Love in death -part 1-
Regarder la neige tombée est horrible. C'était ce qu'il préférait. Il adorait se poster sur le bord d'un fenêtre au début de la journée pour regarder la neige tombée doucement du ciel gris. Ces boucles en bataille, il buvait son thé avec son sourire a fossette et absolument rien ne pouvait le lui arracher. Il était heureux.
Je me rappelle de cette semaine où nous sommes rencontrer...
Encore une fois, je suis en retard, je viens à peine d'être embaucher dans ce magasin. Et pour une fois, j'aime bien mon emplois. Bon, je ne me vois pas placer des jouets jusqu'à la fin de mes jours mais c'est mieux que rien pour me faire de l'expérience et un nom. Ma patronne est plutôt sympa en plus. Du moins pour l'instant, parce qu'à la tête qu'elle a je doute qu'elle va être sympathique cette fois...
- Où étais-tu!?
- Je suis désolé... Je n'ai pas entendu mon alarme ce matin...
- Tu es renvoyer Tomlinson!
Je sens mon pouls s'accélérer. Non, je ne peux pas être renvoyé. Nous sommes en septembre, je dois amassé de l'argent. J'ai pas le choix.
- Non madame! Je vous en pris! Je ne serai plus jamais en retard, je ferrai de temps supplémentaire mais ne me renvoyer pas!
- Il fallait y penser plutôt Tomlinson.
Elle tourne les talons. Pourquoi? Pourquoi je n'ai pas réussi a entendre ce putain de réveil!? Pourquoi? Tournée les talons m'arrachent le cœur, à cause de moi, ma mère n'aura peut-être plus de traitement, mes sœurs n'auront pas les cahiers nécessaires pour la rentrée et en plus Noël sera sûrement une vraie catastrophe... Même l'amer chaleur de la fumée dans mes poumons ne me rassure plus, ne me détend plus. Comment expliquer a ma mère que son fils est un raté de A à Z? Je me dégoûte moi même.
Pourtant mes pieds me guident vers l'hôpital malgré mes pensées. Je dis pratiquement tout à ma mère. Sauf peut être que j'ai peur de la voir mourir. Parce que c'est vrai. Je ne sais pas ce que je vais faire sans elle, je ne sais pas comment je vais faire pour continuer a avancer. Elle m'a appris tout ce que je sais. Et je lui rend en m'occupant d'elle et de mes cadettes. Charlotte qui prend sa maladie par la rébellion. Felicity qui sombre chaque jour un peu plus loin dans les limbes des pensées obscures. Les jumelles Phoebe et Daisy comprennent, mais je crois qu'elles ne voient pas vraiment où tout cela va nous mener. Ce n'est pas un jeu, ma mère est mourante... Et je suis l'aîné, âgé de 22 ans, je suis celui qui aura la garde des filles, qui devra les élever, leur montrer comment affronter le monde. Et je ne me sens pas prêt... Parce que j'ignore moi-même comment affronter le monde sadique qui nous entoure...
Je tourne la poignée sans même regarder le numéro de la porte, je le connais par cœur, je suis venu ici tellement souvent, c'est horrible comme endroit. Ma mère dort, elle a tellement maigri. Ses pommettes autrefois hautes et colorés sont creuses et ternes. Sa peau semble mince, prête a se déchirer a rien et terriblement pâle. Et ses os paraissent déjà bien plus qu'avant un peu partout sur son corps... C'est cruel de voir ce que le corps peut s'infliger à lui-même. Il se torture sans avoir besoin de l'aide de personne.
Je me suis assis sur le bord du lit avant de caler ma tête dans le cou de ma mère. Je me sens vibrer, je me sens pleurer, je sais que je vais la réveiller, mais je suis égoïste. J'ai besoin d'elle tant qu'elle est là. J'ai besoin de cette femme qui me donne toujours de bon conseil... Je sens ses doigts froids me caresser le dos, alors que son autre main vient jouer dans mes cheveux. Elle me berce sans dire un mot, attendant seulement que je me calme. Je l'ai quitté hier a plus de deux heures du matin, j'ai dû rentrée a pied parce que Lottie avait prit la voiture pour ramener les filles alors j'avais rejoint mon lit vers cinq heures après une bonne douche alors que je travaillais à neuf heures ce matin. Je n'avais pas entendu mon alarme. Et je me trouvais stupide. Mais avoir payé pour un taxi aurait peut-être enlever un bonheur à une des filles.
- Que se passe-t-il mon Lou?
- Je suis désolé maman... Je me suis encore fait viré...
Elle me serre un peu plus fort dans ses bras. J'ai perdu du poids depuis qu'elle est malade et elle l'a remarquer, je n'arrive pas a manger. Tout est un facteur de stress, tout est horrible. J'ai l'impression qu'il n'y a plus rien de beau dans la vie, qu'elle sera a jamais horrible et sans artifice. Qu'elle sera grise et terne à l'infini.
- Parle-moi mon grand...
- Je... Mon réveil a sonné... Mais je l'ai pas entendu... Et je me suis fait viré...
- À quel heure tu es rentrée hier Lou?
Je me cache la tête un peu plus dans son cou parce que je sais qu'elle va s'inquiéter si je lui dis la vérité. Le pire c'est que mentir est impossible parce qu'elle le sait en moins de deux secondes.
- J'ai marché...
- Louis... Tu ne peux pas continuer comme ça mon cœur... Tu vas t'épuisé, tu dois prendre soins de toi mon grand...
- Je suis désolé maman...
Elle a continuer de me bercer et les larmes m'ont fait tombée dans les bras de Morphée. C'est les rires des jumelles qui me tire de mes rêves. Je suis dans les bras de ma mère et je sens ses doigts dans mes cheveux.
- Il est réveillé!
- Daisy, laisse-lui le temps d'ouvrir les yeux.
Je lève les yeux sur ma mère et lui sourit doucement en lui embrassant sa joue. Je n'en reviens pas que je me sois endormie contre elle... J'ai gaspillé de son précieux temps qui lui restait, quel imbécile, je fais...
- Je vais aller chercher un café.
Je suis déjà dans le corridor avant qu'elle ne puisse rajouter quoique se soit. Je me dirige vers la cafétéria, mains dans les poches. Je ne prendrais pas de café, ça reviendrais trop cher. Je ne fais que m'asseoir à une table près des fenêtres, mon regards se perdant dans cette marée de bleu que compose le ciel. Tout me semble si éphémère, si irréelle... Je me souviens d'un de ses groupes de soutiens dont ma mère m'a parler. Elle passe plus de temps à s'inquiéter pour moi qu'à se battre pour survivre plus longtemps. Je devrais y aller, ça m'aiderai peut-être, du moins j'imagine.
Être là, planter devant une porte comme un parfait imbécile. Je regrette presque d'être venu. Je peux encore faire demi-tour, personne ne sait que je suis là, personne ne connait l'existence de ce mal qui me ronge de l'intérieur. Entrée dans cette maison, c'est aussi bien dire que je ne vais pas bien, c'est dire que j'ai besoin d'aide. Et pourtant, je sens la morsure du fer froid contre la paume de ma main. Je ne peux plus faire demi-tour. L'entrée est banale, mais chaleureuse même si je ne me sens pas à l'aise. Il y a quelques personnes qui sont assise sur des chaises placés en rond dans la pièce devant moi, mais j'hésite. J'ai encore la possibilité de m'enfouir. De partir avant de révéler a qui que se soit que je suis qu'un faible qui à peur de vivre sans sa mère.
Un jeune homme s'approche de moi. Il ne doit pas être vraiment plus vieux, voir même plus jeune, je ne pourrais dire. Mais il est mignon avec ses bouclettes brunes qui encadrent son visage mature. Il me fait un sourire à fossette qui se veux rassurant. J'imagine qu'il a remarquer mon mal-être parce que contrairement à moi, il semble assez assuré d'être là.
- C'est la première fois?
Je n'arrive même pas à prononcer un mot, alors je ne fais qu'hocher doucement la tête. Je me sens râper mon doigt contre l'une de mes clés, cherchant à extraire le mal de vivre qui m'habite par cette douleur au bout de mon doigt. Mais bouclette n'est pas prêt de me laisser tranquille, il me tend la main que je fixe sans comprendre. Se présente-t-il? Me demande-t-il quelques choses?
- Je ne vais pas te croquer.
Son rire est doux ressemblant à une de ses douces brises qui nous effleurait sur notre galerie le matin, quand moi et maman prenions notre café ensemble, parlant de tout et de rien.
- Je vais seulement te prendre ton manteau pour aller le mettre avec les autres.
J'ai obéit, enlevant ma veste tel un automate, j'ai aussi perdu mes clés par la même occasion, mais je m'en passerai. Je dois réussir à aller mieux. Pour maman. Pour les filles. Je suis leur dernier espoir.
- En fait, je m'appelle Harry. Harry Styles.
Il a toujours son sourire qui est doux et réconfortant, alors qu'il repart vers la salle sans attendre de réponse de ma part. Il faut dire que je suis plutôt asociale aujourd'hui.
- Louis.
Je suis moi-même étonné d'avoir dit mon prénom à cet inconnu, mais lui à clairement sursauter. Il m'observe, ses yeux verts sont vraiment intense, mais il sourit. Il semble heureux de cette simple déclaration sans rien de plus. Je le suis quand il va s'asseoir, prenant place à ses côtés. Je me sens un peu rassurer de ne pas être dans un monde totalement inconnu. Puis il y a cette femme qui s'approche avec un sourire compatissant, ce genre de sourire que je ne supporte pas. Je ne veux pas que l'on me prenne en pitié! Je ne fais pas pitié, ma mère se meurt, c'est tout.
- Bonjour tout le monde, merci d'être venu cette semaine. Je vois des nouveaux visages et c'est un plaisir de vous accueillir dans se groupe dédier aux proches vivant des situations difficiles. Qui veut s'exprimer en premier?
Quelques personnes prennent la parole, elles parlent de leur parent âgé malade ou encore d'un proche avec des maladies dégénératives comme l'Alzheimer. Mais ces personnes ont dans la cinquantaine, c'est normale de perdre des gens que l'on aime à cet âge là, mais pas au mien. Ni à l'âge de Harry. Nous sommes les deux plus jeunes ici et je me demande bien pourquoi il est là, lui qui à l'air d'un rayon de soleil.
- Harry, 20 ans.
Son sourire est plus faible que celui qui m'a adressé plutôt. Il semble hésiter à raconter son histoire, son parcours. Il passe une main nerveuse dans ses longues boucles. J'ai envie de fumer pour me détendre moi, de me détruire de l'intérieur peu à peu, mais je ne peux pas. Ce qu'il a à dire m'intéresse bizarrement.
- Je viens ici depuis six mois à toutes les semaines, j'ai beaucoup appris des gens que j'ai côtoyer ici. J'ai vu des personnes se déchirer et sombrer dans la folie... Mais j'ai aussi vu des braves à qui la vie à tout pris sans sortir pour de bon. Jamais je n'aurais cru que les groupes de soutiens pourraient être la solution quand j'ai tenté de me suicider en mars dernier... Juste après l'incendie qui à coûter la vie à ma famille. Tout ça parce que le voisin en dessous de notre appartement à voulu se suicider d'une manière horrible. Ma mère, ma sœur ainsi que ma petite-amie sont décédées toutes les trois dans les flammes... Mais Kylie, mon amour, avait eut la brillante idée d'essayer de sauver notre fille en la mettant dans le frigo, pensant la sauver des flammes. Millie n'a pas non plus survécu, rendant son dernier petit souffle 48 heures plus tard. Tout était parfait et en une nuit tout est partie en fumée. Aujourd'hui, je ne suis plus en colère contre cet homme, je sais qu'il a fait ce qu'il croyait le mieux à se moment là. On devient aveuglé. J'ai appris aussi à vivre avec le deuil. J'ai remontée la pente de ma dépression majeure et je me sens enfin mieux. Je peux regarder un enfant sans me mettre à pleurer. Je peux abordée des gens à nouveau. Et sans ce lieux où je pouvais tout dire, je ne crois pas que j'y serai arrivée.
Les autres le remercie quand il termine de parler, un petit sourire fier aux lèvres. C'est vrai, il a réussi, parce qu'à première vu, jamais je n'aurai pu le classé dans la catégorie des dépressifs suicidaires. Il n'est pas comme moi. Il semble si pétillant. Je trouve injuste qu'il est tout perdu à cause d'un idiot qui ne tenait pas à la vie. Mais c'est comme ça. La réalité est cruelle et sans cœur. Elle s'amuse à notre dépend, se joue de nos malheurs et ris de nos erreurs. Je sens une main se poser avec douceur sur mon épaule et je vois ses yeux verts me fixer. Il n'a pas besoin de parler pour que je sache qu'il me demande de me livrer à mon tour. Mais est-ce que je vais y arriver? Je ne suis qu'un faible après tout...
- J'ai perdu mon travail aujourd'hui...
Je sais que j'aurai dû me présenter, mais je n'en ai pas la force. Je n'ai pas la force que l'on associe un nom au lâche que je vais décrire. Parce que c'est ce que je suis. Déjà qu'Harry connait mon prénom, je trouve que c'est de trop.
- Parce que je n'ai pas réussi à me lever, je me suis coucher tard... J'étais à l'hôpital jusqu'à deux heures du matin, mais je n'ai pas voulu prendre le taxi pour rentrée... Maman ne reçoit plus d'argent pour aider à payer les factures, alors depuis qu'elle est malade elle s'accumule et moi je n'arrive même pas à garder un boulot parce que je suis un parfait imbécile... Et les soins pour la leucémie ne sont pas donnée, ni la chambre privé, mais je me sens déjà tellement horrible de la laisser à l'hôpital je ne suis pas pour en plus la laisser mourir dans une chambre avec un vieux pleurnichard... Elle m'avait fait promettre de ne jamais utiliser l'argent qu'elle avait placer pour mes études afin de la soigner, mais je ne peux pas la laisser mourir parce que je veux aller à l'école. Je préfère mille fois mieux avoir ma mère. J'ai tout utiliser pour lui assurer les meilleurs soins, lui donner une chance de survivre, j'ai dit adieu à la médecine pour me prendre un emplois afin de ramener encore plus d'argent, de l'aider encore plus. Je dois m'occuper de mes sœurs aussi... Lottie vient tout juste d'avoir 18 ans, Fizzy en a que 16 alors que les jumelles en ont 12. Je n'arrive pas à leur refuser quoi que se soit, après tout, si je peux voir ne serais-ce qu'un brin de bonheur dans leur yeux, je serai l'homme le plus heureux du monde. Leur mère va mourir... Et sans doute me tuerai-t-elle si elle m'entendrai dire que je me priverai de tout, si elles pouvaient être combler ainsi...
Je n'ai pas envie de rester. Je sens déjà mes larmes glissés sur mes joues, alors que la nausée est plus forte que d'habitude. Maman va mourir. Juste le dire rend la chose terriblement réelle. Mon père s'est poussé quand j'étais enfant. Elle est tout ce que j'ai... Je me lève pour sortir de cette pièce étouffante. J'ai besoin de respirer, j'ai besoin d'air, j'ai besoin d'espace. Qu'on me laisse seul!
Je sens mes pieds courir. Je ne contrôle rien. Je me retrouve dans le petit parc devant la maison et je vomis. Le goût est âpres. Je n'ai pas manger aujourd'hui, alors ce n'est que de la bile. Mes mains tremblent alors que je me laisse tomber doucement au sol pour reprendre mon calme. Je dois respirer.
Je sens une main se poser comme tout à l'heure. La même. Alors que j'ouvre les yeux, je sais déjà que se sera des prunelles vertes qui m'attendront. Des prunelles rassurantes, mais qui cette fois me fixe avec inquiétude. Je tremble encore comme une feuille et j'ignore où je suis rendu. Je déteste paniquer, mais je n'arrive pas à me contrôler, du moins je n'arrive plus à le faire.
- Depuis quand tu n'as pas manger, Louis?
- On dirait ma mère...
Et mes propres mots me font fondre en larmes. C'est égoïste. Je sais qu'elle souffre depuis des mois, peut-être même plus, mais je ne suis pas prêt à être orphelin. Ses bras me tire contre lui et je me laisse faire. Son odeur est apaisante, ses caresses me calment doucement et je me sens respirer de façon moins saccader, moins erratique. Il a réussi à me calmer et pour une fois, je me sens correct. Je me sens normal avec quelqu'un qui peut comprendre ma douleur.
- Vient Louis, je t'invite au café du coin.
- Je n'ai pas besoin de la charité...
- Ce n'est pas de la charité. Tu me fais pensé à moi, à ce que j'étais quand ma mère est partie. On devient une coquille dangereusement vide, dangereusement instable, chargé de douleur et de se sentiment éphémère qu'est l'inaccomplissement. On panique à l'idée d'être seul avec nos pensées, mais être entouré de bonheur nous dégoute. Alors je t'en pris. Laisse-moi t'aider Louis, parce que je sais ce que tu vies.
Mes yeux doivent briller à nouveau parce que sa main vient doucement cueillir une larme sur ma joue avant qu'il ne se lève, me tendant sa main pour que je le suive. Je ne sais pas pourquoi je lui fais confiance plus qu'aux autres, mais j'ai l'impression que lui ne peux pas me blesser. Qu'au contraire, il ne peut que sauver ce qu'il reste de mon âme.
Harry ne parle pas. Sa présence suffit à combler le silence à mon avis. Je ne crois pas qu'il soit gêner ou encore inconfortable. Plus je le regarde, plus je le trouve mignon. Il est plus grand que moi, plus jeune comme je l'avais devinez, mais il a cette maturité que bien d'autres n'ont pas à cet âge. Il me tient la porte de la patisserie où nous sommes entrés. L'endroit est chaleureux, le bois clair et le blanc sont en harmonie dans un décor ni trop rustique, ni trop urbain. Je n'étais jamais venu ici, même avec les filles, alors que Daisy à un faible pour toutes les patisseries du mondes. Harry va vers le comptoir et l'employé lui fait un grand sourire. Il est blond avec une tête d'ange. Il me regarda, mais ses yeux bleu m'intimident, j'ai l'impression qu'il me juge et je déteste ça. Ma main à trouver sa place sur la barre glacée en fer quand sa main à lui se pose sur ma taille pour m'empêcher de fuir. Une décharge électrique me parcours la colonne vertébrale quand j'entend sa voix rauque me chuchoter à l'oreille.
- Ne pars pas, Niall est seulement trop curieux... Va t'asseoir, je te ramène la spécialité d'ici et je t'en prit n'en profite pas pour fuir ou je devrais gaspillé.
Je grogne un peu sous son sourire amusé en allant m'asseoir dans un coin. Je pose ma tête contre mes bras pour réfléchir. Honnêtement, quest-ce que je vais là? Harry est hétéro... Il n'y a aucune chance que je puisse un jour l'intéresser autre que pour sa conscience personnelle. Je lui fait penser à lui. Essaye-t-il seulement de se rattraper pour les erreurs qu'il a commis lui-même avec le temps? Je n'en ai aucune espèce d'idée...
Je sens des doigts caresser avec douceur ma joue, me tirant d'un rêve délicieusement irréaliste où ma mère survivait. J'ouvre paresseusement les yeux pour voir un sourire amusé que je connais que trop bien depuis vingt-quatre heures. Un sourire à fossette, ce ne peut qu'être Harry. Mais je ne suis plus au café. Oh putain. Qu'est-ce que je fais habiller d'un chandail bien trop grand pour moi, coucher dans un lit au côté de Harry? Pitié ne me dite pas qu'on a couché et que je l'ai oublié.
- Avec la tête que tu fais, tu ne dois plus trop te rappeler ce que tu fais là.
Il trouve ça très drôle apparemment. Attendez que je le castre moi, il ne trouvera pas ça si drôle que ça. J'attend toujours une explication quand mon portable sonne. En m'étirant pour le prendre, je dois pâlir parce que le comique arrête de rire. J'ai douze appelle manqué de Lottie, quinze de Fizzy et trente de ma mère. Il s'agit justement de cette dernière qui m'appelle.
- Putain...
Je décroche rapidement en m'assoyant. La gueule d'ange se redresse sur son coude pour m'observer et il me déstabilise plus qu'autre chose en fait.
- Maman? Est-ce que tout va bien?
- C'est plutôt moi qui devrais te poser la question Louis Williams Tomlinson! Pas un message! Pas un appel! J'étais morte d'inquiétude moi! Et les filles aussi! Et en plus tu ne décrochais pas!
- Oh... Je suis désolé maman, il est quel heure?
- Il est presque midi Louis!
- Quoi!?
J'entend rire à côté de moi, j'imagine que lui en sait plus que moi et à la douleur que me fait mon tympan, ma mère doit crier assez fort pour qu'il comprenne le moindre mot.
- Où es-tu Louis!
- Je suis... euh... Chez quelqu'un?
Le fait qu'elle prenne du temps à répondre me rassure. Ma réponse à dut la calmer et elle chercher à trouver la meilleure façon d'avoir des infos. Moi, je profite de se répit pour regarder Harry qui m'envoie un baiser souffler. Mais quel imbécile celui-là. Je cache le microphone de mon portable avant de me rapprocher de lui en me laissant retombé sur le lit.
- Qu'est-ce que je fais là Harry?
- Le temps que j'aille chercher à boire et à manger, Monsieur s'est endormi comme une marmotte et il refusait de se réveiller. Alors je t'ai apporter chez moi, je t'ai aider à te changer pendant que tu m'accusais d'être un pervers profiteur et je t'ai laisser dormir.
Je sens mes joues me chauffer. Harry m'a vu quasiment nu. Il m'a aider, alors qu'il me connaissait à peine. Mais qui est-il merde...
- Je te l'ai dit hier Louis... Laisse-moi te sauver...
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