Comme un chat | TsukkiYama
Hey hey hey !
Comment allez-vous ?
Je suis désolé, ça fait un bail que je n'ai rien publié mais j'ai été occupé par d'autres projets. Pour me faire pardonner, je publie aujourd'hui mon dernier OS...
Aujourd'hui, on se retrouve pour un petit OS entre Tsukki et Yamaguchi.
Que du fluff, bonne lecture ! <3
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Allongé sur son lit, Yamaguchi était plongé dans son livre, savourant les aventures du chat rieur de Natsume Soseki. Puisqu'il n'avait rien d'autre à faire, il avait décidé de se plonger dans cette lecture obligatoire du cours de littérature. Haru-san, leur professeur de lettres, était un être très particulier, et si sa sévérité n'avait d'égal que son air solennel, il n'en restait pas moins un homme de goût qui savait leur proposer des textes de qualité. Beaucoup s'en plaignaient à demi-mots, mais Yamaguchi considérait que c'était une question de sensibilité. Et encore une fois, leur enseignant avait marqué un point. L'oeuvre satirique de cet auteur avait mis quelques pages à le marquer, mais maintenant, le lycéen prenait plaisir à boire goulûment les aventures de ce félin narquois dans une famille aussi infâme que déplaisante.
Yamaguchi était un élève au profil équilibré. Excellent dans les matières scientifiques — être le petit ami de Tsukishima pouvait s'avérer utile, bien que Yamaguchi ne pensait jamais à Kei en ces termes, qu'il trouvait grossiers et malhonnêtes ; c'était avant tout son petit ami, pas une aide utile —, il n'en demeurait pas moins assez bon dans les matières linguistiques. Bien que cela puisse paraître étrange aux yeux des autres, l'air inaccessible de Haru-san sanctifiait à ses yeux cette matière si controversée chez les élèves.
En lisant une nouvelle remarque acerbe de l'animal de compagnie, Tadashi étouffa un gloussement. Ce chat, moqueur et désabusé, lui rappelait la désinvolture du blond. Sarcastique et volontiers désagréable quand il pouvait l'être, Tsukishima partageait beaucoup de points communs avec ce narrateur extraordinaire. Cette attitude nonchalante et provocatrice avait attiré Yamaguchi dès les premiers instants.
La première fois qu'il avait vu Tsukishima, ce dernier avait pris sa défense, lui qui était si faible face aux autres enfants moqueurs. Le blond ne l'avait pas fait dans le but de l'aider. Il s'en moquait. Il les trouvait juste nuls. Déjà à huit ans, il avait une basse opinion des imbéciles. Yamaguchi, bien trop gentil, n'avait pas la force de se rebeller, alors voir quelqu'un prendre de haut ses bourreaux sans avoir peur l'avait pétrifié. Pour la première fois, il s'était senti en sécurité avec quelqu'un d'autre que sa famille. Et pourtant ! Ce n'était pas comme si Tsukishima l'avait voulu. Parfois, Tadashi se demandait toutefois si Tsukishima ne l'avait pas fait exprès, ce jour-là, mais qu'il se montrait bien incapable de le révéler. Il ne voulait pas le lui demander ; Tadashi était certain que son petit ami resterait au mieux impassible.
Depuis, il n'avait cessé de le prendre en modèle, devenant peu à peu son ami, puis son confident, et enfin, récemment, son amant. Le tempérament qu'admirait Yamaguchi était détesté par beaucoup de gens, et ça se comprenait. Pareil à un félin, Tsukishima n'était pas facile à approcher. Encore moins à apprivoiser. Pareil au félin maître des rues, il regardait tout le monde de haut — facile, avec son mètre quatre-vingt-dix —, se tenant au-dessus de la mêlée, sautant de toit en toit avec aisance en se jouant des imbéciles et des curieux. Même quand on le pensait acquis, il ne l'était pas. Il s'échappait par un bout de fenêtre.
Tsukishima dégageait une aura de liberté. Au collège. Maintenant qu'ils avaient intégré Karasuno et qu'ils avaient fait la rencontre de Hinata, Yamaguchi se questionnait sur la vraie liberté. Etait-ce celle de ce chat indomptable, errant dans les rues, posant son regard sur les trottoirs pleins de gens d'un air désabusé et somnolant au-dessus des masses comme s'il avait déjà conquis le monde, ou celle de ce corbeau qui battait furieusement des ailes, revenant toujours aux brindilles réconfortantes de son nid ?
Parfois, il ressentait une pointe de tristesse pour le blond. Se tenir toujours à l'écart, rester toujours droit, rigide, quasiment insensible, cacher toujours ses sentiments... Ça ne devait pas être facile tous les jours. Yamaguchi avait fini par s'y habituer : l'agacement, l'impassibilité, l'ironie de Tsukishima constituaient son bouclier.
La lecture de ce livre lui rappelait donc son compagnon, bien qu'il se doutait que la comparaison ne lui plairait pas du tout. Tsukishima trouvait ça stupide. Yamaguchi, lui, trouvait ça attendrissant. Il rit une nouvelle fois en tournant la page, imaginant la tête de son petit ami. Il hausserait certainement les sourcils dans une grimace d'agacement, rougirait légèrement, détournerait ses yeux dorés, marmonnerait une insulte et chercherait à partir.
Tsukishima avait l'âme d'un chat.
Oh, malheur ! Yamaguchi espérait qu'il ne ferait jamais la gaffe. Sinon, il ne donnait pas cher de sa peau ! La simple évocation de cet animal crispait Tsukishima. D'une part parce que Akiteru était allergique et que donc, ça devenait un sujet difficile à aborder pour Kei, qui voulait un chaton, plus jeune ; sa frustration s'était transformée en une sorte de rancoeur absurde, et il ne pouvait plus supporter la vue d'un chat ; d'autre part, parce que c'était l'animal totem de Nekoma ! Alors la simple idée d'être comparé à leur équipe rivale hérissait le poil du blond. Surtout à cause de leur capitaine...
Yamaguchi ne voyait pas d'un très bon oeil les facéties de Kuroo, dont la cible privilégiée était son petit copain. Qu'on embête son modèle et son meilleur ami, maintenant devenu petit ami, ça le frustrait beaucoup. Il avait un peu de peine pour Tsukki, qui devait déjà supporter les bêtises du petit attaquant et l'excentricité de ses compagnons. Néanmoins, s'il restait aux côtés de Kuroo, c'était peut-être parce que ça ne le dérangeait pas tant que ça. Alors Yamaguchi l'acceptait. D'autant plus que les joueurs de Nekoma se montraient sympathiques envers eux.
Alors qu'il relisait la même ligne pour la troisième fois, Yamaguchi se rendit compte qu'il avait perdu toute sa concentration. Il posa son livre sur son ventre et regarda par la fenêtre de sa chambre. Le ciel gris souris s'étendait à perte de vue. De son lit, seule une grosse masse compacte était visible. D'innombrables gouttes s'abattaient sur la ville endormie. Quelle douce mélodie ! Casanier, Tadashi adorait écouter la mélopée d'une journée pluvieuse lorsqu'il pouvait rester chez lui. Beaucoup de gens n'aiment pas rester chez eux, surtout lors d'un jour de repos ; ça ne dérangeait absolument pas le lycéen. Il passait déjà du temps en dehors de chez lui avec les entraînements de volley et les sorties organisées par l'équipe (ou plutôt criées par Hinata et organisées par Sawamura et Sugawara).
Il ne demandait même que ça, être tranquille, se reposer, profiter de son temps libre pour lire ou regarder des documentaires. La plupart du temps sur l'espace, parfois sur les dinosaures pour en parler avec Kei. Malgré son silence, le blond savait aussi se montrer intarissable quand il s'agissait de ces créatures antiques. Plus réservé que Hinata tout de même, mais Tsukishima aussi possédait un côté enfantin ! Combien de fois avait-il demandé à Akiteru de les amener à une exposition ou dans un musée ? Yamaguchi avait arrêté de les compter.
Hmm... On n'y est pas allés depuis un moment... Peut-être que je devrais lui faire la surprise...
Ils iraient à cette exposition, ils flâneraient entre les images de tricératops et de brachiosaures, Tsukishima le mitraillerait d'informations et d'anecdotes, ferait des comparaisons avec les dinos des animes, il serait heureux et se parerait d'un beau sourire avant qu'ils n'aillent manger une glace, peut-être, ou manger dans un petit bar à sushis.
Oui, c'était définitivement une bonne idée. D'un pas de velours, Yamaguchi s'extirpa de son lit avant de quitter sa chambre, téléphone à la main. La maison demeurait silencieuse. Les parents de Tadashi s'étaient absentés et ce dernier ne souhaitait pas troubler les vibrations presque religieuses qui entouraient leur demeure. Il s'éloigna un peu de sa chambre et porta son portable à l'oreille.
— Akiteru-san ? C'est Yamaguchi.
— Tadashi-kun ? s'exclama une voix enjouée. Salut ! Tu vas bien ?
Cela faisait bien longtemps qu'ils avaient passé le stade du prénom. Akiteru était comme un grand-frère pour lui, et s'il ne poussait pas la familiarité au point de l'appeler ainsi, les deux jeunes hommes partageaient une certaine complicité. D'autant plus que le frère aîné de Kei était beaucoup plus avenant.
— Oui, oui, merci. Et toi ? Dis-moi, je te dérange ?
Bien sûr qu'il le dérangeait, vu l'heure... Il se sentait un peu coupable.
— Très bien ! Non, non, tu ne me déranges pas, répondit Akiteru. Quoi de neuf ?
— Les cours, la routine... Tout va bien, même si on approche des examens.
— Mais ça va le faire ! Tu vas cartonner, comme d'habitude ! Avec mon p'tit Kei, vous êtes les meilleurs élèves de votre classe, non ?
— Euh, oui... Mais une erreur, ça arrive vite... Surtout en littérature...
— Ouais... Vous avez Haru-san, en plus, non ?
Yamaguchi acquiesça.
— Oh la vache ! s'exclama Akiteru. C'est que ça ne me rajeunit pas ! Le vieux, il devrait pas être à la retraite ?
— Je sais pas, s'amusa Yamaguchi.
— Il doit faire partie des murs. Il est horrible, mais il est un peu amusant quand même.
— Ouais.
— Il pouvait pas me voir en peinture, se souvint Akiteru. Il vous fait toujours étudier des livres un peu bizarres, non ? Vous êtes sur quoi, en ce moment ?
— Le livre de Natsume Soseki...
— Je suis un chat ? Sérieusement ? Waouh ! Mais c'est qu'il n'a pas du tout changé, en fait ! Je l'ai lu à votre âge. Superbe. Kei t'a passé mes fiches de lecture, j'espère.
— Eh bien, en fait...
— Oh le petit... Ah, non, j'oubliais, il est plus grand que moi... Mais il ne perd rien pour attendre.
— Non, ne t'en fais pas, ça va...
A l'autre bout du fil, Akiteru se mit à rire un peu bêtement.
— Il doit être ravi, mon frérot ! ironisa-t-il. Déjà, petit, je lui disais qu'ils se ressemblaient, avec ce chat. Et déjà, petit, ça l'énervait ! Tu te souviens comment il réagissait ? Alors qu'il n'avait même pas encore son sale caractère...
— Je m'en souviens, répondit Yamaguchi en se souvenant des réactions boudeuses de son petit ami.
— Si on lui dit qu'il ressemble à ce chat, il va péter un câble, c'est sûr !
Yamaguchi sentait une goutte de sueur perler sur son front. Il ne doutait pas que Kei allait subir les moqueries de son frère... Même s'il était attentionné, Akiteru adorait provoquer son cadet.
Quelques secondes passèrent durant lesquelles les deux jeunes hommes plongèrent dans leurs souvenirs respectifs. Puis Yamaguchi se souvint qu'il l'appelait pour une raison précise.
— Akiteru-san... Dis-moi... Tu comptais rentrer bientôt, non ?
— Euh... Oui... Enfin... Pas avant un bon mois et demi, en fait... Pourquoi ?
— Ah... Eh bien... Je me disais que ça pourrait être sympathique d'organiser un petit week-end... Pour Tsukki...
— Pour Kei ? Euh, oui, pourquoi pas... Il va falloir que je voie mon emploi du temps, mais oui, ça peut se faire.
Akiteru était un des seuls à être au courant de leur relation, avec le reste de l'équipe et leurs parents respectifs. En réalité, il avait même été l'un de ceux qui leur avait permis de se retrouver ensemble. C'était lui qui avait convaincu son frère de livrer ses sentiments à Yamaguchi. Autant dire qu'il était presque leur premier fan !
— Tu avais prévu quelque chose de spécial ?
— Eh bien, on pourrait organiser une journée pour se rendre à une exposition paléontologique... Avant peut-être d'aller manger un truc en ville...
— Oh, chouette programme ! J'en suis, approuva Akiteru.
Yamaguchi esquissa un sourire. Il savait qu'il pouvait compter sur son beau-frère. Il faisait confiance à Akiteru pour la suite.
— Je regarde quand je peux venir et je te rappelle, d'accord ?
— Super ! Merci. Mais... Je préfère que ça reste secret, donc on n'en parle pas à Tsukki, hein ?
— C'est évident ! Une surprise, c'est mieux ! Bon, je dois y aller... A plus, Tadashi-kun !
— Oui, à plus tard...
Yamaguchi raccrocha, un grand sourire sur le visage. Il aimait beaucoup Akiteru. Toujours présent malgré la distance qui les séparait. Toujours souriant. Tadashi savait que son air bienveillant cachait du mieux qu'il pouvait les failles du passé. Le mensonge qu'il avait proféré par amour à son propre frère... Akiteru ne se le pardonnait toujours pas. Alors il se retrouvait tiraillé entre la distance respectueuse qui semblait essentielle pour Kei et son désir profond de réparer ses erreurs en se rapprochant le plus possible de son cadet. Yamaguchi, un peu entre les deux, servait d'excuse à Akiteru, autant pour se rapprocher de Kei que pour lui laisser du temps.
Mais ça ne le dérangeait pas vraiment. Il avait son petit ami et un grand frère de substitution.
Tout en pensant à ce qu'allait être cette journée, il traversa le salon et rentra dans la cuisine. Il se servit un verre d'eau et le but doucement avant de retourner dans sa chambre. Il ouvrit doucement la porte et se glissa dans son lit. Il était assez tard. Il était temps de dormir...
Yamaguchi s'apprêta à éteindre la lumière quand il s'arrêta. Il dévisagea doucement la place à côté de lui. Tsukishima dormait paisiblement. Les yeux fermés, le chaton blond souriait. Yamaguchi sentit une nouvelle vague d'amour frapper son cœur. Endormi, Tsukishima était adorable. Un véritable chaton. Cette vision attendrit l'adolescent. Même s'il avait enlevé ses lunettes, qui trônaient sur la table de nuit, son casque couronnait toujours sa tête. Kei adorait écouter de la musique avant de s'endormir, mais la plupart du temps, il enlevait son casque avant de trouver le sommeil. Pas cette fois.
Avec une infinie précaution, Yamaguchi l'enleva de la tête de son petit ami et le posa à côté des lunettes. Sous le coup, Kei grommela et se recala contre son oreiller. Tadashi suspendit son geste, ayant eu peur de le réveiller. Le sommeil de Tsukki le surprenait déjà ; lui si prompt à se réveiller au moindre bruit n'avait pas bronché lorsque Yamaguchi s'était levé et avait discuté avec Akiteru, un peu plus loin.
Il soupira de soulagement en observant les épaules forgées de son bloqueur préféré se soulever avec régularité. Tsukishima ne s'était pas réveillé. Ou alors il jouait très bien la comédie. Yamaguchi s'allongea et remonta la couverture sur son torse.
Voilà plus de cinq ans qu'ils se connaissaient à présent. Yamaguchi se demandait souvent comment il aurait fait s'il n'avait pas eu la chance de faire sa rencontre. Dès les premiers instants, il avait su que Tsukki, d'une façon ou d'une autre, changerait sa vie. Même s'il ne le voulait pas. Il avait su lui offrir la force nécessaire pour devenir meilleur. Puis l'amour s'en était mêlé.
Tomber amoureux de lui avait été le plus grand coup du sort de son existence.
Il aurait pu tomber amoureux d'un garçon solaire, comme Hinata. Il aurait pu tomber amoureux d'un garçon attentionné, comme Sugawara. Il aurait pu tomber amoureux d'une fille discrète, comme Yachi. Il aurait pu tomber amoureux d'une fille sérieuse, droite, attentionnée mais secrète comme Kiyoko.
Et pourtant, malgré tout, il le sentait.
Il n'aurait pu rêver meilleur amour que Tsukishima.
Tsukishima et son air sérieux. Tsukishima et ses failles. Tsukishima et son sourire discret. Tsukishima et ses yeux dorés. Tsukishima et son attitude nonchalante. Tsukishima...
Son nom même évoquait toute la passion du monde. Les rêves. La lueur dans la nuit.
Yamaguchi ferma les yeux, heureux de sa vie. Dormir aux côtés de celui qu'il aimait... A combien d'adolescents cette chance échappait-elle ? Il ne voulait pas se plaindre. Même les défauts du blond devenaient autant de raisons de plus de s'approcher et de savourer ces moments de bonheur. Il adorait passer du temps avec lui, même si ce temps signifiait un silence vibrant de quiétude.
Cette pensée commençait à l'accompagner dans de doux bras rêveurs quand il sentit un contact. Un mouvement. Des draps qui remuent. Une chaleur sur son torse. Tadashi ouvrit les yeux. Tsukishima, blotti contre sa poitrine, venait de poser sa main sur son coeur.
— Tsukki...
Un sourire orna le visage du brun. Tsukishima ne se montrait pas beaucoup démonstratif, et quand ça lui arrivait, il trouvait toujours un moyen de nier ses tentatives de tendresses. Même s'il dormait profondément, Yamaguchi fut touché par cet élan d'amour. Dans son subconscient, Tsukishima cherchait une présence rassurante. Ses doigts sur le torse de Yamaguchi, il paraissait plus serein. Son visage, moins crispé. Quand, à son tour, Yamaguchi effleura sa peau, Tsukishima laissa même un petit bruit de gorge lui échapper.
Yamaguchi écarquilla les yeux. Avait-il rêvé ?
Il vient... Il vient de ronronner ?
Le rapprochement avec le chat du livre qu'il lisait le fit sourire. Vraiment, il n'y avait pas de doute : Tsukishima se comportait comme un chat ! En observant ses courtes mèches tomber sur son front enfantin, ses paupières closes, son sourire tranquille, loin de son air narquois habituel, Yamaguchi sentit combien il aimait Tsukishima.
Il porta sa main jusqu'au visage du blond qu'il caressa. Kei, sous l'effet de la douceur qui glissait sur sa peau, remua, étouffa un petit grognement. Yamaguchi, un instant, craignit d'avoir perturbé le sommeil de son tendre compagnon. Mais bien vite, après ce grognement désapprobateur, Tsukishima replongea dans les abysses du sommeil. Yamaguchi sourit.
— Bonne nuit, mon chat...
Sensible aux murmures, le lycéen grommela une nouvelle fois. Yamaguchi crut même entendre quelques mots, il crut percevoir le blond parler de chat. Le serveur sourit encore et regarda le plafond aussi fort qu'il le pouvait, peut-être dans l'espoir de regarder les étoiles elles-mêmes. Il referma les yeux, amusé, avant de s'abandonner au ruisseau des rêves, une dernière pensée près du coeur. Dans son attitude de râleur comme dans ses ronrons d'amour, Tsukishima Kei se comportait vraiment comme un chat !
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