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Le pendentif

Elle courait, ses pieds nus martelant l'herbe encore mouillé par la rosé. Le soleil ne tarderai pas a se lever et alors se serait la fin. Sa fin. Et elle en avait pas très envie. Il fallait qu'elle s'en sorte. De toute façon, elle ne se laissais pas le choix.

Elle savait qu'ils avaient perdu sa trace depuis longtemps maintenant mais le jour venait et le flan de cette montagne n'offrait aucun endroit où elle puisse se cacher. Et même en supposant qu'ils n'étaient pas aller dans la même direction qu'elle, ce qui étais peu probable malgré tout ses efforts pour, elle ne pouvait pas courir indéfiniment.

Cela faisait maintenant quatre jours et cinq nuits précisément qu'elle était chassée. Elle ne savait pas qui ils étaient, ni pourquoi ils étaient là mais lorsqu'elle les avais vus son instinct l'avais poussé à courir le plus loin possible. Depuis elle ne dormais pas plus d'une heure trois fois par jour et courait le reste du temps, s'arrêtant à peine pour se nourrir.

Le ciel commença à se colorer de rouge, bientôt il serait trop tard. Elle avisa la crête plus haut, quitte à risquer sa vie autant jouer le tout pour le tout. Elle tourna d'un coup sec et se précipita vers le sommet mais il était encore loin et plus elle montait plus elle risquait de se faire repérer.

Elle ne savait pas ce qu'elle trouverait de l'autre côté. Au mieux une pente rocheuse sur laquelle se cacher, au pire des pâquerettes à perte comme ce flan là et une facilité accrue pour ses poursuivants.

À présent le jour était levé cependant elle était encore loin de la crête. Elle risqua un regard rapide derrière elle et elle pu apercevoir au loin le soleil se reflétant sur les armes de ses poursuivants. Les dés étaient jetés.

Bientôt, encore quelque mètre et elle serait sauvée. Elle ne réfléchissais plus, tétanisé par la peur et la fatigue accumulée. Elle sentait en elle chaqu'un de ses muscles se tendre avant de se relâcher encore et encore. Elle était incapable de savoir si elle avait réellement mal quelque part, elle ne sentait plus rien : ni la faim tordre son ventre, ni les crampes alourdir ses jambes, ni la fatigue lui faire tourner la tête. Inspirer, poser le pieds, expirer, soulever l'autre, inspirer. Le tout machinalement, son esprit se déconnectant de plus en plus avec la réalité. La monté pompait le peu de force qui lui restait.

Dans un moment d'égarement, elle regarda à nouveau ses poursuivants. Ils l'avaient rattrapée et se rapprochaient encore. Elle vit en eux la mort. Sa mort. Si il n'y avait pas la bonne chose de l'autre côté de la crête se serait la fin. Et cette idée ne lui plaisait toujours pas.

Incapable de détacher ses yeux d'eux, elle ne vit pas qu'elle était arrivée au sommet. Ses poursuivants l'ayant compris ne se firent pas prier deux fois et les balles ricochaient tout autour d'elle à présent. Une balle traversa son épaule et une autre se logea dans sa cheville.

Elle s'écroula en avant.

Et elle tomba de l'autre côté. Elle se laissa rouler ainsi sur les pierres. Elle n'avait que faire de son sang souillant les roches et de ses os se brisant dessus. Son heure était venue et elle l'acceptait sans rechigner. Elle s'était longtemps battue et n'en pouvais plus.

Non. Non, non et non. Ça ne pouvait pas se finir comme ça. Elle pensa à sa petite sœur, il fallait qu'elle revienne pour elle. Elle n'avait pas le droit de la laissais seule.

Elle se ressaisit et chercha une prise pour arrêter sa chute. L'un de ses bras était inutilisable, faute aux balles et cela rendait sa tâche encore plus compliquée. Enfin elle trouva un rocher sur lequel elle s'accrocha de toute ses forces. Il était temps, la pente qui l'avait accueillit s'arrêtait nette. Sous ses pieds a présent il n'y avait que du vide.

Elle regarda sous elle, quelque mètre plus bas elle aperçu une corniche où elle pourrait se cacher. Elle respira longuement avant d'ouvrir ses doigts se laissant tomber dans le vide. Si elle se loupait s'en serait finit. Le moment décisif approchait et enfin ses pieds touchèrent la pierre, lui arrachant un cri de douleur. Les balles et sa chute l'avaient bien abimée et elle ne put rester debout. Heureusement, la corniche s'enfonçait sous la montagne et elle se tira à l'abris. Une fois tranquille elle commença à regarder ses blessures mais finit par tomber dans un sommeil agité.

Elle fit un cauchemar dans lequel il y avait sa famille. Le jour où tout avait basculé. Elle n'avait pas loin de 8 ans à l'époque mais ce souvenir était gravé dans sa mémoire à jamais. Des gens s'était arrêté chez eux. Quand son père les avais aperçu il avait ordonné à sa mère de la cacher elle et sa sœur alors âgé d'à peine un an. Elles étaient allée dans les bois derrière la maison et la plus grande portant l'autre sur ses épaules s'étaient réfugiées au sommet d'un arbre. Aussitôt la mère avait fermé la porte de derrière.

Ne tenant pas en place et sa curiosité prenant le dessus, la sœur ordonna à la petite de ne pas bougée et descendit de l'arbre. Elle s'approcha d'une fenêtre et regarda à l'intérieur de la maison. Un bazar sans nom y régnait. Les meubles étaient renversés, les livres de sa mère, ceux qu'elle aimait tant lire éparpillés au sol, les pages déchirées.

Comme si cette vision d'horreur ne suffisait pas à une enfant, elle vu aussi un des hommes tenir sa mère par les cheveux et poindre un pistolet sur sa tempe. L'autre retournait encore ce qui restait de mobilier à la recherche de je ne sais quoi. Le dernier avait agripé son père par le col et le plaquais contre un mur, ses pieds ne touchant presque plus le sol.

Celui qui cherchait quelque chose, un gringalet avec des lunettes et une touffe de cheveux impressionante se tourna vers les deux autres et dit quelque chose.

Le mieux habillé des trois, celui qui tenait son père, remua les lèvres. Le temps sembla s'étirer, ses lèvres qui se refermer lentement, son regard s'emplissant de haine, un coup de feux, son père en pleure, le regard de l'homme qui a tiré indifférent voir même dégouté, sa mère au sol, du sang étendu tout autour d'elle. S'en fut trop pour un regard de fillette qui observait depuis une fenêtre.

Elle prit entre ses mains le pendentif que sa mère lui avait donné avant qu'elle ne sorte de la maison avec sa sœur. Elle le regarda longtemps mais ne versa pas une larme.

Un second coup de feu retentit, on entendis un corps chuter au sol et les pleurent s'arrêtèrent. La porte avant claqua. Sans un regard pour sa maison, l'enfant avait compris et elle rejoignis sa soeur.

Puis des années plus tards, ils étaient revenus. Elle avait caché sa sœur dans les bois encore. Et gardant le pendentif, elle s'était enfuit en courant.

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