Marinette était découragée. Ladybug était maussade. Tikki avait le coeur lourd.

Elle pensait se promener sur les toits en sautillant et en observant les étoiles. Mais en ce jour particulier, Tikki était particulièrement abattue. Sa jeune porteuse l'avait supplié toute la journée, toutes les heures et toutes les minutes de lui dire ce qui n'allait pas. Jusqu'au bout la petite créature avait réussi à tenir bon mais le soir venu, ayant plus la force de dire non, la petite coccinelle lui raconta une petite histoire. La bleutée n'était pas contre un conte, enfin cela sonnait comme une histoire pour les enfants mais c'en était le plus éloigné.

C'était le soir avant une patrouille, et la nuit tombait que la voix de la coccinelle retentit et résonnait dans la chambre. Faisant des échos pendant le récit.

<<- Il y a longtemps une nouvelle coccinelle apparu, chassant les demons qui tourmentaient la vie des habitants du village comme la vie de son fils. Elle combattait avec souplesse et équilibre, il lui fallu quelques temps pour s'habituer à son double. Les villageois respectaient leur coccinelle. Un déséquilibre fut créer. Il y avait une coccinelle mais aucun chat à l'horizon. Elle supplia une certaine tortue de donner à son fils le pouvoir du chat. Elle ne voulait que le protéger d'avantages des obstacles de la vie. Ce n'était qu'une mère attentionnée et aimante alors la vieille tortue céda. Ainsi est né un nouveau combattant, un petit chat, un adolescent. Mais ce dernier était trop orgueilleux et vaniteux. Il aimait le pouvoir, se sentir fort et puissant. À chaque ennemi il se mettait dans la bataille sans la coccinelle voulant lui montrer sa valeur. La coccinelle lui en voulu d'être aussi imprudent mais oublia grâce au sourire du perfide Chat.

- Que s'est-il passé ?

- J'y viens Mari', la mère ne voyait pas les dégâts de son fils, elle aimait trop pour lui reprocher quoi que ce soit, le Chat n'était pas un élu, elle le savait mais l'aimait. Les villageois respectaient leur coccinelle et leur chat, mais un chat noir était mal vu à cette époque. Mais le Chat en voulait plus, plus de popularité et plus de pouvoirs, la coccinelle le lui avait interdit pour une fois. Elle ne souhaitait que son bonheur et sa protection. Il était en colère, il était déstabilisé, il n'était pas assez pur pour accueillir autant de noirceur venant du pouvoir du Chat Noir. Plagg m'avait prévenu mais je l'avais pas cru. Pour la première fois dans la lignée des Héros, le Chat Noir utilisa le cataclysme sur la coccinelle.

- Mais pourquoi ? C'est impossible ! C'était sa mère !

- Je sais Marinette, je le savais. Sa mère mourru sous le masque de la coccinelle, elle maudit alors toute la lignée des Chat Noir. Elle avait été aveuglée par son amour envers sa pupille, envers son fils, avant que le maître pu intervenir elle jura qu'à sa mort plus aucun Chat ne connaîtra l'amour maternelle, l'amour le plus beau et le plus aveuglant. Le chat compris son erreur et perdit son miraculous. Des rumeurs circulèrent, les villageois furent horrifiés. Quand les humains ont peur ou sont déstabilisé ils font des choses stupides.

-...

- Le Chat fut brûlé pour sorcellerie, trahison et matricide. Les villageois eurent leur vengeance, et le grand maître avait prouvé aux petit chat et petite coccinelle que jamais un miraculous n'est confié au hasard. Seulement des âmes soeurs peuvent endossé ce rôle.

- Je... Je suis désolée ma Tikki. Où veux-tu en venir ?

- Aujourd'hui est morte cette fabuleuse porteuse Marinette, je n'ai aucun droit de te confier ça. Cette ancienne Ladybug avait trop pressée les choses, l'amour l'avait aveuglée. Mais l'amour n'est pas négatif pour autant, c'est une merveilleuse chose à observer chez les humains. Tu n'a pas été choisi au hasard et Chat Noir non plus, vous êtes les plus aptes et plus liés que n'importe qui dans ces rôles. Jusque là la malédiction de cette Ladybug tient toujours.

- Ma pauvre Tikki....>>

Elle marchait lentement, perdue dans ces pensées. En ce basant sur l'histoire d'une de ces ancêtres héroïques, son coéquipier n'avait donc plus de mère. C'est si triste. Elle pleurait. Elle était l'âme sœur de son acolyte. Elle essuya ces larmes d'un revers de la main. Un de ces ancêtres avait maudits tous les Chat Noir, maudire quelqu'un qu'on aime etait trop dur pour elle. Elle se retrouva sur la Tour Eiffel, à plusieurs mètres d'altitude. Son partenaire était donc un être pur ? En dehors de la drague et de ces regards séducteur, son chaton restait très naïf. Elle plongea son regard dans la capitale, ne fixant aucun point précis. Une Ladybug avait déjà était réduis en cendres par le cataclysme de Chat Noir. Elle frissons de peur mais se repris, son matou l'aimait et était digne de confiance, elle ne pouvait pas douter de lui. Une mère et son fils. Son regard devenait vide, son coeur ratait des battements. Ça ne finissait pas toujours bien pour les super-heros. Elle hésitait, doutait, se questionnait et se perdait. Elle ne voulait en aucun cas que cette histoire se reproduise. Et si ça recommencais ? Rien est sur. Et puis elle le rejetait, s'énervait contre lui, adorait se sentir puissante garce à son miraculous, peux être était elle le Chat dans l'histoire de sa kwami. Elle ne devait pas faire la même erreur. Mais elle ne connaissais pas non plus son coéquipier autant qu'elle le pensait. Elle l'aimait c'était le plus important. Oui, elle l'aimait. Adrien était dans son coeur. Chat Noir l'était aussi mais caché dans l'ombre. Un bruit sourd, comme du métal qu'on entrechoque la fit revenir sur terre. Elle ne bougea pas d'un cil. Elle savait que c'était son coéquipier qui la rejoignait. Elle qui voulait etre seule.

<<- My Lady ! Qu'elle surprise de te voir ici ! Que fait tu là à cette heure ? Miaoudemoiselle ne travaille p- My Lady ? Ladybug ? Tu pleures ?>>

Elle le regardait sous un nouvel angle. Oui, elle continuait de pleurer. Elle était heureuse d'être avec lui avec ce costume, elle était aussi triste de le voir aussi souriant alors que son ancêtre lui a fait du mal. Elle le fixa en sanglotant puis vint se coller à lui.

Surpris, il se laissa faire, qu'avait sa Lady ? Cela devait-etre grave ! Elle releva la tête, elle ne pleurait presque plus. Elle n'allait pas bien pour être aussi lunatique. Elle pleurait, puis s'arrêtait le fixait et pleurait de nouveau. Il l'a pris dans ces bras et l'enlaça tendrement.

<<- Pardon. Excuse moi. Pardonne moi ! Je suis désolée. Tellement désolée.>>

Il s'etonna de nouveau devant les excuses répétitives de sa Lady. Mais qu'avait-elle ? Il paniqua mais garda un sourire tendre pour ne pas la faire de nouveau pleurer.

<<- Ne t'excuse pas My Lady. Tu n'a rien à te reprocher. Qu'est ce qu'il y a ? Chat va pas ?
- Je suis pas d'humeur pour les blagues chaton.
- Très bien. Mais au moins "souris!>>

Elle haussa un sourcils, et laissa tomber. Un voile de tristesse se déposa sur ces yeux larmoyant. Adrien ne savait ni quoi dire ni quoi faire, des jeux mots la désespérait et être sérieux pour la rendre encore plus triste. Il tenta quand même sa chance.

<<- Ladybug ? Qu'est ce qui t'arrives ?
- Je suis... Rien. J'ai écouté une triste histoire. Et je m'en veux.
- Tu n'a pas à t'en vouloir d'avoir entendu un conte.
- C'est tout sauf un conte chaton. Chat Noir. Pardonne moi, tu ne dois pas comprendre.
- Effectivement. Mais j'essaye car je t'apprécie beaucoup my Lady.
- Je t'aime aussi Chat.>>

Il n'en croyais pas ces oreilles ! Sa Lady l'aimait ! En tant qu'amis ou en amour, ça il ne savait pas , mais il était simplement heureux. Il redescendit vite sur Terre quand elle se releva.

<<- J'ai une question Chaton.
- Oui ?
- Ta mère était comment ?>>

Elle le regardait intensément, les yeux empli de remords. Il perdit son sourire, il soupira et parla tout de même.

<<- Je ne sais pas comment tu as su. Sûrement le hasard. Ma mère était douce, une source de bonheur à elle même, elle illuminait tous ceux qui passait sur son chemin. Elle était magnifique, blonde aux yeux émeraudes. Elle me chantait souvent des chansons. Elle était aimé et respecté partout où elle allait. Elle était parfaite.
- Elle te manques hein ?
- Oui, enormement. Vivre sans elle, c'est vivre sans amour. Personne ne peux la remplacer. Elle était unique.
- Je vois.
- Pourquoi me demander ça?>>

La jeune héroïne lui souria tristement. Elle l'embrassa tendrement la joue puis chastement les lèvres. Elle déroula son yoyo et oui dit avant de partir.

<<- Je t'aime, pardonne moi et peux être mon ancêtre. Demande à Plagg l'histoire d'une mère et son fils. Je...Dis à ton Kwami que Tikki lui souhaite un bon rétablissement et toutes ces condoléances. Ne faisons pas la même erreur.>>

Et elle partit laissant derrière un Chat Noir pantois. Que voulait-elle dire ? Plagg savait quelque chose visiblement et il avait bien remarqué que son kwami n'avait manger qu'un camembert aujourd'hui, signe qu'il était triste. Ladybug l'aimait. Il souriait niaisement mais les comissures de ces lèvres descendirent vers le bas bien vite. Condoléances ? Les deux kwamis étaient en deuil ? Il avait déjà pardonné sa Lady mais son ancêtre héroïque.... C'était bizarre.

Il ne comprit que lorsqu'il se detransforma. Finalement il eu le même regard que Ladybug, que Marinette. Il ne voulait pas savoir au final...

Ouais c'est triste, y a un problème à ça ? Je suis trop lunatique XD y a une heure j'écrivais une scene pas catholique entre Marinette et Adrien, et la j'écris un truc hyper déprimant mdr

Bisous les coccinelles 😙 !

By Kura-tic