Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

La Mort De Laguerra {3/5}

Après une bonne nuit de sommeil et des remerciements chaleureux pour les villageois qui les avait hébergés, le petit groupe s'en retourna auprès du grand condor. Le soleil était déjà bien haut dans le ciel, le condor allait pouvoir décoller sans problème, et ils avaient déjà perdus assez de temps. Assis en face des commandes, Esteban referma le toit transparent du vaisseau doré et la tête de serpent sortit d'un boîtier. Grâce à ce levier, l'enfant du soleil fit décoller le grand oiseau d'or en soulevant un nuage de poussière dense, puis il accéléra et le condor disparu dans les nuages.

- Surveillez bien le ciel comme la terre. Il ne faut pas qu'Ambrosius nous échappe ! ordonna Mendoza.

Il avait remis sa cape bleue sur ses épaules musclées et scrutait les alentours avec attention, comme si ça vie en dépendait. Tao savait très bien ce qu'il espérait voir. Esteban prenait de l'altitude, tantôt pour surveiller le ciel au dessus des nuages, et redescendait parfois pour scruter le sol. Zia appuyait sa tête contre la vitre froide du grand condor en observant le magnifique paysage qui défilait devant ses yeux. Ils longeaient la côte et la jeune fille apercevait de nouvelles espèces animales qu'elle n'avait jamais eu l'occasion de voir. Des antilopes et des girafes majestueuses qui se promenaient dans les plaines en broutant les quelques touffes de végétation qu'elles trouvaient.

- L...là...là ! s'écria alors Sancho en pointant un point minuscule du doigt sur la terre ferme.

Les sourcils froncés, Esteban bifurqua alors subitement et fondit sur le sol, déstabilisant Tao qui en tomba de son siège :

- Hé !

Voyant son maître sur le sol, Pichu en profita pour se moquer en tournoyant autour de lui.

- Méchant Pichu...

***

Zarès observait la côte du haut du pont en tenant fermement sa boussole dans sa main gantée. Les aiguilles dorées s'agitaient et pointaient sans relâche le Sud-Est. L'alchimiste pressentait qu'ils allaient découvrir quelque chose de vraiment important une fois au bon endroit. Un petit homme au crâne chauve au dos courbé vint le déranger dans ses contemplations avec sa voix grinçante :

- Vous m'avez bien dit que cette femme était la fille du Docteur Laguerra ?

- En effet, répondit Zarès de sa voix grave et résonnante.

- Je la sens très contrariée, se permit de constater l'Olmèque.

- Je sais, je crois qu'elle a été affectée par la mort des marins et des enfants.

- Vous vous rendez bien compte que ce détail pourrait la faire douter et la détourner de son objectif.

- Je le sais oui.

L'alchimiste referma la boussole et tourna sa tête encapuchonée vers le petit homme.

- Racontez moi les circonstances exactes de la mort de son père. Je suppose que vous les connaissez...

***


La Nef se posa sur le sol. Le grand ballon blanc se dégonfla progressivement et les moteurs cessèrent de rejeter leur fumée opaque. Zarès ouvrit la porte et une grande planche de bois se déplia pour tomber lourdement sur le sol. Le grand homme à la cape rouge ne prit pas la peine d'emprunter les escaliers. Il sauta dans les airs et atterrit brutalement quelques mètres plus bas en se réceptionnant grâce à sa main posée sur le sol.

Laguerra et Gaspard descendirent nonchalamment les escaliers, suivis à leur grand désarroi, par deux olmèques aux intentions étranges.

- Il doit y avoir dans les environs, une source d'orichalque importante, annonça l'alchimiste. Cherchez de fond en comble, soulevez la terre, creusez si c'est nécessaire, mais trouvez moi cet indice !

Gaspard fit un pas du côté d'Isabella, lui faisant comprendre qu'il souhaitait entamer les recherches en sa compagnie. La jeune femme leva les yeux au ciels et fut presque soulagée d'entendre son "oncle" ordonner :

- Non Gaspard. Vous irez chercher de ce côté, je veux rester seul avec Laguerra.

En désignant ledit côté, il avait en même temps pointé les deux olmèques et le marin se résigna à aller remuer ciel et terre avec eux. Isabella, soucieuse, attendit que Zarès vienne à elle, puis ils partirent en marchant vers l'endroit que pointait la boussole dorée.

Les jambes tremblantes, elle se demandait pourquoi Ambrosius voulait absolument rester seul avec elle. Bien qu'il ne l'effraie pas du tout, elle appréhendait l'aveu qu'il s'apprêtait certainement à lui faire. Ce pourrait-il que Gaspard l'ait dénoncée ?

- Laguerra, tu sais que ton père était mon meilleur ami.

Elle fronça les sourcils. La douleur que provoquait le souvenir du docteur dans sa poitrine était tout sauf agréable, et elle n'avait aucune envie d'en parler avec Zarès.

- Je sais également que vous étiez vraiment proches, alors je ne vais pas te cacher la vérité plus longtemps.

Isabella s'arrêta immédiatement dans sa marche. Les yeux écarquillés elle attendit avec impatience que l'homme à la tunique rouge lui avoue tout ce qu'il avait sur le cœur.

- Ton père n'est pas mort de la manière que tu pensais. Je t'ai caché la vérité pour éviter que tu ne souffres trop, mais il est temps je pense.

Son ton de voix sonnait très faux, mais la jeune femme était trop bouleversée pour s'en rendre compte. Elle écouta attentivement ce qu'on lui a air caché depuis de nombreux mois déjà, et ses yeux se remplirent de larmes en même temps que sa main gantée se crispait sur le manche de son épée.

***

Mendoza bondit en dehors du condor et se précipita vers la Nef laissée à l'abandon sur la terre sèche et plate.

- Ils sont partis, constata-t-il alors que le reste de l'équipe le rejoignait.

- Ils n'ont pas pu aller bien loin, optimisa Pedro.

- C'est vrai, appuya Zia.

Mendoza hocha à son tout la tête et ordonna :

- Moi et Zia nous irons en direction des collines. Sancho, Pedro, vous monterez la garde près de la Nef en restant dissimulés. Si Ambrosius revient, faites tout votre possible pour nous prévenir. Quant à vous, Tao et Esteban, vous irez dans la direction opposée à la notre.

L'ensemble du groupe hocha la tête. Zia se mit à marcher d'un pas décidé vers les collines défrichées et Mendoza s'empressa de la suivre.

- Je suis sûre qu'Isabella va bien, le rassura la jeune fille avec un doux sourire tandis qu'ils marchaient côte à côte.

Elle rejeta ses longs cheveux noirs en arrière, maintenus par un petit cerceau doré au sommet de son crâne, et souleva sa robe orange pour gravir la colline à la pente assez abrupte. Arrivés au sommet, ils prirent le temps de reprendre leur respiration mais eurent à peine le temps de se remettre de leur émotions.

En effet, une voix à leur droite les fit revenir brusquement à la réalité :

- Ainsi vous avez survécu.

Mendoza tourna vivement la tête sur le côté pour apercevoir le visage sombre de Laguerra. Il en fut déconcerté, bien qu'il espérait tomber sur elle depuis le début de leur escale.

- Laguerra !

- En chair et en os, revenue ici pour accomplir quelque chose que j'aurais dû faire il y a longtemps.

Sa voix et son visage grave ne présageait rien de bon, et Zia s'en aperçu.

- Viens avec nous, la supplia Mendoza. Cesse de jouer les espionnes avec Ambrosius, avec le risque de te faire prendre à tout moment !

- Mais qui te dis que j'ai envie de venir avec toi ?

Visiblement abasourdis, Mendoza ne vit pas tout de suite la main de la jeune épéiste s'approcher de sa ceinture pour dégainer son arme et bondir sur lui en poussant un cri de rage :

- Tu vas payer !

Le marin au cheveux bruns n'eut pas d'autre choix que de se défendre en sortant sa propre arme à son tour. Les deux épéistes étaient de nouveaux confrontés pour un combat épique que Mendoza ne comprenait pas.

Derrière eux, Zia les observait avec une grande appréhension peinte sur le visage. La jeune femme repoussa le marin avec la lame de son épée, toujours collée à la sienne et se remit en position d'attaque, en prenant appui sur ses deux jambes minces. Mendoza fit de même en fonçant ses sourcils sombres et rejeta sa cape en arrière :

- Mais que fais tu ? questionna-t-il, craignant encore que la jeune femme retourne sa veste.

- Tu vas payer pour le meurtre de mon père !

Aïe aïe crédule cette Laguerra. Mais quand on est en quête de la vérité, on est prêt à croire n'importe quoi. J'espère en tout cas que ce chapitre vous a plu !
N'hésitez pas à voter et surtout à me donner votre avis ça m'intéresse et ça me fait plaisir !
Merci à tous et bisous 😘

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro