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Une âme, une aura

Elle se réveillait dans une chambre blanche. Littéralement. Des draps blancs, des murs blancs, des rideaux blancs. Du peu qu'elle se souvenait, elle se rappelait sa chute dans les escaliers. Elle bougea son bras en douceur, de peur de se faire mal avec la perfusion. Sa mère se réveilla à ces côtés, sentant sa fille se mouvoir sous la couverture. Dans un élan d'affection maternelle, sa mère l'enveloppa dans ces bras, les larmes aux yeux. Impatiente, elle relacha sa descendance et alla vers la porte, blanchâtre.

_ Je reviens ma chérie, je vais prévenir ton père que tu es réveillée. Je t'aime.

Elle leva les bras plus brusquement, testant sa douleur. Elle ne semblait avoir rien de très sérieux. Alors pourquoi l'enfermer ici ? Le dos droit, ces iris bleu lagon fixèrent ces jambes, dont une immobilisé dans un plâtre, blanc. Ah... cela expliquait certaines choses. La jeune fille soupira, qu'est ce qu'elle haissait le blanc ! Elle n'avait que des bribes de souvenir, mais cette chute avait l'air d'avoir été importante. Elle sursauta sur le lit d'hopital, observant dans le coin deux fentes noir qui la fixait. Dans l'obscurité elle ne voyait rien. Elle hoqueta de surprise quand un vent glacial venait à elle comme un souffle, un souffle de paroles.

_ Ils arrivent.

Et en effet, ces parents débarquèrent heureux, et surtout émotif. Le père la porta, jsuqu'a la sortie avec une infinie douceur, de peur de la fragiliser plus qu'elle ne l'était. Mettant un peu en colère leur fille aux cheveux de jais.

Quelques papiers signés, et la jeune fille rentra chez elle avec ces parents, la surveillant de près, de peur que telle un papillon on lui touche les ailes et s'effondre. Le boulanger porta sa fille jusqu'a sa chambre, inquiet que son unique enfant tombe à nouveau, avec un platre de plus qu'elle avait.

Excédée par leur angoisse envers elle, l'adolescente montra son agacement, claquant la porte et sautant du mieux qu'elle pu sur son lit. Elle se coucha par la suite trop fatiguée, elle fit des cauchemars, de l'hôpital, de sa chute, de la voix. Son sommeil léger, perturbé par deux fentes dans l'obscurité.

La franco-chinoise se leva en sursaut, un poid lui appuyant le ventre, son plâtre lui arrachant un grognement. Surprise puis prise de panique, elle frappa l'inconnu roulé en boule sur ces jambes. Sa main traversa l'être, ne la rassurant encore moins. Elle cria, faisant se redresser l'inconnu visiblement blond. Il l'a regarda de ces pupilles de chat, le vert émeraude de ces yeux la destabilisa. Il se releva, s'estirant de tout son long, lui souria et tendit sa main.

_ Tu as pris longtemps à émergée petite, ravi de te rencontrer aussi, qu'est ce que j'ai la dalle ! Tu n'aurai pas des croissants par hasard ?

Son sourire canaille ne la rassura encore moins. Devant le moins de gêne possible, elle le tapa sans lui faire mal, sa main douce contre sa joue glacial. Il flotta jusqu'a son bureau se tenant la joue.

_ Moi qui avait fait l'effort d'être doux... j'en connais qui connaisse pas LA POLITESSE !

Il hurla ces derniers mots, la fixant vexé. Elle descendis, boitant et butant dans les marches, restant à quelques mètres de cet homme volant. Toujours en colère elle répliqua.

_ Et moi j'en connais qui connaisse pas L'INTIMITÉ !

Il leva le doigt en l'air, semblant vouloir dire une citation philosophique. Au lieu de ça, il répondit effrontément.

_ Je connais, la preuve, je suis resté caché jusqu'a ce matin pour pas te déranger, j'ai même dormi sur la couette au lieu d'en dessous !

La commissure de ces lèvres se levèrent, dans un rictus victorieux. Comme si sa réponse signait la fin, gagnant à un jeu. Elle trembla de rage et de peur, lançant tous les objets qu'elle avait sous la main. Il bailla irrespectueusement, s'etirant de nouveau, les objets lancés traversant son corps. Marinette arrêta son massacre, voyant que ça ne marchait pas.

_ Tu as fini ? Tu es calmé ou tu tentes encore de me balancer tes culottes ?

Ces joues se tinterent de rouge, fixant sa main sur son panier à sous vêtements, regardant de nouveau vers lui, des culottes rouge à pois noirs derrière lui. Elle équarquilla ces yeux lagons lorsqu'elle remarqua qu'elle voyait à travers son corps. Elle échappa ces doutes.

_ Qu'est ce que tu es ? Qui es-tu...

Souriant de toutes ces dents, dévoilant ces canines, visiblement heureux de ces questions.

_ Tu m'a acceptée alors ? Cool, je suis de ce qu'on appelle chez vous mortels, une âme d'aura.

_ Une âme d'aura ?

_ Bah oui, tu es sourde ?

Elle lui adressa son regard le plus noir, lui intimant de ne pas lui répondre ainsi. Il se reprit, passant ces mains griffus dans ces cheveux blonds, gêné.

_ Ouais, une âme d'aura, est comme... un fantome ? Ouais c'est ça ! Un fantôme, mais comparé à ces vilains spectres, je suis pas ici par regret, ou autre sentiment négatif. Quelque chose bloque m'ont entré chez les morts. Du coup pas de bol, je suis tombé sur toi, et tu es tombée à ton tour dans les escaliers. D'ailleurs ça va ta jambe ? Tu aurais du voir ta tête quand tu as dévalé les marches ! J'ai tellement ris !

Elle se crispa, en rogne devant cet énergumène. Elle se rappela alors un visage félin, sa surprise et sa chute. Elle balaya sa main brutalement, près à en découdre. Il arrêta de sourire en voyant le visage colereux de la demoiselle.

_ Je me souviens ! Je suis tombée par ta faute !

Au lieu de lancer une pique ou de rire, il s'agenouilla, la suppliant de l'excuser. Gênée, elle le traita d'idiot et partit vers son armoire pour s'habiller et descendre revoir sa meilleure amie, qui devait débarquer a toutmoment si ces parents avaient prévenus ces amis. Elle enfila comme elle pouvait le tee shirt mais galèra et jura avec de vilains mots. Outré, le garçon fit un air outragé de son vocabulaire. Prête, elle se releva de sa chaise et sautilla vers la porte. Essouflée, elle chercha du regard un certain objet, ignorant royalement le fantome. Décidée à ne pas tomber dans la folie.

_ Ne m'ignore pas, laisse moi t'aider.

Elle se retourna peinée de l'entendre toujours, mais se surpris en voyant le jeune homme, lui tendre des béquilles, ces iris de chat reflétant une douleur sourde.

_ Très bien.

La jeune fille récupéra les béquilles, traversant le fantôme pour les récupérer, et descendit voir son amie, qu'elle entendait déjà crier en bas.

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Une semaine était passé depuis que la furie brune etait venue voir son handicapée de la maladresse qui lui servait de meilleure amie.

Elle avait déduit qu'elle était la seule capable de voir ce chat galeux, grâce à son magnifique talent de se creer des ennuis, dont manger un croissant qui la traversé, tombant sur le sol. Effrayant au passage ces pauvres parents voyant un croissant volé.

Perplexe le soir même elle lui avait demandé comme cela était possible, il lui avait répondu ennuyé, trop fixé sur une mouche voletant.

_ Il existe des gens, capable de voir les spectres, nettement ou flou, mais toi tu me vois et tu peux clairement me toucher grâce aux boucles d'oreilles coccinelles que je t'ai mis quand tu colmatais comme la belle au bois dormant à l'hôpital.

Elle avait touché ces oreilles, et fut étonné de sentir des bijoux, elle qui ne mettait presque jamais ce genre de chose. Ce n'est que quelques minutes plus tard qu'elle recala le vaurien de chat.

_ A qui la faute si je dormais sur un lit d'hopital ?!

_ Mais je me suis déjà excuser princesse !

Il pleurnicha en boule sous le bureau, tel un véritable enfant.

Désormais, elle tricotais à son bureau, s'ennuyant de ne pas pouvoir encore marcher sans plâtre ou aller à son collège. Le jeune chat l'observant minutieusement, admirant son talent, son don qu'elle maniait à la perfection. La jeune fille arrêta son écharpe, tapa du poing sur la table et se retourna agacée vers l'adolescent qui avala avec difficulté sa salive.

_ Pourquoi me fixes-tu depuis des heures ?! Ça me déstabilise pour manier les fils de laines ! Tu n'a pas d'autres choses a faire ? 

Les oreilles couchés en arrière, il fit mine de bouder et s'asseya en tailleur les bras croisés sur le tapis.

_ J'admire c'est tout, mais si Madame le prends comme ça ! Comme si une âme avait quelque chose à faire...

Il soupira, triste, sa queue abattue contre le parquet. Elle l'avait vexé, super ! Elle souffla à son tour, elle le ménageait pas le pauvre, elle en prit conscience mais ne s'excusa pas pour autant, décidé à découvrir le pourquoi était-il encore là.

_ Pourquoi m'aides-tu ? Tu culpabilises ? Tu n'a pas à t'en faire je retourne à l'hopital dans deux mois et je n'aurai plus rien. Pourquoi n'irais-tu pas faire un tour ? Ça te changera les idées-

Elle s'arrêta paniqué d'avoir trop parler mais aussi par étonnemment, intrigué de ne toujours pas connaître son prénom. Il répondit, sa voix comblant le silence par un ton pressé et colèreux.

_ Tu n'y ai pas. Ce qui t'arrives me fait ni chaud ni froid. Le problème étant que j'ai malheureusement besoin d'une vivante et que je ne peux en aucun cas m'éloigner de la porteuse de l'ancienne coccinelle.

Choquée était le seul mot qui la correspondait. Il se foutait d'elle ! Ce n'était que par necessité qu'il était présent. Ce sale enfoiré ! Qu'il aille au diable tiens ! Il avait besoin d'elle ? Elle n'allait rien faire pour lui si il était ainsi ! Et puis qui était cette ancienne coccinelle ? Le blond lui passait au dessus de la tête, autant de question, une sale aventure, tout ça à cause de lui ! Elle retourna sur sa laine, plus hargneuse que jamais. 

Il serra ces poings, il avait encore fait que des conneries ! L'âme s'éloigna, passant au travers du plafond, s'installant sur un transat, la distance maximum qu'il pouvait. L'adolescent s'en voulu, il était trop pressé et brusqua la demoiselle. Mais il ne pouvait plus attendre, il se brisait à chaque minute.

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Ce n'est que quelques nuits plus tard, qu'une chose se produisit. Un bruit de verre cassé réveilla Marinette qui se leva d'un bond, tombant au passage et grimaçant. Elle monta le plus vite qu'elle pu sur la petite terrasse, persuadée que le fracas venait de là. La collégienne entrouvrit la trappe et aperçut le fantome auquel elle faisait la tête.

Sous ces yeux ébahis, le jeune chat se tenait par terre à quelques metres d'elle. Il souriait, de ce qui paraissait être de la joie, du jamais vu, les larmes s'envolant dans l'air telle des étoiles. Il se leva, tendant les mains vers lui, la tête vers le ciel.

_ Enfi-

Elle se figea, le fantôme s'effondra dans une vibration qui le fit trembler de part en part. Criant sans aucun bruit, pleurant de douleur, les larmes touchant le sol le fissurant. Grognant, il s'enroula en boule, un nouveau tremblement le prit, le faisant haleté par la souffrance.

Tout s'arrêta d'un coup. Inquiète, elle s'approcha, voulant le toucher mais le traversa. Elle se rapella qu'il n'était pas vivant et brisa son coeur le voyant souffrir. Il était mort, et enchaîné sur Terre, pourquoi encore s'acharner sur lui ? Selon elle, il méritait le repos, elle avait souhaité qu'il aille en enfer, cela est vrai mais s'en voulu aussitôt.

Elle s'installa dans le transat après avoir recouvert d'une couverture son désormais ami, et s'endormit.

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Ils n'avaient plus reparler de cette nuit, chacun ému par l'autre. Deux jours passant, Marinette ne pouvait plus faire comme si de rien était, elle était inquiète. Il la faisait rire, imitant le pitre dans ces révisions ou quand elle cuisinait, la chatouillant quand elle était concentré sur des aiguilles. Mais au fond elle avait bien vu qu'il dépérissait, le chat dormait avec elle, vaillant sur elle, et disparaissait parfois sur le toit pour revenir, perdu dans ces pensées.

Il l'aidait sans cesse, s'accrochait à elle, et la suivait comme son ombre, et parfois même lui évitant des galères et des maladresses.

Elle soupira bien triste, le jeune chat l'entendit et vint la voir aussitôt inquiet.

_ Quelque chose ne va pas my Lady ?

L'adolescente sursauta, puis le regarda tendrement dans les yeux.

_ Rien, je retourne après quatres semaines d'absences, je ne sais pas comment je vais tout rattraper, surtout la physique ah ah !

Elle ria nerveusement, il s'assit sur son bureau et regarda ces feuilles de révisions attentivement, ces pupilles lisant à une vitesse folle pendant que sa queue battait contre le bois de la table.

_ Je peux t'aider, ce programme est simple, la physique chimie est ma matière préférée et je pourrais toujours te conseiller une fois dans ton collège ? 

Marinette lui embrassa la joue et battit follement des mains, heureuse. Elle s'arrêta petit à petit, et d'une voix a peine audible, une phrase fit frissonner son compagnon clandestin.

_ Oh... c'est vrai que tu étais adolescent avant, tu avais mon âge.

Son coeur fit un bond, du moins, quelque chose se serra en lui. Elle n'a pas tord, en reconsidérant sa situation, il en fut malheureux.

_ Effectivement, j'ai ton âge, et j'aurai toujours cette âge.

Curieuse, elle posa sa main sur la sienne, et le regarda avec de grands yeux. De si beaux yeux lagons, à en s'y noyé.

_ Tu as mon âge depuis combien de temps ?

Il fixa la petite main de la noiraude, ne comprenant pas, il pencha sa tête sur le côté avec lenteur.

_ J'ai quatorze ans depuis dix mois pourquoi ?

Elle enleva sa main d'un coup sec, les sourcils foncés. Plein de doutes la submergea. C'etait inconcevable pour elle voir complètement impossible.

_ C'est... comment ? Quand as-tu passé l'arme à gauche ?

Il souria tristement, sa question était tourné à l'en faire rire, mais le véritable sens de son questionnement lui fit mal. Il posa les feuilles de révisions, s'étira tel un chat et se leva.

_ C'est compliqué, mon accident date de cinq mois je dirais, je n'en ai pas réellement souvenir. Il est tard, tu as cours de nouveau demain.

Il s'éloigna rapidement, mettant fin à la conversation. Marinette pleura silencieusement, elle imaginait sa mort lointaine, mais le pauvre était parti il n'y avait quelues mois, ces proches etaient encore vivant, le pleurant. Son coeur se souleva par l'horreur. Ces sanglots s'etouffèrent, son empathie la forçant à ressentir la douleur de ces proches mais aussi la douleur du chat, qui se cachait derrière de vint sourire.

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C'est grincheuse que la jeune fille se leva, son meilleur ami lui sautant dessus pour la reveiller, miaulant tout d'abord à son oreille pour ensuite crier qu'ils étaient en retard. D'un bond, elle manqua de se casser à nouveau un membre, mais grâce a son sauveur pas si sauveur qui la rattrapa. La collégienne s'élança vers sa penderie, comme si jamais elle eu un platre a sa jambe, paniquée elle ne savait plus quoi faire s'imaginant déjà en retard. C'est en voyant son partenaire rire à s'en rouler par terre, qu'elle remarqua ce qu'il pointait du doigt. Sur son bureau, ces vêtements pour aujourd'hui, quelques croissants et même son sac de dours déjà prêt.

Pas de doute la dessus, son meilleur ami lui était indispensable pour qu'elle survive une journée sans retard ni angoisse. Elle s'habilla rapidement, grondant le voyeur qui lui servait de fantôme.

Elle se dépêcha, armé de béquilles, elle n'avait qu'un passage piéton à passer. La connaissant ce n'était pas aussi simple. Les voitures passaient encore et encore, avec une vitesse digne de se prendre une amende. 

La tête blonde se facha sur le bouton du feu tricolore, faisant rire sous cape sa coéquipière. Il abandonna, leva les mains en l'air et passa sur les bandes noires et blanches. Le traitant de fou, elle faillit traversé pour lui eviter d'être écraser. Elle s'arrêta nette, voyant le jeune homme lui sourire puis se faire transpercer par une clio blanche en fin de vie. Elle avait encore oublié. Il était déjà mort, plus rien ne pouvait le tuer, pas même une vieille bagnole.

Bien plus tard, elle alla en cours accompagner de ces deux meilleurs amis. Enfin les deux vivants. Alya et Nino. Un joli couple soit dit en passant. Ils croisèrent le frere d'une fille de leur classe, Luka, un musicien qui leur fit la bise et unbisous sur le front de Marinette et repartit en courant. Le blond resta en retrait, mais s'emerveillant sur tout ce qu'il voyait. La noiraude n'avait pas échappé a son regard. Elle se mit quelques peu derrière le couple et murmura discrètement à son ami.

_ Ta tête est à mourir de rire, ton collège était pas aussi bien que celui-ci ?

Heureux, et ces émeraudes pétillant de malice, il s'exclama presque en criant, faisant observer aux alentours son amie.

_ Il est si grand ! Il y a plein de classe ! Et tellement d'élèves ! Je faisais école à domicile, une école comme celle là j'en ai toujours rêvé, et j'y suis !

Il rigola heureux et repartit aussitôt le plus loins qu'il pouvait admiré le batiment et les gens. Elle ria doucement, faisant interloqué la journaliste Alya. Marinette lui fit un sourire rapide et lui expliqua qu'elle avait vu une personne tombé, par la suite Nino fixa son plâtre puis ces yeux, la défiant. Boudeuse, elle se tut. Son regard bleutée se posa une nouvelle fois sur le chat, qui se penchait sur la pointe des pieds sur une rembarde. "Il n'a pas froid aux yeux" se dit-elle. Elle souffla tristement, il n'avait jamais connu ça, "j'en ai toujours rêvé, et j'y suis", oui il y est enfin, mais transparent et ignoré.

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Elle avait envie de se taper le crâne contre la table face a son problème de physique chimie. Prête à jeter l'éponge tant c'était dure, alors que les autres le faisaient avec aisance. Une main vint prendre la sienne où le crayon de bois était. Une main douce, réconfortante, qui englobait presque la sienne. Elle se tourna et vu le jeune homme un sourire canaille, un index sur la bouche, lui intilant de ne rien dire. Il se pencha sur son problème, et bougea sa main, la faisant écrire les réponses.

La franco-chinoise termina avant tout le monde, rendant sa feuille fière et quelques peu coupable. Son meilleur ami sur le bureau de sa prof et criant joyeux.

_ ON EST LES CHAMPIONS, ON EST LES CHAMPIONS, ON EST, ON EST DES SUPER HEROS ! ALLEZ VIENS MARI' ! Pour la peine on mangera des macarons jusqu'à sans péter la panse !

Il tomba dans un fou rire qui atteint la jeune fille. Elle se retenu d,exploqer d'hilarité, gardant contenance pour ne pas paraitre folle. Une pensée heurta sa bonne humeur, et si ce n'était pas réel ? Ce n'était qu'un rêve...

Enfin de cours, la métisse lui sauta dessus, au sens propre. Personne ne sut comment la jeune aisatique etait encore debout mais personne ne s'en souciait réellement. 

_ Comment t'a fait Mari' ? Tu as disparu un mois et tu reviens avec le savoir d'un géni de la science ! Tu as étudié tout ton temps ?!

Narcissique, le jeune homme pris des poses théâtral, montrant sa splendeur, Marinette le foudroyant du regard de se taire. Mais fair-play elle avoua tout de même a sa mailleure amie d'un air mystérieux.

_ Tu n'y ai pas trop Alya, disons juste qu'une personne m'a aidé depuis ma sortie à l'hôpital, sans lui je n'aurai rien pu faire.

 Elle lui adressa un regard, un regard nouveau, qui ne lui déplu pas. Ne comprenant pas la journaliste rigola et comprit autre chose.

_ Sacré Marinette, je savais pas que ton père etait aussi doué en science qu'en patisserie ! Tom nous cache des choses hein Nino !

La brune partit avec son petit ami dans une longue conversation. Le mi-homme mi-chat lui rendit un hochement de tête, la remerciant. Il la suivit tout le reste de la journée par ci par là.

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Une semaine qu'elle avait repris les cours, et sans son chaton, elle ne se serait jamais sorti de tout cela ! C'est étalé sur son lit, que la demoiselle était, lisant un magazine pendant que son ami avait décidé de peindre son plâtre. Curieuse, et fan de stylisme, elle déblatérait sans s'arrêter plein d'idées de costumes pour Halloween. Il l'ecoutait parler, impressionné par sa créativité et son talent. Il admit pendant qu'elle lisait son talent.

_ Tu es douée, mon père t'aurait sûrement embauché.

_ Ah bon ? Ton père travaille dans le stylisme ? 

_ Oui, c'est un grand couturier, un patron d'une grande marque.

_ C'est vrai ? Quelle est cette marque ? Comment s'appelle-t-il ?

_ Tu es trop curieuse, tu le connais sûrement, et puis ca ne sert à rien de te le dire, passe moi ton autre main.

Elle lui donna alors sa main droite, déçue qui ne lui en dises pas plus. Elle bailla et en râlant, s'étira.

_ J'ai hâte de retourner a l'hôpital pour qu'il m'enlève cette objet du diable !

Il ne dit rien, cette même sensation serrant quelque chose a l'interieur de lui. Il soupira, ces oreilles de chat s'aplatirent en arrière. Lui aussi avait hâte, mais en même temps non. Il voulait rester avec elle pour toujours. Et pourtant il ne pouvait rester ainsi éternellement.

_ Dit Chaton, qu'est-ce qui te bloque pour aller au paradis ?

Elle s'éloigna de lui, se mettant en face à face, inquiète. La jeune Dupain-Cheng posa sa main sur sa joue, anxieuse pour celui qu'elle appréciait un peu trop, le temps passant.

_ Tu devrais dormir, demain on a cours, et en première heure math, je te connais assez pour savoir que si tu es trop fatiguée tu va faire semblant d'être malade !

Il l'aida à se mettre sous les couvertures. Elle abandonna pour le moment et se coucha avec son aide. Il éteignit la lumière, la borda et attendit dans le noir, assis dans un coin tel un ange gardien. Il s'allongea à son tour, le coeur lourd si il en avait encore un.

_ Je ne suis pas encore mort princesse, c'est ça qui me bloque.

Il s'endormit, sa dites princesse choquée, encore plus troublée qu'avant.

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Un mois passée, le samedi matin, la jeune fille se leva ronchon, son chat l'aidant à s'habiller, un bisous par ci par là, et de plus bonne humeur elle se dirigea dans la voiture de ces parents. 

Rendu là bas, dans l'endroit de Satan, selon son meilleur ami, elle fut installé dans une chambre. Attendant la docteur, le jeune chat était installé dans un coin, soufflant difficilement. Il fixait un point en face de lui, le regard vide. Son malaise empli la pièce rendant nerveuse la jeune fille.

_ Ne t'inquiètes pas Chaton tout va bien se passer, je t'aime, tout est okay alors arrête de faire cette tête de chat battu ça ne te va pas !

Elle ria sincèrement voulant le détendre. Il écoute son rire, sa voix si harmonieuse, il regarda sa posture digne d'une reine, son corps svelte se torde de rire, ces yeux bleus comme l'océan où il pouvait s'y perdre des heures. Il lui adressa un sourire désolé. Sous l'incompréhension Marinette voulu répliquer mais la médecin etait arrivée dans la joie qui n'était plus présente.

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Quelques minutes plus tard, la jeune fille sautilla dans la salle d'attente, attenda't ces parents réglant quelques papiers, qui étaient parti il y a peu. Elle tournoyait sur elle même, enfin le pied libre, invitant son compagnon à jouer avec elle. Mais ce n'était plus le moment.

Il se leva, prit la main de la demoiselle, et lui embrassa la joue.

_ Suis-moi my Lady, il faut que tu vois quelque chose.

Il l'entraina a travers les couloirs de l'hopital, montant un étage. Il lui souriait tristement de temps en temps voulant la rassurer, quand cette dernière affichait un air craintif. Ils s'arrêtèrent devant une chambre, un viel hublot fissuré, le chiffre treize rayé sur la porte.

_ Regarde.

Elle passa un coup d'oeil et s'affaira devant une telle horreur. Un adolescent blond était entouré de machines, un masque sur le visage, des aiguilles le transperçant le bras.

_ C'est moi.

Elle sursauta, la main sur la bouche par le choque, lâchant la main de son partenaire. Il souria encore et toujours face a elle, cette fois-ci ces yeux ne cachant plus sa souffrance, sa tristesse et sa mélancolie.

_ Ce soir là.. tu... comment ?.... tu es là

Ces larmes devalèrent le long de ces joues, ces perles salés déchirant le blondinet. Il essuya ces larmes, esquissa un vague sourire et retourna observé a travers la vitre.

_ Je ne suis pas mort. Enfin à moitié.

Elle tenta de calmer ces sanglots, l'écoutant ce qu'il avait à dire face a une telle douleur, une telle horreur.

_ J'ai été une victime collatéral d'un accident de voiture, j'étais un piéton, j'avais fugué de chez moi. Je ne regrette pas avoir fuit ma maison, je regrette de n'avoir fait qu'à ma tête.

Elle essaya de le reconforter, le touchant juste du bout des doigts. Mais sa main le traversa, ne pouvant lui donner un contact physique pour le rassurer. 

_ Oh mon dieu Chat...

_ J'ai besoin de toi pour partir Marinette. Je suis enchaîné ici.

L'adolescente hoqueta, bouleversée, elle s'asseya le long d'un mur, ces jambes la lachant. Prenant la tête dans ces mains, ne sachant que faire. Une question lui tournant encore et encore en tête. Pourquoi ?

_ Pou-Pourquoi ?

Elle s'étrangela, se perdant dans ces propres mots.

_ Mon âme est parti depuis bien longtemps princesse. Il n'y a plus que mon corps physique, qui enchaine les arrêts cardiaques. Oses dire que tu n'a jamais vu mon âme tremblé, s'évanouir ? A chaque arrêt, les médecins s'entêtent à me maintenir en vie, m'électroctuant à chaque fois.

_ Mais-mais tu vis enc-

Il releva la tête de sa première amie du bout des doigts, et lui embrassa le front. Le chat essuya ces larmes du pouce. Il lui offrit un sourire contrit.

_ Je ne vis plus my Lady. Ce n'est qu'une question de temps, ils reportent le moment. C'est ma fin depuis bien longtemps.

Elle l'enlaça, peu importe si les patients, le personel ou les médecins ne voyait pas son chaton. Elle, elle le voyait, il souffrait, elle se devait de l'aider, elle devinait ce qu'il allait lui demandé. Elle inspira un grand coup, relacha le jeune homme et l'observa résigné, et déchiré de la situation.

_ S'il te plaît princesse, débranche moi, ils ne le sauront pas, dépêche toi je 'ten supplie.

_ D'accord.

Surpris d'une réponse aussi rapide, il l'observait sous toute les coutures. Elle était si compréhensive, si aimante et douce. Cette décision, il savait qu'elle était dévastatrice et pourtant elle n'eu pas une once d'hésitation.

_ Je t'aime Chat, je te l'ai promis, je serais toujours la pour toi comme tu le faisais pour moi.

Ces mots qu'elle peinait à dire la détruisait. Elle tut une partie d'elle-même, qui criait, hurlait à en mourir de trouver une autre solution, que ce n'était pas réel. Elle avait vu la peine dans son regard, sa souffrance le soir où il s'était effondré. Il ne méritait plus ça, il méritait le repos. Il l'avait tant protégé, aidé, il avait été son remède. C'était à elle désormais d'être son remède. Elle pleurait silencieusement, entrouvrit la porte et passa dans la chambre.

Au peigne fin, elle contempla le corps meurtri de son amour, de son fantôme. Maigre, presque anorexique, ces joues creusés, ces cheveux blonds presque éteint de cette couleur vive. Sa peau d'une blancheur maladive. Tout ces détails lui martelait le coeur. L'âme du jeune homme se posta prêt d'une machine, désireux d'en finir. Lentement la collégienne s'approcha de son corps bientôt sans vie, elle lui baisa le front, puis le dos de la main, et lui caressa la joue tendrement. 

Elle se considérait folle. Folle d'enlever la vie d'une personne aimé. Folle de voir un fantome, et de l'aimer. Folle d'entendre la voix d'un adolescent dans le coma. 

Elle trembla arrivé devant les machines, ne savant plus faire.

_ Je te guiderai toujours my Lady.

Il prit tendrement son poignet vers une prise, embrassa le cuir chevelu de sa princesse. Elle força qu'un peu, presque trop facilement, éteignant tout les appareils médicaux. L'aide respiratoire ne soulevant plus sa cage thoracique, l'électrocardiogramme arrêta sa fonction, son coeur s'eteignit.

_ Pourquoi moi ? Qu'ai-je fais ?

Elle s'horrifia, s'éloignant a l'autre bout de la chambre. Un silence pesant s'installa, puis, une grande inspiration et de nouveau un silence. Le jeune homme s'approcha de son corps, son âme disparaissant au fur et à mesure. Il partait en fumée, ces pieds, ces genoux déjà envolés. Un sourire heureux, son visage s'illuminant de gaieté, arrêtant Marinette dans sa crise de terreur. 

_ Merci. 

Il lui tendit une chevalière, avec un grand sourire. Elle le prit délicatement, comme si l'objet pouvait se casser d'un rien, telle du verre.

_ Marinette, garde la bague du chat noir, et donne la à la personne que tu aimes le plus. Les boucles, cette chevaliere, appartenait à ma famille depuis des décennies, elles ont une histoire, je te laisse la découvrir. Il est l'heure, je n'ai plus aucun chat à fouetter !

_ Idiot, ne m'abandonne pas !

Elle se releva et s'accrocha à lui alors qui ne restait plus que son buste. Il l'embrassa sur les lèvres tendrement.

_ Je t'aime Marinette, on dit que même au delà de la mort, les âmes sœurs peuvent encore se voir. J'ai été heureux de tomber sur toi, même si c'était un peu tard...

Il lui souria, elle le traversa, ne restant plus que ces épaules a sa tête.

_ Je t'aime, je t'aime, je t'aime.... je t'aime...

Elle se répétait inlassablement, détruite, ces yeux lagons se noyant de chagrins.

_ Adrien. Je m'appelle Adrien Agreste, mais Chat Noir me convenait.

Elle releva sa tête vers lui, s'arrêtant net. Elle ne connaissait même pas son prénom... Mais son nom lui disait quelque chose. Agreste... Il disparut complètement, et tranquillement. Apaisé, e sourire aux lèvres. Ces yeux de chat sournois encré dans sa memoire. 

Elle sortit et resta dans le couloir sous le choque. Des médecins arrivèrent en courant vers la chambre, alertés tardivement. Elle entendit miauler, et se retourna sans émotion vers un chat noir posté sur une haute étagère, cachant la caméra de son petit corps félin.

Elle souria douloureusement. Il était toujours la, il avait tout prévu. Elle partit marchant au milieu du couloir. Rêveuse, et sûrement démente. Elle s'en fichait. La noiraude s'en allait, tout simplement. Sans prise de tête comme son aimé Adrien.


Adrien Agreste, Chat Noir, detenteur de cette chevalière de la malchance, quelle sacré énergumène, et quelle culot avait-il de partir en la laissant ainsi ! Marinette emit un faible rire, elle était folle, oui, follement amoureuse de son chaton.










Désolé j'ai écris vite la fin, j'ai sûrement fait des fautes mais j'espere que ca vous a plu ! Demandez si vous voulez un épilogue ou des bonus !

Bisous

Kura

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