C'est si bon de faire un caprice. Caprice adopta, Caprice de Chat.
Au début, elle était simplement parti en retard à son collège, elle était simplement arrivé en retard en cours et elle était simplement en retard pour rentrer chez elle. Puis, ayant marre de courir par tout, toute la journée, elle prit son temps sur le chemin. À la fin elle se retrouvait en retard devant ces parents contrariés, un chat noir dans les bras.
Marinette avait toujours eu le don d'être en retard, mais son plus grand talent était sa malchance. Tout le monde la connaissait comme un porte malheur, comme un de ces éléments de superstitions, passé sous une échelle, cassé un miroir et bien d'autre. Rare était les amis qui était resté toutes ces années à ces côtés. Alya, Nino et Luka étaient ces véritables amis, supportant ces galères l'une sur l'autre. Sa malchance aurait pu les faire s'éloigner, mais les jeunes gens s'étaient au contraire rapprochés, riant de ces gaffes.
Elle rencontra Alya deux ans plutôt, lui renversant son plateau en s'emmelant les pieds, le même jour, Marinette fuyait un banal papillon comme si le diable le possédait, Alya voulut l'aider en la poursuivant mais une guitare faillit lui offrir une comotion cérébrale, en réalité le professeur d'art avait laché la caisse qu'il emportait en haut des escaliers et la guitare était partie d'elle-même assomée la brune.
Bref, rien était normal avec Marinette. Sa maladresse la poursuivait. Avec le temps, elle finit par voir le mal partout, une vraie pessimiste dans l'âme même si d'apres son entourage, elle était une vraie boule d'énergie, un rayon de soleil. Alors quelle fut la surprise de ces parents l'apercevant souriante avec un jean troué, des égratignures et une boule noire dans ces bras.
Elle marchait simplement, un passage piéton face à elle, un chat paresseux sur un muret la fixait avec arrogance. Une envie de lui montrer son majeur en souriant pour le faire descendre de son royal air la prit. À l'ouest devant un chat méprisant, elle passa au vert, une voiture rouge vive passa, pas à une allure rapide mais assez pour causé un accident. Le conducteur avait réagi aussi vite, braquant son volant au maximum pour l'éviter et finalement, rentrer dans le feu rouge.
Sous la surprise elle s'était décalé, ces pieds marchant sur ces lacets. Elle tomba sur les fesses, les yeux exorbités en regardant l'automobile s'enfoncer a côté d'elle. La franco-chinoise était figé sur le coup, son coeur battant à en sortir de sa poitrine. Un objet non identifié noir passa sous sa vue, un coup brutal dans son menton la débloqua soudainement. L'arrogant du trottoir se frottait à elle, tapant sa tête contre le corps de la jeune fille. Elle se releva sous les yeux verts de l'animal. Il semblait exaspéré, lasse, il repartit vers la route pour retourner sur son mur.
Marinette entendit le klaxon de loin, et le second bruit de très près. Elle s'inquièta immédiatement pour la boule de poil encore sur la route. Son corps se mouva de lui-même, elle attrapa la peau du cou de la petite bête au ras du sol, la plaqua contre sa poitrine. L'adolescente roula sur son dos, échappant à une mort proche causé par une vieille clio blanche à qui il manquait un rétroviseur. Elle soupira de peu qu'elle avait vu la mort, ça aurait pu être pire, le chat n'est pas mort, elle non plus, mais son jean si.
Voilà pourquoi la jeune fille se retrouvait avec une bouillotte contre elle, assise sur le canapé, sa mère lui laissant à disposition un bol de lait et une couverture. Curieuse, elle tenta de faire sortir le félin de sa forme sphérique. D'un doigt, elle le tapotait sur le dos, la queue, la tête mais non il ne bougeait pas, sortant les griffes sur son tee shirt. Et en plus il était caractériel ! Bon, elle était compréhensive, il avait sûrement eu la peur de sa vie à cause de ces fous du volants.
Un faible grognement retentit dans ces oreilles lorsqu'elle le déposa sur la couverture. Dans une idée de génie, elle enleva son tee shirt là où les griffes du petit être rentraient. Ainsi il reposait en boule sur une couverture, la chemise de sa sauveuse entre ces paluches.
Elle disparut de la pièce, se mettant en pyjama prête pour se coucher. Marinette s'apprêtait à se coucher, levant la couette pour s'engouffrer dans un mode burrito. Elle ne s'inquiétait pas pour la boule de poil, sûrement son père allait l'emmener dans une maison sûre avec des maîtres aimants. La boulangerie était trop petite pour accueillir un animal, le nourrir, le soigner réclamait beaucoup d'argent. Ils n'étaient pas pauvres bien sûr, mais pas riches non plus. La brunette soupira de nouveau, elle trouvera une solution plus tard. Son pied froid rencontra une chose chaude, un plaid sûrement. Mais un plaid ne ronronnait pas comme un téléphone sur vibreur.
Reconnaissant ce qu'était cette chose, aveuglément elle tatait des doigts le chat. Marinette le tira de la couette, le ramenant contre elle. Étonnamment, il restait dans la même position qu'avant, elle n'avait pu apercevoir que ces yeux, ces griffes et son pelage de dos. Rien qui pouvait lui dire de quelle race il était. Vu qu'il n'avait aucun collier et se promenait dans la rue, elle pensa immédiatement que c'était un chat errant, un minou sauvage mais collant. Une vraie sangsue. La jeune fille le cala dans ces bras, si il devait rester cette nuit, autant qu'il serve à quelque chose ce gros paresseux.
Il n'avait pas fini de l'emmerder celui-là, toute la nuit il bougea et grogna. Mais dès qu'elle ouvrait un oeil, ce scélérat reformait la boule qu'il était.
Le lendemain, un beau samedi, du moins juste un samedi comme un autre en soi, une jeune fille ne s'eveilla pas comme une de ces princesses disney, non, c'était trop simple, trop facile. Deux yeux émeraudes la fixait avec curiosité, des miaulements agressant son ouïe. Décidément de mauvaise humeur, elle poussa le chat sans délicatesse, le matou s'allongeant royalement, tournant la tête vers le mur, comme si il boudait. Prise de culpabilité, d'un tout petit brin de culpabilité, elle lui caressa doucement la tête et parti chercher un pull. Il la suivit d'un pas souple, une démarche fier.
Il la fixait en permanence, l'observant sur tout ce qu'elle faisait. Gênée d'être regarder nue, même par un chat, elle le mit à la porte. Cela fut sa première erreur. Ce chat était apparement claustrophobe. Il grognait, hurlait comme si on l'egorgeait lentement, il se déchaînait sur la porte, griffant, allant même jusqu'a se jeter contre la porte. De peur qu'il se blesse et terrifiée de son état, elle ouvrit aussitôt et il se jeta, tapant dans ces jambes avec force.
Toutes les autres erreurs vinrent après. Personne n'est pas parfait. Malheureusement, encore une fois dans sa vie, se fut le début des emmerdes.
Ils devaient le donner, ils ne pouvaient pas garder un chat errant, il appartenait sûrement à quelqu'un. Marinette était déterminée à l'éjecter du nid familial vers une autre famille. Mais le chat avait décidé autre chose. Sabine avait réussi un exploit ! À décoincer le chat qui formait une boule depuis deux jours. C'était sûrement un type de chat comme angora, au pelage épais mais doux, la tête orné autour d'une fourrure noir comme crinière de lion. Long et fin, il n'avait pas un trait de graisses, étonnamment, il était musclé, et non gros. Ces yeux verts émeraudes étaient hypnotisants, il les plissait souvent ou les fermaient complètement, il ouvrait peu ces deux merveilleuses pupilles. Ces moustaches étaient tout aussi noir et longues, le plus surprenant était ce qui ornait son crâne entre ces deux oreilles. Une sorte de moustache fines mais bien visible. Lorsque quelqu'un osait le carasser à cette endroit, il miaulait péniblement et se mettait sous un meuble, contrarié.
Malheureusement, le félin était beau, d'une démarche élegante et ravissait tous ceux qu'il rencontrait. Alors que la famille DupainCheng cherchait une famille pour cette adorable boule de poil, la bestiole capricieuse selon les dires de Marinette, avait ravi la clientèle de la boulangerie et faisait même fureur. Le chat se posait sur le comptoir, passait sur les tables mises pour s'installer manger une viennoiserie et se laissait caresser. Marinette fit alors une erreur, voulant le faire déguerpir elle imitait des bruits pour le rappeler à l'ordre. Mais ce voyou se pavanait, l'observait trois secondes et repartait quémander des caresses. Furieuse, elle lui donna un nom banal et sans originalité, Chat Noir. Il répondait sous ce nom par un miaulement agacé et partait boudé dans un coin généralement.
La grosse erreur qui suivit, ce fut à cause de ces parents chéris, attaché au félin, et devenu un membre de cette famille. Elle pesta une bonne semaine ce choix, et durant ces semaines, victorieux et moqueur, le chat lui en fit voir de toute les couleurs, fier de lui. Maudit étaint les chats, maudit etaient les chats NOIRS, maudit étaient les chats noirs qui s'appellaient CHAT NOIR. Elle allait viré folle. Il manquerait plus que ce chat sournois face une fugue et qu'une personne le lui redonnait gentiment. Ah non ça il l'avait déjà faut. Elle s'inclina devant son sauveur et son rameneur d'emmerde en le remerciant et présentant des excuses.
_ Ne t'en fait pas Marinette, ce chat est adorable, il m'a même guidé jusqu'à toi, il t'aime vraiment bien.
_ Ouais c'est tout à fait ça. Gentil matou d'avoir ramener Adrien.
Elle soupira en fusillant du regard Chat Noir. Le blondinet souriait de toutes ces dents, heureux visiblement d'être là. Chat Noir leur adressa un clin d'oeil avant de filer la queue droite vers l'arrière de la boulangerie sous le regard surpris des deux adolescents. Marinette plissa les yeux vers la sortie de son chat. Il l'avait fait exprès ce satané chat de satan ! Il était trop intelligent pour son bien ce félin. Tellement intelligent que c'était même pas animal. Il allait le regretter de l'avoir msi dans ces situations.
_ Si un regard pouvait tuer ton pauvre minou ne serait plus des notres, je sais pas ce qu'il a fait mais détends-toi. Il va bien et honnêtement avec ou sans se chat je serait venu et on aurait ou le chercher si il avait disparu.
Le chercher ? Ah non, il se casse, très bien pour lui, elle s'en fichait éperdument !
_ Sinon... ça te dirait d'aller au cinéma cet aprèm avec moi Marinette ?
Elle beugua un instant. Depuis quand les amours secrets fonçaient vers vous pour vous aimer ? Jamais, elle refusait. Dans l'arrière boutique la tête d'un chat dépassa, il secoua sa tête vivement de haut en bas comme si il éternuait. Elle le maudissait, le fixant un instant, trop perturbée de ce qu'il se passait. Elle suiva l'eternuement positif de son chat comme un avis à dire oui.
_ Avec plaisir !
Elle pouvait déjà imaginer Chat Noir la regarder malicieusement et si il le pouvait lui lancer un pouce en l'air. Peut-être... Peut-être, elle disait bien PEUT-ÊTRE que cette chose du diable était un remède a sa malchance, comme un porte bonheur. Elle observa avec joie son adonis blond quu lui faisait face. Si beau...
_ Marinette, ton chat joue avec un oiseau mort je crois ?
Elle se retourna vivement, explosant de colère face à la scène. Elle n'avait rien dit, quel enfoiré ! Elle hurla contre son chat le poursuivant avec un louche en bois, sous l'oeil amusé de ces parents et potentiel copain.
_ PUTAIN DE CHAT, VIENS LÀ ERREUR DE SATAN !
Deuxième de la soirée plus ou moins illogique mdr
By Kura
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