Shinkami/Kamijirou
/!\ Chanson en média à écouter /!\
Shinso regardait tristement les photos de sa pellicule. Une date. Le 3 décembre. Une sortie en ville pour y faire du shopping, un arrêt dans un café pour y manger une gaufre et y boire du chocolat chaud, une soirée prêt du feu entourés de chats. Mais toutes ces photos avaient un point commun : lui. Lui et son sourire réchauffant le cœur d'Hitoshi comme le doux soleil d'une soirée d'été vous réchauffant la peau. Shinso n'aimait pas trop le soleil, c'est pour ça qu'il avait d'abord essayé de l'éviter, la première fois qu'il l'eut rencontré. Mais il avait fait l'erreur de le laisser pénétrer son cœur... Avec son sourire stupide, ses yeux se plissant dès qu'il riait, ce rire cristallin, doux comme la mélodie que faisaient les gouttes de la pluie contre une vitre, un après-midi d'automne. Et ses mains, ses douces mains, ses cheveux plus blond que de la paille dorée au soleil. Mais ce que préférait Shinso, c'étaient ses paroles. Insouciantes, encourageante. Elles avaient aidé Shinso à prendre confiance en lui.
Devant les photos, Shinso laissa une larme couler le long de sa joue. Cette journée, du 3 décembre, restera gravée dans sa mémoire à jamais. Sur une des photos, il vit qu'il portait un sweat-shirt jaune, avec un petit Pikachu dessiné dessus. Shinso ferma les yeux et sourit. Il s'en souvenait bien de ce Sweat-shirt. Shinso grelottait un peu, alors il l'avait enlevé et le lui avait donné. Garde-le il te va bien et j'en ai des dizaines, était la seule chose qu'il avait murmuré. Shinso avait rougit et s'était blotti dedans, humant son parfum senteur cerise se mélangeant avec la propre odeur de Shinso, à la lavande.
Inconsciemment, face à ces souvenirs, Hitoshi commença à chantonner.
« Je me souviens encore de ce trois décembre, moi dans ton sweat-shirt, tu avait dit qu'il m'allait mieux à moi que à toi. Si seulement tu savait à quelle point je t'aimais... »
Les pensées du jeune homme se stoppèrent tandis que Kaminari et Jiro entraient dans la pièce. La jeune émo arborait un sourire timide et parlait de ses groupes préférés.
Aussi ironique que cela puisse paraître, Shinso avait beau être celui avec un alter de lavage de cerveau, la seule personne qui hypnotisait Denki, c'était elle, Kyoka, avec ses cheveux violets lisses coupés court, ses traits du visage fins et bien dessinés, sa voix angélique lorsqu'elle chantait, sa petite taille qui lui permettait de se blottir dans les bras de Denki, pour s'y perdre... Et ses petits lobes extensibles se tortillant dans tous les sens, agressivement, quand elle était énervée, ou qu'elle tripotait nerveusement quand elle rougissait.
Une seconde larme roula sur sa joue et il continua de murmurer ces paroles que lui soufflait son cœur douloureux.
« Mais je regarde tes yeux tandis qu'elle marche prêt de toi. Quelle vue magnifique pour tes yeux plus brillant que le soleil, elle t'a hypnotisé tandis que je meurs. »
Jiro, de son ouïe ultra sensible avait entendu Shinso murmurer. Elle portait maintenant toute son attention sur lui, délaissant tout l'intérêt quelle portait pour l'anecdote qu'était entrain de lui raconter Denki.
C'est là que Hitoshi le remarqua. Ce sweat-shirt noir, Nirvana. L'un des préférés de Denki. Il était maintenant sur les épaules de Kyoka. Avec sa petite taille, elle s'en servait de robe, elle avait revêtu des collants résilles et des grosses boites militaires noir. Dans celle tenue elle était adorable. Cela lui allait si bien... Mieux qu'à moi, pensa Shinso. Il reprit sa tirade, fixant Denki droit dans les yeux, lui qui ne l'avait pourtant toujours pas remarqué. Et il ignora le regard intense de Kyoka qui semblait scanner chacune de ses paroles et chacun de ses mouvements.
« Pourquoi m'aurais-tu embrassé ? Je ne suis même pas aussi joli... Tu lui as donné ton sweat-shirt, ce n'est que du polyester mais tu l'aimes plus que moi... J'aurais aimé être Kyoka. »
A l'entente de son prénom, la jeune fille fronça les sourcils, totalement déroutée. Elle n'eut le temps de rien dire puisque Denki entoura ses épaules de son bras et se dirigea vers le canapé d'en face. Il avait les yeux rieur et tenait la main Kyoka dans le creux de sa paume. Sa copine avait arrêté d'écouter sa musique et le regardait, de plus en plus intensément, sa bouche au lèvres roses était entrouverte et ses lobes extensible, habituellement si dynamiques, étaient suspendus dans le vide, immobiles.
« Je la regarde tandis qu'elle se tient prêt de toi, te tenant ta main, Tu passes ton bras autour de son épaule, maintenant je commence à avoir froid. Mais comment pourrais-je la haïr ? Elle ressemble à un ange Mais là encore, j'aurais aimé qu'elle soit morte... »
Denki, ayant remarqué que Kyoka ne l'écoutait plus, avait relevé la tête.
Lorsqu'il remarqua enfin Shinso il murmura :
« Oh coucou Hitoshi, ça roule ? »
Mais ce dernier l'ignora et il répéta ses paroles précédentes.
« Mais je regarde tes yeux tandis qu'elle marche prêt de toi. Quelle vue magnifique pour tes yeux plus brillant que le soleil, elle t'a hypnotisé tandis que je meurs. »
Le blond ne comprenait pas vraiment la situation mais il s'approcha. La surprise le frappa d'autant plus lorsqu'il remarqua les gouttes salées dévaler le visage fatigué du garçon aux cheveux violets. Puis, ce coup-ci, Shinso se mit à chanter de sa voix rocque et grave. Jiro, une sensible de la musique, était sous l'emprise de cette voix qu'elle trouvait tout simplement magnifique.
« Pourquoi m'aurais-tu embrassé ? Je ne suis même pas aussi joli... Tu lui as donné ton sweat-shirt, ce n'est que du polyester mais tu l'aimes plus que moi... J'aurais aimé être Kyoka. »
Denki comprit alors la situation. Il ne savait pas quoi faire. Il avait passé sa vie à se faire remballer par les filles au point d'en perde toute sa confiance en lui. Et, cette année, il avait eu la chance de rencontrer Kyoka, il la faisait rire, elle le taquinait, ils avaient les mêmes centres d'intérêt et ils se complétait. L'extroverti avec l'introvertie, Denki aimait les décrire comme le Soleil et la Lune mais Kyoka préférait dire qu'ils étaient la stupidité et l'intelligence à l'état pur. Ils se donnaient confiance mutuellement et, grâce à cela, Denki savait que c'était la bonne, celle qui lui dirait oui à la mairie, lui passant la bague au doigt. Il le sentait et le voulait.
Mais là, Denki découvrait que d'autres personnes pouvaient tomber pour lui. Le pire, c'était que Denki aimait beaucoup Hitoshi, il était fasciné par son alter et le trouvait si cool. Et si il était froid avec lui, Denki pensait que c'était parce qu'il ne voulait pas devenir son ami. Il s'était trompé sur toute la ligne et il se sentait si stupide.
« Denki Kaminari... » murmura Shinso.
« Je- » voulut répondre Kaminari, mais il ne put pas, bloqué par l'emprise de l'alter de son ami.
Hitoshi s'aprêtait à commettre une grave erreur. Il le savait, mais il s'en foutait.
« Embrasse-moi, montre moi qu'au moins une infime partie de ces sentiments son réciproque... Embrasse-moi juste une fois... Approche-toi et fais-le. »
Il savait que c'était mal de faire ça, et que s'il le faisait il donnerait raison à tous ceux qui ont peur de l'approcher parce qu'avec son alter de vilain il pourrait abuser d'eux, mais il s'en foutait. Oui car Hitoshi était profondément égoïste et il voulait sentir, juste une fois, les lèvres douces de Denki contre les siennes. Il voulait être au plus près de lui pour sentir la douce odeur cerise de son sweat-shirt emplir pleinement ses narines.
Le blond n'eut d'autre choix que d'obéir et il s'approcha sous le regard effaré de Kyoka. Elle aimait bien Shinso et comprenait sa douleur, ça ne devait pas être facile pour lui. Mais Denki était son copain à elle et elle était la seule qui devait avoir le droit de goûter le goût sucré de son baume à lèvres.
Lorsque Hitoshi sentit enfin des lèvres se mouver contre les siennes, il sentit comme une explosion dans son cœur. Mais ce n'était pas une explosion de bonheur et de sentiments amoureux, non, c'était la culpabilité qui accélérait son pouls et c'était la certitude qu'il ne sentirait plus jamais ces lèvres caresser les siennes qui lui lacéra l'estomac. Il se détacha brusquement du baiser et murmura :
« Pars. C'est bon, je n'ai plus besoin de toi, ne m'adresse plus la parole. »
Et il retourna dans son dortoir, encore plus brisé que la veille, laissant derrière lui l'homme qu'il aimait enlacer la femme qui détenait son cœur.
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Bon je sais, pas de lemon et je m'en excuse... J'ai adoré écrire cet os (même si ça fait 3mois que j'attends de le finir et que je le fais pas par manque de temps ou, parfois, par pure flemme).
Je sais que ce genre d'os ou il se passe pas grand chose et qui est triste y'en a plein sur Wattpad C'est chiant quand on veut un recueil d'os c'est que des trucs comme ça bourrés de fautes qui font même pas mille mots par os et sans lemon. Mais bon j'espère que c'était un peu plus qualitatif que ce genre d'OS honnêtement. Et ça change des deux premiers que j'ai posté.
Désolée pour les fans du Shinkami d'ailleurs, car je préfère le Kamijirou honnêtement (même si j'adore les deux). Mais je vous rassure, je préfère écrire des lemons Gays donc le prochain ce sera un shinkami pur délire, attachez bien vos ceintures et révisez vos références pornographiques.
Bisouuuus <3
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