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Nouvelle gardienne

Allongé sur un lit, malade, entouré de sécurité. Lui, le plus grand criminel de Paris, cloué sur un matelas, attendant sagement une visite inattendue. Il suivait des ordres, enchaînés de la tête aux pieds, un soupir d'agacement traversa ces lèvres. C'était lui qui dictait les ordres, pas les recevaient. Il supposa qu'il devait s'y faire, il avait prit connaissance de cause, un an après son arrestation et son enfermement en prison. Tout le mal qu'il avait fait, il le savait, et avec toute la raison qui lui restait, il porterait ce fardeau jusqu'à sa vie eteinte, jusqu'à retrouver sa femme quand il aura passer l'arme à gauche.

Le poids de sa culpabilité, de ces crimes avaient annihilé tout de lui, sa santé, son mental, sa raison. Sauf une chose son amour pour son fils. Il ne lui restait que ça à s'accrocher. Et pourtant ce dernier ne l'a visité que deux fois en douze ans. Il méritait la haine de son enfant, au fond de lui, il savait que c'était sa punition la plus douloureuse pour ces actions. À sa dernière visite il y a trois ans, il avait eu vent d'être grand père de quatres magnifiques enfants. Son fils lui avait accordé le droit de connaitre leur apparence en photo suite à la longue insistance de sa belle-fille, pour une fois de son côté. Deux petits garçons et deux petites filles, le plus étonnant était son regard sur sa dernière petite fille. Une belle petite blonde aux yeux verts, douce, timide, et sociable d'après les dires de son fils. Le portrait identique de sa défunte femme. La vie était-elle si cruelle pour la lui rappeler ? Ou était-elle généreuse en lui offrant une seconde chance ?

Il était donc là, ancien grand chef d'entreprise, millionaire, devenu grand criminel bercé par la veillesse et la maladie. Les gardiens suite à sa bonne conduite, à leur pitié d'un vieil homme malade, avaient appelé son enfant, comme une dernière visite fataliste. Il ne le voyait pas comme ça. Prendre sa maladie comme évasion et voir son enfant, était de la manipulation. Ça ne l'aurait pas déranger outre mesure. Mais sa descendance comptait bien plus, et si c'était à des fins comme celle-ci, il ne supporterait plus de voir Adrien autant en colère contre lui.

Allongé sur un lit, malade, entouré de garde. Lui, un père absent, cloué sur un matelas, attendait la visite de son fils pour se racheter. Il patientait son arrivée, le temps était sa seule peur. Le temps était la seule chose qui ne contrôlait pas et qui comptait le plus. Mais il serait patient, pour son fils, pour sa famille qui le méritait. Il attendait sa seconde chance, il attendait de se faire pardonner.

Un bip sonnore le réveilla, une grille metallqiue s'ouvrait et grinçait au passage. Quelqu'un entrait dans sa cellule. Le médecin revenait à la charge ? Pourtant il avait déjà ingurgité ces choses du diable qui se faisait appelé "médicaments" ?

_ Gabriel Agreste, vous avez une visite plus nombreuse.

Il oubrit un oeil puis deux lentement, pencha sa tête pour apercevoir ce qui se tramait près de la grille. Une furie blonde se précipita sous ces yeux et lui aggrippa la main avec un sourire rayonnant, et des yeux étincelants de sournoiserie.

_ Salut Papi ! Je peux t'appeler Papi ? Je suis contente de te recontrer ! C'est toi le papa de mon papa ? Ça va ? Pourquoi t'es tout branché ? Tu va pas bien ? Pourquoi t'es enfermé ici ? C'est pas cool et pas beau ! Mais je t'ai ramené des Lys ! Je trouve ça jolie et ça te changera Papi ! Moi c'est Émilie ! Est-ce que tu-

_ Émilie calme toi ! Gabriel est très fatigué, on est pas là pour l'épuiser hein ma puce ?

_ Oui Maman...

Agreste Sénior observa la petite boule d'énergie se calmer avec un sourire à l'envers presque triste. Avec un effort digne d'un marathon à son ressentis, il caressa la tête blonde avec un grand sourire.

_ Ne t'en fait pas, tu ne me fatigues pas.

Elle lui souria en retour, l'illuminant de son bonheur enfantin. Une femme aux longs cheveux noir de jais, tenait la main d'un petit garçon aux mêmes cheveux mais aux yeux émeraudes éteints. Son fils se tenait de l'autre côté de son chevet, droit et fier. Une petite ride au coin de ces yeux le differenciait de sa dernière visite. Toujours d'une beauté unique, comme sa mère pensait-il immédiatement.

_ Salut, ils ont pas menti t'as l'air mal.

Gabriel grimaça. Le ton était froid et sec, mais au moins il lui adressait la parole, c'était déjà ça.

_ Bonjour à toi aussi mon fils, n'écoutes pas ces gardiens, pour eux je vais mourir dans deux jours ! Je ne suis pas prêt de me laisser enchaîné à ce lit jusqu'à la fin ! Comment tu vas plutôt ? Et toi Marinette ?

Marinette souria tendrement, les cernes sous ces yeux démontraient sont épuisement comparé à l'etincelle vive dans son regard lagon. Le petit à ces côtés s'aggrippa au pantalon de sa maman, se cachant presque derrière elle. Lasse et presque sarcastique, elle l'était à ce moment là.

_ Je vais bien, même si jonglé entre le boulot de maman, de femme, de styliste et de pdg va finir par me tuer !

Elle ria gentiment, il l'accompagna dans son rire doux, amusé par sa belle-fille. Adrien hocha la tête distraitement, gardant un oeil alarmé sur son fils blond qui s'agitait comme un véritable touche à tout.

_ Et toi mon fils ? Tu fais toujours ce métier qui te plait ? Tu ne t'ennuies pas trop ?

De l'intérêt, de l'attention, et à ces travers, de l'amour. Voilà ce qu'il voulait donner dans ces paroles. Agreste junior soupira, un leger sourire au coin des lèvres.

_ Ça va, je ne risque pas de m'ennuyer, mes nouvelles classes sont dynamiques, les élèves sont rarement en manque d'idées pour me suprendre !

Gabriel esquissa un petit sourire, puis un rire coupé par quelques toussotements. Curieux, le plus timide s'approchait, éloignant sa soeur cadette qui trouvait le cardiogramme plus intéressant. Essayant d'être chaleureux, le grand père s'exprima d'un ton acceuillant, de peur d'effrayer le petit qui ressemblait trait pour trait à sa mère.

_ Et vous les enfants ? Ça va ? Vous vous amusez bien à en faire voir de toute les couleurs à vos parents ? Et toi bonhomme ? Tu m'as l'air comme ta maman, un grand créatif.

L'enfant imita un faible sourire triste, hochant simplement de la tête, les joues rosés d'embarras. Marinette souria avec amour à son fils l'incitant à reprendre sa langue donnée au chat.

_ Allez Hugo, ne fait pas ton timide, tu peux dire à ton papi ce qui te passionne !

Avec l'approbation de sa maman, il se tritura les doigts nerveusement, n'osant pas regarder lingtemps dans les yeux son grand-père.

_ J'ai-j'aime beaucoup la photo...

Excité, son frère jumeau s'exclama vivement, sautant presque sur le lit, Adrien ne pouvant plus contenir la fusée qu'était son fils.

_ Ouais il a plein de photo et plein d'appareils ! Il est hyper doué ! Il préfère être derrière la caméra alors que son rêve est d'être mannequin comme Papa ! Mon frère s'est le meilleur, il est très doué et ces photos sont très belles ! Même quand il prends Josy notre hamster ! Même si elle est moche et bah Hugo il la rends belle sur la photo ! Et moi je veux être acteur comme Mamie ! Comme ça je pourrais faire comme Hugo ! Et puis comme ça Papa il sera fier de nous et toi aussi Papi ! Et tout le monde sera content !

_ Oh oui ! On sera de nouveau heureux ! Tu verras Papi, Hugo et Louis c'est des supers comédiens ! Dommage que je préfère les étoiles, on aurait pu faire le quatuor Agreste Dupain-Cheng dans les films ! On aurait eu trop la classe ! Mais Em-

_ Louis, Emilie, ça suffit, vous vous calmez ou on rentre à la maison, c'est comprit ?

Les deux têtes blondes abaissèrent leur tête en demandant pardon, Adrien se massa la ride du lion, arrêtant sa grosse voix, et se reconcentra sur son géniteur d'un air désolé.

_ Ils sont hyperactifs, désolé, une fois lancé, ils s'arrêtent plus jusqu'à se hurler dessus pour se faire entendre.

Il hocha simplement de la tête, fatigué. Ce n'était que des enfants, des enfants bien vifs tout comme leur parents. Il souria doucement, heureux de les voir tous à ces côtés. Il donnerait tout, son argent, son nom, son corps et son âme au diable pour passer un instant comme celui là un peu plus longtemps.

_ Vous auriez fait un beau quatuor de super Agreste Dupain-Cheng effectivement Émilie. Il n'y avait pas une troisième tête brune ? Ça me fait plaisir de vous voir les enfants.

Hugo retourna dans les bras de sa mère, et engouffra sa tête brune dans l'épaule de sa maman, s'y cachant. Émilie applaudissait joyeusement avec son frère qui expliquait son dernier noël avec son parrain Luka qui avait mangé une corde de guitare dans un tour de magie. Adrien s'installa sur une chaise aux côtés de son père, un peu plus pâle que son père malade, soupirant de nouveau. Marinette portait son fils, se balançant de droite à gauche en écoutant le blabla expressif de son premier né.

Il écoutait d'une oreille son petit fils déblatérer de nouvelles péripeties, apercévant avec tendresse l'échange silencieux de son fils et sa belle-fille. Un regard pour eux valait milles mots, il en était impressionné, presque envieux. Pas besoin de mot pour qu'ils se comprennent. Alors c'était cela des âmes-soeurs ? Il trouvait simplement ça merveilleux.

_ Mes chéris, on va laisser Papa avec Papi, et on va aller manger le goûter dehors ?

_ Mais Maman !

_ On va revenir Louis, juste après, tu ne va pas rater les muffins de tante Alya ? Allez on y va.

Boudeur, Louis partit vers la grille, traînant des pieds, énervé. A son contraire, convaincu par la nourriture promise, Émilie agita sa main en guise d'en revoir, s'accrochant de son autre main la veste de sa mère.

_ D'accord, en revoir Papi Gabi ! On revient vite avec des muffins bisous on t'aime !

Adrien envoya un dernier bisous volant à sa fille. Il observait encore la porte où sa famille avait disparu il y a des secondes. Son regard fixé sur la porte était vide, ni tendre, ni impatient, ni en colère. Il semblait figé depuis que sa femme était partie avec ces enfants de l'autre côté de la porte. Compréhensif, Gabriel tenta un échange avec son fils.

_ Vous avez de beaux enfants, Louis et Émilie ont l'air plus durs à tenir que le petit Hugo. Il n'y a pas une autre petite ? Est-elle avec ton amie Alya ? Emma non ?

_ Écoutes Papa, j'aurai du venir avant.

Il soupira, se rinça le visage d'une main lasse, presque ennuyé. Grimaçant de voir le désintéressement de son fils à être ici pour lui, l'ancien styliste comprit que ces gardes avaient presques forcés son enfant a venir ici en le passant pour un cancéreux phase terminale, il s'en voulut.

_ Tu viens quand tu veux mon fils, je suis patient, ne te sens pas obligé de venir pour ton vieux père quand les gardiens crient à la maladie.

Le jeune professeur fixa la main de son père emprise d'un cathéther et d'une perfuasion, le regard lointain, presque perdu.

_ Emma s'est noyée, il y a un an.

Gabriel resta scotché, les yeux coincés sur le plafond, sa tête collé à l'oreiller. Il n'y avait que les regrets qui tournaient en boucle. Sur la photo, la petite était un mélange parfait de ces parents, un sourire timide rempli d'innocence, de grands yeux océan, mélange de la rencontre entre le bleu lagons et du vert émeraudes, des petites couettes noirs corbeaux, un nez fin et une pose de petite fille sage avec son élégante robe noire aux bandes vertes et violets sur le bas. Et il n'avait pu la voir qu'à travers une photo figée dans le temps. Il ne connaissait ni son caractère ni son tempérament. Il la connaissait qu'à travers une maudite photo famille aux pieces manquantes. Comment était-elle naïve comme son fils mais tout aussi sauvage et imprévisible ? Ou créative et généreuse comme sa mère ? Ou même un parfait mélange de leur caractère tout comme leur physique ?

La noyade. La mort la plus douloureuse. Pour une si petite fille innocente aux airs d'ange. SA petite fille. Et il n'avait pas eu le temps de la connaitre. Qu'un an. Un an était rien rien dans une vie, un an c'était tout pour lui, à un an près, il aurait pu la rencontrer. Les Agreste étaient dans l'obligation de vivre une perpétuelle une tragédie par génération ? La vie était une belle salope à ces yeux désormais.

Il n'imaginait même pas la douleur de son fils et de sa belle fille d'avoir perdu un enfant, même pas imaginer la douleur de ces petits enfants de ne plus jamais revoir leur soeur. Qu'était-il dans le tableau ? Un grand père absent et enfermé en prison qui ne connaissait même pas ces petits enfants avant aujourd'hui ? Il ne méritait pas de ressentir autant de chagrin que sa famille. Et pourtant, il se sentait déchirer en mille morceaux, calciné de l'intérieur, lentement, et douloureusement. Il ne connaissait à peine son existence qu'elle était déjà évanouie, disparue. Il ne savait pas quoi dire, ni quoi faire. La chaise de son fils n'était qu'à deux pas, mais trop pour ces sangles pour qu'il puisse lui prendre la main en signe de compassion.

_ Je comprends.

Adrien le regardait surpris, ces yeux verts ternis par la douleur et les supplices. Deux mots, simples et presque banals, et pourtant dit avec une grande souffrance, tremblante et saccadés par des larmes fragiles.

_ Tu ne peux pas ?

_ Si je comprends ce que ça fait de perdre son enfant, de le voir s'éloigner sans agir. Je connais ce genre de culpabilité qui va rester à vie. Je ne peux rien y faire même si je voudrais te soulager Adrien, dis-moi... était-elle aussi curieuse que son frère Hugo ou surexcitée que sa soeur Émilie ou bien Louis ?

Il ne lui demandait ni le pourquoi, ni le comment. Plutôt le qui était elle ? Il regardait Adrien avec grand intérêt, suppliants du regard de lui décrire la petite princesse Agreste. Jamais son père ne l'avait supplié, ni ne l'avait regardé ainsi. Si la pitié n'était pas negative, Adrien le pensait comme rimant avec hypocrisie, Gabriel le savait et l'observait avec attention et tendresse, sans audune once de pitié pour sa personne.

_ Elle était... intéréssée par tout. Elle aimait beaucoup collectionner les papillons.

Un rire amer le traversa alors que les larmes perlaient petit à petit.

_ Elle partait souvent en chasse de papillons rares avec sa nourrice le mercredi. Elle était si heureuse de le faire, et chaque fois qu'elle en ramenait, elle attendait qu'ils meurent d'eux-mêmes pour ne pas être une "méchante vilaine". Elle n'avait que cinq ans. Aussi fragile que ceux qu'elle attrapait dans son filet.

Il ravala un sanglot posant sa main sur celle de son père. Gabriel entoura la main de son fils instinctivement, son regard voyageait sur le plafond, imaginant sa petite fille. Un masque de marbre laissait place sur son visage maladif, écoutant attentivement ce que son enfant avait gros sur le coeur. Comme lorsqu'il était à son tour une petite tête blonde pleurant sur la perte de sa maman.

_ À ton départ, un nouveau papillon a reprit la suite. Beaucoup moins actif, mais ces vilains sont plus... destructeurs. Il se fout bien de la vie, de la mort, des jeunes, des vieux, des orphelins, des femmes enceintes. Je peux te l'accorder. Toi au moins tu ne tuais pas.

Gabriel pivota sa tête vers Adrien en fronçant les sourcils. Soudainement revigoré par un poison plus dangereux que sa maladie. La fureur.

_ C'est la faute à ce monstre ?

Qui ne dit rien consens, disait-il souvent... Il appuya sur la main de son fils, une douce pression l'invitant à continuer.

_ Une de ces victimes. Un mercredi, c'est Marinette qui a- qui a... remarqué qu'une chose clochait...

Des gouttelettes salées tombaient inlassablement sur les mains enlacés, les yeux verts noyés dans les souvenirs les plus chaotiques...

*

Cette victime du nouveau Papillon était coriace. Chat Noir et Ladybug s'étaient battus avec lui tout le long de la Seine, dotés de pouvoir liés a l'eau, sa source résidait dans le fleuve. Tous étaient mis à l'abri, tandis que les supers-heros s'en occupaient encore et toujours. Orgeuilleux, il s'était fait avoir dans son propre piège. Avant même d'avoir déclenché leur super pouvoir de chance et malchance, il était défait et complètement sonné. Fier comme un paon, Chat Noir s'était pavané, bien heureux d'en avoir fini assez tôt pour retourner au boulot. Intriguée d'avoir presque rien eu a invoqué, Ladybug était restée sur place curieuse.

_ Que me vaut tes traits tirés d'inquiétude My Lady ?

Souirante à ce surnom, la coccinelle fut tout aussi réactive au rapprochement de son mari.

_ Rien, je me posais une question. Tu as déjà utilisé ton cataclysme en dehors des missions. Mais si je le faisais avec mon Lucky Charm, qu'est ce qu'il le donnerait comme indice pour résoudre le problème, si il y en a aucun ?

L'index et le pouce posé sur son menton en faisant mine de réfléchir, la queue de Chat Noir s'agitait d'excitation, soulevant sa cape noir au passage tant le mouvement était rapide et incontrôlable. Ces oreilles s'aplatirent en arrière, ecartant sa capuche dans le même mouvement, quémandant d'oser la fausse bonne idée qu'il venait d'avoir.

_ Pourquoi ne pas essayer dès maintenant Buguinette, j'ai une demie heure devant moi pour retrouver mes élèves et tu es ton propre patron...

Aussitôt dit, aussitôt fait, Ladybug lança son yoyo. Un filet trempé lui tomba entre les mains, elle l'agita en voulant le sécher. Curieux, Chat Noir renifla, perplexe. Il tournait autour de sa Lady ne comprenant pas le sens de tout cela.

_ Qu'est ce que veut dire un filet trempé ? Attrapé un poisson chat dans la Seine ?

Ladybug ria de sa stupidité, elle agita le filet sous les yeux de son chaton.

_ C'est un filet pour papillon pas pour poisson idiot !

Un flash. Un instant. Ces yeux d'un lac paisible s'écarquillèrent en une tempête affolée. Une larme roula, elle aggrippa Chat Noir par les épaules, combattant son esprit de ne pas hurler.

_ Emma !

Il hocha la tête gravement et tout deux plongèrent dans la scène, transformant leur kwamis en quelques secondes. Le Chat remonta le courant, faisant crépiter sous l'eau de faibles éclairs démontrant son angoisse. Marinette fit le chemin averse, passant à une nage effrayante à une course effrénée sur le bord de la Seine. Elle courait à en perdre haleine, luttant contre une détransformation imminente. Le filet collé contre sa poitrine, près de son coeur comme un moyen de protection.

Son instinct maternelle était en alerte, ces sens n'étaient qu'aiguisés. Même détransformée sans prendre garde, elle continuait d'avancer, à la recherche de sa fille. Aucune nourrice à l'horizon, aucune trace de sa fille. Peux être courait-elle dans le mauvais sens ? Elle qui n'était pas croyante, elle priait tout les dieux de toutes les religions que Chat Noir ai retrouvé son ange, sa partie d'elle. Il était le plus rapide, et le plus fort, et surtout. Il était encore un super héros là où elle était encore qu'une civile haletant le long d'un fleuve.

Elle s'arrêta un instant, épuisée. Ladybug ou Marinette, elle retrouverait son bébé. C'était son devoir de mère. Elle jeta un oeil désespéré à l'eau, voulant y trouver une réponse immédiate. Comme chose entendue, un serre-tête chat flottait sur l'eau. Le même serre-tête.

Marinette sauta immédiatement à l'eau, le coeur lourd. Elle n'eut pas le temps de remonter le courant où le serre-tête venait. Ces yeux brulaient tant l'eau était pollué, mais elle put apercevoir clairement le gilet rose de sa fille flottant au grès du courant au fond du fleuve, comme accroché à quelque chose. Elle plongea plus loin, retenant sa respiration au maximum, les poumons en feu.

De fins cheveux noiraud éparpillés comme une crinière de lion brillaient faiblement aux rayons du soleil au dessus. Un gilet rose, une robe noire se soulevait lentement et s'abaissait à un rythme régulier. Un rayon reflétait dans un collier coccinelle, alertant la visibilité de Marinette.

Des petits bras remontaient vers la surface, tandis que deux jambes s'accrochaient au fond par de la ferraille rouillé. Comme une poupée de chiffon, le corps flottait, allant dans un sens puis dans un autre. Les minuscules ballerines roses semblaient emboités avec le fer.

Ces dernières bulles d'airs remonta à la surface sous le choc. Précipitament, la super héroïne se jeta sur la petite, arrachant les ballerines qui la retenait. De l'eau s'infiltra dans sa bouche, l'étouffant. Elle colla la chair de sa chair contre son corps chaud. La jeune mère remonta à la surface tout aussi vite, sautant presque sur le rebord du fleuve. Le corps glacial de sa progéniture de se réchauffa pas contre le sien. Marinette recracha de l'eau, haletante, elle vérifia le pou de sa fille frénétiquement. Elle obtemptéra pour les gestes qu'elle avait apprise il y a des années, évacuant peu d'eau par le nez de l'enfant.

_ Em-ma.

Elle appuya plus brusquement sur le corps la poitrine de sa fille, à bout de force.

_ Allez mon coeur-

Elle toussa aux côtés de la petite, grelottant de froid malgré le soleil tapant, le vent n'en était pas moins glacial. Le teint de neige de sa fille lui présenta ces tentatives veines. Pâle comme la mort, glaciale comme elle l'est, immobile comme elle est censé l'être. Sans aucun souffle qui s'échappait. Marinette hurla sa détresse, pleurant à chaudes larmes contre le cadavre à sa fille.

Colme un écho à son hurlement de chagrin, un cri de rage bestial lui répondit. Elle pressa le corps d'enfant contre le sien, comme pour la protéger. Une ombre brute, s'évanouixsant dans la lumière comme de la vapeur noire. Une bête immense, de la taille d'un camion, sombre, aux deux billes vertes de rages. À quatres pattes, sa vitesse effrayante marquait le sol de ces cinq griffes, deux semblants de queues, se balayait dans l'air, la fendant, créant de petites bulles noirs qui causait cratères et fissures une fois au sol. Ce qui paraissait être un chat se stoppa vers Marinette, la reniflant elle et ce qu'elle portait. Brusque et vivace, il la poussa en s'abaissant vers son dos, sa gueule s'ouvrant pour rugir sa douleur.

Sa confiance et sa raison au delà de la logique, elle monta la fête d'ombre, collant sa fille, contre le pelage fumant du chat pour la réchauffer et contre sa propre poitrine.

Un seul trajet était possible. L'hôpital le plus proche. Si l'avis n'était pas professionnel, il y avait encore de l'espoir.

*

L'opinion professionnelle ne comptait plus. Il n'y avait que le désespoir.

Trop tard, avaient-ils dit. Hypothermie, noyade, avaient-ils précisé. Aucune chance depuis des heures avaient-ils rajouté. Un mot aurait suffit à ce qu'ils ressentaient. La Perte.

*

Il avait refusé de laissé le corps de sa princesse dans un endroit si étroit et froid. Rein de pire qu'une morgue. Elle méritait mieux, sa fille méritait beaucoup mieux. À commencer par la vie. Même le tombeau où reposait sa mère lui semblait inapproprié. Sa tendre petite Emma, libre était-elle, épanouie. Elle était la gardienne de la joie de sa famille. La liberté était imprégné dans sa peau. Et ces autorités irresponsables voulaient enfermés son bébé dans un endroit aussi sombre que l'était la folie des criminels, et aussi étroit que l'etau de son coeur brisé ? Il ne leur premettrait pas. Elle devait reposé là où la liberté et la paix flottaient, où elle serait gardienne d'autre chose que leur joie.

D'une décision prise en commun, Marinette usa du miraculous du cheval, le seul miraculous avec le chat et la coccinelle dans Paris voir la France ou même l'Europe. Leur petite fille serait en sécurité et protégé comme l'est la miraclebox. Tout aussi choyé et importante. Elle reposerait dans la crique du Miracle. À jamais elle serait gardé à l'abri de toutes menaces. Leur princesse pourra enfin dormir en paix, aucun vilain, aucun humain, aucun animal, pour déranger son repos.

Une téléportation rapide et efficace. Adrien gardait sa fille contre lui traversant le passage. Personne ne sera au courant pas même ces autres bonheurs singuliers gardés précieusement par Alya.

Marinette passa à son tour, gardant le contact et attendant son compagnon.

Traversant la forêt, les orties et même quelques biches non effrayé, il s'avançait vers le torrent qui déferlait. Le bruit d'une cascade qui était tout sauf bruyante. Comme un tintement d'eun boîte à musique. Un endroit né de la crique où l'eau y déferlait de l'immense chute. L'eau était translucide, semblant étincelé tout au fond où s'y cachait la boîte aux innombrables pouvoirs. Des saules pleureur entourait la petite berge, des arbres avachi par le poids des erreurs passés, aux fleurs roses rouges les couvrant. L'herbe verdouillante y paraissait douce, aucun insect semblait déranger l'espace magique. Tout y était merveilleux.

Les yeux brumeux, il souriait en déposant sa petite princesse sur l'eau. Il lui caressa une dernière fois le front, passant avec tendresse son pouce sur la joue douce de sa fille.

_ Ici est ta nouvelle maison Emma... nous ne t'abandonnons pas mon bébé, mais nous devons te laisser protéger et être protéger par les miraculous ma coccinelle...

Il lui embrassa le front et la poussa un peu, la faisant dérivé vers la cascade, où elle se'ngouffra lentement vers l'eau, la boîte tour au fond y servant d'aimant.

Une seule larme roula une fois de plus. Le coeur battant, mais le souffle enfin laché depuis des jours de terreur.

_ Papa t'aime Emma.

Il ne recula pas face à cette décision. Il fit demi-tour, et avança car il le devait.

*

Gabriel se défit de ces sangles, remontant son lit médicalisé. Assis, il faisait face à son fils brisé à tout jamais. Il se pencha vers lui, les gardes s'approchèrent de peur à une tentative d'évasion peu probable. Surpris, ils l'étaient. Le père et le fils s'enlaçaient tendrement, réconfortant, les gardiens pénitenciers ne pouvaient que les sanglots déchirants d'un homme.

Le pardon fut enfin accordé. Libérant d'un poids pour en céder à un autre. En cette réconciliation, al compassion était de mise, avec la douceur, l'amour, et la paix. Chose qu'il aurait dû y avoir bien avant cela.

Une main prise d'un cathéter parcourait des cheveux blonds soyeux de hauts en bas, en une caresse rassurante.

_ Adrien-

Les larmes noyaient son épaule sans qu'elles ne tarnissaient. Un long chagrin non-évacué rongeait son garçon, le détruisant sans ménagement.

_ Mon fils.

Une tentavie d'élocution coupé d'hoquet et de gémissements de douleurs fut éteinte.

_ Pleure autant que tu le peux. Les petits chagrins causent, les grandes douleurs se taisent. Tu as assez choisi le silence Adrien. Le temps guérit tout mon fils, alors donne toi un certain temps, il n'en restera que des cicatrices.

Un doux baiser se déposa sur le front du plus jeune. Presque comme amortissement le bruit des sanglots et même les larmes en elles-mêmes.

*

Deux bras translucides sortirent de l'eau, frôlant l'herbe. Les deux petites mains bleutés s'accrochèrent sur les brins verdoyants, tirant dessus pour se hisser. Une peau comme de l'eau parsemés de taches d'or, reflétant dans la nuit éclairé par la pleine lune. Un regard argenté brillant d'une lueur rougeâtre au plus proche des iris, de longs cheveux d'un bleu profond à un bleu océan vers les pointes qui voletaient dans le dos de la petite créature. Une robe noir tacheté d'étoiles couvrait la créature féminine, aucune chaussures, ni jambes. Juste une queue fine et écailleuse d'un bleu translucide. De quoi rendre jalouse la plus belle des naïades.

La demoiselle humanoïde se reposa sur ces coudes, observant les magnifiques saules pleureur aux fleurs rouges comme le fond de ces pupilles. Elle brillait de naïveté, elle scintillait d'innocence. De l'eau coula de sa bouche glissant jusqu'à son cou. Des fines griffes se détaillaient sur ces mains, qui grattait l'herbe tout autour de la crique. Elle jeta un regard vers le doux bruit d'une boîte de musique. Une cascade lui faisait face, imposante et silencieuse à la fois. Ces yeux argentés s'abaissèrent vers un point lumineux au fond de l'eau. Une boite y reposait, des signes anciens gravés dessus. Ces pupilles se fendirent comme un félin, remplacé par un vert océan déterminé à défendre et protéger son joyau.

Une nouvelle gardienne était née. 










Je reviens de loin pardonnez moi ^^" 

C'est un os qui me tourmentait depuis pas mal de temps. J'espère que ça vous a plu et dites moi ce que vous en avez pensez de ce format très... particulier ? 

By Kura

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