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[AU sans Tuerie] Compilation de Oneshots - Partie 5 :

Le silence règne, aucun bruit ne se fait entendre, les rideaux volent légèrement avec le vent matinal, tandis que j'ouvre légèrement les yeux, attaqué par les quelques rayons de soleil réussissant à passer à travers la fenêtre. Je regarde les alentours en me frottant les yeux et j'essaye de me souvenir de ce qui s'est passé. Hier soir, Hope's Peak a organisé une soirée, et j'avais décidé d'y aller, histoire d'essayer. Maintenant que j'ai l'âge légal pour boire de l'alcool, je me suis dit qu'il fallait bien que ça arrive un jour, et une chose est sûre, je tiens assez mal ce truc. Si bien qu'au bout de seulement trois verres, je ne me souviens de rien du tout. Comment ai-je fini dans ma chambre? Quelqu'un m'a-t-il raccompagné? Si oui, de qui s'agit-il?

Ces questions auront sans doute une réponse plus tard, mais pour l'instant, il faut que je me lève. Cependant, je sens que...quelque chose m'empêche de bouger. Je regarde à côté de moi mais ne voit rien qui ressemble à un objet me bloquant. Tout à l'air normal pourtant, entre la couverture, les oreillers, le son de deux respirations qui s'alternent...attends un peu, deux respirations !?

C'est à ce moment que je la remarque, cette petite masse de cheveux noire posée sur mon torse, et le visage d'une Naoko endormie me faisant face. Mais bon sang, qu'est-ce qu'elle fait là? Et puis, comment peut-elle être aussi adorable en dormant, bon sang?! Je sens bien qu'elle ne se réveillera pas aussi facilement que prévu, alors j'essaye de la déplacer, histoire de pouvoir me lever.

Après quelques efforts, je parviens à la placer à côté de moi, mais alors que j'allais me lever, je sens ses bras me coller à elle et me câliner de la même façon qu'on câline une peluche. Depuis quand suis-je devenue la peluche officielle de Hope's Peak? Car c'est loin d'être la première fois que ce genre de cas arrive ! Bon, c'était surtout avec Daniel, oui... Mais quand même, je suis un être humain, pas une peluche ! Même si...c'est pas désagréable d'être câliné de cette façon...

- A-Ah ! C-Chesu !

Oups, je crois qu'elle vient de se réveiller, et elle a dû être confuse en me voyant blotti dans ses bras. Elle me relâche immédiatement avant de me tourner le dos, ses joues étant devenues rouges tomate. Bon sang Chesu, tu ne t'es toujours pas rendu compte que tu fais peur aux gens? Et après tu essayes de socialiser?

- S-Salut, N-Naoko...

- Q-Qu'est-ce que tu faisais dans mes bras?

- C-C'est toi qui m'a pris dedans...ce matin...

- O-Oh... D-Désolée, Chesu ! J-Je ne le referai plus !

- N-Non !

Naoko se retourne vers moi, l'air surprise. Il faut dire que même moi je suis surpris d'avoir osé dire cela, dire que j'aime bien être câliné comme ça. Je sens mes joues tourner au rouge écarlate tandis que je regarde ailleurs.

- C-Ce...n'était pas désagréable du tout...

- Certes, mais...

- E-Encore cinq minutes...avant qu'on se lève...?

Je ne vois pas sa réaction en direct, mais j'entends un léger soupir, avant de sentir ses bras passer autour de moi, et se remettre à me câliner. Je laisse s'échapper un léger soupir de joie avant de refermer les yeux, heureux. Bon sang, si je me mets à crush sur tous les élèves de ma classe, ça promet. Mais pour le moment, tout ce que je peux faire, c'est profiter de ce moment de calme.

De ces cinq minutes, dont je veux qu'elles soient les plus longues de toute ma vie.


****

À l'instant précis où je sors du dortoir pour filles d'Hope's Peak, je l'aperçois. Impossible de la rater, sa tenue se voit à des kilomètres à la ronde. Ou bien c'est juste mon regard qui est pressé de la voir et qui se tourne immédiatement vers elle... Non, je ne sais pas laquelle des deux options est la plus crédible, car elles sont toutes les deux vraies. Elle est là, assise sur un banc, en train de lire un livre de philosophie. Nul besoin de voir les mots écrits ou la couverture, juste que je reconnais immédiatement que c'en est un. Je vois même lequel elle lit actuellement, son auteur, et de quelle édition il s'agit. J'imagine que l'avoir lu des dizaines de fois aide assez bien à l'identifier.

Cette fille...Lisa, l'Ultime Historienne Philosophique, elle...m'intrigue. Mashiro dit que je suis "gay" pour elle, mais ce n'est pas possible, je l'ai déjà elle comme petite-amie, alors...il n'est pas possible d'aimer plusieurs personnes en même temps, n'est-ce pas? Enfin bref, oui elle m'intrigue. Je la vois tous les jours, assise sur le même banc, en train de lire des livres, mais jamais je n'ai osé l'approcher seule. Je ne devrais pas être autant...effrayée d'approcher quelqu'un, surtout depuis peu avec...ce Noël dernier. Mais pourtant, je n'y arrive pas seule, je suis obligé d'y aller avec Mashiro pour lui parler. Je suis presque sûre que sans sa présence, mes discussions avec cette fille seraient bien plus intéressantes. Mais pour une raison inconnue, cela n'arrivera jamais.

Je m'assois donc sur un banc en face d'elle, attendant patiemment que le temps passe, et la regardant de temps en temps. Elle semble très concentrée dans sa lecture, ne levant la tête que très rarement, voire presque jamais. Finalement, la sonnerie de début des cours retentit, mais elle ne part pas. Pour une fois, elle reste là, sans rien dire. Compte-elle sécher les cours ? Si c'est le cas, alors...non, partir maintenant serait l'option logique, mais je pense qu'à la place, je vais sécher et aller lui parler. Je me lève alors, me dirige vers elle et la regarde sans rien dire. Je la vois lever la tête pour me regarder, et elle semble se demander ce que je lui veux.

- B-Bonjour, Lisa...est-ce que je peux...m'asseoir ici...?


****

Bon sang, qu'est-ce qu'on peut s'ennuyer ici ! Je ne dis pas que le cours est chiant en soit...en fait si, je le dis, il est chiant ce cours ! Que ce soit la matière ou le prof, rien ne me motive à rester dans cette salle. Sérieusement, qui a eu l'idée de nommer un simp chelou en pyjama en tant que professeur de gestion de popularité!? C'est littéralement le prof le plus chelou de ce lycée, donc niveau réputation, il ne sait pas trop gérer la sienne. M'enfin, j'imagine que j'aurai pu avoir avoir pire, entre la loli, la droguée, le mec qui condamne à mort des mecs aussi vite que Chesu enchaîne les gay panics, ou le fana des animaux qui est également putain de gay pour le surveillant, mais ils pensent vraiment être discrets sur ce coup. Franchement, vous êtes cramés les mecs, même les élèves les + cons du lycée le voient.

Enfin bref...Pourquoi je viens à ce cours quand même, malgré le fait qu'il me fasse chier? Bah, c'est car il y a une personne qui m'intéresse, ces derniers temps, et j'ai envie d'aller lui parler, tout simplement. D'ailleurs, la sonnerie de fin de cours sonne enfin ! J'avais déjà rangé toutes mes affaires dans mon sac, donc je le mets sur mon dos et...saute par la fenêtre ! Quoi ? Bah oui, je l'ai ouverte avant de sauter, vous me prenez pour qui?

Bon, au moins j'ai réussi à atterrir sans me briser d'os, vu qu'on était au rez-de-chaussée. Je pars en courant, alors que le prof semble hurler depuis la fenêtre. Cause toujours, le simp, moi j'ai une personne à aller voir, et elle a bien plus d'importance que ton cours ! En parlant de cette personne, la voilà justement en train de se diriger vers son cours. La chance, j'ai le même cours qu'elle !

- Afsaneh !

Je la vois se tourner vers moi, avec sa stone face habituelle, tandis que j'arrive à côté d'elle en souriant.

- Comment vas-tu aujourd'hui, dis-donc ?

- Bien, et toi Giula?

- Pas trop mal. Rien d'inhabituel ces derniers temps !

- Tant mieux, dans ce cas.

- Et toi, alors?

- La même chose. Rien ne change vraiment.

- C'est vrai, ça en devient lassant.

- On dirait que tu souhaites qu'une catastrophe arrive pour développer notre situation, Giula.

- Peut-être, Afsaneh, peut-être

- Je pense qu'on va éviter, pour le moment.

- Mouais, t'as raison.

- En attendant, on a un cours qui nous attend.

- Pas de stress, Afsaneh, y'a point S.

Tiens, est-ce qu'elle vient de sourire légèrement? Oui, elle vient de le faire ! J'appelle ça une victoire pour Giula Shiobana ! Aujourd'hui sera une journée à marquer d'une pierre blanche ! Nous nous dirigeons donc vers notre prochain cours en continuant de sourire et en parlant de tout et n'importe quoi. N'empêche, elle est bizarre, Afsaneh. Mis-à-part Eiji, ma chérie d'amour que je protégerai toute ma vie, c'est la seule qui me parle d'égal à égal, sans aucun souci, et en n'étant pas agacée par mes blagues et phrases stupides. Franchement, je dirai même que j'aime bien sa compagnie. Est-ce que je peux la considérer comme une...amie?

Car si c'est le cas, alors j'espère bien que c'est réciproque.


****

Je me promène dans les couloirs, sans vrai but, à la recherche d'une quelconque source de divertissement, ou de réconfort. Cela fait maintenant une heure que je marche comme cela, et je n'ai rencontré que des inconnus, des profs me disant bonjour, et le surveillant qui était en train d'hurler sur des élèves, avant de se calmer en voyant arriver un autre prof. Je ne comprends pas vraiment ce qu'il se passe entre eux-deux, mais ils ont l'air de bien s'entendre, voire même trop bien, d'après certaines rumeurs. Je n'aime pas trop investiguer là-dessus, donc je les laisse ensemble et continue mon errance.

Face à moi se trouve l'escalier pour descendre à l'étage inférieur, que je prends sans trop de souci, jusqu'à ce qu'une marche ratée me fasse dégringoler le dernier quart, et atterrir par terre telle la merde la plus immense que le monde n'ait jamais connu. Quoi que, cette description me va, en fait. Je n'arrive pas à bouger, ou plutôt...je ne veux pas bouger. Aucun élève ne semble être présent, ce qui est parfait. Personne ne viendra jouer le "héros", à sauver un élève qui n'a pas besoin d'aide, et qui veut juste rester par terre pour contempler la vaine importance de son existence. Franchement, ça me va comme scénario.

Enfin, tout se passait bien dans le meilleur des mondes, jusqu'à ce qu'un élève arrive en courant et s'accroupisse pour voir comment je vais. Je vais très bien, ça ne se voit pas assez? Je regarde au cas où qui a décidé de venir, et le reconnaît assez rapidement avec ses cheveux bleus clairs et sa tenue aux couleurs apaisantes... Kinsue. Celui-ci me soulève du sol avant de commencer à me transporter. Je ne sais pas par quelle magie il arrive à me porter avec ses deux bras qui semblent pourtant fragiles, mais il y arrive. Et plus surprenant que ça...je n'ai aucune envie de m'en détacher. Comme si je voulais y rester pour l'éternité, bien que cela soit impossible.

On finit par arriver à l'infirmerie, où Kinsue me pose sur un des lits avant de s'asseoir à côté de moi, sans rien dire. Je le regarde dans les yeux, sans trop savoir ce qu'il allait se passer. Va-t-il me hurler dessus? Me frapper? Me faire regretter ma naissance? Sans doute, oui. De toute façon, tout cela est vrai-Attends, est-ce qu'il vient de m'embrasser le front? Je ne rêve pas? Je sens mes joues tourner à l'écarlate tandis que je pose une main sur mon front pour vérifier, et oui, il a vraiment fait cela. Je le vois sourire et en re-déposer un avant de se mettre à chanter une douce berceuse. Je ferme les yeux assez vite et n'ai pas le temps de répondre à son "Dors bien, Chesu...". Je me retrouve aussitôt dans les bras de Morphée, pour une sieste bien trop agréable.

Bon sang...pourquoi faut-il que toutes les personnes qui s'intéressent à moi soient belles...?

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