La mort c'est con, la vie aussi. On mélange, et ça donne survivre.
Elle sentait sa fin venir, immobilisé, torturé par l'odeur immonde. Elle était super-héroïne pas éboueur ! Quelle idée de l'appeler à quatres heure du matin pour une supposition "d'akumatisation" dans les égoux ? Quel akumatiséirait faire cache cache dans des turauteries, des couloirs sans fin avec des bestioles étranges ?
Elle tenta de bouger, de toucher l'autre. Était-il vivant ? Et en plus de cela, il a fallu qu'elle tombe avec un pauvre malchanceux parisien qui faisait sûrement sa balade avec son chien chihuahua en critiquant le métro.
Elle soupira, et toussa, la poussière était infecte de base mais là elle avait un goût de plomb. Sa jambe coincé sous une roche, une autre roche risquait de l'asphyxiée, forte heureusement, dieu fut clément ce sale radin et fit que deux poutres avait basculés vers pour au final lui servir de soutien contre l'impense rocher qui était à deux doigts de lui faire recracher ces poumons par le nez.
Elle s'était détransformée dans sa chute, Tikki était là ou maintenant nulle part. Enfin, la kwami était dans un endroit c'était déjà ça. Maintenant fallait-il qu'elle daigne sauver sa porteuse. À moins que la bestiole lui faisait la tête pour avoir fini ces cookies ? Elle ne savait pas que sa punition serait la mort ! Sinon ces putains de cookies auraient fini dans un bocal avec des barrières électrifiées pour que personne n'en mange.
Elle bailla. C'était bête à dire mais sa mort était lente et chiante à mourir. Oui enfin du coup c'était vrai. Elle s'ennuyait comme jamais auparavant. Elle avait essayé un shifumi contre elle, mais la poutre lui broyait l'avant-bras, et faire un shifumi seule ou avec un cadavre, c'était inutile. Si l'autre avait été vivant ils auraient ou faire des bras de faire. Mais cet espoir était vint. Elle attendait donc sa mort dans une grande solitude. Une solitude mentale sans offensé sa solitude physique qui était comblé avec un être non vivant à quelques centimètres de là.
Mais quand est-ce que son coéquipier allait la sauver ? Il attendait le déluge ? Dans ces cas-là elle allait mourir plus vite et noyé par dessus le marché. Les larmes lui montèrent aux yeux, elle aggripa la seule chose qui rendait cela réelle et l'empêchait de virer folle, la main de l'inconnu déjà mort. Assez glauque. C'était son seul point d'ancrage, ça et Chat Noir. Mais ce dernier n'était que dans sa tête, lui hurlant de bouger. Il était drôle lui, comment elle le pouvait ?
Avec dégoût, elle entendit les couinements incessants des rats. Jusque là elle en avait rarement entendu, mais le corps en décomposition à ces côtés était auditivement bon apparemment.
Là voilà qui sentait son ventre se tordre de nouveau. Elle avait si faim et si soif. Qu'attendaient-ils ? Personne ne s'inquiétait de son absence ou de sa faim ? Le bruit de déchiquetement lui donna la nausée. Que par pitié quelqu'un vienne la sauver. Elle n'en pouvait plus. Si une entité s'acharnait sur elle, que par compassion si il ne la sauvait pas, qu'il la tue sur le champ !
Elle sentit des picotements dans sa jambe écrabouillé. Tout était trop sombre pour être distincte, mais l'ombre qui passait, lui indiqua ce qu'il se passait. Elle était dévoré vivante, même elle pourrissait ici en même temps du corps à ces côtés.
Super. En plus, elle était appétissante vu les monstres qui s'approchaient en masse. Elle s'en fichait. Elle ne sentait plus le bas de son corps de toute manière. Le refrain du cycle de la vie du Roi Lion lui vint en tête, elle en grimaça de dégoût, ce n'était pas le bon moment pour un disney ou pour chanter.
Sa gorge était sèche, tout comme ces lèvres qui se coupaient en se mouvant. Comme du sable frottait sa gorge et lui arrachait la chair. Allait-elle mourir ? Pourquoi son corps luttait quand son esprit était résigné ? Elle n'avait plus de larmes, déshydratée telle une momie. Elle semblait enseveli depuis si longtemps. Elle manquait donc à personne ?
Tenue éveillé jusque là, elle s'endormait petit à petit, épuisée. La douleur lui agait servi de réveil continuelle. Mais quand elle ne ressentait plus de douleur, pouvait-elle dormir ? Ces paupières se fermaient douloureusement. Sa main toujours dans l'autre froide.
Elle s'était réveillé, le silence de ce labyrinthe immonde étaient couvert de bruits. Elle avait froid, ou chaud, avait-elle tellement froid qu'elle pensait avoir chaud ou ressentait-elle la chaleur la quittée dans l'outre-tombe ?
C'est bête. Elle se sentait partir. Alors qu'elle n'avait même pas pu dire à Adrien et Chat Noir qu'elle les aimait tout les deux car ils étaient les mêmes. Soit était-ce de la folie, soit la possibilité que réfléchir sur sa vie pour pas s'ennuyer lui avait ouvert les yeux durant son séjour dans ces grottes ignobles. Une faible rayon comme le soleil l'obligea à fermer les yeux pour si habituer. Enfin ils venaient la chercher.
Elle se sentit soulever et emportée. Des mots doux lui étaient soufflés aux oreilles. Il en avait mis du temps son coéquipier. De l'eau lui glissa dans le cou. Il allait pas pleurer tout de même ? Elle avait assez passer de temps ici pour qu'il se mette à lui chialer dans le coup. Elle rêvait de liberté pas de larmes !
Elle s'aggrippa à un tuyau, suprise d'être debout. Il lui manquait pas une jambe et un avant bras ? De grands flash de lumières lui brûla la rétine. Du feu de dieu qu'ils se calment avec la lumière, elle avait l'impression de se réveiller d'un coma !
Ces yeux se laissaient allé vers l'éclairage soudain. Elle put apercevoir, les hommes retirer la roche, un homme blond à l'écart tenait un corps. Elle plaignait le pauvre gars, avec son copain le cadavre, ils étaient enfin retrouvés, que cherchaient-ils encore ?
_ My Lady...
Chat Noir ? C'est bien lui le blond à l'écart ? Elle soupira de soulagement, il l'avait retrouvé, et sentimental comme il est, il s'était précipité sur le mort. Sa compassion la touchait droit au coeur, il fallait plus qu'à annoncer la mort aux proches. Pauvre de son coéquipier. Ce n'était pas elle qui allait sans occuper c'était certain !
Deux hommes avec un air peiné s'approchaient de son coéquipier, nerveux.
_ Il n'y a que ce corps M'sieur Chat Noir.
_ Combien ?
_ Cela fait trois jours en vue du corps. Et quatres jours depuis l'effondrement. L'autopsie nous donnera plus de détails...
Les larmes aux yeux, elle comprit. Elle était bien seule. Elle tenait depuis tout ce temps, la main de son propre cadavre pour se rassurer. Elle était déjà morte. Alors qu'elle peinait à survivre, sa vie l'avait déjà quitter à peine vingt quatre heure heure après sa chute. Quelle piètre super-héroïne elle faisait...
Je pète du feu de dieu ! Trois os en un soir ! Avouez-le vous m'aimez mdr
Enfin bref en cette temps d'ennuyages extrêmes, merci confinement, je vais souvent publier plein de trucs, parce que écrire c'est la vie ! Et ça passe le temps...
By Kura
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