Je me suis découverte une passion pour les poèmes. Je trouve qu'il n'y a rien de mieux pour exprimer ses sentiments que la poésie, et même si je ne suis pas encore aussi douée que Beaudelaire (je suis en train de lire les fleurs du mal), je me trouve pas trop mauvaise. Enfin bref, ce soir mon cœur avait besoin d'être soulagé, j'ai donc décidé d'écrire un poème. Il n'a pas de titre, il est donc désigné par sa première ligne. Il est d'ailleurs question d'une ligne. Menfin bref, pour ceux qui veulent savoir ce qui ce passe dans ma tête, vous voilà servi!

Fine est la ligne...

Fine est la ligne,
Qui sépare désespoir et passion.
Fine est la ligne,
Qui maintient intacte la raison.

Sans arrêt, elle se doit de soutenir,
Les assauts du cœur et de ses maux,
Et laisser à l'état de souvenir,
Ses désirs les plus beaux.

Le feu qui en moi brûle vivement,
N'est que par cette frontière retenu,
Et désire des plus ardemment,
S'abroger de cette barrière ingénue.

Oh ! Que je suis terrifiée en cette soirée :
Car les désirs de mon coeur assoiffés,
Feront bientôt, en poussière retomber,
Mes palissades si durement érigées.

Et alors, je me sentirais abandonnée,
Par tout ce pour quoi je vis.
Seule la douleur sera à mes côtés,
Toi, ma vieille amie.

Voilà voilà. Très gai, oui je sais.
Bonne nuit,
Camomille