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Oikawa Tooru × Reader

Voici un petit OS de 2000 mots fait pour le concours de Mizuuto ! ^^
Comme je trouvais que mon livre était un peu (beaucoup vide), j'ai voulu le poster ici.

N'allez pas voter si le concours est toujours en cours, je ne l'ai pas posté ici pour ça et ça ne serait pas juste.
Je précise aussi que j'ai corrigé les fautes ici après la publication sur le recueil du concours. Donc ce n'est pas Mizuuto qui en a fait mais bien moi. Par contre les problèmes d'affichage, c'est Wattpad !

Anime : Haikyuu!!

Rappel :
Le récit est à la troisième personne du singulier : Elle/Il/On/Iel
La Reader est une femme
(T/P) : Ton prénom
(T/N) : Ton nom
(C/C) : Couleur de cheveux
(C/Y) : Couleur des yeux
(N/Ma) : Nom meilleur.e ami.e

Musique : Panic! At The Disco - This Is Gospel

Artiste de l'image en media : en cours de recherche (il semblerait que ce soit un fond d'écran sans crédits... un peu d'aide serait la bienvenue !)

J'espère que ça vous plaira !

*

Libre

Oikawa gara sa voiture le long du trottoir près de ce fameux portail vert, entrée de l'immense demeure de marbre et d'ébène se tenant devant lui. Il sortit fébrilement de son véhicule et s'empressa de franchir ces portes métalliques toujours ouvertes la journée.

D'aussi loin qu'il se souvienne, les propriétaires n'avaient jamais repoussé une quelconque demande d'hébergement tellement l'endroit comportait de chambres, de couloirs, de jardins... au point d'en faire une espèce d'hôtel pas trop cher comparé aux autres dans la région. Seuls les chiens étaient interdits. Ils causaient particulièrement de dégâts surtout sur la moquette.

Le volleyeur ne savait pas s'il était en terre amicale ou ennemie. S'il serait bien reçu ou au contraire mal vu.
Il n'avait même pas annoncé sa visite et il se recueillit donc un regard surpris de la part du concierge qui somnolait en passant le balai dans la cour.

Oikawa n'était plus revenu ici depuis longtemps mais il remarqua bien que l'ancien s'était fait viré. Tant mieux : il était insupportable.

Bien qu'étant mal à l'aise de faire cela, il était toutefois déterminé à avoir une dernière discussion avec elle. Après leur rupture, elle avait emménagé ici, près de ses parents, sans daigner lui dire un mot, sans lui laisser la moindre nouvelle. Rien. Nada.
Et la cause de ladite rupture le mettait hors de lui.

Elle avait osé partir parce qu'un autre homme était arrivé d'un coup dans sa vie à l'époque où leur relation était déjà bien assez mouvementée par les disputes et la jalousie. Un beau jeune homme bien bâti et au langage impeccable qui l'a bousculée par hasard dans une rue alors qu'elle sortait pour la énième fois de son appartement complètement furieuse.
Son ancien meilleur ami d'enfance comme par hasard...

Ils sont longuement restés tous deux à se regarder dans les yeux avant que le bel homme ne prenne la parole avec émotion, sous le regard choqué d'Oikawa à sa fenêtre.
Il était un moyen de s'échapper de sa situation peut-être... Et Tooru n'avait rien fait que les regarder avec colère et chagrin, figé. Après tout, c'est lui qui l'avait poussée à lui sans le vouloir...
Il avait bien voulu la rattraper mais le temps de descendre les étages en trombe et de sortir dans la rue, elle n'était déjà plus là.

Suite à cela, les disputes se sont enchaînées de plus en plus violemment, les reproches fusaient et pour finir ce concert cacophonique, la porte d'entrée claqua. Et il dut se rendre à l'évidence.

Elle était partie.

Et aujourd'hui, il allait l'affronter une dernière fois afin d'être sûr que ce soit à jamais fini entre eux.

Au fond de lui, il espérait encore que tout cela n'était qu'une blague et qu'elle lui reviendrait. Il avait même appelé (N/Ma) et Iwaizumi en pleurs pour demander de ses nouvelles puisqu'elle semblait ne plus répondre au téléphone. Exaspéré, Iwa-chan lui avait passé son adresse.
Il était prêt à faire des efforts pour gérer sa jalousie causée par un manque de confiance en lui présent depuis son collège.
Et il ne la laisserait plus jamais s'en aller en colère de chez lui.

La (C/C) ne pouvait pas l'avoir oublié. Elle ne pouvait pas partir car ce garçon s'est pointé comme une fleur pile au mauvais moment comme pour la sauver. C'était impossible. Pas après toutes les années qu'ils avaient vécu ensemble. Elle n'aurait jamais fait ça.
Et leurs projets d'avenir ? Elle ne pouvait pas les faire voler en éclats d'un seul coup.
Et ses "je t'aime" ? Les pensait-elle vraiment...? Elle ne l'aurait pas laissé seul si c'était le cas, n'est-ce pas ?

Le volleyeur était quasiment certain qu'elle n'avait fait que s'éloigner un peu et qu'elle reviendrait vers lui une fois le point fait, une fois qu'elle se sera rendue enfin compte que la vie ailleurs qu'à ses côtés n'était pas la même.
(T/P) n'était pas une opportuniste et n'a jamais couru après sa popularité. Elle était mature et calme et savait parfaitement gérer le côté enfantin en lui. Alors pourquoi ?

Deux mois et il en avait eu assez d'attendre alors en avançant dans les allées, il se rendit à l'arrière de la résidence. Il allait provoquer leur ultime rencontre qui déciderait leur futur.
Espoir et résignation se combattaient dans son cœur.

Qui prendrait le dessus ?

Si elle était heureuse ici, il ne pouvait que la laisser vivre sa nouvelle vie sans lui.
Aux côtés de quelqu'un d'autre.

*

Elle était là. Exactement là où il savait qu'elle serait.
Elle avait toujours aimé cette partie du jardin. Un grand if qui ombrageait un carré d'herbe fleuri et un banc juste en-dessous sur lequel elle était justement assise.

Toujours une fois par mois, sous la promesse qu'elle avait faite à ses parents avant son emménagement chez son petit-ami, elle venait les visiter. Que ce soit un jour ensoleillé, neigeux ou pluvieux.
Ensuite, elle allait regarder le ciel à l'abri de l'if. Quand elle lui racontait sa journée, elle avait ce regard mélancolique. Elle regrettait certainement de ne pas habiter plus près d'eux.
(T/N) avait toujours eu une relation fusionnelle avec sa famille. Même le passage adulte lui a été compliqué puisqu'elle ne voulait pas les quitter.

Oikawa ne l'avait jamais accompagnée pour ne pas déranger leurs retrouvailles et en partie pour ne pas rencontrer ses futurs beaux-parents, persuadé qu'ils ne l'aimeraient pas.

Peut-être que ses inquiétudes étaient justes ?

- (T/P)-chan... murmura Oikawa d'une voix tremblante.

Il la voyait enfin après si longtemps. Il ne savait comment réagir et son émotion allait le trahir. Il se devait de garder contenance pour amener le sujet de discussion.
La jeune fille releva la tête et lui fit un doux mais triste sourire.

- Cela fait longtemps, Tooru, déclara-t-elle doucement. À vrai dire, je ne m'attendais pas à ce que tu me cherches et viennes me trouver, finit-elle en détournant le regard comme coupable.

Le jeune homme savait qu'elle penserait ça. C'est vrai qu'il avait l'habitude de se débarrasser de ce qui le gênait quitte à être méchant pour arriver à ses fins.
Mais (T/P)... c'était différent.

Quand Oikawa aimait voire adorait quelque chose, il s'y donnait à fond. Peu importe les conséquences. Le volley fut sa première passion. La deuxième, d'une tout autre sorte, fut la jeune (T/N).

- Je voulais savoir... J'ai besoin de savoir... Pourquoi...

Pourquoi m'as-tu laissé ?
Mais cette phrase ne voulait passer la barrière de ses lèvres. Il se les mordait fortement. Se contrôler avait toujours été son souci : depuis tout petit, il avait toujours agi impulsivement.

Il ne devait pas pleurer, lui montrer que ça l'affectait plus que n'importe quelle blessure physique. Il devait contrôler sa voix, ses larmes, ses tremblements. Il se le devait. Lui montrer qu'il avait changé.

- On n'y peut rien, Tooru... souffla sa bien-aimée.

Cette affirmation fit exploser les résolutions du brun en mille morceaux et il laissa le flot de ses pensées sortir de sa bouche.

- Bien sûr que si on n'y pouvait quelque chose ! hurla-t-il, une pluie salée striant ses joues. C'est de ma faute, c'est ça ?! Tu ne veux pas revenir vers moi par peur d'une énième dispute ?! Alors... J-Je ferai en sorte de...

Il s'arrêta soudainement.

Non, ce n'était pas ça qu'il devait lui dire. Son égoïsme et sa possessivité parlaient encore pour lui... Il ne fallait pas la forcer. Pas pour tout briser une nouvelle fois.

Mais il l'aimait tellement... Si on pouvait avoir la chose que l'on désire le plus au monde et que l'occasion d'enfin la posséder se présentait... qui résisterait ? Est-ce qu'on réfléchirait d'abord aux conséquences et à autrui ? Ou juste une fois que le mal est fait, se rendre compte de son erreur ?

Un jeune homme se promenant, certainement alerté par ses cris, vint à leur rencontre. Mais tandis qu'il s'approchait d'eux, il se prit une fusillade de regards noirs de la part du volleyeur professionnel.
Apeuré, l'inconnu bifurqua immédiatement sans demander son reste.

Se retournant vers (T/P), il ne put voir que deux orbes (C/Y) le fixer avec tendresse et chagrin. Une grande culpabilité également.

- On n'y peut rien, hein... C'est pour... ça que tu m'as quitté...? questionna-t-il sans une seule once de rage, appréhendant la réponse.

Un soupir et ses yeux reflétaient la compassion.
Évidemment, elle s'y attendait.

Après son départ, il avait toujours vécu dans une espèce de brouillard, plus épais encore que sa carapace du lycée qu'elle avait réussi à percer. Comment quelqu'un qui avait autant persévéré pour le découvrir s'en venait à le laisser tomber ?

Elle s'en voulait énormément. Elle qui avait toujours cru que si elle partait ou l'ignorait, il irait voir ailleurs bien vite... Elle se trompait lourdement.

Et maintenant ? Comment réparer son erreur ? Il était clairement hanté par elle jour et nuit. Comme elle était prisonnière de lui. Hélas, il fallait continuer d'avancer, de vivre chacun de leur côté.

- On n'y peut rien, répéta-t-elle. Peut-être que ce n'était pas notre destinée d'être ensemble. J'ai juste vu ce garçon comme ça et la vie a continué, je suppose... Il était là au bon moment. Ou peut-être au pire ? Peu importe, ça ne change rien...

Oikawa avait tout de suite compris son message.

"Laisse-moi."

Il serra les poings.
Un adieu.

Sérieusement, à quoi s'attendait-il ? Qu'elle lui saute dans les bras en lui promettant mille et une merveilles ? Qu'elle revienne subitement à la maison ?
Bien qu'il l'ait anticipé, il ne put réprimer la douleur en son cœur.

Il voulait fuir mais il lui restait une dernière chose à confirmer.

- M'aimes-tu...?

Sa voix n'était plus que brise. Et son état d'esprit dépendait de sa réponse.
Il était devenu dépendant d'elle. Un vrai drogué à la (C/C). Il avait même fait passer le volley au second plan pour elle, si ce n'est pour dire.

Le beau garçon retenait son souffle, angoissant au fur et à mesure qu'elle gardait le silence en le scrutant.
Elle avait toujours su le rendre vulnérable.

Et d'un coup, d'un brusque élan, elle se leva et le prit dans ses bras.

Ah... Il avait oublié cette sensation. Et qu'elle était légèrement plus grande que lui aussi. Il resta figé, sachant très bien qu'il n'avait pas le droit de lui rendre son étreinte.

Il était tiraillé par son désir de l'agripper, lui crier dessus, de la supplier à genoux afin qu'elle cède à son désespoir. Il se faisait violence pour ne pas agir pour son propre plaisir puéril mais par amour.

Il réprimerait ses caprices d'enfant pour elle.

Quel dommage que le calme et la maturité de sa douce n'agissent sur lui que bien trop tard.

- Je t'ai toujours aimé, Tooru.

Un soulagement indescriptible lui envahit le corps.

- Alors... Je t'en prie... Refais ta vie sans moi. Je ne peux plus en faire partie, je suis désolée.

Elle avait accepté la tournure des événements. Elle resterait là, aux côtés de ses parents et de celui qui l'avait emmenée loin de son premier amour.

Bon Dieu ! Quelle frustration !

Cependant, pour elle, il ne ferait rien de stupide. Il garderait de précieux souvenirs et reviendrait aussi souvent que possible pour la voir. Peut-être une fois par semaine jusqu'à ce qu'il soit prêt à tourner la page.
Il avait bien songé à tout abandonner pour s'installer ici mais le jeune adulte savait très bien que ça ne plairait pas du tout à la (C/C).

Celle-ci s'éloigna de lui et alors qu'elle s'apprêtait à partir, il la retint.

- Attends, la héla Tooru en fouillant dans la poche de sa veste.

Il en sortit une photo où on les voyait tous les deux souriants, fiers d'avoir reçu leurs diplômes à la fin de leur lycée. Une époque où ils entraient à peine dans la vie d'adulte, des illusions et des rêves plein la tête.
Il la lui tendit.

- Je veux que tu la gardes, ordonna-t-il.

Nostalgique, (T/P) l'attrapa de sa main. Oikawa eut un frisson quand sa peau frôla la sienne.
Quelques secondes passèrent où seuls leurs yeux se parlèrent.

Si le brun ne partait pas maintenant, il ferait forcément une bêtise sur un coup de tête. Alors, presque solennellement, il s'inclina.

- Au revoir, (T/P)-chan.

Et il s'en retourna, les poings blancs à force de les serrer.
Se retenir pour l'être aimé était vraiment admirable de sa part.

Peut-être, un jour... se débarrassera-t-il de ses sentiments ?

La jeune femme le regarda s'éloigner, impuissante, incapable de faire le moindre pas.

- Ah... Foutu destin.

Jetant un dernier coup d'œil à la photo, elle sourit mélancoliquement.
Qu'elle aimerait pouvoir retourner à ce temps où tout était plus facile, où tout semblait possible, où la maturité n'avait pas encore atteint son apogée...

Posant le papier glacé sur une pierre, elle releva la tête vers le ciel et éclata d'un rire sans joie, des larmes perlant aux coins de ses yeux (C/Y).

- Je suis libre...

Avant de se volatiliser au gré du vent.

Et entre celle de son meilleur ami et de ses parents, la photo trônait parfaitement à sa place, sur sa tombe.

Ci-gît,

(T/N) (T/P)

Décédée d'un accident de voiture

Qu'elle repose en paix

*

J'ai adoré l'écrire, le cheminement et les subtilités ne m'ont pas été trop compliqués à faire et j'ai tenté de faire au plus simple.

J'adore faire ce genre d'histoire. En tout cas, si vous n'avez pas compris un passage, precisez-le moi ! Ainsi que les fautes en tout genre car même si j'ai corrigé je peux en avoir oublié !

Maintenant, je vais me concentrer sur l'écriture de la suite de l'OS d'Hinata.

Prochaine histoire : Kirishima Eijiro × Dragon!Reader

À plus !

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