Un texte extrêmement court écrit sur le serveur Jayvik/Arcane créé par @Goupix67 ! (Il est génial, ce serveur, venez le rejoindre, on s'amuse bien !!) Elle nous invite à écrire des textes courts, sur les sujets que l'on veut, alors j'ai écrit ça et j'ai eu envie de le poster... J'ai essayé de l'allonger, mais en fait, je n'y arrive pas. Il est bien comme ça, il est sorti comme ça, il restera comme ça xD Mais la scène m'inspire tellement que je pourrais écrire un autre texte dans le même style avec plus de détails, plus de dialogues, et encore plus d'émotions !! (Peut-être que ça fera doublon ou redondant mais c'est pas grave xD)

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Viktor avait sauté.

Ses yeux étaient clos, son souffle coupé, et tout semblait silencieux autour de lui. Il avait senti le picotement du vent sur son visage, il avait senti le vide, il s'était laissé happer, mais Viktor savait que quelque chose n'allait pas. Parce qu'il était toujours là. Que sa chute n'avait pas eu de fin.

Viktor avait sauté mais il était comme suspendu dans les airs.

Il flottait.

Ses paupières s'ouvrirent, et il aperçut Jayce. Jayce qui s'était précipité pour le rattraper. Jayce qui était déjà en train de le hisser pour le ramener en sécurité.

Viktor fut remonté et il croisa le regard de son partenaire. Il n'y avait pas de mots. Que des émotions qui explosaient à l'intérieur. Que son regard troublé et désolé.

Viktor voulut affronter ce regard, mais il n'y arriva pas. Il le fuit sans pouvoir s'en empêcher. Il essaya de se relever, de se détacher de son étreinte, mais il tremblait de tous ses membres, et Jayce était là, trop proche, assis au bord, les mains sur ses épaules, haletant. Comme un bouclier pour le protéger du monde.

Viktor resta immobile. Les yeux dans le vide. Et Jayce le serra contre lui. Sans rien dire. Il le prit dans ses bras, ses bras puissants et rassurants. Contact tangible, réconfortant. Viktor tenta de repousser ses pensées, de repousser les ombres qui grimpaient en lui, mais elles l'engloutissaient, alors il s'effondra contre Jayce, s'agrippa à sa chemise de toutes les forces qui lui restaient, et il laissa les sanglots lui écorcher la gorge.

Viktor hoqueta, pleura, se noya dans ses larmes. Et Jayce lui tapota le dos, lui murmura des mots inaudibles à l'oreille. Viktor n'entendait rien. Il ne voyait rien. Il n'y avait que sa vision trouble et son cœur qui tambourinait trop fort dans sa poitrine.

Mais il y avait aussi Jayce. Qui était là. Toujours. Encore.

— Je suis désolé... lâcha Viktor en reniflant.

— Moi aussi, je suis désolé, répondit Jayce.

Et ils n'eurent pas besoin d'en dire plus. Ils se comprirent dans leur silence, dans leurs non-dits, dans les regrets et les promesses qui flottaient entre eux, et dans ce lien inébranlable qui les reliait.

Ils étaient toujours là. L'un pour l'autre.