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Ironie du sort

Il avait tout perdu. Son coeur était anéanti, annihilé à cause d'un sentiment pourtant si postitif. L'amour. Il aurait voulu se plaindre, geindre, s'énerver même piquer une crise de jalousie. Mais il ne le pouvait pas. Si il l'avait perdu, c'était sa faute. Il méritait le désespoir d'un être aimé s'éloignant. Alors il ne disait rien, des années après. Quand l'avait-il perdu ? Il ne se surprenait guère de certaines pensées. Depuis que l'autre abruti, poète de son cul, avait débarqué dans la vie de son âme-soeur.

C'était sa première amie. Il lui offrait une affection toute particulière mais il n'était pas le seul. Avide de faire d'autres connaissances, de se faire d'autres amis, il l'a laissa, il l'oublia pendant ce qui paraissait être une éternité pour la jeune fille.

Alors elle avait commencé à sortir dans des parcs, dans les rues de Paris, riant avec un adolescent aux cheveux de jais aux pointes couleur ciel. Il avait été surpris de la voir autant accroché à un autre, comme elle était avant avec lui. Il l'espionna donc, sous l'apparence d'un super-héros, les suivants jusqu'a leur promenade fini. Voulant sûrement se rassurer qu'elle reparte seule chez elle. Il avait haussé les épaules à chaque fois, il s'en fichait bien au final, elle et lui étaient meilleurs amis après tout !

Mais elle s'éloignait, et lui ne faisait rien, la regardant s'éloigner au loin, pendue au bras du musicien comme chaque soir de cours. Il avait levé les yeux au ciel, trouvant stupide de ramener la jeune fille à bon port alors qu'elle n'habitait qu'à une rue du collège. Naïf qu'il était.

Il voulu faire pareil, sous les conseils de son meilleur ami. Une fois par semaine, il l'emmenait quelque part, faisant des sorties entre amis, fier de son idée.

Au fond, peut-être savait-il qu'il était déjà trop tard. Que l'autre démon à la guitare avait profondément inséré ces griffes dans le coeur de son amie.

Elle passait moins de temps avec eux, partant plus souvent avec le frère de leur camarade Juleka. Il avait laisser coulé. Elle était maître de sa vie, il avait aucun droit de commander sa vie, comme son père avec lui.

Il chercha du réconfort auprès de sa Lady, voulant lui expliquer sa rage. L'héroïne voulu argumenter, sur son amour, mais buté comme un âne il changea de sujet. Ladybug lui raconta ces amourettes, voulant le coincé sur le thème de l'amour. Au lieu de ça il lui posa des questions, et fut réjoui d'entendre que le garçon avait disparu de son coeur. Il fut bien vite en colère lorsqu'il apprit qu'un autre en avait pris la place. Il ressentit la rage le consumer suite aux aveux de sa chère et tendre. Apprenant qu'un jeune homme et sa Buiginette jouaient à un jeu de séduction, comme il faisait avec elle.

Chaque jour, chaque semaine, le jeune chat tenta de trouver qui lui avait piquer sa coccinelle, désireux de se venger, provoquant même des akumas. Bien sur que si il l'avait sous le nez, ce voleur de coeur allait avoir droit à un cataclysme, peu importe les répercussions, sa rage ne s'attenuait pas.

Puis quelques mois apres son entrée au lycée, un nouveau super héros débarqua. Pas comme Rena Rouge, Queen Bee ou Carapace. Ce petit nouveau avait l'air entrainé, lui volant quelques blagues qui faisait rire Ladybug. Lui prenant sa Lady, sa réputation et son boulot. Désormais dans les rues il n'y avait que Ladybug et Viperion. Chat Noir n'était cité que rarement. Il etait pourtant toujours présent, aidant sa coéquipière. Lorsqu'elle l'oublia pour la troisième fois en une semaine il se rendit compte. Son combat pour le coeur de son âme soeur, était perdu d'avance.

Il n'avait pas renoncé mais restait en retrait, se disputant avec le serpent dès qu'il faisait une erreur, la super-héroïne prenant toujours la défense de l'autre mangeur de rat. Mais il renonca complètement quand il vu son rival faire ce qu'il avait longtemps entrepris. Embrasser Ladybug, et elle lui rendit le baiser. Il su à ce moment là que son organe battant contre sa cage thoracique s'était éteint, que sa raison avait été bâillonnée, que son âme avait été enchainé.

Oui, il s'était battu dans une dernière tentative contre le reptil, y laissant ces poils et son unique chance. Il l'avait frappé successivement, l'autre combattant lui répondant. Il avait eu certainement une bonne épaule déboité et une arcade d'ouverte, pourtant Ladybug ne se jeta pas avec inquiétude sur lui mais sur l'autre con, qui n'avait qu'une entorse et une lèvre fendue.

Marinette puis Ladybug. Il maudissait tout ceux qui s'approchaient de ces deux femmes qu'il aimait. Il fit école chez lui quelques semaines, sa peine de coeur ne l'aidant pas à sortir. Il ne sortit qu'une fois, croisant Marinette et Luka main de la main parcourant la ville en amoureux. Et le soir même, le journal ne passait qu'en boucle le célèbre couple de super héros Vipérion et Ladybug. Le blond avait tout saccagé, détruisant tout sur son chemin, sous l'œil attentif de son kwami. Semant destruction et un bruit infernal, pour une fois son père se déplaça inquiet pour son fils. Le grand couturier constata le chagrin de son héritier, il lui parla inhabituellement espérant l'aider à passer outre, à continuer d'avancer. "On prend tout pour des chagrins d'amour quand on est jeune et qu'on ne sait pas." lui avait-il dit. Une citation qu'il ne comprenait pas et qu'il ne cherchait pas à comprendre.

Pour s'éloigner de tout ces chagrins, de cette ville qui avait causé sa tristesse, il partit deux ans à l'étranger faire ces études du lycée. Ne disant rien à personne. Il disparu de la circulation en un claquement de doigt. Personne au courant, seul son père finançant son voyage. En échange il faisait toujours du mannequinat, mais plus en France.

Chloé était dévasté mais resta fière tout comme la franco-chinoise, le coeur brisé de l'absence de son premier amour. Elle alla dans les bras de celui qui l'avait accepté sous ces deux formes, celui qui l'a réconfortait quand aucun mannequin et aucun chat ne le pouvait.

L'Amérique, le Japon, la Chine, l'Italie. Partout où il passait, il enchainait les conquêtes, espérant oublier sa peine. Il devint alors connu pour son charme, sa vie sexuelle bien rempli, son caractère plus féroce, froid et félin. Il profita de son voyage, que se soit avec les femmes, arrêtant des imbeciles jouant aux caïd ou aidant la population. Ainsi le nom du justicier masqué Chat Noir se faisait connaître, tandis que le nom de l'héroïne de Paris ne resta qu'en France.

Il revint, comme promis deux années plus tard. Des fans l'accueillant à l'aéroport. Un pansement sur le coeur. De son sourire ravageur, faisant fondre le coeur de ces admiratrices et admirateurs, faisant monter la rage de son âme soeur. Nino l'accueilli avec Alya aux bras, se tapant dans les mains. Les retrouvailles plus joyeuses, les larmes de joies, les bouteilles, et l'amusement.

La journaliste le prévint qu'au dernier moment, une jeune femme sublime main dans la main avec un homme aux cheveux bleus. Il n'avait pas changé, elle avait évolué. Ils se saluèrent, se firent la bise puis les présentations. Une colère sourde dans le regard, augmentant sa force de héros dans la poigne qu'il partageait avec le petit-ami, et si jeune fiancé de Marinette. "Quand on voit que c'est la bonne, il faut saisir sa chance tout de suite et ne pas attendre" avait-dit le musicien, foutaise. Adrien lui adressa son sourire le plus faux, le plus mensonger.

Il s'écarta de la foule et s'en alla dans une chambre vide, l'ancienne chambre de Nora, la grande soeur d'Alya. Son kwami s'inquiétant encore et toujours, depuis l'arrivée de ce Luka. Plagg se mit devant son porteur, le calmant de ces paroles. Lui aussi était tout aussi triste. Le serpent, Sass, était toujours un obstacle dans sa vie avec Tikki ou avec ces porteurs. Il soupira n'y pouvant rien sans une réaction d'Adrien.

Rongé par la jalousie, consumé par la rage et la violence, dévoré par le désir d'annihiler l'homme qui pendait au bras de son âme soeur. Il savait. Pour Ladybug et Marinette. Il savait qu'elle n'était qu'une. Le petit chat lui avait avoué voulant l'aidé, mais ne renforca que sa dépression. Mais il savait aussi que Viperion et Ladybug, Luka et Marinette, connaissait leur identité secrète, et lui. Personne savait pour sa double vie. Paris l'avait sûrement oublier. Tout comme celle qui l'aimais. Celle qui l'aime.

Finalement, son coeur ne se divisa plus en deux, pouvant aimer les deux à la fois puisqu'elle n'etait qu'une. Dans un éclair de génie, et une fille d'un soir, il avait compris qu'il avait aimé la collégienne comme l'héroïne.

Il revint à la fête, détendu, prêt à parler avec celle qui s'était éloigné. Il ne la croisa plus de la soirée comme disparu. Nino l'aida vite a oublier avec des jeux et de l'alcool. Lila profita d'un Adrien bourré, et se retrouvèrent nu comme des vers le lendemain. Il l'a connaisait manipulatrice, menteuse. Mais il s'en fichait. C'était lui qui avait mené la danse. Elle partit en pleurs, le coeur brisé, espérant plus qu'une nuit. Le mannequin était passé à autre chose cinq minutes après. Il déjeuna avec un Nino aux yeux explosés et une Alya s'endormant dans son café.

Marinette arriva, rayonnante, comme à son habitude. Elle avait l'air d'avoir dormi là, le surprenant car il ne l'avait pas vu dans une des chambres. Un tee-shirt immenses lui arrivant jusqu'a ces fines cuisses. Les cheveux lâchés, lui arrivant jusqu'au bas du dos, la lumière éblouissant la couleur de jais. Ces yeux lagons se posèrent sur ces amis, un fin sourire se dessina sur ces lèvres, éclatant et sincère. Il retomba sous son charme, son coeur arrachant le pansement, battant comme un acharné. Sa respiration bloqué par un tel spectacle.

Il revint sur Terre, l'idiot d'artiste torse nu arriva derrière la jeune fille, saluant tout le monde en souriant. Il l'embrassa devant eux. Le frisson de son ancienne camarade le fit plisser des yeux, des doutes l'envahirent. Son raisonnement fut bon, ces frissons, des suçons, un sourire béat. Elle avait fait la meme activité que lui pendant la nuit. Il cassa sa cuillère dans sa main, arborant toujours un sourire, plus crispé. Ces yeux s'adapta à la vue d'un chat, le faisant détaillé la jeune femme. La regardant discrètement de ces délicates jambes de porcelaine jusqu'a ces cheveux, sentant quelque chose de fruité et floral.

Décidé, il lui demanda de venir parler sur le balcon. Elle s'habilla et alla à sa rencontre, curieuse. Il inspira et soupira, indécis.

_ Écoutes-moi.. Je- Je suis désolé d'avoir quitté Paris, Buiginette.

Elle ouvrit grand les yeux en hoquetant, sa tête se secouant de droite à gauche. Inquiétant son ancien partenaire. Il tenta de poser sa main sur son épaule, se voulant rassurant, mais elle rattrapa vivement sa main, la plaquant sur la rembarde.

_ Je le savais déjà idiot de Chat. Depuis que tu m'a laissé y a deux ans.

Il la fixa, s'excusant, lui expliquant son travail de mannequin.

_ .... Et mon père m'a donc fait partir à-
_ C'est faux.

Il haussa les sourcils, lui demandant du regard ce qu'elle pensait. La jeune femme se pinça l'arrête du nez, clos ces paupières avec force avant de regarder le paysage de sa ville.

_ Je suis allé chez ton père quand tu as disparu. Plus d'une fois. J'étais inquiète. Tous ces bobards je n'y croyais pas, "Adrien Agreste au défilé de venise", "Le fils Agreste séducteur et conquérant, une nouvelle copine ?", tout ces journeaux me degoutaient, ce n'etait pas toi. Il m'a dit que tu étais parti à l'étranger car la ville t'avait détruit, dont une personne que tu aimais. Que tu préférais partir loin.
_ Je... Mon père n'aurai jamais dit cel-
_ Si. Dois-je te rappeller ma détermination et le faite que je suis une de ces couturières de son entreprise ?

Elle rigola, un son, un bruit qu'il espérait ré entendre un jour, une douce mélodie. Il ria à son tour, les yeux pleins de malice. Elle était la même.

_ Princesse. Il est déjà trop tard mais... Je t'aime, je t'ai toujours aimé Marinette. Je t'observais et j'ai vu qu'il t'avait déjà donner son coeur. Je t'ai perdue My Lady, j'aurai voulu avoir le temps de-

Un bruit sourd. D'une main contre une joue. La claque était parti. Le blond l'a regarda, choqué. Une main sur sa joue rouge, il n'y comprenait plus rien. Elle était sûrement en colère, après tout il ouvrait son coeur au pire moment.

_ Tu ne peux pas dire ça. Tu ne m'a pas perdue car tu n'a jamais chercher à me conquérir réellement Adrien Agreste.

Les larmes aux yeux, elle tourna les talons. Il resta abasourdi. Trop de larmes versé, trop de rage accumulé. Son poing se ferma, ces phalanges devenu blanche. Il avait si mal, il avait souffert si longtemps. Il avait tout perdu. Sa mère, sa réputation, son boulot, sa double vie et enfin son âme soeur. Il a tout perdu, et cela tout seul. Il tomba à genou, ces mains accrochés à la rembarde. Si seulement il avait ouvert les yeux plutôt, si seulement il avait réagit plutôt. Mais non, sa naïveté ou son idiotie l'avait embourbé dans du goudron, l'enchaînant au sol au début du combat de sa vie. Il se demandait pourquoi. A force d'avoir eu le coeur sur la main, qui avait-il à la place dans sa poitrine. Plus rien ne battait. Il n'avait plus aucune attache. Plus rien.

Il se releva, sans un en revoir, il partit. Toute cette douleur le consumait. Il ne vivait plus. Il vivait pour elle, il mourrait pour elle. Elle vivait pour un autre, il est mort pour elle. À cause d'elle. Sans plus de cérémonie, il sauta, les larmes ne coulant plus, la bague sur le rebord. Il souria en imaginant déjà là une des journaux.

"Le célèbre mannequin et séducteur, Adrien Agreste, mort noyé au pont des amoureux. Il s'agirait d'un suicide. Un suicide par amour".

Quelle ironie.

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