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~~ Félin pour l'autre ~~ Kuroo Tetsuro

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Et voilà cet OS avec Kuroo qui a mis du temps à sortir pour la bonne cause j'espère. Encore une fois je me suis emballé et celui-là dépasse les 11 000 mots. C'est donc un peu mon cadeau de Noël avant l'heure hehe.

/i\ Tout comme l'OS précédent, ne scrollez pas en bas de ce texte sous peine de vous spoiler la fin. /i\

Le prochain os et les suivants. je vais essayer de les faire plus court parce que ça me prend une éternité de tout relire et corriger. C'est tellement long que je loupe même des fautes bêtes. Donc excusez pour les coquilles qui trainent....

Question bonus: est ce qu'un OS avec différents points de vue pourrait etre interessant ? Genre alterne avec celui du gars et celui de reader ?

Aller parce que j'en ai envie je vais me lancer quelques fleurs mais, je ne sais pas si vous avez remarqué ma nouvelle photo de profil mais, c'est moi qui l'ai fait !!!! Mon petit Toshi ❤❤❤ Voilà c'était mon moment kiff perso.

Bonne lecture ! Des bisous et surtout passez de bonnes fêtes ❤

Big up a Kurohiai a qui j'ai allègrement pompé le titre et qui m'a gentiment autorisé à
 l'utiliser  ❤❤ 

Et bien sur Haruka1705, Yumelya33 et feaveen pour vos suggestions et particpations à cet OS 

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- Aaahh... Tets... laissé-je échapper dans un lourd soupir alors que je me retient brusquement à la table de la cuisine. Le salaud, il a encore augmenté la puissance... J'ai failli laisser tomber ma tasse de thé.

Je me mords la lèvre et essaye de me redresser quand, tout à coup, mon corps se contracte une nouvelle fois.

- Il accélère encore ? Il cherche à me rendre folle de bon matin... Soufflé-je péniblement. Je ne me souvenais pas qu'il y avait autant de niveaux de force dans ce truc...

Je me mords encore les lèvres, plus fébrilement cette fois, pendant que mes jambes commencent à plier et s'affaiblir. Je dois le stopper.

- Qu'est-ce qu'il m'a pris de lui tenir tête dans ce jeu...? On n'a pas beaucoup de temps ce matin...

Tant bien que mal, j'accélère le pas en direction de notre chambre. Je manque même de trébucher avant de me cramponner à la poignée de la porte.

- Tetsuro ! Arrête avec cette putain de télécommande ! Crié-je tandis que je débarque avec fracas dans notre chambre.

Debout près de notre lit, il relève aussitôt les yeux vers moi et me regarde avec ce petit sourire en coin que je ne connais que trop bien, celui qui m'attire à ses lèvres comme un aimant depuis toujours. Son regard parcourt mon corps presque nu sous ma robe de chambre avec une tentation affolante. Tetsuro, de son côté, ne porte que son vieux jogging de Nekoma et tout le haut de son corps est libre de tout tissu, libre de toute barrière inutile laissant à mon regard tout le loisir de pouvoir venir se perdre sur ses muscles saillants d'athlète. Mes yeux glissent sur lui en une caresse anticipée et familière. Je connais toutes les routes, les coins et les recoins de ce corps taillé dans le marbre, si proche de la perfection divine. Proche, tout du moins, de l'idée que je me fais de la perfection. Je peux venir le toucher quand je veux mais je ne me lasse jamais de l'observer bouger, se mouvoir, voir son corps ferme s'animer et je souris bêtement rien qu'en le voyant marcher vers moi. Je ne me cache même plus, il me rends folle de part sa simple présence et, chaque jour, je me rends compte de la chance que j'ai de l'avoir dans ma vie, d'avoir son amour, de l'avoir sous le bout de mes doigts, de mes lèvres, de mon corps. Mes cuisses se crispent encore et sursautent. Je me retient comme je peux sur l'encadrement de la porte. Je suis déjà bien trop excitée et c'est de sa faute. Un peu de la mienne aussi mais taisons ce léger détail.

- Tu veux parler de cette petite chose ? Un si grand pouvoir dans mes mains si... commence-t-il, toujours plus provocateur.

Je le vois qui tourne alors un peu plus le bouton sur la droite et je réprime laborieusement, en me mordant la lèvre, un gémissement surpris qui sort du fond de mon bas ventre. J'ai à peine le temps de le retenir qu'un autre dépasse, sauvagement, la barrière de mes lèvres alors qu'il pousse encore d'un cran, la puissance.

- Ah Testu... On avait dit doucement... soufflé-je difficilement, au bord de ce gouffre de plaisir pendant que ma respiration échappe maintenant totalement à mon contrôle.

Je me dirige lentement vers notre lit, mes jambes n'arrivent plus à me soutenir. Mes joues doivent avoir les cinquante nuances de roses sur leur peau devenue ardente. J'arrive enfin mais Tetsuro m'intercepte avant que j'ai pu m'asseoir et me ramène aussitôt contre lui.

- Je n'ai rien dit de tel... Me susurre-t-il, son visage à quelques centimètres de mes lèvres qui s'entrouvrent naturellement pour venir le goûter.

Il me tente mais seul son souffle vient embrasser ma bouche. Ses mains glissent sur mes épaules et repoussent délicatement ma robe de chambre et les fines bretelles de ma nuisette. Elle se met alors à descendre lentement le long de mes bras pendant que les doigts de Tetsuro caressent le duvet de ma peau frémissante. Ma robe de chambre finit finalement sur le sol quand ses bras me serrent contre lui. Ma main tremblante vient se poser sur son torse nu et je soutiens toujours son regard, les yeux à demi clos, malgré mon corps qui part dans un monde d'extase.

- Tu es intenable... murmuré-je à bout de souffle, bien heureuse tout de même de lui provoquer cette excitation qui le fait se mouler contre moi.

Tetsuro resserre alors ses bras autour de mes hanches et finit de nous diriger tous les deux vers le lit. Il me guide et accompagne mon corps tendu de plaisir. Ses lèvres s'amusent à venir agacer la pulpe des miennes avant que le bout de sa langue esquisse une sortie aguichante puis venir humecter sa bouche. Je rapproche mon visage de lui pour la réclamer avidement mais, encore une fois, il ne réduit pas cette ridicule distance qui nous sépare. A la place, ses lèvres joueuses viennent rouler sur le coin des miennes avant de descendre dans mon cou. Pendant qu'il me goûte avec délice, ses mains prennent chacune deux directions. L'une d'elle vient s'ancrer à ma nuque et ses long doigts commencent à me masser la base du crâne en de petits cercles fermes et exquis. Juste ce qu'il faut de pression pour me détendre et je râle doucement du bien que cela me procure. Je suis dans une période stressante et rien que ce simple geste relaxe un peu mes tensions. De toute façon, quand je suis avec lui, dans ses bras, plus rien n'a d'importance, tous mes soucis s'envolent comme par magie et seul notre amour s'exprime, mais c'est définitivement son autre main qui finit de me faire oublier tous mes problèmes. Elle descend lentement sur moi, passe entre mes seins, glisse sur mon ventre et s'y attarde un instant. Ses doigts s'enfoncent dans son moelleux et Tetsuro approfondit ses baisers dans mon cou. Ne me fais pas de marque, je t'en supplie, pas aujourd'hui ou alors pas à cet endroit. Heureusement il se retient et décide, à la place, d'attraper le lobe de son oreille entre ses lèvres. Ses dents le mordillent puis sa main reprend son chemin, impétueuse, gourmande. Elle s'agrippe à ma nuisette et la relève pour mieux s'engouffrer en dessous. La barrière ridicule que représente ma culotte ne le fait même pas trembler et il s'en débarrasse aussitôt.

- Tu n'as plus besoin de ça, dit-il en me débarrassant définitivement de tout ce qu'il me reste de vêtements.

Mon sous-vêtement se retrouve alors rapidement sur mes chevilles et ma nuisette vole à travers la pièce. Il trouve facilement ce qu'il est venu chercher et ses doigts se posent aussitôt sensuellement sur mon intimité malmenée par les vibrations irrésistibles d'un ridicule petit objet. Son visage revient m'observer et son sourire parle pour lui. Sans qu'il n'ait besoin de faire aucune remarque, je sais que la vision que je lui donne l'excite au plus point. Il a réussi à m'amener là où il voulait.

D'un geste souple et ferme, il m'allonge sur le lit et se positionne au-dessus de moi, me narguant avec la télécommande de notre jouet qui est, en ce moment même, en train de faire toute son œuvre entre mes jambes. Tetsuro vient installer confortablement son bassin dans le creux du mien tandis que j'écarte les cuisses pour l'accueillir, et qu'il augmente une dernière fois la puissance de l'appareil qui me torture les sens. Mes yeux sont brouillés et mon corps entièrement tendu. Je me cambre et enroule mes bras autour de son cou. Je vais le garder prisonnier contre moi puisque c'est comme ça.

- Jouit pour moi, susurre-t-il alors dans le creux de mon oreille

Sa langue lèche mon lobe puis il revient plonger son regard doré dans le mien. Je suis hypnotisé par ses pupilles alors que mon corps explose en une vague de plaisir qui tend tout de moi, jusqu'aux orteils, jusqu'à mes doigts qui se crispent sur ses cheveux. Mes doigts se tendent et je devrais les refermer avec force sur nos draps mais je préfère venir m'agripper à sa chevelure. Empoigner une mèche et l'obliger à se plaquer contre mes lèvres alors que mon corps s'abandonne à cette délivrance qu'il me provoque avec malice. Mon gémissement s'étouffe contre sa bouche et mon corps se relâche soudainement. Et dire que j'ai voulu jouer avec lui ce matin. Un défi stupide, une incitation licensieuse bien placée, un encouragement impertinent à le faire jouer à me duper et motiver mon esprit à laisser parler la luxure qui pulse pour lui en tout temps. Nous lancer dans ce dangereux tourbillon langoureux alors qu'on doit finir de nous préparer. Qu'est ce que j'avais en tête franchement ? Ne jamais provoquer le roi de la provocation. Jamais ! A moins d'être prête à en subir les conséquences. Je devrais le savoir depuis le temps mais je ne peux jamais résister à ce magnétisme qu'il exerce sur moi.

Toujours au-dessus de moi, Tetsuro m'observe avec son sourire triomphant de satisfaction alors que mon souffle est encore court et prend du temps à se calmer. Je dois me rendre à l'évidence, je lui accorde ce round beaucoup trop facilement. Pourquoi je lui ai laissé carte blanche déjà ? Il faudra qu'il me le rappelle. Laisse-moi quelques secondes pour remettre mes idées en ordre mon petit Tetsuro et je te promets un deuxième round des plus mémorables pour tes petites fesses ainsi que tout le reste de ton affriolant et divinement taillé corps d'athlète.

Je reprends doucement mes esprits pendant que Tetsuro retire l'objet du vice d'entre mes cuisses et le jette négligemment sur le rebord de la table de nuit. Son geste soutire un soubresaut de mes hanches, les terminaisons nerveuses de mon sexe encore sensible, mais ses yeux ne me quittent pas et je ne résiste même pas. Je suis incapable de le faire lorsque nous sommes dans cet état d'excitation sulfureux. On ne devrait pourtant pas, mais je plonge sans regret dans son regard ambré et m'y noie sans retenue. L'atmosphère de la pièce se charge alors d'une tension sexuelle suave bien familière. On n'a pas le temps aujourd'hui mais c'est plus fort que nous.

- On devrait aller le nettoyer... et...

- Chut... Plus tard... Pour l'instant j'ai d'autres projets pour toi... me coupe-t-il dans un murmure des plus exquis.

Tetsuro ne se retient pas de me dévorer du plus profond de son regard doré et quand il est comme ça, je n'ai que deux choix qui s'offrent à moi. Le laisser me tourmenter en jouant la proie effarouchée ou bien devenir, moi aussi, prédateur et livrer avec lui un duel charnel sauvage et intense. Malheureusement ou, fort heureusement plutôt, je me sens d'humeur féline et revancharde. Je l'ai laissé jouer avec son jouet sans trop rien dire mais maintenant, c'est mon tour. Mon bras s'enroule autour de son cou et ma main, noyée dans ses cheveux, l'intime de se rapprocher de moi. Sa bouche rencontre enfin la mienne et notre baiser s'enflamme aussitôt pendant que nos lèvres s'étirent pour mieux se gouter, se juxtaposer, se ressentir. Nos langues se dégustent avec volupté et, lentement, mes sens se remettent à bouillir. Ses bras m'enserrent mais je prends bientôt appuie sur lui. Avec une petite impulsion prodiguée par mes jambes qui ont repris toutes leurs vigueur, et d'un subtile mouvement de bassin, je le fais basculer sur le côté. Tetsuro se laisse clairement faire et c'est encore mieux. Dans un dernier effort, je reprends le dessus et je viens chevaucher ses hanches. Comprenant qu'il avait réussi à m'emporter avec lui dans un moment qui s'annonce plein de luxure, Tetsuro ne peut s'empêcher d'étirer ce sourire satisfait qui me fait, à chaque fois, rougir, sans jamais faillir.

Mine de rien, je le guide contre la tête de lit. L'aguichant avec ma langue, il me suit de ses lèvres entrouvertes et se déplace sur ses coudes alors que je le surplombe. Je parsème ses lèvres de quelques doux baisers tandis que je continue de le faire remonter sur le lit. Il joue le jeu et ça me plaît. Il contient son impatience pour le plaisir de faire durer ces préliminaires sulfureux. En fin de course, il se redresse un peu et vient prendre appuie avec son crâne sur notre tête de lit alors que je reprends ma place sur ses hanches. Sous mes fesses, je sens maintenant clairement son érection naissante et mon bassin ne peut se retenir d'esquisser quelques mouvements pour aguicher ce membre qui se réveille délicieusement.

- Pourquoi est-on toujours aussi déraisonnable ? Me demande-t-il du bout de ses lèvres qui s'amusent à fasciner et à tenter les miennes.

- J'imagine que c'est plus fort que nous, lui répond-je en ricanant. Ça n'a pourtant pas l'air de te déplaire.

- Je pensais être quelqu'un de plus sérieux mais dès que je suis avec toi, ça devient une autre histoire. Tu prends le contrôle de ma raison, de mon corps, de tout de moi. Je suis entièrement à toi.

Mon cœur s'emballe à ses paroles mais je ne me laisse pas attendrir. Je jette furtivement un coup d'œil au-dessus de sa tête et j'aperçois ce qui sera l'objet parfait de ma vengeance sensuelle qui se met en place dans mon esprit.

- C'est la même chose pour moi Tetsu...

Nos lèvres se rencontrent à nouveau et, l'espace d'un instant, quand nos langues s'unissent voluptueusement, je perds quand même mon objectif de vue. Il me faut rassembler toute ma volonté pour m'extirper de l'envoûtement de sa bouche brûlante sur la mienne. Je laisse alors courir mes doigts sur l'intérieur de son bras et tandis qu'il se met à tressaillir sous mes chatouilles, je saisis son poignet. Je remonte son bras au niveau de sa tête et d'un mouvement souple, je me redresse légèrement au-dessus de lui.

Clac !

- Oya ? Lâche alors Tetsuro à moitié surpris, encore captivé par la chaleur de ma langue.

J'enroule aussitôt mes doigts autour de son autre poignet avant qu'il ne puisse trop bien savoir ce que je lui prépare et je le relève également à la hauteur de sa tête. Nos menottes, restées attaché au lit, n'attendaient que ça et j'en profite allègrement.

Clac !

Je le restreint. Je le veux à ma merci, complètement soumis à mes caprices lascifs guidés par ce désir ardent qui s'embrase dès que son sourire se dessine, dès que ses yeux ne voient que moi, dès que son corps réclame le mien. Mon amour pour lui n'a alors plus aucune limite et mon désir me porte jusqu'à lui.

- Tu triches chaton, on a pas vraiment le temps pour ça aujourd'hui, dit-il lui-même a moitié convaincu.

- J'ai décidé qu'on en avait, monsieur j'ai de grands projets. Je crée une faille spatio-temporelle rien que pour nous.

- Et combien de temps elle va durer cette faille ? Me demande-t-il avec malice, ses yeux brillant d'une envie dévorante.

- Autant de temps qu'il le faudra, chat, dis je déterminée à profiter de lui un maximum.

- Je vois, je vois, madame est conquise.

Il écarte alors les jambes et ses hanches basculent en avant. Il me fait sursauter et son mouvement me fait soudainement basculer en avant, contre lui. Tout indiscipliné qu'il est, il est cependant prêt à recevoir son traitement que je lui prépare. Il est tout à moi. Je rigole avec lui mais nos yeux brillent d'une tout autre malice, bien plus téméraire et coquine.

- Madame est plus que conquise et il me semble que Monsieur l'est tout autant, dis-je tout en me faufilant entre ses cuisses me frottant intentionnellement contre son érection. C'est de ta faute après tout, il va falloir assumer.

- Oh mais je ne suis pas tout seul à jouer. J'ai la partenaire idéale.

Pour toute réponse, je lui souris lascivement et mon regard se soude au sien. J'installe confortablement mon bassin contre le sien. Je bouge doucement pour venir exciter cet homme qui règne dans mon cœur et sur le royaume de mon corps. Je viens faire reposer ma poitrine sur son torse large et accueillant, et mes bras s'enroulent autour de sa nuque. Mon corps se moule contre le sien comme les deux atomes indissociables d'une même molécule. Il sourit et je n'ai pas besoin de plus pour me sentir fondre. Son regard et ce sourire ont toujours eu cette faculté de me désarmer si facilement que ça en devient presque énervant tant c'est de la triche. Il sait que, bien placé, sans préavis, par surprise, et je suis toute à lui. Mais l'inverse est tout aussi vrai. J'ai mon petit secret aussi. La base de ses cheveux, près de ses oreilles. Quand mes doigts s'y glissent, il se détend automatiquement et mon gros matou devient chaton ronronnant.

Mes doigts viennent alors se perdre dans ses cheveux. Sa coupe toujours ébouriffée pleine d'épis me fait craquer. C'est devenu mon petit plaisir, venir perdre mes mains dans ses doux cheveux et les caresser sans arrêt. Au début, Tetsuro n'aimait pas trop, il disait que ça ne faisait que les mettre encore plus en désordre mais quand je lui ai avoué que c'était une partie de son corps qui m'excitait beaucoup, il m'a laissé aussitôt le champ libre. Il n'essaye d'ailleurs même plus de les coiffer et je ne troquerai ses cheveux pour rien au monde. De me l'imaginer bien coiffer me faire doucement pouffer de rire. C'est ce qui le rends sexy à mes yeux. La rébellion de cette chevelure d'ébène créée par sa façon si unique de dormir. Habitude qu'il perd petit à petit, à cause de moi, parce que je suis une vraie sangsue à câlins quand on se glisse dans nos draps. Mes doigts jouent encore avec quelques mèches et viennent se noyer complètement dans sa tignasse, passent et repassent inlassablement. Ma main finit par contourner son crâne et descendre jusqu'à sa nuque que je masse légèrement du bout des doigts. Notre petit signe affectif avant d'entamer ces hostilités concupiscentes. Nos regards fiévreux sont soudés et on n'a pas besoin de se parler pour savoir que notre désir s'enflamme. Tetsuro entrouvre la bouche et passe sa langue sur sa lèvre inférieure, en une invitation silencieuse et si sensuelle, à venir me l'approprier. Je résiste avec toutes les peines du monde mais j'ai décidé de le laisser un peu languir. Après tout, menotté, il est tout à ma merci et c'est moi qui domine dorénavant ce jeu. Mes lèvres se rapprochent juste assez des siennes pour faire rouler leurs veloutés sur elles un instant. Je joue, je veux faire monter la tension, son désir et le mien.

Mes doigts s'animent et commencent alors leur lent et languissant parcours sur son corps. Je commence par ses lèvres et fait rebondir mon index sur leurs pulpes humides. Tetsuro essaye de le retenir avec sa langue et je lui laisse quelques secondes par pure bonté sensuelle avant de finalement délaisser sa bouche et de revenir plus bas, explorer ce corps que je connais par cœur. Mon visage dérive alors sur le sien, vient frotter ma joue contre la sienne et me dirige lentement contre sa mâchoire. Le velouté de mes lèvres accroche hasardeusement sa barbe matinale. Je joue du bout de mes lèvres à effleurer et exaspérer sa peau qui frémit à mon passage. Sa mâchoire se serre sous le velours de ma bouche et il tente de tourner la tête pour venir chercher avec sa bouche, quelques baisers, mais je ne lui donne pas ce plaisir et vient plutôt agacer son lobe d'oreille un peu plus haut. Ma langue devient alors malicieuse et joue aussitôt avec. Mes dents s'amusent, elles aussi, à mordiller cette partie moelleuse avant de la pincer tendrement entre mes lèvres. Je relache ma prise et continue ma douce torture en descendant maintenant dans son cou. Son odeur me fait tourner la tête et ma gourmandise prend alors le dessus. Je lèche sa carotide sur toute sa longueur avant de venir enfouir mon visage dans le creux de son cou. J'inspire fortement et m'enivre un peu plus de son parfum envoûtant. Ma bouche vient happer un morceau de peau et s'amuse à l'aspirer. Il sursaute et gronde mais je sais que cette marque est bien cachée. Je souris alors contre sa peau et dépose plusieurs baisers chastes sur sa clavicule. Je commence doucement mais j'ai de plus en plus de mal à retenir mon impatience. Mes mains caressent son torse, précédant de quelques secondes ma bouche qui se pose sur un de ses pectoraux. Mes doigts espiègles exaspèrent, au même instant, chacun de ses tétons. Ma langue se délecte de sa peau brûlante, vibrant sous chacune de mes caresses sensuelles qui accroît significativement son excitation et celle-ci vient bientôt prendre le relais de mes mains. Le bout de ses tétons continue de se durcir au fur et à mesure que je les agacent. Je sens ses abdominaux se contracter sous mes mains et son souffle s'écrase maintenant lourdement sur mes cheveux, signe que ce doux traitement que je lui procure fait encore doucement monter la pression. Ses hanches s'inclinent en avant et se pressent contre mon corps. Elles roulent contre moi alors que je descends maintenant contre lui. Ma bouche continue de le goûter et mes lèvres de rebondir sur ses abdominaux bandés de plaisir. Mon souffle est comme une douce brise et vient chatouiller ce torse viril. Ses abdominaux se contractent toujours plus à mon passage pendant que son bassin ondule d'impatience de me voir descendre jusqu'à lui. Cependant je m'arrête pile à l'élastique de son jogging, tire malicieusement sur les quelques poils du bas de son ventre qui dépasse et évite très consciencieusement de venir m'occuper de la pièce principale. Ce n'est pourtant pas l'envie qui me manque mais autant le faire languir un peu.

- Chaton...

Cette injonction chuchotée dans un souffle suave, du bout de ses lèvres, me fait lascivement comprendre qu'il ne tient plus. Comme si ma lenteur maîtrisée le faisait agoniser, il tente de se redresser et d'avancer vers moi. Les menottes retentissent et il est coupé dans son élan. Pour être honnête, cette soudaine supplication me désempare et brise mes dernières faibles résistances mentales. Je ne peux plus me contenir, c'est trop difficile, tant mon excitation est à son paroxysme et je ne peux plus me retenir de venir commencer les douces hostilités avidement. Je reviens alors, sans me faire plus prier, contre son entre-jambe. J'agrippe aussitôt, de mes deux mains, l'élastique de son vieux jogging des chats sauvages de Nekoma et Tetsuro, leur ancien capitaine, devenu apprivoisé, m'aide hâtivement en relevant docilement ses hanches. J'embarque avec lui son boxer et je fais glisser rapidement le tout, le long de ses jambes. Je les balance à l'aveugle à travers la pièce et pose à nouveau mes mains sur ses pieds. Il est là devant moi, nu, attaché, son sexe gonflé d'une impatiente ardeur qui n'est destiné qu'à moi, à ma merci, à la merci de ce désir qui cohabite avec notre amour, inlassable et indestructible. Mes mains commencent alors à remonter doucement. Je prends, tout de même, le temps de tout ressentir de sa peau. Ses veines, ses creux, ses bosses, ses muscles qui frémissent à mon passage et se tendent d'une impatience grandissante quand mon contact les chatouille avec envie. J'arrive bien trop vite, malgré toute la lenteur que j'ai voulu y mettre, au niveau de son bassin et me redresse au-dessus de lui. Je fais une petite pause et me tends rapidement sur le côté. Je m'assoie un plus bas, sur ses cuisses, et j'installe alors, avec une certaine adresse impérieuse, le préservatif que j'ai pioché dans notre table de nuit. Quand mes doigts finissent de le dérouler jusqu'à la base de son sexe, je relève mes yeux sur lui et les laisse dériver, avec envie et délectation, sur son corps nu et prêt à s'unir au mien. Je prends un temps infini pour le dévorer du regard et imprimer encore dans ma mémoire, déjà bien pleine, tous les détails de cet homme qui a réussi à prendre mon cœur en otage. Mes doigts picotent et me démangent d'une impatience prodigieuse, tout comme ma bouche que je me pince avec vigueur.

- Ce n'est pas très poli de dévisager les gens comme ça. Je vais me sentir gêné si tu m'observes avec autant d'insistance, dit Tetsuro en brisant ce silence lourd, chargé d'une atmosphère sensuelle.

Malgré sa position, il me provoque encore. Il n'est pas croyable. J'accroche alors ses yeux et je pouffe de rire.

- Toi, gêné ? Intéressant... Je vais alors en profiter davantage... Réponds-je avec un regard mutin et mon doigt posé sur mon menton.

- Tu es machiavélique chaton... Commence t-il à murmurer mais la fin de sa phrase se perd rapidement dans un soupir d'aise des plus agréable à mes oreilles pendant que je fais descendre mon corps contre le sien.

Ses cuisses puissantes se tendent alors que mes mains s'accrochent à ses muscles. Elles s'écartent et me laissent de la place pour m'accueillir dans leur creux accueillant. Mes lèvres ne peuvent s'empêcher de venir caresser sa peau avant de continuer cette route toute prête qu'il me trace. Je passe ma langue sur ma bouche et sans attendre la pulpe humide de mes lèvres rencontrent le duvet de l'intérieur de sa cuisse. Je remonte doucement, je ressens sa peau sous mes paumes, les petites irrégularités des grains de son épiderme doux et ferme, les bosses et creux de ses muscles, le moelleux de ses parties charnues. Je rapproche enfin mon visage de son sexe irresistiblement durcit. Je me garde encore de m'en délecter et descend à sa base. La peau de ses bourses se rétracte un peu lorsque mon souffle vient les effleurer. Je les prends délicatement dans ma main et les caresse avec douceur avant de laisser ma langue s'en occuper tendrement. Ma main commence, de son côté, à donner de l'attention à son sexe et le carresse lentement. Il bouge son membre gonflé entre mes doigts et je ne peux que laisser ma langue se faire aimanté par son sexe. Elle vient alors avidement remplacer ma main sur le bout de son gland. J'appuie dessus puis le contourne plusieurs fois. Tetsuro sursaute de délice et lorsqu'il baisse la tête vers moi, nos yeux se soudent à nouveau. C'est à ce moment-là que je décide de venir le happer sans hésitation, laissant parler mon instinct le plus primaire. Il laisse alors un gémissement grave s'échapper d'entre ses dents tandis que j'entame quelques mouvements. Je monte et descend, tantôt lentement, tantôt rapidement, variant mon allure pour finir d'exciter son sexe qui, au fur et à mesure de mes mouvements, finit de se gorger de désir dans la chaleur de ma bouche. Il se gonfle et durcit. Je le déguste et me délecte de chacune de ses réactions à chaque coup de langue ou mouvement de tête que je lui assène lascivement. Son souffle qui s'accélère ou les subtiles mouvements de son bassin pour accompagner ma bouche participent à l'enthousiasme de mes attentions. Ce sont ses gémissements qui me font le plus d'effets et m'encouragent à lui donner toujours plus de ce plaisir incendiaire, manifestation physique de ce désir viscéral qui nous anime et nous appelle l'un à l'autre. Je l'entends grogner et en relevant mes yeux vers lui, je le vois entrouvrir la bouche pour sûrement émettre une objection sur mon jeu langoureux qui exaspère tout son être, mais, un simple coup de langue appuyée, et seul un gémissement sort de sa bouche.

Tetsuro écarte à présent toujours plus les jambes et avance son bassin. Il en veut plus et je sais ce qui pourrait augmenter cette fièvre exaltante qui l'enflamme. Je me lèche alors le doigt avec insistance et le présente entre ses fesses. Je masse l'entrée de son orifice et avant d'aller plus loin, je lui demande d'un simple regard si il en a envie. Il acquiesce d'un léger mouvement de tête et mon doigt commence alors aussitôt sa lente insertion. J'y fais doucement et le laisse, peu à peu, s'habituer à ma présence sans rien brusquer avant de continuer ma route. Je recourbe mon doigt et, avec une certaine dextérité et un peu de concentration, je trouve facilement le point que je recherche avidement. Je viens alors frôler cette petite boule qui lui fait aussitôt un plaisant effet. Des soupirs d'aise se dérobent alors de ses lèvres et se muent rapidement en d'exquis gémissements laconiques alors que son bassin s'incline toujours plus en avant. J'en profite pour observer mon homme en train de sombrer dans ce plaisir intensément délicieux que je lui procure puis revient prendre dans ma bouche, son sexe frémissant d'impatience de reprendre là où je l'avais délaissé. Son sexe s'immisce alors sans tarder un peu plus profondément dans ma gorge, ammené par les hanches de Tetsuro qui se tendent d'une vive et exquise satisfaction.

Mon doigt bouge en lui tout en continuant mon délicieux massage interne. Je le mène au bord d'un supplice charnel sans nom et ses gémissements se transforment maintenant en des grognements et râles animals. Pour compléter le tout, comme si je voulais le faire définitivement sombrer dans la folie, mon autre main s'affaire à accompagner et tendre toujours plus de plaisir, son membre qui palpite dans ma bouche. Son bassin bouge sensuellement et bascule toujours plus en avant tandis que j'introduis à présent un deuxième doigt. Sa tête se plaque alors aussitôt contre la tête de lit et sa bouche s'entrouvre encore pour laisser s'enfuir ouvertement des plaintes graves et exquises d'entre ses lèvres. Ce plaisir qu'il ressent retenti dans mon propre corps et mon excitation mouille maintenant l'intérieur de mes cuisses. De le voir avec cette expression de plaisir intense, de savoir que c'est moi qui la lui provoque, je ne réponds plus de rien et ma bouche englobe plus profondément son membre. Je ne le quitte plus des yeux, je veux voir à quel point je lui fais du bien, je veux le voir au bord de la délivrance, mais je ne lui donnerais pas tout de suite ce plaisir, je veux aussi être sûre de pouvoir m'arrêter juste avant qu'il ne jouisse. Je veux faire durer ce moment qui arrive à me faire tout oublier. Je le sens soudainement se tendre autour de mon doigt et dans le fond de ma gorge. Il est temps. Je me redresse brusquement.

- Hey, pourquoi tu t'arrêtes ? Proteste-t-il frustré, la respiration lourde, tout en dardant son regard hypnotisant sur moi.

Les muscles de ses bras se tendent alors et j'entends le cliquetis franc des menottes retentir brusquement. Il veut me toucher. Il veut me ressentir. Je souris et mes yeux se relèvent un instant pour capturer ce moment. Ce moment où il me fixe du regard, un regard entièrement embrumé de désir et de frustration, ce moment où il me veut plus que tout au monde. Son sourire a laissé place à des lèvres haletantes d'un plaisir intense, qui me réclament intensément. Tout son corps est tendu vers moi, je lui torture les sens. Son état, au bord de la démence, provoqué simplement avec ma malice, simplement par le bout de mes doigts, m'excite énormément. Il m'appartient et je lui appartient.

Je reviens à son niveau et m'assois sur ses hanches, son membre bien gentiment plaqué contre mes fesses. A califourchon sur ses cuisses, je le domine maintenant de toute ma ridicule hauteur et la vue est, sans conteste, imprenable. Mon dos se cambre de désir, amenant mes fesses à se presser avec insistance sur son sexe et jouer à continuer de l'exaspérer avec espièglerie d'une languissante impatience frustrée. Oubliant un peu le bas de son corps, mes doigts viennent se noyer une nouvelle fois dans sa chevelure d'ébène. Ils y glissent avec délice, se laissent porter par leur douceur et accrochent quelques mèches au passage. Qu'est ce que je les aime ses cheveux constamment ébouriffés. Ce charme qui s'en dégage me fait perdre mes moyens dès que mes mains entrent en contact avec eux. C'est mon petit truc et il le sait.

Nos visages si proches, la pulpe de ma bouche joue à revenir agacer le velours des siennes, juste assez pour le faire languir à ce niveau aussi. Mais il est à bout et il se saisit aussitôt de ma lèvre avec ses dents pour les retenir contre lui pendant que mes mains descendent sur ses joues.

- Détache-moi... Me murmure t il alors que son souffle court s'écrase sur mes lèvres. Laisse-moi finir ce moment comme il se doit. J'en ai assez de jouer... Finit il par soupirer.

Mon désir guide ma main et glisse sur la peau fine de son avant-bras. Je fais tourner, à l'aveugle, la clef restée dans la petite serrure, nos regards n'arrivant pas à se quitter, et je détache l'une de ses mains. Une fois libre, Tetsuro l'approche de ma joue et ses doigts saisissent une mèche de cheveux qu'il glisse derrière mon oreille.

- Tu me rends fou... Susurre-t-il du bout des lèvres, de sa voix mielleuse et si suave tandis que sa deuxième main est libérée de son entrave.

Sa présence agit sur moi comme une drogue extrêmement puissante et addictive. Je ne pourrais plus jamais me passer de lui. Il est si sexy dans sa manière de me désirer que mes lèvres fondent aussitôt sur les siennes. Nos langues n'attendent même pas une quelconque autorisation et se mêlent avec avidité. Ses bras s'enroulent fermement autour de ma taille et il me bascule aussitôt sur le dos. Je ris de sa manœuvre et un sourire éblouissant vient lui aussi illuminer son visage. Ses yeux sont soudés aux miens. Il reprend le dessus et j'ai envie de le laisser faire. Je l'ai poussé à bout, au bout d'un délicieux précipice de plaisir. Déchaîne toi mon amour. Montre moi toute ta magnifique puissance. Fais moi crier, je suis prête. Son érection se frotte alors contre ma cuisse, s'exaspérant à continuer de se durcir et d'affoler le bas de mon ventre. Mon excitation est intenable et je me cambre en faisant rouler mes hanches contre lui. Mes cuisses se frottent aux siennes. Je m'embrase et devient impatiente de l'accueillir entre mes jambes. Je ne tiens plus. Son corps se moule au mien et son poids vient reposer sur mon ventre qui se creuse pour l'accueillir toujours plus près de moi. Heureusement pour moi, Tetsuro me connaît et il appuie un peu plus son torse contre moi. Ses bras viennent encadrer mon visage et il laisse glisser ses doigts sur mon visage. Je tourne légèrement ma tête pour me rapprocher de sa main. Ses caresses si tendres affolent mon cœur qui s'emballe et dessine sur mes lèvres, un sincère sourire de bonheur et une candide félicité se répand dans tout mon être. Tout son être me fait la promesse d'un amour sans fin et mon regard enchaîné au sien lui promet la même chose. Il arrive toujours à me mettre dans une confiance totale quand je suis dans ses bras. On est invincibles ensemble, libres et amoureux. Cette constante protection bienveillante qu'il me donne me fait me sentir forte et cette attention amoureuse me fait me sentir si belle et désirable. Je l'aime d'un amour infaillible et sincère. Il est celui juste fait pour moi, mis sur terre pour me compléter parfaitement. Je pourrais donner ma vie rien que pour une seule de ses caresses. Il faut pourtant savoir l'amadouer ce grand matou. Il semble si avenant et amical que ça peut en dérouter plus d'un et surtout plus d'une, mais c'est moi qu'il a choisi pour jouer avec lui, pour duper la monotonie d'une vie solitaire. Il a choisi de me donner son cœur, de m'aimer sans réserve et j'ai décidé d'en faire autant avec la même passion, la même ferveur que les sentiments qu'il me montre chaque jour. Il ne demande jamais rien et me donne sans compter mais, moi aussi, je le protège, je l'enveloppe dans un cocon de bonheur et de tendresse. Nous sommes devenus bien plus que de simples amants, nous sommes partenaires, confidents, une épaule pour pleurer s'il le faut, meilleurs amis, celui avec lequel on peut être entièrement nous-même. On est inséparable et définitivement heureux ensemble. Je veux plus que tout finir ma vie avec lui parce que je l'aime plus que tout et je ne me vois clairement pas aimer quelqu'un d'autre.

Alors que je me perds dans la contemplation de notre amour, sa main se glisse tendrement sous mon oreille et accroche ma nuque. En une grâce toute féline, il redresse alors son visage au-dessus de moi et le plante en face du mien. Il me toise maintenant d'un regard embrumé d'une envie bestiale tout comme ses lèvres qui s'étirent en un sourire animal, tout son être devient sauvage. Cette aura prédatrice qu'il dégage, m'envoute entièrement. Il me veut autant que j'ai envie de lui.

"Domine moi Tetsu..."

Il est le seul à pouvoir s'enorgueillir de me procurer cet effet. Il peut faire de moi ce qu'il veut quand nos désirs insatiables se lient avec délectation en un plaisir infini. Et cette facilité qu'il a de répondre à mes moindres envies tout en gardant sa propre manière de faire. Il me déconcerte autant qu'il m'attire irrésistiblement. Le jeu du chat et de la souris a comme été inventé pour nous. On se cherche, on se tourne autour, on se taquine, on se séduit et finalement on succombe tous les deux. Ma main, elle aussi, vient s'ancrer à sa nuque et je l'intime impérieusement de venir se presser contre mes lèvres, lui donnant cette autorisation tacite de laisser libre court à nos corps d'exprimer pleinement toute notre passion.

Ses lèvres touchent alors les miennes mais, toutefois, il m'embrasse avec une telle douceur qu'elle vient totalement contraster avec cette envie ardente qui nous consume. J'en suis tellement bouleversé que j'en perds aussitôt mes moyens. La sensualité de son baiser m'enveloppe déjà dans un cocon de pur extase et rien que de sentir sa bouche bouger langoureusement sur la mienne, le bas de mon ventre s'incline et réclame immédiatement le sien avec impatience. La lueur malicieuse, qui brille dans ses yeux, me dit que ça ne sera pas aussi facile et que, cette fois, il compte bien garder les rênes. Son sourire narquois s'élargit en découvrant mon regard froncé alors qu'il me refuse sa langue. Il inspire erratiquement, le souffle court et lourd. Il exhale de plaisir sur ma peau chaude qui se met à frissonner. Ses lèvres deviennent plus pressantes alors qu'il les glissent sur mon menton et continuent leur descente. Ses dents mordillent mon cou et il s'applique à aspirer ma peau en une succion délicieuse. J'essaye de le repousser de la main mais il résiste. Comment est-ce que je vais bien pouvoir cacher ça tout à l'heure ? Une fois satisfait de sa bêtise, il me lèche le cou et souffle dans mon cou. Il se permet de ricaner. Il est vraiment intenable, comme si demain n'existait pas alors que pourtant aujourd'hui marque le début d'une nouvelle étape entre nous. Il continue de faire rouler ses lèvres sur ma clavicule et bientôt, sa bouche s'arrête sur ma poitrine.

- Aaaah...

Un cri d'extase s'enfuit subitement de ma bouche quand je sens ses dents venir accrocher un de mes tétons pendant que je me perdais dans cette diversion qu'il laissait sur ma peau. Je lui donne une légère tape sur le haut du crâne et l'entend pouffer sur mon sein.

Il continue, tout de même, de cajoler ma poitrine pendant que son sexe dur se frotte vigoureusement contre le mien, excitant, comme si c'etait encore possible, mon clitoris gonflé de désir. Son impatiente érection se charge de me faire savoir tout l'appétit qu'il a pour moi en manifestant toujours plus sa présence avide avec insistance. Mais alors que je m'attendais à ce qu'il me pénètre enfin, c'est un de ses doigts qui se glisse entre les plis humides de mes petites lèvres, rapidement suivi d'un deuxième, qui s'y enfonce tout aussi facilement, mon excitation et ses attentions ayant déjà fait tout le travail. Il recourbe bientôt ses doigts dans mes chairs et bouge alors lentement. Il trouve facilement, en son centre, ma zone de plaisir et son pouce qui vient chercher mon bouton de plaisir, libère un éclair de d'extase qui court le long de ma colonne, foudroyant mes nerfs de puissantes secousses délicieuses. Juste assez pour venir exaspérer mon corps.

Mon souffle se permet de s'aloudir encore un peu et un soupir d'aise passe mes levres quand je sens ses abdominaux se mouvoir contre moi, ses pectoraux glissant contre mes seins pendant que son sexe enfourche enfin le mien. Enfin il me pénètre et prend possession de moi. Son bassin roule aussitôt en des mouvements souples et suaves. Je fonds littéralement et mon corps s'harmonise avec le sien tandis qu'il bouge avec volupté. Agile et félin, il rentre et sort caressant ma peau à chaque mouvement. J'ai chaud, j'ai beaucoup trop chaud, je m'embrase sous le feu de son désir. Je veux pouvoir mourir dans le creux de ses bras, dans l'infinie bienveillance de son regard et dans la passion de son être.

Son corps est moite sous mes doigts et mes mains glissent sur sa peau brûlante. Je parcours son dos qui se contracte avec force et énergie. Ses muscles saillants et puissants vivent sous mes mains. Sa langue se mue en une délicieuse caresse humide qui serpente sur ma peau. Son odeur boisée si virile finit de m'enivrer et embrouille mes sens en un tourbillon de bien être délicieusement excitant. Ses mains, ses grandes mains longues et ses doigts fins me touchent avec une volupté sans pareille. Leur peau un peu rugueuse accroche juste ce qu'il faut la mienne pour la faire réagir et la recouvrir d'une chair de poule chargée d'une excitante anticipation de plus long moment de tendresse. Il varie son rythme aussi aisément qu'il me fait perdre la raison et me plonge dans un état second. Chacun voulant dominer l'autre mais, je me rends à l'évidence, c'est clairement lui qui a le dessus aujourd'hui. Il me fait ressentir des choses qui embrasent mon esprit. Je me consume d'amour. Ses hanches bougent avec une souplesse divine pour venir taper sur mes cuisses et claquer sa peau humide sur la mienne. Mon souffle est beaucoup trop court et haché par les gémissements qui s'échappent de ma bouche. Ma gorge est sèche. Je meurs de plaisir entre ses bras experts. Tetsuro grogne et râle lourdement contre ma nuque. Ses doigts s'enfoncent dans ma peau, en même temps qu'il s'aventure plus loin et plus rapidement dans la chaleur de mes chairs. Il se raccroche à mes hanches alors qu'il accélère et me percute plus fermement. Ses râles deviennent plus lourds et suaves. Il halète et son souffle s'écrase sur ma peau. Ses bras se glissent alors sous mes genoux et les redressent pour les poser sur ses épaules. Il rentre et sort avec délice. Il joue à me faire perdre tous mes repères. Il se retire pour mieux revenir et me percuter d'un seul coup. Plusieurs fois. Plusieurs savoureuses fois. Mon corps sursaute sous ses exquises attaques et je me retiens à ses bras musclés, bandés par l'effort, tendus par ses coups de bassins qui reviennent inlassablement nous faire du bien. Cette étreinte enflammée s'applique à nous emporter ailleurs, à nous isoler du monde et créer une bulle de plaisir intense. Son rythme ensorcelant est effréné et nos respirations ne sont maintenant plus que des soupirs lourds et pénibles. Nos plaintes se mêlent fiévreusement pour emplir la pièce de leurs sons suaves et éreintés pendant que son membre gonflé de désir, prisonnier de mes chairs pulse et s'évertue à continuer de grossir repoussant mes parois qui se tendent de plus en plus de plaisir.

Mon bassin suit avec difficulté le sien tant il y met de l'ardeur mais je ne compte pas m'avouer vaincu et je redouble mes efforts quitte à utiliser tout le reste mon énergie, me donner, littéralement corps et âme, à lui. Je tente, par fierté, de reprendre le dessus mais c'est impossible. Son corps et son regard me laissent soumise. Cette fois je ne gagnerais pas. Mon corps est tout à lui et il le secoue avec énergie. Chaque coup de bassin me prive un peu plus d'air et bientôt je me mets à haleter. Il dispose de mes sens et il joue avec eux avec une facilité déconcertante et envoûtante. Il domine mon corps et le dirige comme si je ne pesais rien. Empereur de mon plaisir et moi du sien. Ses mains s'agrippent sur ma peau et me bloquent contre lui. Son bras passe sous ma colonne cambrée pendant que l'autre s'agrippe à ma cuisse. Ses yeux embrumés de désir me dévorent du regard. J'y lis tout l'amour et le désir qu'il a pour moi et je me laisse emporter. Mes mains se posent sur ses joues et malgré la bestialité de ses mouvements en moi, mes lèvres se posent avec toute la douceur dont je suis encore capable, sur les siennes. Sa langue s'enroule aussitôt à la mienne et un doux ballet débute rapidement, accéléré par notre étreinte sauvage. Nos bouches se cherchent et se dégustent avec une envie animale. Je le mordille et il me lèche. La sensualité laisse bientôt place à cette bestialité impatiente qui grondait et enflammait déjà nos corps.

On change de rythme et la frénésie le submerge entièrement, cette envie, ce besoin, cette insistance et nécessité d'être en moi, de me toucher, de me sentir se refermer autour de lui, tout cela le stimule et l'emporte. Il me pénètre avec toute la puissance de ses muscles façonnés par ses années de volley-ball. Ses mains s'enroulent autour de moi, se rivant l'une à mon sein et l'autre à mon sexe, tandis que son torse se plaque contre mon ventre et que mes jambes crochètent les siennes. Il me hisse contre lui et entre de nouveau en moi d'un coup ferme. Mon intimité l'aspire vers les tréfonds de mon être, lui arrachant un gémissement. Son sexe est taillée pour l'amour, pour notre amour, et ma cavité l'engloutit presque en totalité. C'est un tel délice de se sentir enserré, aspiré, emporté par ces muscles forts et sa hampe humide, que c'en devient intolérable. Il se déchaîne en moi et ses coups de reins nous amènent à crier notre plaisir sans retenue. Je me retiens à lui autant qu'il se raccroche à moi. Soudés, enlacés, enflammés, on s'étreint démesurément l'un à l'autre, disproportionnellement et excessivement amoureux. Plus rien n'est rationnel quand je suis dans ses bras. Il me révèle et je mets mon cœur à nu quand le sien se pose contre le mien. Je l'ai dans la peau bien plus que ce que le début de notre relation m'aurait amenée à le croire. Nos respirations sont devenues un lointain passé tant la force de notre étreinte nous coupe de tout. Sa cadence s'évertue à me faire encore perdre la tête et mes mains s'entêtent à lui agacer ses sens en courant sur son corps, mes ongles griffant légèrement la peau de son dos. Notre étreinte enflamme l'atmosphère et le bruissement des draps est le témoin de la passion qui nous saisit avec une fièvre colossale. On s'embrasse furieusement, nos corps s'entremêlent avec une ardeur fougueuse et on s'étreint passionnément, laissant tout de nos êtres se consumer d'amour. Redouble alors cette mélodie constituée de râles et de soupirs, mélangés aux caresses et aux frottements de nos corps l'un sur l'autre, ou plutôt, l'un dans l'autre. Son membre est enfoncé dans mon intimité et se presse pour l'envahir de nouveau à chaque fois qu'il se retire. Nous nous écartons, puis replongeons l'un dans l'autre, attisés par les frictions de nos peaux resserrées et juxtaposées. Il continue de grossir en moi au rythme de ce plaisir qui se répand entre nous. J'aime le sentir me basculer, inverser les rôles, les positions comme un ballet rythmé que nos corps rejouent à l'infini, variant à chaque fois nos mouvements. Il joue à s'approcher, m'empaler, puis à s'éloigner, se retirer en me laissant insatisfaite. Il m'enferme encore dans ses bras et me retient contre son corps, insinue sa hampe plus loin dans mes chairs d'un énergique coup de rein. Il réitère cet exquis supplice plusieurs délicieuses fois. Il me possède. Il me fait quitter la réalité et notre monde de plaisir prend encore des proportions inégalées. Tout disparaît et je deviens hermétique à tout ce qui nous entoure. Ses bras solidement tendus, ses mains s'accrochent à mes hanches et son bassin vient me percuter sans plus aucun ménagement. Tout mon corps rebondit à chaque coup de bassin et ma voix se casse dans les aiguës. La délicatesse n'a plus son mot à dire dans notre étreinte et seules nos farouches va et vient brutes et sans fioritures finissent de nous consumer intensément de plaisir. Je m'agrippe comme je peux à ses avant-bras alors qu'il me domine maintenant totalement. Il me surplombe de toute sa magnifique hauteur et, en cet instant, il peut faire de moi ce qu'il veut. Il a pris le contrôle sur moi et je ne tente même plus de lutter, je lui suis entièrement soumise, soumise à notre désir que j'ai, sciemment, fini d'enflammer.

Mais tout amoureux et passionné que nous sommes, nous avons des limites d'endurance. Je n'en peux plus de ce jeu attisant qui incendie nos corps et, son visage dégoulinant accompagné de sa respiration hachée, me dit exactement la même chose. Ses yeux à demis clos par le plaisir me le confirment également. Il souffle de plus en plus lourdement et son haleine brûlante se répand dans mon cou, me procurant d'exquis frissons. Tetsuro ralenti et bascule, de nouveau, mes jambes de chaque côté de son torse avant de recommencer sa course insatiable entre mes chairs gonflées de plaisir. Il sort complètent puis revient aussitôt me percuter en un mouvement brusque et s'enfoncer de toute sa longueur. A chaque coup, il m'arrache des gémissements devenus sourds tant je suis épuisée. Il me fait perdre complètement pied et je me sens sombrer dans une extase infinie. Le bas de mon ventre recommence à se tendre. Je vais bientôt me retrouver au bord de ce gouffre de plaisir qui va me happer sans hésitation. Il revient sur moi et le poids de son corps s'appuie sur mon ventre avec délice. Mes cuisses reviennent l'encadrer plus étroitement. Ses abdominaux bougent et se démènent contre mon ventre pour entraîner ses coups de reins en moi. On cherche désespérément un peu d'air mais en vain. Nos corps se mêlent et s'entremêlent dans un ballet endiablé et la bestialité de cet instant nous fait perdre la raison. Mes jambes s'enroulent et se crochètent maintenant pour le retenir plus près de moi. Je le veux encore plus près de moi, qu'on ne fasse plus qu'un, qu'il revienne coller son corps contre le mien, plus étroitement, plus intensément, plus désireux. Je veux sa peau contre la mienne, la sentir me brûler avec le feu de notre désir. Son corps épouse mes courbes avec une délectation ensorcelante tandis que nos mouvements se perdent, avec une harmonie, dans une sensualité extravagante. Je suis enveloppé d'une torpeur des plus languissante, une douce et enivrante catalepsie qui me pénètre entièrement. Tetsuro me recouvre de cette intense couche de plaisir qu'il maîtrise à la perfection et qui me met dans un état second. Il est si profond en moi que j'en ai des vertiges, il m'étourdit et tout se met à s'embrouiller dans ma tête. Ma lucidité a définitivement disparu de mon être et seul mon instinct me guide, mon instinct et mon désir pour lui, rien que pour lui. Je n'arrive même plus à penser, plus rien n'est cohérent. Ce si petit bout de chair qu'il stimule avec une soif insatiable, rend mon corps complètement fou. Gonflé et prêt à exploser de plaisir à chaque coup de rein qui le bouscule avec cette sensuelle véhémence, mon clitoris est en plein supplice divin. En appuie sur mon bassin, il change son rythme, il est plus rapide et concis. Lui aussi arrive à son apogée mais il veut d'abord me satisfaire. Il me donne toute son attention et se concentre sur moi avant de se laisser lui aussi à la délivrance. Mon plaisir a toujours été sa priorité et aujourd'hui, ne déroge pas à la règle. Ma main vient alors se poser sur sa joue et, sans aucun mot échangé, il sait que je veux le sentir contre moi. Cette position est agréable mais on veut toujours être le plus proche possible quand arrive ce moment de délivrance. C'est une force qu'on ne contrôle pas. Une envie qui nous dépasse et nous soude. Notre amour nous enchaine et nous appelle sans cesse. Tetsuro se laisse guider par ma main et bascule son torse vers moi. Son poids repose à présent de nouveau amoureusement sur moi et, dans un dernier effort, son pouce s'insinue entre nos corps qui se frottent, et vient exaspérer juste ce qu'il faut mon clitoris, accompagné de plusieurs coup de reins, pour me faire cambrer et basculer la tête en arrière. Je me laisse enfin aller à cette jouissance qui me tend les bras et envahit mon corps dans une tension toute intensément délicieuse. Un puissant gémissement mêlé à des râles sourds font vibrer nos corps et se répand dans la chambre faisant résonner nos voix étouffées de fatigue. Une nouvelle fois, tout ce plaisir concentré dans mon bas ventre vient se répandre dans tout mon corps en un puissant éclair qui m'extirpe un cri délicieux. Mon corps se libère de nouveau avec volupté et énergie et Tetsuro ne se retient pas de venir étouffer mes plaintes essoufflées entre ses lèvres tandis que mes bras s'enroulent aussitôt autour de son cou. Nos langues se dégustent et je ne respire même plus.

Notre baiser passionné se calme en même temps que mon corps se détend et je suis prête, en cet instant de pur extase, à rendre mon dernier souffle dans ses bras. Il me laisse quand même reprendre ma respiration avant de se redresser au-dessus de moi, l'avant des ses bras encadrant ma tête. Sa peau luit sous le léger rayon de soleil qui s'est invité délicatement dans notre étreinte, et suinte contre la mienne. Quelques gouttes perlent sur ses tempes et s'écoulent sur ses joues. Nos yeux ne se quittent plus alors que ses mains glissent maintenant sur ma peau moite de transpiration et se crispe dans le creux de mes reins. Son sexe n'a pas quitté la chaleur de mon antre et ses doigts s'enfoncent maintenant légèrement dans ma chair pour mieux me retenir et m'accompagner pendant que ses hanches recommencent à rouler contre mon bassin. Même à bout de souffle, je ne relâche cependant pas mon attention sur Tetsuro. Mes cuisses se resserrent alors contre ses hanches et mes chairs se tendent autour de son membre. Il grogne tandis que je le sens, à son tour, se tendre intensément. Sa bouche reprend possession de la mienne et un râle puissant vient s'étouffer contre mes lèvres. Il soupire mon prénom avant d'accélérer, une dernière fois, ses mouvements en moi. Je le vois grimacer et fermer ses yeux. Je l'encourage de mes baisers avec vigueur accompagné de légers mouvements de hanches langoureux qui puisent dans mes dernières forces. Il bascule la tête en arrière et ses yeux se ferment pour mieux me ressentir. Au même moment, sa bouche s'entrouvre et un râle sourd s'en échappe. Dans un geste leste, il se retire tout à coup, dans une plainte des plus voluptueuse et ôte rapidement le préservatif juste avant de s'épancher sur mon ventre. Le liquide chaud se déverse alors sur ma peau transpirante. Tetsuro gémit pleinement pendant que sa main masse plusieurs fois son sexe pour finir de se répandre. Une fois fini, il se penche au-dessus de moi et tend le bras pour prendre un mouchoir sur la table de nuit.

- Ah, ça coule dépêche toi ! Donne moi vite quelque chose ! M'écris-je brusquement quand je sens le liquide blanchâtre se mettre à glisser sur ma peau.

Son sperme avait décidé de s'écouler malicieusement le long de mon ventre. Tetsuro arrache en vitesse un mouchoir de la boite et vient aussitôt bloquer la dangereuse descente.

- Piouf, c'était moins une, lâche-t-il alors qu'il finit de nettoyer sa pagaille.

- Tu n'as pas perdu la main depuis tes années de bloqueur central au lycée, ricané-je alors que je l'observe amoureusement prendre soin de moi.

Il pouffe de rire et, une fois fini, Tetsuro s'écroule alors dans mes bras alanguis et se laisse aller à un profond soupir de soulagement qui vient chatouiller mon décolleté. Il se blottit contre moi et tendrement je balaye ses cheveux de mes doigts pendant que mon regard se perd dans le vide.

- On va jouer encore longtemps à ce petit jeu ? Lâché-je alors perdu dans mes pensées. Pas que ça me dérange mais...

- Il nous reste combien de temps ? Me coupe-t-il alors naïvement.

- Je ne sais pas, j'ai complètement perdu la notion du temps, répondis-je en soupirant, complètement las et amorphe.

Je me tourne alors et me penche mollement par-dessus le lit. Je suis entièrement fourbue et le sommeil me gagne mais je n'ai pas le choix, on doit rester éveillé aujourd'hui. Je cherche des yeux ma robe de chambre qui contient mon téléphone. Je farfouille un peu et le prends entre mes doigts avant de le placer à hauteur de mon visage. Il n'y a pas dû y avoir tant de temps que ça qui s'est écoulé, on devrait pouvoir finir de se préparer tranquillement.

- Putain j'ai 12 messages ! On aurait dû partir il y a 1 heure ! Sursauté-je subitement lorsque que je me mange la réalité en pleine face.

Je me redresse en vitesse, bondis presque du lit et fonce dans la salle de bain. Le temps a défilé à une vitesse vertigineuse perdu dans notre étreinte sulfureuse.

- Merde...

Tetsuro me suit aussitôt et on commence à se laver les dents.

- On est en retard, super efficace ta faille... Commence-t-il d'un ton ironique.

- Tu as créé quelques perturbations et mes calculs ont été faussés... Réponds-je alors d'une voix faussement mielleuse mais tout aussi narquoise que la sienne.

- Tu crois qu'ils se rendront compte de notre absence ? Continue t il toujours plus railleur.

- Très drôle Tetsu... Dis-je alors soudainement un peu plus tendu.

- Allez souris chaton, j'essaye simplement de te détendre, déclare-t-il alors que sa main se pose sur mes épaules avec tendresse.

- Grand prince ! Réponds-je alors sarcastiquement tandis que j'essaye de me détendre.

- Je sais, j'ai toujours eu cette bonté en moi, renchérit-il sur le même ton.

On pouffe doucement de rire mais en l'observant je me rends compte qu'il est, lui aussi, un peu agité.

- Toi aussi, tu es crispé comme pas permis, conclue-je en me détachant de lui.

Tetsuro n'a pas le temps de protester que je me faufile alors rapidement dans la douche, suivie de près par lui, qui se fait un malin plaisir de revenir coller son torse transpirant contre mon dos.

- Tu me frotte le dos vite fait ? Lance-je pour essayer de rester concentré alors que mon corps contre le sien décide de s'échauffer à nouveau.

- A vos ordres !

Son torse encore brûlant vient alors épouser un peu plus les courbes de mon dos et ma tête bascule automatiquement en arrière pour se reposer contre lui. Je soupire profondément et je me sens sombrer entre ses bras. J'y suis si bien.

- Tetsu... on va finir par carrément louper la cérémonie... murmuré-je pendant que ses mains parcourent mon corps d'une manière bien trop sensuelle.

- Ok, ok ! J'arrête... Je réserve ce moment pour ce soir, me chuchote-t-il en ricanant dans le creux de mon oreille.

Je me retourne vers lui et mes bras viennent s'enrouler autour de son cou avec tendresse. Ses mains reposent sur mes hanches et me rapprochent plus près de lui. Ses cheveux sont retombés sur ses yeux et bon dieu qu'il est sexy. Mes doigts se glissent dans sa tignasse et les repoussent en arrière. Je retrouve un semblant de sa coiffure si unique en pétard et je glousse en le voyant. Il m'éblouit de sa prestance naturelle et de cette confiance sereine qui semble inébranlable. Une frêle craquelure de cette façade est pourtant présente sur les traits tendus de son visage. On est tous les deux, tout à coup, beaucoup trop nerveux mais je sais qu'il ne veut pas me le montrer et qu'il essaye de le cacher, tant bien que mal, derrière une certaine nonchalance. Mais pas aujourd'hui, elle transparaît beaucoup trop et il ne tente même pas de la dissimuler. On a besoin de se rassurer mutuellement.

- J'ai vraiment hâte que tout ça soit fini... Dis-je alors doucement tout en continuant de caresser sa joue.

- Moi aussi... continue t-il avec son visage qui se rapproche lentement et avec sensualité du mien.

Nos voix ne sont maintenant plus qu'un doux murmure lascif qui se mêlent au jet de la douche. Nos lèvres s'effleurent alors que l'eau déferle sur nos bouches.

- Tetsu ? Est ce que tu crois qu'on fait une connerie ? Lui demandé-je nerveusement tandis que je sens cette boule d'angoisse continuer de grandir dans le creux de mon ventre.

- En ce moment oui, je crois bien qu'on en fait une grosse...

- Non mais je veux dire... Reprends-je fébrilement.

- Je vois très bien ce que tu essayes de dire et pour ça non, je suis convaincu qu'on fait le bon choix. Tu verrais du diazote sans dioxygène toi ?

J'arque un sourcil confus.

- Ben voilà ! Tu es ce dioxygène indispensable à mon air, je n'ai aucun doute la dessus.

On finit de se laver en vitesse et alors qu'on sort de la douche ensemble, Tetsuro attrape mon poignet et me ramène contre lui.

- Tu sais que j'ai un grand sens des responsabilités et ce qu'on s'apprête à faire tout à l'heure fait partie des plus importantes qu'il m'ait jamais été donné de prendre. Je tremble d'impatience autant que je suis aussi nerveux... peut-être plus que toi... Commence t-il avec aplomb quoique quelque peu faillible.

Tetsuro se saisit alors tendrement de ma main et vient jouer timidement avec l'anneau qui entoure mon annulaire gauche.

- Après tout, dans quelques heures tu vas enfin devenir madame Kuroo, continue t-il avec une voix plus fébrile. Qu'est ce que je pourrais rêver de mieux ?

- Oui... dis je pensive en regardant ses doigts jouer avec les miens.

- Hey... ça va aller... me dis pas que tu veux reculer maintenant ?

- Et puis quoi encore ! Proteste-je aussitôt.

Je relève brusquement les yeux vers lui pour lui montrer la certitude de mon choix et je découvre alors son sourire en coin qui fait son retour sur son visage. Il me taquine encore. Tout ça pour me rassurer et me calmer.

- Ce matin n'a fait que confirmer pour la millième fois que je veux être à tes côtés, Tetsu... je t'aime tellement...

- Et moi encore plus... parce que c'est toi et personne d'autre que je veux pour la vie. Je ne t'aime pas seulement pour ce que tu es mais aussi pour ce que je suis lorsque je suis à tes côtés. Tu es ma dopamine, ma sérotonine, mais surtout mon oxytocin... me dit-il avec la plus sincère des intensités.

Ses lèvres reviennent alors rencontrer les miennes en un baiser d'une douceur indescriptible. Ses doigts s'amusent à caresser mes joues avant que ses paumes se posent tendrement sur celles-ci. Mes dernières minuscules inquiétudes nerveuses s'envolent sans hésitation et pendant que sa langue danse lentement avec la mienne, je ferme les yeux et me laisse emporter par la chaleur rassurante de cet amour qui fait battre mon cœur.

Alors qu'on s'apprête à disparaître encore dans notre bulle, cette fois, ce sont nos téléphones qui se mettent à vibrer avec insistance. Il faut vraiment qu'on y aille.

- Monsieur Kuroo... il faut y aller... Chuchoté-je sur le velours humide de ses lèvres.

- Bien future madame Kuroo, me répond t-il tout aussi doucement.

- Si on arrive à temps pour finir de se préparer, me moqué-je alors.

Il acquiesce avec un sourire tendre sur ses lèvres et après un rapide baiser chaste qu'on retient avec peine d'approfondir encore une fois, et une tape sur mes fesses, on finit de se sécher et de s'habiller en vitesse.


En bas de l'immeuble, je vois Kenma qui nous attend son visage encore calme et concentré sur autre chose. Il joue sur son téléphone mais aussitôt qu'il nous entend arriver, son expression change et elle se mue en une grimace franchement ennuyée.

- Vous êtes en retard, nous lance-t-il alors sans sommation avec un regard assassin.

Il nous a attendu pendant une heure. Je comprends parfaitement son agacement.

- Désolé, on... on... Balbutié-je.

- Occupés ! On n'a pas vu le temps passer, rattrape aussitôt Tetsuro.

Kenma comprend l'allusion et ses yeux deviennent étroit, nous jugeant terriblement.

- Franchement ? Le jour de votre mariage ? Vous êtes... vous êtes des animaux. Vous auriez quand même pu vous retenir un peu...

- On est simplement amoureux, tu comprendras quand tu rencontreras la bonne, lâche Tetsuro à son ami.

Kenma jette un rapide coup d'œil dubitatif à son ami. Je ricane dans mon for intérieur. Ce n'est pas demain la veille qu'il va trouver quelqu'un avec l'exemple qu'on lui donne. On doit être à l'opposé de sa définition du couple et de l'idée de sa relation idéale. Pauvre Kenma.

- Honnêtement... Soupire alors Kenma, blasée.

Il nous toise du regard puis éteint son téléphone et le met dans sa poche.

- Même pour ce jour spécial, tu n'as pas su coiffer ta crête de coq ? Lance-t-il finalement pour changer de sujet.

Tetsuro hausse aussitôt les épaules et un large sourire se dessine sur ses lèvres.

- Elle les aime comme ça. Elle m'a appris à les apprécier. Ma future femme aura toujours le dernier mot sur moi, dit il tandis qu'il enroule son bras autour de mes épaules.

Il me serre tendrement contre lui et je rougis. Kenma nous observe encore un instant puis soupire en souriant.

- Elle ne sait pas dans quoi elle s'engage, déclara-t-il enfin avec une voix douce.

On se met tous les trois à rire avant de s'engouffrer dans la voiture. L'avenir nous ouvre grand les bras et jamais il ne m'a semblé aussi radieux. Je l'aime d'un amour infini et je sais sans le moindre doute, que c'est réciproque. Il me tarde d'enfin lier le mien au grand jour avec celui qui est devenu mon sang, ma passion, ma raison de vivre. L'homme de ma vie. L'homme à qui je vais dire oui dans quelques heures pour le reste de ma vie. 






















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