ça, lui aussi. Il se décale un peu sur mes jambes puis je reçois une autre fessée qui me sort aussitôt de mes pensées. C'est définitivement troublant. Mon bassin se retrouve à présent surélevé sur l'une de ses cuisses alors que l'autre est encore au dessus de mes genoux. Une autre tape retentit alors. Il reste doux et je n'ai pas mal. Je suis véritablement déroutée. Les vibrations que cela me créés, arrivent directement dans le bas de mon ventre et je suis plus qu'agréablement surprise. Cette sensation m'excite vraiment. Je remue alors un peu plus ma croupe sous son nez, me cambrant avidement. J'en veux encore. Rintaro comprend tout de suite cette incitation implicite à continuer et sa main me donne plusieurs autres onctueuses et tendres fessées qui font élever ma voix qui se casse de plus en plus de plaisir. Du plat de sa main, il continue de taper sur ma croupe mais, sa main est si grande, qu'il arrive aussi à toucher ma féminité déjà gonflé par la licencieuse attention qu'il m'a donné juste avant. Chaque claque est un ravissement des sens et le bas de mon ventre ne fait que se gorger d'un désir impatient. Je sens malheureusement mes muscles et ma peau commencer à chauffer et alors que j'allais le lui demander, comme devinant sans mal qu'il fallait s'arrêter, Rintaro cesse et bascule à nouveau derrière moi. J'enfouis automatiquement mon visage dans les draps quand ses lèvres viennent aussitôt apaiser mes rougeurs par de tendres baisers, les embrassant avec gourmandise, parcourant lentement leurs galbes de ses caresses, en dessinant leurs arrondis avec sa langue. Ses mains les cajolent, les malaxent pleinement et ses paumes se les approprient avec bientôt de moins en moins de délicatesse, de plus en plus pressantes, avides, désireuses. Je le connais, il ne tient plus.

Rintaro se relève alors un peu de mes cuisses, délaissant une nouvelle fois mes fesses rougies par son petit jeu concupiscent. Il me soulage ainsi temporairement du poids de son corps. Il glisse maintenant contre moi et descend le long de mes jambes. Je peux me redresser mais il revient tout de suite à la charge sans me laisser le temps de me retourner vers lui. Je sens à nouveau un souffle chaud s'écraser lourdement sur la peau onctueuse de mes fesses. Il continue toujours de les presser fermement entre ses mains et je devine son visage se rapprocher de ma féminité. De toute l'attention qu'il me porte, me faisant le centre de notre étreinte, il arrive quand même à me faire scandaleusement languir. Un maître de la manipulation régnant sur le royaume de mon corps. Je me cambre alors d'une formidable et délicieuse anticipation impatiente, lui exposant complètement cette partie la plus intime de mon anatomie qui n'appartient qu'à lui et ses lèvres viennent enfin me goûter avec avidité. J'enfouis mon visage dans l'oreiller pour étouffer mes plaintes qu'il m'arrache à présent sans peine mais je me mords l'index pour ne pas encore gémir trop fort, ne lui redonnant pas tout de suite cette satisfaction de savoir me contrôler aussi facilement.

- Pourquoi tu te retiens ? Me demande t'il alors de sa voix essoufflée, malicieusement provoquant.

- J'ai... je n'ai pas envie de perdre aussi facilement contre toi. Laisse moi te resister un peu, lui répond-je dans un sursaut d'orgueil.

- Oh vraiment ? Reprend t'il en resserrant tendrement sa prise sur mon fessier.

Je ne suis pas aussi prévisible, si ? Je me fourvoie tellement, je le sais. C'est peine perdue, il lit en moi comme dans un livre ouvert. Dans ces moments là, c'est si déroutant. J'entrouvre la bouche pour essayer de protester malgré la faiblesse évidente de ma volonté mais il me pénètre aussitôt de sa langue et cette fois je n'ai pas le temps de le retenir, qu'un gémissement grave s'échappe de mes lèvres. Sa langue s'introduit dans les plis de mes petites lèvres et oscille si voluptueusement que mes mains viennent complètement broyer le coussin entre mes poings crispés d'extase. Il s'occupe de moi avec application et cette crispation familière qui me promet une délivrance divine, vient tendre petit à petit le bas de mon ventre.

- Ne t'arrête pas... l'intimé-je difficilement, presque incapable d'articuler, au bord de l'orgasme.

Un souffle de fierté vient s'écraser sur moi,me laissant savoir qu'il avait gagné, alors que mon sexe se contracte de plaisir et tend de plus en plus tout mon corps. Je me sens au bord de ce gouffre d'extase et avant d'y plonger totalement, je le laisse savourer sa victoire pendant que je continue ma torture sur ce pauvre coussin. Je n'aurai donc pas résister bien longtemps alors que cette vague d'extase m'envahir totalement et se répand intensément dans tout mon corps. Je laisse plusieurs gémissements lourds s'étouffer sur le tissu pendant que mon être se laisse enfin aller à ce plaisir orgasmique, cette délivrance intense qui fige tout mon corps. Je tressaille plusieurs fois, ne contrôlant plus rien. Cet orgasme ne semble même pas vouloir se calmer, me crispant avec ravissement, d'un délice qui me laisse bout de souffle. J'halète avec peine, essayant de calmer ma respiration qui déraille complètement, une fois que cette jouissance a fini de me transpercer de toute part.

Me voyant plus ou moins calmée, Rintaro vient alors réclamer sa récompense contre ma bouche, ses lèvres se posant tendrement sur les miennes et je ne me fais pas prier pour la lui donner, enroulant mon bras autour de sa tête. Tout le poids de son corps revient maintenant m'envelopper d'une chaleur ardente pendant qu'il reprend possession de ma langue, son torse blottit contre mon dos. Toute la puissance de son désir impatient se presse alors contre ma féminité. Son bassin se frotte contre mes fesses et son érection s'appuyant avec délice sur moi, m'indique clairement qu'il n'en a pas vraiment fini avec moi.

Il quitte bientôt mes lèvres qui essayent désespérément de le retenir encore un peu et se redresse au dessus de moi. Il descend le bas de ses vêtements, se tortille rapidement contre moi pour s'en débarrasser au plus vite et les fait tomber en bas du lit avant de revenir s'asseoir à califourchon sur mes jambes pendant qu'il enfile le préservatif. La pochette volant elle aussi à travers la pièce. Plaqué sur le ventre, je ne peux qu'attendre avec une envie démesurée qu'il prenne possession de moi. Mon attente impatiente est vite assouvie quand je sens qu'il se fraye enfin un chemin entre mes cuisses. Doucement, sans rien brusquer, son sexe s'introduit en moi. Je l'entends alors râler beaucoup moins discrètement alors qu'il s'installe dans la chaleur de mon antre et entame ses mouvements de bassin. Il rentre et sort lentement de moi, repoussant mollement mes chairs de son membre gonflé. Il a tout son temps et moi aussi. Son bassin roule avec souplesse et je m'en mords les lèvres, savourant tout de cette succulente sensualité dont il fait preuve. Je l'entends maintenant distinctement gémir derrière moi, ses plaintes lourdes emplissant délicieusement la pièce alors que ses mains s'agrippent plus fermement sur mes hanches, ses doigts s'enfonçant d'une force désireuse dans ma peau. Son membre dur bouge en moi avec délice et je ressens tout de ses mouvements chaloupés. Mes gémissements aussi se manifestent à présent clairement, venant se mêler harmonieusement aux râles suaves de Rintaro, nos deux voix emportés par notre étreinte lascive.

Il revient s'allonger langoureusement sur mon dos, son torse transpirant, se collant avec délice sur ma peau. En appuie sur ses avant-bras, ses hanches bougent régulièrement contre les miennes et le son de ses mouvements cadencés bruissent indécemment dans mon antre humide. Il tape mollement contre mes fesses, son rythme est lent et si parfaitement contrôlé que les sensations qui s'en dégagent me font perdre la tête avec une facilité déconcertante. Rintaro vient dégager ma nuque d'une main en repoussant mes cheveux sur le côté et ses lèvres se mettent à rouler tendrement sur ma peau. Sa bouche me parcours avidement et malgré ce moment ardent qui unit nos deux corps, il arrive encore à me faire frissonner d'extase. Son souffle lourd s'écrase sur ma joue alors que le mien est inexistant, je suis dans un état second. Il me transporte ailleurs, dans un lieu aux frontières de l'humainement possible. Je ressens tout, son sexe qui rentre et sort en moi. Son rythme qui varie laconiquement, devenant soudainement versatile. Tantôt rapide, tantôt lent, il me fait passer par toutes sortes de sensations et je fond entièrement sous ses coups de bassin. Cherchant constamment l'angle qui me fera réagir avec le plus de force. Bientôt, il ne restera plus rien de moi car il me consume entièrement dans l'incendie de son désir. Il accélère encore et tout me percute, ses testicules qui viennent claquer sur la peau moite de mes fesses, ses jambes qui se frottent vigoureusement contre les miennes, la sueur de nos peaux qui se mêlent et se mélangent laissant facilement glisser nos corps l'un contre l'autre. Son torse plaqué contre mon dos, ses bras puissants m'encadrant, il me domine entièrement de toute sa puissance affectueuse. Il me retient tendrement tout contre lui, ses bras encerclant mes épaules pour un meilleur soutien, en appuie sur ses coudes, pendant que son bassin continue sa danse contre le mien. Il maîtrise son corps d'une manière divinement envoûtante, bougeant d'une souplesse animale inimaginable, comme une vague cherchant désespérément à aller plus profond dans mes terres, claquant sur le récif de ma peau. Mes jambes se relèvent sous cette montée d'ivresse, je respire à peine, il ne me laisse aucun répit et je meurs entièrement dans ses bras, me laissant conquérir sous cet assaut divin. Rintaro relâche peu à peu sa prise sur mes épaules et se relève en appuie sur ses mains, ses poings serrés encadrant mon corps, ses coup de hanches se faisant maintenant plus appuyés. Je vois les muscles de ses bras bandés avec force, ses veines ressortant si intensément. Quelques gouttes de sueurs se glissent malicieusement dans tous leurs creux, dévalent gracieusement, avec une fainéantise toute sensuelle, le long de sa peau. Rintaro grogne de plus en plus fort alors qu'il pousse son membre toujours plus en avant, finissant de me faire fermer les yeux de plaisir et ouvrir la bouche d'extase. J'arrive à ne rien pouvoir exprimer clairement si ce n'est vaguement son prénom qui se perd dans des gémissements incompréhensibles.

Il se redresse encore un peu plus et sans quitter la chaleur de mes chairs, redresse mon bassin et attire mon dos contre lui. Je me cambre un maximum pour que nos deux corps restent unis et Rintaro se réinstalle confortablement en moi avant d'accélérer sa cadence, me faisant aussitôt basculer la tête en arrière, s'affairant à me faire perdre pieds, à ravager mes dernières étincelles de lucidité. Il réajuste son angle plusieurs fois pour trouver celui qui m'arrachera le plus de gémissements et une fois satisfait, ses mains ancrées à mes hanches commencent une lente remontée sur mes flancs. Je prends alors appuie contre le mur en face de moi pour ne pas m'écrouler et je savoure ce toucher qu'il s'attarde à me donner, son bassin ralentissant le temps de ces tendre caresses. C'est comme s'il réapprenait, redécouvrait mon corps et, minutieux et attentif comme il est, ses doigts me disent qu'il a l'intention de prendre tout son temps. Je me perds alors dans les méandres de mes pensées embrouillées par cette voluptueuse étreinte, dans cette sensualité qui me fait quitter la tête ferme. Ses mains agacent maintenant le bout de mes seins pendant que son torse retrouve ma peau. J'aime le sentir contre moi. Son visage vient aussitôt se réfugier contre ma nuque pendant que sa langue remonte ma gorge. J'enroule mon bras autour de sa tête et agrippe quelques mèches de ses cheveux entre mes doigts tremblant de plaisir. Une de ses mains vient alors faire le tour de ma mâchoire pour ramener mon visage vers lui et nos bouches se rencontrent enfin. Il me semble qu'une éternité s'est passée depuis la dernière fois que j'ai pu goûter à sa saveur. Un délicieux ballet s'entame alors entre nos langues avides de se retrouver. On en arrive même à se mordre les lèvres, emporté par le feu de notre passion dévorante. Il continue de pousser tout mon corps à chaque coup de bassin qu'il me donne et je ne suis plus retenue que par la puissance tranquille et protectrice de ses bras. Nos corps dansent à l'unisson entièrement soumis à ce plaisir qu'on se donne sans restriction, sans aucune retenu, comme si demain n'existait pas et que seul notre couple existait, se consumant d'amour, s'entremêlant au rythme de notre désir, se mourant à petit feu dans la fièvre notre luxure.

Je ne tiens plus, je veux voir son visage, je veux sentir le poids de son corps sur mon ventre, l'avoir entre mes cuisses alors que je lui donnerai enfin cette délicieuse délivrance qu'il recherche énergiquement dans le creux de ma féminité. Je pose alors une main sur sa cuisse et ses mouvements s'arrêtent. Je me retire de lui et vient aussitôt me mouler contre son torse bandé par l'effort. Mes mains ne peuvent résister à venir danser sur ses abdominaux contractés. Il frémit subrepticement quand mes doigts parcourent leurs contours, son regard embrumé me dévorant de désir, finissant de m'engloutir entièrement dans le désert de ses yeux couleur de sable. Un désert où la chaleur ardente de son désir m'embrase et m'ensevelit sous le poids délicieusement voluptueux du délice de ses lèvres qui reviennent me ravir avec gourmandise.

Rintaro enroule ses bras autour de ma taille et d'un mouvement souple, me bascule sur le dos avant de revenir, avec une sensualité féline, glisser son corps contre le mien. Il remonte sur moi lentement, prenant le temps de goûter à chaque parcelle de mon ventre devenu transpirant. Il me rend folle. Je me cambre encore d'impatience, frissonnant de plaisir en sentant sa langue lécher le duvet de ma peau moite. La sensualité de son toucher m'appelle sans cesse à lui et je fonds, sans exception, sous chacune de ses caresses. Mes doigts s'agrippent à ses cheveux et au fur et à mesure qu'il remonte sur mon ventre, ma poigne se resserre, l'intimant de vite me revenir. Ses lèvres glissent maintenant sur ma carotide qui tressaute quand malicieusement, il m'y laisse une marque. Il revient bientôt à mon niveau et ses yeux rouges, à demi clos par le désir, ne me quittent pas et on se noie alors sans retenu dans le regard de l'autre. De me dire que je suis la seule à voir cette expression troublé par le plaisir, qui me couve de son affection et ne voit que moi, ne fait que redoubler tous les sentiments que j'éprouve pour lui. Tout devient clair à cet instant. Ce sourire qu'il me lance à travers ses cheveux retombés devant son visage, emportés par son souffle erratique, me chatouillant les joues, conforte mon coeur et manque même de le faire exploser. Je ne peux m'empêcher de sourire moi aussi alors qu'il retrouve la chaleur de mon fourreau. Ses lèvres reviennent asseoir avidement leur dominance sur les miennes et je l'accueille aussitôt dans mes bras amoureux, rappelant impérieusement le poids de son corps contre moi. Ses abdominaux dansent à présent contre mon ventre au rythme intermittent de nos respirations quasi inexistante. Rintaro entame à nouveau ses mouvements en moi avec vivacité et mes hanches ne peuvent alors qu'essayer de l'accompagner dans cette volupté qu'il imprime entre nos deux corps. La force de nos baisers s'accroissent au rythme de ses coups de bassin qui redouble d'intensité. Le bruit du froissement des draps se mêlent à nos exaltations de plaisir pour emplir notre bulle et nous soustraire au reste du monde, plus rien d'autre n'existe désormais.

Je le vois bientôt grimacer et ses hanches accélère contre moi. Il va bientôt jouir. Mes mains viennent alors accrocher son dos contracté sous l'effort avant de descendre jusqu'à ses fesses, mes cuisses se relevant elles aussi au même moment, l'encourageant à venir plus profondément. Dans un dernier coup de bassin appuyé, qui m'arrache une dernière plainte divine, son corps se tend et son membre tressaute plusieurs exquises fois en moi. Il gémit délicieusement dans mon oreille, soulageant d'un délicieux râle grave son désir dans le fond de mon antre, emplissant de sa semence la barrière de latex. Son visage enfouis dans mon cou, je l'écoute, essoufflé, reprendre petit à petit ses esprits alors qu'une goutte de sueur vient dégouliner espièglement sur ma joue. Mes mains parcourent en sens inverse leur chemin sur son dos transpirant, s'y attardant à présent un peu plus, caressant ses muscles encore tendus pour venir finir leur course sur sa tête et se noyer allègrement dans ses cheveux. Son bassin sursaute encore quelques fois alors qu'il fini de s'épancher dans la chaleur de mes chairs, puis il se retire lentement.

Rintaro s'écroule alors à côté de moi, balançant à l'aveugle le préservatif, sceller par un rapide noeud, au travers de la pièce. Crevant de chaud et complètement essoufflé, je finis paresseusement de me déshabiller puis on revient naturellement se blottir l'un contre l'autre sous les draps, nos corps se languissant d'un sommeil qui nous gagne lentement. En finissant de se rallonger derrière moi, il me donne quand même une dernière tape sur les fesses et je me tourne vers lui en souriant.

- Tu y prends goût ? Le taquiné-je

- Autant que toi apparemment, dit il en pouffant discrètement de rire.

Je ricane aussi et alors qu'il vient m'envelopper de son corps avec tendresse, nos lèvres reviennent aussitôt se rejoindre. Rintaro, mon éternel big spoon. Il adore cette position et j'avoue que j'aime qu'il me recouvre de sa puissance sereine. Je me sens en sécurité dans le creux de ses bras. Invincible.

- Et si on la faisait cette sieste maintenant ? Dis-je, mon corps complètement alangui.

Il acquiesce, le regard brumeux à la fois de sommeil et de tendresse et son torse vient alors se serrer contre mon dos, ses bras m'entourant de douceur.

- Au fait, l'équipe voudrait bien te rencontrer, dit il alors qu'il baille à s'en faire décrocher la mâchoire. Ils ne m'ont pas cru quand je leur ai dit que j'étais en couple avec toi, ajoute t'il l'air de rien.

- Tu leur a dit ? Demande-je surprise.

- Bien sûr, tu crois que je n'ai pas envie de dire à tout le monde que tu es avec moi ? Me répond t'il avec cette évidence dans la voix.

- E...

Il me coupe le sifflet. Je ne sais pas quoi dire. Mon coeur tape à un rythme surhumain, ma poitrine est prête à exploser. J'ai chaud.

- Ils m'ont tellement cassé les pieds que je leur ai dit qu'on vivait déjà ensemble et du coup, ils veulent te voir au match, demain, continue t'il faussement nonchalant, m'observant du coin de l'oeil.

J'explose de rire devant l'absurdité de la situation puis mon rire ralentit et se casse d'une certaine nervosité qui me prend à la gorge quand je percute et réalise ce que Rintaro leur a vraiment dit.

- On, quoi ? Mais ... baragouiné-je difficilement, soudainement incapable d'articuler et de penser calmement.

- C'est déjà chez nous ici, tu es tout le temps là et tu as plus d'affaires dans tout l'appartement que chez toi, dit il en faisant un grand geste qui englobe la pièce avant de venir mettre ses main de part et d'autre de mon visage, m'obligeant à lui faire face. Je voudrais vraiment que tu emménages ici définitivement et qu'on vive enfin ensemble tous les deux, lâche t'il d'un coup avec assurance, de sa voix suave, ses pommettes tout de même rose, dévoilant un petite timidité adorable.

Je manque de défaillir tant par l'importance de sa demande que par la désinvolture dont il fait preuve pour me faire cette proposition qui nous fait franchir une étape énorme et confirme, par la même occasion, la solidité de notre couple. Pendant que mon esprit fait des looping dans ma tête, il me regarde toujours droit dans les yeux, un regard attendri, ses pupilles brillant d'une infinie douceur pour moi, il sait que je n'attendais que ça.

- Q... Que... , bafouillé-je dans ses bras alors que nos yeux sont solidement souder.

Je prends un temps ridicule mais à dire vrai, ma décision est déjà prise. Elle est si naturelle en fait. Tout semble être une évidence entre lui et moi, alors franchir cette étape ensemble ne me fait même pas peur. J'en frémis même de hâte. Mes lèvres s'étirent et je lui souris tendrement.

- Il va falloir rajouter mon nom sur la boite aux lettres alors.

Rintaro écarquille les yeux de surprise mais aussitôt un magnifique sourire vient illuminer son visage. Ses poumons se vident alors de l'air qu'ils retenaient, pendu nerveusement à mes lèvres d'entendre ma réponse. Il soupire franchement de soulagement, son expression sérieuse se détend clairement et il me rend adorablement mon sourire. 

- Je t'aime... me susurre t'il alors à demi mots presque imperceptiblement.

Je sursaute contre lui complètement prise au dépourvue.

- Rintaro...

- T'es pas obligé de me répondre en retour, je sais que ça fait beaucoup pour aujourd'hui... J'avais juste envie de te le dire... depuis le temps que je le sais... marmonne t'il doucement son visage s'étant enfouis contre ma tête.

Il bâille encore franchement et son étreinte se resserre contre moi. Nos corps nu reviennent s'enlacer, nos jambes s'entremêler et son visage se blotti contre ma tête qui se laisse alors aller sur le moelleux de son torse. J'agrippe son bras et vient cacher mon nez dedans. Je me sens rougir de manière incontrôlée, mon coeur battant à tout rompre dans ma poitrine. Il me l'a dit. J'ai bien entendu. Lui qui semble se foutre de tout, il vient, de manière si nonchalante, de me révéler la profondeur de ses sentiments. Je me sens défaillir de bonheur. Finalement je ne suis pas sa copine caché ou n'importe quel autre stupidité que je m'étais imaginé. J'en étais encore bêtement persuadée malgré tout les indices autour de moi. Un ouragan d'émotions se déchaîne alors en moi. Décidément, cette après-midi est pleine de surprise. Moi qui doutait de la direction de notre relation, me voilà comblée par tout ce qu'il vient de se passer et encore plus parce qu'il vient de me déclarer. Je suis toute chamboulée mais éperdument heureuse et amoureuse.

En relevant la tête, j'aperçois enfin la photo dans le cadre et je me découvre immortaliser sur le papier brillant, souriant à pleines dents face à l'objectif que je ne semble pas avoir remarqué. Je suis dans les bras de Rintaro et je ris aux éclats. Mes mains sont enroulés autour de sa taille alors qu'il repose son menton sur le haut de mon crâne. On est serrés l'un contre l'autre. Je resplendis franchement et il n'y a pas besoin d'être devin pour savoir que c'est lui qui me rends heureuse comme ça. Je n'ai plus aucun doute. Je suis chez moi, dans notre lit, dans notre appartement, dans ses bras, dans son coeur. Enfin à ma place.

- Moi aussi je t'aime... déclaré-je alors, fixant encore la photo.

Aucune réaction et seul le silence me répond. J'attends encore quelques secondes. Rien.

- Je t'aime de tout mon coeur Rintaro, répété-je alors un peu plus fort et sûre de moi.

Toujours aucune réponse. Je me tourne alors légèrement vers lui pour pouvoir apercevoir son visage pendant que ses bras s'écartent mollement de moi. J'ouvre de grand yeux surpris quand je découvre que morphée est déjà venu le happer et qu'il s'est endormi dans ses bras. Ma surprise se transforme aussitôt en une profonde tendresse.

- Dors bien, dis-je en déposant un baiser chaste rempli d'amour, sur sa joue.

Je me rallonge pour revenir me blottir de nouveau contre lui et son étreinte se resserre aussitôt sur moi. Rintaro souffle faiblement et, murmure alors doucement mon prénom dans son sommeil. Mon coeur manque encore un battement, je ne pourrais pas me sentir mieux qu'en cet instant. Ma main vient alors s'entrelacer à la sienne et je ferme les yeux alors que je me sens si bien, définitivement à ma place, dans le creux de son torse, résidant dorénavant dans son coeur, enveloppé par tout son amour.

Bientôt, à mon tour, je ferme calmement les yeux et, tout doucement, je m'assoupie un sourire aux lèvres, emmitouflée dans la chaleur rassurante de ses bras. Son souffle régulier finit de me bercer et je m'endors paisiblement dans les bras de l'homme que j'aime et avec qui je vais partager le reste de ma vie. Ma force calme, ma certitude.


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