Marinette ? Une girouette. Adrien ? Un Idiot. Un hôtel ? Trivago.
Marinette gambadait joyeusement dans la rue, telle Bambi avant que le chasseur tue sa mère. Tout ça pour dire le calme avant la tempête. Elle se dirigeait vers le manoir Agreste, chose inédite, puisque depuis qu'ils se connaissaient au collège, elle n'était aller chez lui que trois fois. Ils étaient en terminal... Heureusement le blondinet squattait souvent chez les Dupain-Cheng, intègrant totalement la famille.
Enfin bref. Elle s'était réveillé en position escargot qu'en son téléphone vibra dans un ronronnement félin. Une notification de Monsieur Agreste Junior. Excitée comme une puce, et autre, elle avait directement sauté sur la boîte de fer avec un sourire béat. Son sourire s'était accentué au fil du message :
Désolé de te déranger Marinette mais j'ai un gros problème chez moi et tu me sembles la seule à pouvoir LE régler. Si tu pouvais venir au plus vite. Bisous Darling :3
Étant sa meilleure amie, voir sa... soeur de coeur. Ou friendzone de coeur. Ils s'étaient indéniablement rapprochés, se rendant visite à l'improviste pour faire tout et n'importe quoi, regarder un film ou bien prendre un bain ensemble en parlant potin. Avec maillots de bain heureusement. Pas pour la demoiselle. C'est donc tout naturellement qu'elle était aller chez le blond, Agreste Senior était parti deux semaines en Angleterre, laissant l'adolescent immature de dix sept ans seul en compagnie de son garde du corps qui préférait largement jouer à pokemon dans le salon de l'entrée.
Ce qui était curieux, et qui la rendait plus enthousiaste, était que pour une fois c'est elle qui allait venir à l'improviste chez lui, de plus le surnom Darling l'incitait à courir même vers le si grand manoir pour lui sauter dessus et le couvrir de... câlin affectif et fraternel. À son grand regret. Et ces fans aussi.
Elle entra donc dans la forteresse Agrestienne, amusée qu'il n'y ai personne à part son ami qui s'entrainait sûrement à lui remettre une raclée aux jeux vidéos. Soudainement, elle fut i'certaine de sa venue, qu'elle était le problème à régler ? Son imagination était débordante et fut soudainement prise d'une bouffée de chaleur, le rouge aux joues. Elle se tapa ces dernières avec ces mains, se reprenant sur sa venue.
Elle pénétra dans le blond. LA CHAMBRE DU BLOND. Et ne découvrit personne. Déçue, elle se demanda où était son meilleur ami qui prenait chaque occasuon de la voir pour lui sauter dessus. Un craquement la fit se raidir, elle observa les alentours et vu une note sur son bureau. Une écriture précipitée car elle était vraiment moche. Dommage que Tikki n'était pas là pour chercher discrètement une âme qui vit ici.
Elle attrapa le post-it et soupira dramatiquement. Telle une drama-queen, elle posa une de ces mains sur son front imitant le chagrin.
"Je suis parti avec mon père une semaine mais gros problème, il faut que tu prennes soin de lui en mon absence, je pouvais pas l'emmener, parles-en à personne. Bisous et merci d'avance.
Ps: Tu peux racheter du camembert ?"
Elle pesta se souvenant de les dernières courses de camembert qu'elle avait fait pour le blond enfermé. Jamais elle ne comprenait l'obsession qu'il possédait pour ce fromage ! Curieusement, elle se demanda qui était ce "il". Il s'était acheté un poisson rouge comme la semaine dernière ? Marinette grogna d'exaspération, Adrien n'avait jamais eu la main vivante pour les animaux, peu importe ces efforts pour les maintenir en vie ou le conseiller, tout les animaux du blond mourrait dans des situations étranges. Le dernier poisson avait sauter de son bocal et s'était limité suicidé en s'asphyxiant sur le parquet.
Depuis elle ne doutait jamais de la malchance du blond sur la vie qui l'entourait.
Un grand fracas dans la salle de bain la fit sursauter. Il n'avait pas acheter un chien tout de même ? Il haissait les canidés, elle le savait car à la rencontre du chien d'Alya il s'était courbé et avait grogné de peur. Une scène épique à noté dans les anales. Ou juste prise en vidéo.
Elle ouvrit la porte de la salle de bain en soupirant de lassitude. Il n'y avait rien. Un courant d'air ? Elle retourna vers le bureau, cherchant d'autres notes ppur l'aider à comprendre. Une opbre passa derrière elle. La franco-chinoise l'aperçu du coin de l'oeil et attrapa la première chose sous ces mains, la chaise à roulettes du dit bureau.
Devant elle, une bête lui faisait face, un frisson de terreur la parcourue.
Les crocs acérées, dépassant d'une gueule immense et extrêmement puissante. Des appendices rondes aussi noire que la nuit ornait la tête robuste du monstre. Deux billes rondes la fixait, un jaune presque fluorescent la dévorant du regard. Bien que ces pattes étaient courtes, ces griffes étaient de véritables rasoirs, de quoi déchiqueté ces proies. Trapu, sa langue sortait, dans un halètement de famine. Deux fois son poids et deux fois sa taille, sa queue s'agitait, battant férocement contre le sol. Le félin l'observait en se léchant les babines. Sa fourrure entièrement noir de jais reflétait l'obscurité morbide, seul des petites tâches sur sa tête surprenait les tons sombre de son pelage.
Tétanisé de peur, elle ne pouvait plus bouger. Seule la chaise les séparait ce qui n'était pas des plus rassurants.
Elle jura mentalement, son effroi avait prit le dessus. Adrien ne pouvait pas faire comme tout le monde ? Acheter un chaton et lui donner un prénom à la con comme Chaussette ?! Non Monsieur était riche et légèrement porter sur l'exagération. Elle ne savait même pas ce qu'elle avait sous les yeux ! Un jaguar ? Ou une panthère ? Quoique une panthère ne faisait pas la taille d'un tigre ! Mais il lui était passé quoi par la tête de s'acheter un animal de compagnie hors des normes ?! Elle en était sûre, ce félin faisait parti d'une espèce rare et très effrayante.
Et cet idiot lui avait dit de prendre soin de lui ? Mais fallait le dire si il souhaitait sa mort ! Elle prit une grande inspiration. Elle était Ladybug. Des chatons elle en as mit en cage ! Elle était brave, dans son costume, plus d'une fois elle a raccompagné des animaux dangereux dans les cages du zoo. Ce n'était pas un jaguar dangereux comme la nuit qui allait l'arrêter !
Il bailla, s'applatissant au sol en grondant.
Elle sanglotait. Au diable la bravoure, elle avait zéro costume, zéro Tikki. Juste elle et sa chaise.
_ Putain Adrien pourquoi un jaguar ?
Elle renifla bruyamment. C'est vrai quoi. Un chat s'était déjà bien. C'était mignon, petit et ça ne pouvait pas te manger tout crue sans aucun remords. Quoique si, si ils n'avaient plus de croquettes.
Il s'approcha en rampant, grondant sourdement. Dans un réflexe stupide, elle lança la chaise sur la bête et sauta sur le bureau.
_ Dé-dégage
Sa voix tremblante n'était en aucun cas convaincante. Le félin dû s'en rendre compte, lui qui avait bondi sur le côté en évitant souplement la chaise, la regardait de ces iris jaunes, penchant sa tête sur la droite. Il s'approcha de nouveau, dans une démarche en chaloupant, il s'asseya devant le bureau, presque à la hauteur de celui-ci.
Marinette cru faire un arrêt cardiaque lorsqu'elle senti une langue rappeuse lui mordiller les doigts de pieds. Elle se maudissait en larmes. Pourquoi venir en scandales ? Pourquoi avait-elle eu l'idée de porter ces maudites scandales qui allait provoquer son futur dans un fauteuil roulant.
Curieux la bête s'écarta, et sauta souplement sur la rambarde de l'escalier telle un pro, de l'escalade. En vue du félin qui s'éloignait, elle envisageait de fuir vers la porte, pas loin d'elle qui pourrait la sauver à coup sûr d'une mort probable.
Une patte griffu arracha le chignon de la jeune fille. Morte de peur, son sang ne fit qu'un tour, elle trébucha du bureau, reculant sur le sol, à moitié assise. Le monstre poilu s'était allongé sur la rambarde, dans un style d'acrobranche, ces pattes arrières le retenait avec une de ces pattes avant. La dernière restante gigotait dans le vide, approchant de l'espace du bureau. Il tapa par accident un écran, le ternissant du belle marque de trois griffes impressionnantes.
Prit d'un élan de stupidité ou de crainte, elle s'engagea dans une course vers la porte. Le jaguar comprit ces intentions, son regard porté sur sa proie fuyant, il se cambra et reprit equilibre. D'une pulsion anormal sur ces pattes arrières, il sauta d'uen grande force, s'accrochant au bois du terrain de skate. Il glissa et se rattrapa devant la porte. Sa vitesse digne d'un guépard, de ce qu'en savait Marinette la fit reculer, un obstacle mortel face à elle. Elle n'avait plus d'endroit où fuir, même la salle de bain était trop long et dans une course visiblement, c'est la bête qui gagnait largement. Sa mort allait venir, elle le sentait. Elle ne pensait même plus à l'idiotie d'Adrien d'acheter un animal sauvage en voie d'extinction pour lui tenir compagnie. Enfin si. Un peu.
Le jaguar rugit, remontant la crainte de Marinette, soulevant sa peur pour retourner son estomac et la faire secouer de spasmes violents. Pourquoi Tikki n'était pas avec elle ? Pourquoi Tikki a voulu rester à manger des cookies ? L'animal baissa le haut de son corps vers le sol, s'étirant, puis gratta le bois, se faisant les griffes sans jeter un regard à la pauvre jeune fille horrifiée.
Il ouvra sa gueule, découvrant des crocs si coupants qu'il en était inhumain d'imaginer ce qu'il pouvait en faire. Il agita de nouveau sa queue, son grognement se remplaça par un ronflement étrange et glutural qui sortit du félin. Il s'assit sur son postérieur pui s'allongea à quelques mètres de distances de Marinette, la fixant en attendant. Attendant quoi, l'étudiante ne le savait pas.
Transpirante, elle regarda ces chances de fuites vers les fenêtres, les volets à moitié fermés, ou bien vers la salle de bain, dont elle pu voir les marques de griffes dessus. Il aurait pu la démolir. Elle reporta son regard aussi vite sur la grosse bête qui se rapprochait en dandinant son derrière. Allait-il l'attaquer ? Il ne le faisait pas pour le moment, s'avançant toujours à petit pas, limite en rampant.
Il se leva d'un coup impatient. Prise de panique, elle ferma férocement les yeux, attendant sa mort si subite. Elle n'était donc qu'une proie, qu'un jeu pour fauve. Elle se promit de hanter jusqu'à la mort son cher meilleur ami qu'elle avait envie de torturer inlassablement.
Un truffe vint se frotter sur son genou, sa juge remontant de trop. Un coup la fit ouvrir les yeux, effrayée. Des poils doux se frottaient à sa cuisse, le ronflement persistait.
Elle s'étonnait en remarquant le dit ronflement. Chat Noir le faisiat souvent quand elle le caressait. Ce n'était pas dangereux, c'était un ronronnement ! Les chats ronronnaient en permanence de bonheur et contentement. Elle relâcha un peu d'air de ces poumons, son corps toujours crispé et tendu. Elle s'autorisa à soupirer un peu plus, ces poumons lui brulaient tant elle retenait sa respiration d'être manger.
Ces yeux s'ecarquilla d'horreur en fixant le félin qui lui frolait le genou en ronronnant faiblement. Les plus gros félins comme le tigre ronronnait quand ils avaient fins et qu'ils savouraient un repas. Elle plissa les yeux, lui décodant un air sournois. Ça se trouve il la détendait pour mieux la manger ? La viande crispée était sûrement immonde et manquante de goût ! Elle s'éloigna de peu, quelques millimètres, mais suffisamment pour qu'il ne frôle plus une partie d'elle.
Curieux, il la regardait, à moitié allongé sur le sol. Il se déplaça plus franchement, l'effrayant et la faisant mourir d'une crise cardiaque à coup sûr.
Elle chassa ces pensées de mourir sitôt et le chercha du regard. Il avait tout bonnement disparu. Elle se laissa s'assoir en lotus, inquiète pour sa survie. C'était comme une araignée. La voir nous effrayait. Ne plus la voir nous sentait mourir de trouille.
Un souffle chaud lui effleura la tête et la nuque. Elle le sentait. Proche dans son dos, ne la collant pas, la frôlant juste. Elle prit son dernier brin de courage anéanti et se retourna. Même assis tout les deux par terre, il la dépassait de quelques centimètres. Mais qu'elle était cette race titanesque ?!
Elle ne put rien faire qu'une grande langue passa sur son visage allant jusque dans ces cheveux. Cheveux qui rebiquait vers le haut.
Il venait... il avait osé... lui lécher la poire ?
Il recommança de nouveau, lavant ces larmes au passage. Il posa son énorme patte sur l'épaule de la demoiselle, la ramenant vers lui pour mieux lui faire la toilette. Prête à s'évanouir, elle se figea et le laissa faire, de peur qu'il la gobe.
Son portable glissa, et faillit être écrasé par des coussinets sauvages. Rapidement, elle le récupéra, ne bougeant pas plus que cela, se faisant lécher la nuque.
Une fois fait, le poid lourd se largua sur ces jambes, s'étalant en ronronnant. Était-il réellement sauvage. Elle observa un peu mieux le félin, le détail des taches sombres sur sa queue. Gênée, elle détourna le regard. Il était définitivement un mâle. Un mâle très... Bref. Un mâle jaguar en somme.
Sous son poids, elle ne pouvait plus se mouvoir, juste attendre qu'il s'en aille de lui même. Mais ce dernier la prit au dépourvu et s'endormit. Soudainement en confiance et étonnée d'être encore en vie, elle osa pointé son index sur son museau. Elle retira son doigt immédiatement comme si elle avait été brulé. Elle recommença de nouveau, mais cette fois-ci posant sa main sur son flanc doucement. Sa fourrure était douce et agréable au touché. Avec surprise, l'animal se remit à ronronner de plus belle et de plus en plus fort.
Plusieurs minutes plus tard, engourdi, elle se décrispa, ces muscles lui étaient douloureux. Ces sanglots et sa crise d'angoisse l'avait vidé de toute énergie. Elle se décida tout de même à agir. Elle n'y connaissait rien en félin et elle devait fuir au plus vite. Elle appela la première personne dans son répertoire qui avait, incroyable, un père qui travaillait au zoo avec des panthères noires !
_ Allo ? Marinette ?
Le haut parleur fit grogner le félin. Elle s'empressa de le désactiver et caresser du bout des doigts la tête robuste sur ces cuisses.
_ Alya, j'ai besoin de ton aide.
Inquiète, elle baissa son regard sur son problème puis repensa à Adrien. C'était pas tout le monde qui avait un animal aussi dangereux dans la capital d'un pays dans un manoir entouré de bâtiments modernes. Certes ils avaient un grand jardin mais tout de même ! Cela se trouve, son meilleur ami ne voulait pas que ça se sache ? Ce n'était peut-être pas autorisé ? Bien sûr que c'était pas autorisé ! Et puis il lui avait dit de ne rien dire.
_ Qu'est ce qu'il y a ? T'a l'air paniqué ? Adrien va bien ?
_ Euh oui oui, je suis... chez moi ! Finalement Adrien est parti avec son père alors je suis partie.
Ça lui déplu de mentir ainsi, mais elle le devait. Et puis ce n'était pas son premier mensonge non plus.
_ Marinette ? Pourquoi tu chuchotes ?
Le ton inquiet de sa meilleure amie la réveilla. Elle devait faire attention à ces propos et ces mensonges. Alya n'était pas dupe et une future journaliste en plus !
_ Pour rien mon père dort. J'aurai besoin des connaissances du tien.
_ Pourquoi faire ?
Là aussi était la question. Pourquoi ?
_ Tu va rire mais Adrien a acheté un.... grand chat.
Le dit grand chat grogna suite à l'arrêt des caresses. Se tendant droite comme un piquet par la mini panique d'un possible réveil, elle continua de mêler sa main dans son pelage.
_ C'est pas étonnant pour un fanatique de félin Mari' !
_ Oui, ça m'a rappelé mon exposé sur les plus grands félins du monde et-
_ Quelle exposé ?
_ Alya !
_ Pardon, vas y continue.
_ Et j'ai des questions du coup. Tu sais quelles sont les plus grands félins ?
Un blanc s'installa de quelques secondes avant qu'Alya lui repondent.
_ Oui le lion et le tigre principalement qui mesure dans les deux mètres cinquante, trois mètres voir même quatres.
Elle observa son félin de long en large.
_ Et imaginons un félin de... genre... Deux mètres cinquantes pile ? Ou un peu moins ?
_ Oh sûrement un guépard, un puma ou encore un jaguar ou une panthère.
Attentivement, elle observa les traits de la tête du félin noir. Certainement pas une panthère.
_ Et y a d'autres félins au pelage noires que les panthères ?
_ Bien sûr les jaguars, mais c'est rare, c'est a cause d'une grande quantité de mélanine, mais ils gardent styles de petites taches sur la tête et sur leur pelage, faut juste bien voir. Tu as tout ?
_ Oui...
Après mûr réflexions, non, elle avait pas fini.
_ J'ai une dernière question, les félins sauvages sont tous... violents ? Ils attaquent ?
_ Non certains peuvent passer à tes côtés simplement car ils ont trop mangé ou tu ne les intéresse pas.
AH. Donc soit ils te bouffent soit t'es pas intéressant. Alors pourquoi il lui écrasait les jambes après l'avoir débarbouiller ?
_ Et si, je ne sais pas moi, un jaguar te donne des coups de langues et t'écrases en ronronnant ?
Un silence puis un rire résonnait dans l'appareil faisant sursauté la jeune styliste et grogné faiblement la chose touffu.
_ Oh Mari' t'a de l'imagination ! C'est que tu es tombée sur une femelle avec un instinct maternelle très fort, ça peut se déclencher si elle a perdu tout ces petits ou en a pas encore.
_ Seulement les femelles ? Les mâles ne font pas ça ?
_ Si mais c'est encore plus rare qu'un jaguar noire, c'est sûrement un félin très jeune encore enfant, il prends sûrement ça pour un jeu ou pour un autre membre de sa famille.
Même dans un cas comme celui-ci elle se fait friendzoner, ou plutot sisterzoné et en plus par un animal !
_ Ah.
_ Tu as tout cette fois-ci ?
_ Comment on s'en débarrasse ?
Alya soupira au bout du fil, ne voyant pas el bout de cette interrogatoire.
_ J'imagine que c'est à leur bon vouloir, si ils te prennent sous leur ailes c'est par instinct de protection. Un peu comme si tu étais trop faible. Je ne sais pas trop, s'imposer les ferait soit jouer soit grogner. D'habitude ils pourraient se lasser, te prendre en grippe, ou te laisser filer. Bon j'y vais, bon exposé, bye !
Elle ne put dire à son tour bye ou d'autres questions que sa meilleure amie raccrocha. La laissant avec un jaguar visiblement, du moins elle pensait, sur les bras. Ou plutôt les jambes. Il n'y avait donc aucune issu pour elle ? Elle devait juste attendre que monsieur la lâche et arrête de la croire fragile ? Et voilà qu'elle paraissait comme une faible. Mais qui ne se sentirait pas ainsi face a un monstre de muscles qui pesait le double d'elle ? Si il le voulait, elle était sûre qu'il pouvait la manger aussi vite qu'un mikado.
Les fourmis dans ces jambes la fit grimacer. Quarante cinq minutes a rester dans la même position était douloureusement. Sans faire exprès, un gémissement plaintif se sauva de sa gorge réveillant le jaguar une bonne fois pour toutes. Retournant à une position assise, il la fixa presque contrarié. Elle s'en voulut et s'excusa maladroitement. Elle eut droit en retour à de grands coups de langues sur la face et les mollets.
Un grrr profond mais léger la fit sursauter, hors de ces pensées. Il posa sa patte sur sa cuisse et lui donna un coup de tête à l'épaule, réclamant de l'attention. Attention qu'il reçu puisqu'elle fit nager ces doigts fins et rempli de tendresse sur sa patte, évitant de toucher ces griffes.
_ Tu sais, tu devrais pas me manger.
Il la fixa dans les yeux. La voilà folle à parler à un animal ! Elle continua tout de même, lui parler libérait son stress.
_ J'ai transpiré par la panique alors j'aurai sûrement mauvais goût.
Il s'ébroua et lui lécha l'épaule ignorant sa remarque.
_ Tu es très grand, et très beau. Adrien est vraiment toujours dans l'exagération.
La langue de sortie, il l'observait penaud. Elle pouffa de rire gentiment.
_ Quel idiot d'être parti en te laissant, pauvre de toi, tu as un maître stupide.
Le gros felin émit un bruit de caquetage, frustré, il retira sa patte claquant sa queue contre le sol de nouveau. Surprise, elle le regarda en exposant un calme serein pour ne pas l'énerver et se faire massacrer.
_ Oh, j'y pense. Je ne connais pas ton nom, connaissant Adrien tu va connaitre le nom de Scar ou Simba. Plus Scar car tu as le pelage sombre. Je te plains mon pauvre. Trouvons un autre prénom à ta hauteur.
Un faible miaulement sortit, sa patte avant fit brusquement un tour sur son museau alors qu'il s'applatissait au sol. Elle ria gentiment, évitant les bruits trop fort.
_ Alors... Rumpelstilskin !
Il se releva d'un bond roulant sur le sol en feulant. Elle s'amusa de le voir se trimousser avec dégoût, ce n'était pas de sa faute si elle était fan de la série Once up on a time. Elle chercha bien de longue minute un personnage célèbre sournois et vil. Mais même le prénom Loki fit grogner le félin, alors qu'il lui irait bien.
_ Je ne vais pas t'appeler Plagg quand même.
Il se redressa à l'affût. Il se courba sur la brunette et s'allongea sur elle, la faisant tomber. Entre ces pattes, elle se figea.
_ C'est dure de trouver un prénom sournois mais élegant. Et puis celui-là te va bien, c'est le nom du kwami d'un puissant super-héros.
Elle nicha sa tête dans son pelage, rouge de gêne et de peur d'être écrabouillé. Mais le félin ne bougeait plus, ronronnant de nouveau. S'endormait-il ? Elle ferma les yeux, la crainte pesant comme une boule sur son extomac.
Son odeur était sauvage et non âcre, un pelage si doux avec un son de contentement qui la fit sombrer dans un sommeil lourd. Elle était si fatiguée... si épuisé d'avoir peur...
***
Elle se réveilla allongé contre un drap vraiment doux et poilu. Poilu ? Elle se leva sur ces mains, et regarda ébahi ce qui lui servait d'oreiller. Le jaguar s'étalait de tout son long, laissant l'humaine se tortiller pour finalement s'allonger sur lui. Il ne fit rien quand elle se leva, l'observant dans le blanc des yeux, son regard jaune était hagard. Lui aussi venait de se réveiller. Il bailla faisant paniquer Marinette qui était à cinq centimètres de sa gueule.
Il se mit sur le flanc, basculant Marinette qui atterissait sur les fesses. S'étirant comme un gros chat, il posa sa patte contre la côte de la jeune fille, la plus loin de lui. D'un coup brusque, il la ramena contre son pelage, sortant les griffes sans vraiment lui infliger une grosse marque juste des petits points de sang. Il l'aggripa, l'obligeant à ne pas bouger à moins de se couper une jambe. Il la nettoya de sa langue baveuse et rapeuse, de la tête au pied, lui faisant une toilette complète. Elle se laissa faire, sur le défensive et tétanisée.
Il resta quelques instants, sa mâchoire sur le haut du crâne de la Dupain-Cheng. Presque paisible. Un rayon rouge l'aveugla un instant, le faisant grogner sourdement.
Il prit dans sa gueule son poignet, sans forcer pour le briser, il la lui tira doucement. Elle se leva, restant un peu accroupi, sa main prise. Il l'emmena jusqu'a la porte et gratta à cette dernière.
Marinette observait la pièce, saccagé par le jaguar, elle aperçu une lueur orangé sortir du volets à moitié fermés. Il était sûrement le soir ! Ces parents allaient la tuer ! Avant ou après l'animal ? Elle prit la poignée, sa main fut lâché lorsqu'elle la toucha. Elle se tourna, caressant à l'arrière de l'oreille du félin qui ronronna.
_ Je dois partir, mais toi tu dois rester ici. Je reviendrais.
Il se désintéressa totalement et repartit près du canapé, le museau vers le bas en feulant. Elle grimaça et fuya. Cela lui faisait mal de laisser Plagg tout seul dans la chambre. Le pauvre avait sûrement faim ou autre et elle, elle l'abandonnait. Maudit Adrien, la voilà obligé de revenir ! Elle ne devait tenir qu'une semaine. Une seule. Elle s'en alla, sans l'ombre du garde du corps. Vu qu'Adrien n'était pas présent, il n'était donc pas là logiquement.
Elle partit chez elle, une sandale manquante qu'il allait servir d'os sûrement, les cheveux se bataillant dans tout les sens. Qu'est ce qu'elle rêvait d'une bonne douche ! Et un repas chaud. Oh oui un repas.
Une chose était sûre si elle y retournait Tikki l'accompagnerait, y aller sans défense c'était fait, étrangement elle préférait jouer la sécurité.
Elle s'endormit comme une masse le soir venu. Souriante, une légère impatiente de revoir son jaguar.
Nouvelle os particulier, dites moi si vous souhaitez une suite car honnêtement, je ne sais pas si j'en fais un two shot ou même triple hein !
By Kura
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