(Voilà qui permettra de clôturer la série de textes qui étaient dans mon autre livre que je veux garder. Les autres ne me correspondent plus, ou alors ils sont devenus trop nuls -du moins c'est de cette façon que je les vois. Allez, bisous :)

J'ai peu d'amies.

Enfin, pas peu.

Mais au collège, je fais partie des gens qu'on ne voit pas.

Ouais, Geronimo, j'suis la petite intello de la classe, comment t'as deviné ?

Et du coup, toutes ces amies, je les choisis bien précieusement et je les garde pour toujours avec moi.

Dans un petit bout de mon cœur rien que pour elles.

All this shit has gotten me emotional.

Alors on va faire une liste de ces amies.

Et de mes amitiés parfaites.

Enfin...
Parfaites.

Disons que ça dépend pour qui.

Tout d'abord, il y a Em'.

Les gars, laissez-moi vous présenter la number one.

Em', c'est comme quelqu'un avec qui je pourrais figer le temps et parler pendant plusieurs jours tellement j'aime nos conversations.

Em', c'est comme un rayon de soleil qui vient illuminer la pièce sombre qu'est mon esprit chaque jour et qui n'a jamais arrêté de le faire.

Et qui, espérons-le, n'arrêtera jamais.

Em', c'est le genre de personne avec laquelle j'ai tellement de points communs que je ne comprends même pas pourquoi je l'ai aussi peu aimée avant.

Oui, mesdames et messieurs, parce qu'il y a un avant.

Avec cette chère personne, nous nous connaissons depuis qu'on a 6 ans.

Et, à l'époque, c'était pas....

Disons...

L'amour fou.

En fait, je ne l'aimais pas pour une raison stupide.

On faisait de la danse classique ensemble et vu qu'elle avait les cheveux courts, elle n'était pas obligée de faire un chignon et elle avait donc un serre-tête multicolore.

J'ai dit stupide, Ger'? Merde. J'aurais bien aimé trouver un mot plus fort, là, tout de suite, maintenant.

Mais bon, comme on dit, le cerveau, c'est un muscle.

Vu que j'ai rien foutu de toutes mes vacances d'été, mes muscles ont fondu.

Tous.

Sans aucune exception.

Juste après, after that, tenemos una Amiga, anche a me piace molto.

Em'.

Deuxième du nom !

Oui, parce que j'ai deux amies qui ont le même prénom et que ça peut parfois être drôle.

Em', c'est la fille à côté de laquelle j'ai été assise pendant 4 mois en maths l'année dernière et avec laquelle j'ai fait de l'ASMR sur des fournitures scolaires.

C'est la seule fille que je connaisse qui peut faire des maracas avec son stylo plume parce qu'elle garde les petites billes dans les cartouches.

C'est la fille qui fait craquer ses doigts h24 et qui fait ça encore et encore quand elle voit je ça me dégoute.

C'est aussi la fille qui connaît tous les mêmes dessins animés que moi, et ça, je dois vous dire que c'est un point non négligeable.

On n'est pas amis avec les gens qui ont raté leur enfance.
Point, à la ligne.

Then, il y a Anna.

Ah, Anna, c'est cette personne qui a un jour sorti cette phrase iconic qu'est "I love me".

Anna, future philosophe dans l'âme.

#Jean-PaulSarteenPLS

Hum, pardon.

Anna, elle est totalement folle.

Par exemple, c'est la personne qui a un jour chanté des génériques de dessins animés super fort sur la route du conservatoire avec un autre personne dont je parlerai un peu plus tard.

Anna, c'est une personnalité tellement forte et tellement indescriptible que je sais même pas quoi vous dire à propos d'elle.

Mis à part que je suis bien contente de l'avoir rencontrée, ma petite autruche.

Puis vient Camille.

La toute douce et la toute gentille Camille.

Je saurais pas vraiment expliquer pourquoi je l'apprécie autant, mais une chose est sûre, elle fait partie des personnes que je préfère sur cette planète.

On va voir si vous avez appris le refrain....

Et c'est pas mal, comme palmarès.

Parce que j'aime pas les gens !

Camille, c'est comme une bouée de sauvetage les jours où ça va pas, parce qu'elle sera toujours là pour te claquer une petite bise, te regarder et te demander ce qui ne tourne pas rond.

Camille, c'est comme la dernière goutte de pluie dans désert.

Camille, c'est quelqu'un de calme avec qui j'aimerais bien parler un peu plus, certains jours, parce qu'elle est un puis infini de choses à apprendre.

Ainsi, nous terminons la première partie de cette énonciation avec cette dernière personne.

Mathilde.

Oui, je sais, je gère pas trop parfois. Par exemple en mélangeant son prénom avec celui de Camille.

L'année dernière, en me retrouvant assise à côté d'elle en français, je me retrouvais face à une inconnue.

Je l'avais déjà aperçue, mais je ne lui avais jamais parlé.

Pourtant, Mathilde, c'est la personne avec laquelle j'ai passé toutes ces heures de français pourries qui se sont transformées en quelque chose d'un peu plus cool, juste à cause de sa présence.

Mathilde, c'est la personne avec laquelle je peux chanter tout le premier couplet de "La loi de Murphy" sans que personne ne trouve ça étrange.

Et ça, c'est génial.

Ensuite arrive la deuxième et dernière partie de ce texte.

Et celle-ci va être longue.

Parce qu'il y a tant de choses à dire.

Il y a trop de choses à dire sur cette amitié tellement parfaite et imparfaite en même temps que je ne sais plus où donner de la tête.

Comment évoquer Louise sans Garance et Garance sans Louise ?

Notre amitié, à toutes les trois, ça peut être résumé par un appel au téléphone qui s'est déroulé aujourd'hui même.

"Tu peux me ramener un trieur, s'il te plaît ? Merciiiii ! A toute, bisous !"

Pas de bonjour.

Pas de Allo.

Je viens de retrouver la cadavre de la politesse par ici...

Notre amitié peut aussi être résumée par cette phrase:

"T'as vraiment une sale gueule, aujourd'hui. "

On m'a signalé le cadavre de respect, par là !

Louise, c'est la personne qui me vole un bout de Kinder Bueno et je trouve ça normal.

Louise, c'est la personne avec laquelle je peux rester assise pendant deux heures à rien faire et tout de même trouver ça génial.

Louise, c'est la personne qui m'a vu m'enfoncer dans un état de lassitude, qui a essayé de me sortir à chaque cours de danse qu'on avait et qui a fini par réussir.

Louise, c'est celle qui a un jour déclaré que "j'étais coincée du cul" sans aucun filtre.

Louise, c'est la personne qui devait de base rester au stade "amie sympa de la danse", qui est maintenant dans mon collège, dans ma classe et encore et toujours dans mon cours de danse.

Louise, c'est peut-être la personne qui me ressemble le moins au monde mais dont je n'oublierai jamais l'amitié tellement celle-ci est unique.

Et puis, y'a Garance.

Garance qui m'a un jour lâché, à deux heures du matin dans une chambre d'internat à Angers le plus beau "Tu dors ?" que j'ai jamais entendu de toute ma vie.

Parce qu'à deux heures du matin, oui, je dors, patate.

Garance, c'est la personne que je regarde et avec laquelle je rigole sans même savoir pourquoi.

Garance, c'est la personne qui a lu un de mes embryons de texte un jour et qui m'a dit que je devais continuer.

Garance et Louise, ce sont les personnes qui m'ont déjà vue au bout du rouleau pleins de fois et qui m'ont toujours ramenée sur mes deux pieds en me disant que ça allait s'arranger.

Mon amitié avec Garance et Louise, c'est comme avoir mixé trois fruits qui ne vont pas ensemble et se rendre compte qu'en fin de compte, c'est pas dégueulasse.

Mes métaphores laissent à désirer, oui, je sais.

Mais c'est ce que je pense.

Alors à vous toutes, les filles, toutes celles que je viens de lister une par une, j'aimerais vous dire que je vous aime.

Même si je vous l'ai sûrement jamais dit en face.

Qui coupe des oignons dans ma chambre ?

Et n'oubliez pas le plus important: nous et le monde qui nous entoure n'est qu' un putain de tas d'atomes et de molécules.

Allez, bisous.

A.