Dans le même atelier d'écriture, j'ai du partir 40 minutes, trouver un lieu et en parler, montrer ce qu'il me faisait ressentir, et l'écrire sous la forme que je voulais. J'ai choisi le poème. 

Pour l'écrire, je suis sortie de mon habitude de décrire la nature, j'ai plutôt décris un paysage urbain. Cependant, lors de ma relecture, je me suis rendue compte que inconsciemment j'étais revenue à mon habitude de décrire la nature. 

Poème d'un soir 

Il faut savoir prendre de la hauteur, 

Et ne plus penser à rien,

Pour mieux admirer la splendeur

Et l'énergie du paysage urbain.

Sur sa colline, surélevée,

Au milieu des rues de pavés, 

La Dame Noire veille au grain 

Sur la foule de citadins. 

Les toits rouges et pierres foncées,

Non sans se sentir offensés, 

S'abaissent à ses pieds. 

Dans les règles de l'art, 

Les arbres jaillissent de toute part, 

Faisant rappel aux voisins champs

Illuminés par le soleil couchant. 

En hauteur, le bruit est absent, 

Seul raisonne le son du vent, 

Couvrant l'agitation de la rue, 

Et ne faisant qu'embellir la vue.