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PART 1: Ceci n'est pas un Cluedo (Two-shot)

Coucou les copains ! Ceci est un two-shot qui n'en est pas réellement un. En réalité, j'ai eu idée de cette histoire assez spontanément, et je voulais en faire une fiction longue ! Seulement, les idées que j'avais n'étaient pas vraiment déclinables sur le long terme. Alors à la place, je fais une courte histoire d'essai. Si elle plait, alors je pourrais sortir un peu plus de contenu sur l'histoire, le contexte, mais pour l'instant, c'est vraiment pour voir si ça hyper quelqu'un d'autre que moi !

L'artiste dont j'ai pris le personnage (Annah) sur la couverture appartient à l'artiste marceline2174 sur Instagram qui fait de super dessins digital, je vous invite à aller voir ce qu'elle fait ! Attention, c'est peut-être osé :)

Ceci est un gxg avec des oc, c'est à dire des personnages que j'ai inventé. Il n'est basé sur aucune oeuvre, et uniquement de ma propre petite imagination.

Il y a du lemon. Si cela vous met mal à l'aise, vous pouvez passer votre chemin ou lire une autre de mes oeuvres qui n'en contient pas, ou passer à un autre one-shot ;) Je rappelle que tout les personnages sont consentants du début jusqu'à la fin dans cette fiction.

Il y a aussi des mentions de maladie mentale (dépression) ainsi que des (simple) mention de suicide. Si vous n'êtes pas à l'aise avec cela, passez votre chemin aussi !

On avait souvent dit à Annah qu'elle était trop silencieuse. Qu'elle n'avait pas assez de personnalité, qu'elle n'était pas assez présente. C'était peut-être toutes ces heures qu'elle passait devant son bureau, à étudier, à créer sur ses murs blancs des tableaux reliés. 

On disait souvent à Annah qu'elle était trop jolie pour être aussi en colère, aussi enflammée. Mais il n'y avait que dans ses yeux qu'on pouvait voir la haine briller... Ces yeux qu'elle ne regardait pas. 

Annah avait des cheveux blonds qu'elle avait réuni en un chignon lâché, fait sur le coup. Elle n'avait pas eu le temps. Ses genoux lui faisaient mal, mais dans un sens, il y avait quelque chose de réconfortant à se dire qu'elle aurait peut-être un bleu ou deux. La main de Cassandre vint placer derrière l'oreille de Annah une des mèches de cheveux. 

- Appliques toi.

Annah releva la tête, ses yeux brûlants croisants ceux de la jeune femme. Elle releva le menton, l'air de vouloir dire quelque chose. Mais Cassandra joua avec une mèche qui tombait devant ses yeux, le souffle en vrac, et poussa à nouveau sa tête entre ses cuisses. Annah ne fit pas de commentaire. On ne pouvait pas parler quand on avait la bouche occupée.

De toute façon, elle n'avait pas envie de parler. Elle avait simplement envie de ne pas se concentrer sur elle, sur ce qu'elle ressentait, sur ses genoux qui lui faisaient mal, à même le sol. Juste ses deux mains qui écartaient timidement les cuisses de celle qui semblait posséder sa vie, les exercices de sa langue, et les gémissements de Cassandre qui semblaient lui intimer de ne pas s'arrêter.

Cassandre respirait rapidement, sa poitrine se soulevant rapidement. Elle ajusta sa chemise noire, regarda son bureau, et prit le verre d'eau qui était posé devant elle. Puis, elle fit miroiter une pilule jaune et bleue à la lumière du soleil qui entrait dans la pièce, se mordillant la lèvre, se laissant aller au plaisir.

- Tu sais, Annah, au début, je ne voulais pas prendre d'anti-dépresseurs, déclara t elle en caressant la tête de celle qui était entre ses jambes. 

- Mmh ?

- J'avais peur... Tu sais. Apparement, on dit que ça augmente le risque de suicide. Et puis les changements d'humeur, la dépendance... Tout ça.

Annah releva ses yeux torrides vers elle, son maquillage avait coulé et lui faisait des smoky eyes. Ainsi, langue sortie, joues rougies, elle offrait un spectacle diablement attirant... qui laissa de marbre la femme aux cheveux bruns, qui enfonça à nouveau la tête de la blonde entre ses cuisses. 

- Pour le risque de suicide... je me suis rendue compte que c'était trop tard le jour où tu m'as sauvé, sur ce balcon.

Elle mit la pilule sous sa langue, et fit un sourire joueur à la femme qui était à ses pieds. Celle-ci n'eut plus l'audace de relever la tête vers elle, plongeant sagement ses doigts en elle. Cassandre soupira avant de reprendre, buvant une gorgée d'eau.

- J'en rêve encore.

Les yeux de Annah prirent une teinte orange, alors que ses sourcils bruns se fronçaient très légèrement. Mais prise par sa tâche, elle ne répondit pas, laissant la brune continuer:

- Pour les changements d'humeur... J'imagine que la dépression n'aide pas, dans toutes les manières. Et puis la dépendance, dommage. Je crois qu'ils étaient tous habitués à mon état lamentable.

- Tu n'es pas dans un état lamentable, rétorqua Annah, la voix chargée d'une colère froide.

- Je... murmura Cassandre, se cambrant. Ça ne fais rien. Je crois que tu aurais dû me laisser mourir, ce jour-là. Maintenant je ne ressemble plus à rien. Je ne suis qu'une loque sans vie, addicte à des stupides cachets.

- Arrête de raconter n'importe quoi.

- Tu aurais dû me laisser crever comme ta mère a été crevée. Si tu m'avais laissé tomber de ce putain de balcon, je n'aurais pas à prendre tout ces médocs et ta mère serait sûrement... Aïe ! Annah, pas si fort !!!

Cassandre sursauta, sentant l'index et le majeur désagréablement en elle, alors que la blonde redressait sa tête, appuyant violemment avec sa deuxième main sur son bas ventre.

- Ta gueule, finit par marmonner Annah en se levant, sortant un mouchoir de sa poche pour essuyer ses doigts et sa bouche. 

Cassandre reboutonna son pantalon, et croisa les bras. Elle serra sa mâchoire en sentant son antidépresseur descendre difficilement le long de sa gorge. Ses yeux foncés suivirent la silhouette de Annah qui reprenait son sac à main, galamment relevée par la lumière du jour. 

- Tu t'en vas ?

- Tu me saoules.

- Où vas-tu ?

- Lucy m'a appelé trois fois sur mon téléphone professionnel. J'imagine que c'est une urgence. Je vais la rejoindre, elle m'a partagé sa position.

- D'accord. Tu reviens quand ?

- Quand je pourrais. 

On avait souvent dit à Annah qu'elle était trop mutique. Qu'elle n'avait pas assez de passion en elle, qu'elle n'était pas assez présente. Pourtant elle ne faisait que cela, être présente pour Cassandre. Nuit et jour, elle s'inquiétait pour elle, pour ce trou noir et béant qui ne cessait de vouloir l'entrainer avec elle.

- Quand tu sauras que les antidépresseurs t'empêchent d'avoir un orgasme, tu comprendras, gronda-t-elle en quittant l'immeuble Hausmanien.

On disait souvent à Annah qu'elle était trop grave pour être l'étincelle de vie de quelqu'un d'autre. Qu'elle était trop condamnée pour être la rédemption de son prochain. Mais c'était dans sa nature de sauver ce qui ne pouvait pas l'être. 

Sourcil froncé, le coeur déchiré, elle sortit de l'appartement en claquant la porte, signifiant à Cassandre, qui n'avait pas bougé de sa chaise, qu'elle était furieuse de l'évocation de sa mère. Morte assassinée deux ans plus tôt. 

Elle frissonna, éloignant cette pensée d'elle, alors qu'elle prenait le premier métro en direction de l'emplacement où se trouvait Lucy. Pendant qu'elle ruminait, posée sur une banquette d'un train vide, elle prit le temps d'appeler sa collègue.

"Allô. Tout va bien ?"

"Oh, hey, Charpentier. Oui, tout va bien. Je m'inquiétais seulement parce que tu ne répondais pas. On est bien sur ton temps de travail, j'espère ?"

"Oui."

"Alors pourquoi tu ne répondais pas..? Bref. J'ai une surprise pour toi. Enfin, une surprise que tu ne vas sûrement pas adorer."

"Quoi, une scène de meurtre ?"

"Et une belle. Viens voir, je ne te spolie rien."

"Lucy... Tu es vraiment vicieuse, tu le sais, ça ?"

"Je sais, chérie."

"Ne m'appelle pas ch... Allô ? Allô !"

- On peut savoir ce qui se passe ? grogna Annah en poussant légèrement le policier qui la regardait d'un air un peu précieux, posé devant elle. Laissez moi voir, je suis de la police d'investigation. 

- Vous n'avez pas votre carte, mademoiselle Charpentier... On ne peut pas vous laisser voir la scène de crime. 

- Mais on se connait depuis un an, Carter ! C'est insensé, laisse moi passer ! Je l'ai juste oubliée pour cette fois ! lui aboya la blonde, lui décochant un regard désagréable au dessus de ses cernes noires. 

- Arrête de l'engueuler, trésor, répondit la voix féminine de Lucy, qui apparaissait derrière l'officier de police. Il fait juste son boulot.

Elle balada ses yeux verts sur le corps de Annah, ses propres cheveux relevés en une queue de cheval bien serrée, ne laissant aucun cheveux roux tomber sur son corps généreux enveloppé dans une blouse blanche. De ses gants couverts de sang, elle pointa Annah:

- On dirait qu'on est dimanche. C'est quoi ce pyjama, et cette coupe ? La nuit c'est fait pour dormir. 

- Merci bien, je me passerais de commentaire, répondit amèrement la blonde en lui décochant un regard noir.

Répondant à la provocation, Lucy écarta magistralement le policier pour caresser la courbe de l'omoplate de sa collègue qui frissonna, sous prétexte de lui donner une blouse à enfiler. Elle jeta un coup d'oeil à la tenue de Annah qui disparut sous le nouveau vêtement, d'un regard lubrique.

- Mes yeux sont là.

- Je regardais si tes chaussures étaient crades. Hors de question de salir le beau plancher de notre cadavre.

- Mais bien sûr, tu regardais mes chaussures, ironisa la blonde, en levant les yeux au ciel, serrant ses bras contre sa poitrine comme pour la masquer à la vue de la rousse. 

- Bon. Suis moi.

Une pièce les séparait d'une scène horrifiante, que Annah ne détailla même pas du regard. Il était évident que c'était un meurtre, au vu des traces de sang sur le sol...

- Le meurtrier ne l'a pas eue du premier coup, à ce que je vois. 

- Elle s'est trainée sur quelques bons mètres avant d'être achevée, confirma Lucy en hochant la tête, passant sa main gantée sur une trace de main ensanglantée, au mur.

- Et le corps... murmura Annah, remarquant enfin le cadavre. Oh merde. 

(À SUIVRE)

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