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Romance en privé 🔞

C'est tellement grisant. Cette adrénaline que je ressens... Cette tension, ce stress et cette impatience. Je ne tiens plus en place tellement j'ai hâte ! Les secondes défilent bien trop lentement... Il y a peu de choses en ce monde qui me fassent me sentir aussi vivant qu'en cet instant. De loin je vois Natsu Dragneel, le pyrotechnicien, procéder aux réglages de dernières minutes, ainsi que Sting Youclif qui donne des ordres aux éclairagistes. Un peu en retrait, Mirajane échauffe sa voix et ses bras en manipulant ses baguettes. Je me suis toujours demandé comment une femme aussi douce et fragile d'aspect pouvait se révéler être un véritable démon avec une force physique impressionnante. Elle en est la parfaite description... Elle ressemble à un ange mais, comme on dit, il ne faut pas se fier aux apparences. Gadjeel et Evergreen répètent les accords qui leur donnent du mal à proximité d'elle. Depuis qu'on se connaît, ces deux-là n'ont pas changés. Le premier a toujours eu sa crinière hirsute et indomptable qui rend complètement folle sa coiffeuse qu'il aime appeler « crevette » à cause de sa petite taille, tandis que l'autre a toujours été tirée à quatre épingles même si elle ne cesse de répéter que si elle était une fée elle en serait la Reine. Des antipodes en somme.

Je finis par m'assoir, évitant ainsi de donner le tournis aux personnes alentours et me concentre sur le bruit. Je me délecte de l'effervescence autour de moi. La petite sœur de Mirajane, Lisana, fait les retouches maquillage de tout le monde avant l'entrée en scène. J'ai vérifié mon matériel avec un peu d'avance, ce qui me laisse le temps d'apprécier le spectacle de toutes ces personnes qui s'agitent dans tous les sens, comme des fourmis au sein d'une fourmilière où chacune a son rôle à jouer.

Je vis mon rêve éveillé, avec mes amis, et ce depuis quelques années maintenant. Au départ nous nous produisions dans des bars où dans des festivals locaux, et ce jusqu'à jour où une petite maison de disque nous a remarqué. De fil en aiguille nous avons enregistré des chansons, sorti un album, puis deux, puis trois, et fais des concerts qui réunissent de plus en plus de monde. Le label Heartfilia a grandi en même temps que nous. On a été leur opportunité de se faire une place, ils ont été la notre. Jamais nous ne pourrons assez remercier Jude et Layla, celle qui fut sa femme jusqu'à ce terrible accident de voiture qui lui a coûté la vie. Les remercier de nous avoir donné cette chance que tant d'autres artistes rêvent d'avoir.

- Arrête de rêvasser Luxus, il faut que tu échauffes ta voix et que tu t'hydrates ! On va commencer dans quelques instants, me dit une voix féminine dans mon dos.

- Et toi arrête de râler Ever, rétorquais-je, le sourire aux lèvres. Tu n'es pas dans ma tête. On a encore le temps malheureusement... Fais comme moi et profite de toute cette agitation ! Tu adores cette ambiance !

- On dirait vraiment un enfant sur le point de déballer le plus grand et gros cadeau de Noël du monde entier, ajoute Mirajane en rigolant.

- Y'a pas à dire. Je suis du côté de Luxus, renchérit Gadjeel en se mettant entre les deux femmes et en posant ses bras autour de leur cou. Non mais les filles, sérieusement, vous avez vu le peuple qu'il y a dans le stade ? leur demande-t-il. Ils sont tous déchaînés ! Ça va être de la folie, moi je vous le dis !

- Tu vois Ever, nous on sait apprécier les bonnes choses de la vie, la taquinais-je.

- Tant que tu nous fais pas une extinction de voix, renchérit-elle sur le même ton.

- Même s'il n'arrivait plus à chanter, les nanas se presseraient rien que pour l'admirer donc relax Ever. On aura toujours un public quoi qu'il arrive, s'écrie t'il en éclatant de rire.

- C'est vrai que depuis que tu as fais tes percings à ton arcade droite puis à ta lèvre on a remarqué une hausse des followers de sexe féminin sur les réseaux sociaux, nous confirme Mirajane avec un drôle d'air. Ton tatouage avait déjà du succès mais là... En même temps, comment une femme célibataire ne pourrait pas craquer sur toi hein ? T'es sûr que tu veux pas que je te trouve une jolie petite épouse attentionnée ?

- Non merci Mira. Évite de repartir dans tes délires de Cupidon, la contrais-je immédiatement. Je connais ce regard et c'est « Non », définitivement. La dernière fois c'était une catastrophe.

- M...mais euh ! J'y peux rien si ça n'a pas collé avec Jenny... En plus c'était il y a longtemps ! On veut pas que tu finisses seul, aigri et entouré de chats ! pleurniche t'elle pour essayer de me faire culpabiliser.

- C'est un peu cliché ton truc. En plus il me semblait que les chats c'était plus pour les vieilles filles. Ne dit-on pas « femme à chat » après tout ? demandais-je, moqueur.

Nous nous chamaillons encore un peu, quoique je l'avoue, c'est surtout Mira et Ever que j'embête, avant qu'on vienne nous prévenir que l'heure est venue. Ça y est. Enfin. Je me lève et regarde furtivement autour de moi pour vérifier que tout est correctement en place. Satisfait, je me dirige vers la scène et, une fois celle-ci plongée dans le noir, j'y prends place. Face à nous des milliers de personnes attendent, impatients d'entendre la première note qui sonnera le début du concert. On va donner tout ce qu'on a, comme à chaque fois. Je fais confiance aux membres de mon groupe pour ça. Et ça ne s'arrête pas là. Le contact avec nos fans nous est précieux. On oublie pas qu'il y a quelques années c'est nous qui étions à leur place, à soutenir nos groupes préférés. Ils nous ont apporté l'amour de la musique. La passion. C'est à notre tour de transmettre cet héritage.

Je m'empare de ma basse et, quelques secondes plus tard, j'entends Mirajane nous donner discrètement le signal avec ses baguettes. Je suis littéralement survolté. Ce qui suit est semblable à une explosion. Mes doigts font vibrer les cordes tandis qu'on commence par un rythme des plus frénétiques. La musique qui résonne dans le stade, les cris du public, les applaudissements... le sol qui pulse sous nos pieds. Tout est fait pour nous plonger comme dans une transe de laquelle nous ne pourrons ressortir que lorsque nous auront terminé la dernière chanson. Ma voix s'élève dans les airs, puissante, et les hurlements redoublent. Je profite du moment un maximum. Autour de nous la pyrotechnie se met en route, et je peux entendre la surprise du public. Je sais que Natsu s'est surpassé sur ce point et à quel point il est doué. Il arrive à faire des créations à la fois spectaculaires et ultra sécurisées. Pour cette tournée, il met carrément le feu, façon de parler.

Nous enchaînons les chansons bien trop vite à mon goût. Pourquoi faut-il que le temps défile aussi rapidement dans des moments comme celui-là ? Même si je suis fatigué d'avoir beaucoup bougé sur scène, j'aurai aimé que ça dure plus longtemps... Le rappel ne m'aura pas rassasié de cette ambiance électrique. Chanter en duo avec Mira est plaisant mais surtout impressionnant sachant qu'elle joue de la batterie en même temps. Le contraste est d'autant plus marquant que sa voix est bien plus douce même quand elle m'accompagne. Après un dernier remerciement à notre public nous retournons en coulisses pour nous reposer quelques instants avant la suite de la soirée.

À chaque fois nous restons prendre des photos et signer des autographes. Beaucoup viennent à plusieurs de nos représentations et on finit par en connaître certains. C'est surtout les fans de la première heure mais il y a aussi celles que la presse s'est fait un malin plaisir de surnommer les « Fiancées de l'orage »... Des groupies prêtent à tout pour attirer mon attention. Elles sont parfaitement reconnaissables car elles arborent toutes le même maquillage. Elles reproduisent même ma cicatrice, ce qui peut vite devenir assez bizarre, et sont toujours dans des tenues minimalistes faites pour attirer les regards. Freed et Orga, mes gardes du corps, sont parfois obligés d'intervenir pour empêcher ou minimiser les débordements qui sont réguliers. On ne dirait pas comme ça mais le premier est bien plus fort que sa silhouette ne le laisse penser. Le second lui, et bien, on ne peut pas dire qu'on est pas prévenu rien qu'en le voyant... Il est aussi musclé que moi.

Je prends la bouteille d'eau et la serviette que Freed me tend. Je suis assoiffé et je ne m'en étais pas rendu compte avant de boire. En plus d'être un garde efficace, il s'est mis en tête d'être mon assistant. Je n'ai jamais besoin de demander quoi que ce soit. Il anticipe tout. Je me dirige vers ma loge pour pouvoir souffler quelques minutes et être au calme. Une fois à l'intérieur, je referme la porte au nez de mes deux glues, m'affale sur le canapé et ferme les yeux. Je repense au concert et combien j'ai adoré ça. C'est presque un besoin vital. Je ne conçois pas ma vie sans la scène. Je sais que tout peut s'arrêter du jour au lendemain, c'est pour ça que je profite de chaque minute qui m'est offerte. De chaque seconde même. Je me laisse bercer par le silence quelques instants avant d'affronter ce qui nous attend.

- Monsieur Drear, c'est l'heure, m'informe Freed à travers la porte.

- Combien de fois je t'ai dis de m'appeler par mon prénom ? demandais-je en haussant la voix avant de soupirer.

- Exactement ? En comptant cette fois-ci cela fait cent quarante six fois Monsieur, répond-il calmement.

Il est sérieux ? Il a vraiment compté ?... J'en reste bouche bée un instant. Même mon visage doit s'être mué en une grimace...

- Alors pourquoi tu le fais pas ?! m'exclamais-je.

- Ce serait inconvenant Monsieur. Vous êtes un client important de notre agence, je ne peux me permettre de familiarité avec vous.

- Raaah... au moins Orga sait parler autrement que comme un robot, grognais-je en me relevant.

Le concert étant terminé depuis une bonne demie-heure, il est maintenant temps d'aller voir nos fans qui nous attendent à la sortie et d'accueillir ceux qui ont obtenus des pass VIP pour nous rencontrer. J'ai un peu peur de découvrir un assortiment de groupies comme la dernière fois. Je ne sais pas comment elles s'y étaient prises mais elles avaient tout raflé. Tout ça pour se faire expulser en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire car elles m'avaient littéralement plaqué au sol. En même temps comment j'aurai pu les éviter ?... J'ai été pris par surprise et j'ai bien cru que j'allais me faire violer... Je sens un frisson de dégoût remonter le long de mon échine quand je repense à ce souvenir. J'espère que ce ne sera pas pareil aujourd'hui.

Je suis Freed à travers les couloirs avec une certaine appréhension, Orga sur mes talons. Nous nous stoppons uniquement une fois arrivés à la sortie du bâtiment. Je suis rapidement rejoins par Ever, Mira, Gadjeel et leur escorte devant la porte qui nous sépare de la foule agglutinée derrière. Nos gardes sortent pour sécuriser la zone puis nous font signe de les rejoindre. Quand nous apparaissons devant eux c'est l'hystérie totale. Chacun se met à hurler dans l'espoir de capter notre attention. Je récupère le feutre que j'ai pris dans ma loge et que j'avais rangé dans ma poche et commence à signer des autographes, que ce soit sur la peau, les pochettes d'album ou même des posters. Une fois ça fait, nous prenons des photos avec nos fans. Mais très vite nous devons les abandonner pour poursuivre notre travail qui est loin d'être terminé. Nous leur souhaitons à tous une bonne soirée et les remercions de leur présence et de leur soutiens puis nous rentrons. Les portes fermées, un semblant de calme revient et nous laissons échapper un soupir. Je commence à avoir envie de regagner ma chambre... Enfin, ce n'est pas le moment de penser ça. Nous nous remettons en route, cette fois en direction de la plus grande loge qui accueille actuellement les détenteurs du Pass tant convoité par certains.

- Monsieur Drear ?

- Qu'est-ce qu'il y a Freed ?

- Je viens d'être informé que vous avez une réunion dans une heure à votre hôtel. Nous partirons dans trente minutes, dit-il en rangeant son téléphone.

- Une réunion à presque vingt-trois heures ? demandais-je en feignant la surprise.

- Il s'agit apparemment d'une affaire urgente. Je n'ai pas plus de détails.

- Ça concerne uniquement Luxus ou tout le groupe ? demande Gadjeel.

- Je n'ai reçu d'instruction que pour Monsieur Drear.

- Désolée Luxus... On pensera à toi quand nous serons dans les bras de Morphée ! Je t'enverrais peut-être même un texto pour te dire à quel point les lits sont confortables, me nargue Ever.

- Étouffe toi dans ton sommeil, grommelais-je doucement, faisant mine d'être dépité d'être le seul à être convoqué.

- C'est pas la première fois que t'as un entretien de dernière minute. Tard le soir en plus de ça... fait remarquer mon guitariste, soupçonneux. Enfin ! Vois le bon côté. Tu as une excuse valable pour éviter tes groupies, ajoute-t-il pour me réconforter en remarquant mon manque de réaction.

- Mais il ne trouvera jamais de petite épouse à ce rythme !

- Mira ! Je t'ai déjà dis d'arrêter avec ça ! tranchais-je d'un ton plus sec que je n'aurais voulu.

Je me plonge dans mes réflexions et pense à ce rendez-vous. Je ne me doutais pas que ce serait ce soir mais quelle meilleure façon de finir cette journée ? J'esquisse un sourire en coin discret en me demandant ce qui m'attend. Je suis impatient de le découvrir...

Arrivés dans la loge, nous sommes assaillis par de nouveaux hurlements. La prochaine fois je prendrais des protections pour mes pauvres tympans. Les filles ont vraiment des voix stridentes quand elles s'y mettent...

- J'arrive pas à y croire ! Ils sont là ! Ils sont là, ils sont là ! s'extasie l'une d'elle en nous pointant du doigt et en secouant une de ses amies tandis que les autres tentent de la calmer.

- Mirajane, je t'aime ! s'écrie un roux à lunettes, sûrement un de ses fans, en s'élançant vers elle, les bras grand ouverts, avant d'être stoppé dans son élan par le frère de cette dernière, Elfman.

Ce mec est une véritable armoire à glace. Tout dans les muscles, pas grand chose dans la cervelle... Pas étonnant qu'il lui serve de garde.

- Eh ben... Ça promet, souffle Gadjeel de sorte à ce que je sois le seul à l'entendre alors que certains s'égosillent en qualifiant Evergreen de beauté fatale et lui-même de Dieu de la gratte.

Alors qu'il passe une main dans ses cheveux je lui fais une accolade pour l'encourager et leur souhaitons ensuite la bienvenue. Freed met également les choses au clair pour que tout le monde comprenne les règles à respecter, et les conséquences si quelqu'un passe outre ses recommandations. Mais le pire reste à venir. Je n'avais pas remarqué le petit groupe de quatre jeunes femmes dans un coin de la pièce avant qu'elles ne s'avancent vers moi. Orga se rapproche, méfiant, quand il remarque leur maquillage. Des « Fiancées de l'orage »... Chacune tient plusieurs petits sacs entre ses mains et arbore un regard déterminé. Elles se plantent devant moi et s'inclinent en me tendant leurs cadeaux et ce, sans décrocher un seul mot. Bien que réticent face à leur étrange comportement, que je préfère malgré tout à celui de d'habitude, j'accepte leurs présents et les remercie pour l'attention. Aussitôt elles relèvent la tête et je vois leur sourire béat. Au fond elles ne sont peut-être pas toutes à mettre dans le même panier... Il y a des extrémistes partout, aussi bien en politique que parmi des fans.

- On espère juste que ça vous plaira, dit timidement l'une d'elles. On a toutes cherché quelque chose qui pourrait vous faire plaisir. Il y a également des cadeaux de celles qui n'ont pas réussi à avoir de Pass.

- C'est gentil à vous, merci. Remerciez les également s'il vous plaît, ajoutais-je avec un sourire reconnaissant.

La demie-heure qui m'était accordée est passée à la vitesse de l'éclair. Elle s'est plutôt bien passée et je suis maintenant assis à l'arrière de la voiture. Freed conduit et Orga est à côté de lui, à l'avant. Sur la place à ma gauche se trouvent les paquets qu'on m'a offert. Par curiosité, j'en attrape un et l'ouvre avant de bloquer sur le contenu. Je le referme en vitesse et m'empresse de vérifier les autres.

- Eh merde... râlais-je.

- Quelque chose ne va pas ? me demande Orga en me regardant dans le rétroviseur.

- On va plutôt dire que je ne m'attendais pas à ce genre de « cadeau »... Faites moi le plaisir de brûler tout ça, ajoutais-je en désignant les sacs offerts par mes groupies.

- N'est-ce pas un peu extrême comme réaction Monsieur ? demande Freed.

- C'est pas toi qui reçoit des sous-vêtements féminins et des photos de filles dans ces mêmes sous-vêtements... grommelais-je. Tss... qu'est-ce qui peut bien leur passer par la tête à ces folles ?

Aucun des deux ne répond tout de suite en comprenant que je parle des sacs. Le silence se prolonge jusqu'à l'hôtel. Freed s'arrête devant et Orga sort de la voiture pour m'ouvrir la portière après s'être assuré qu'il n'y avait aucun journaliste. Je descends du véhicule et me précipite à l'intérieur, mon garde du corps m'emboitant le pas pendant que le premier confie les clés au voiturier avant de nous rejoindre dans le hall. Cependant, avant d'arriver à notre hauteur il s'arrête et décroche son portable. La conversation est brève. Il coupe la communication et nous entraîne vers l'ascenseur. Nous montons à l'intérieur et, tandis que les étages défilent, Freed me fait part de la raison de l'appel. Apparemment, l'hôtel ayant été prévenu trop tard ils n'auraient pas pu préparer de salle de conférence. Je soupire alors qu'intérieurement j'exulte. Il se fait manipuler. Peut-être s'en aperçoit-il et fait semblant de rien ou bien le contraire, mais dans tous les cas il a la bonne idée de ne pas relever.

Arrivés au bon étage, je sors précipitamment de cette boîte métallique que je tiens en horreur à cause de cette sensation de vide qui me prend quand il s'arrête. Je souffle un bon coup et reprends ma marche vers la suite qui m'a été attribuée. Je voudrais presser le pas mais ce serait suspect. Je prends mon mal en patience et finit par arriver à destination.

Je fais glisser ma carte magnétique dans le lecteur et déverrouille la porte. La pièce est plongée dans le noir. J'allume et me débarrasse de mon manteau en le jetant sur le canapé. Je m'affale dessus alors que Freed décroche à nouveau son téléphone.

- Oui.

- ...

- Très bien.

- ...

- Je le préviens de votre arrivée, répond-il avant de raccrocher et de se tourner vers moi.

- J'ai entendu, le devançais-je.

Encore quelques secondes et je pourrais à nouveau goûter au fruit défendu... Ma conscience trépigne d'impatience et pourtant je reste bien sagement installé. Même lorsqu'on frappe à ma porte et que Freed va ouvrir. Seulement à ce moment je me relève pour l'accueillir.

- Bonsoir Monsieur Drear.

Trois mots. Il a suffit de trois mots pour m'électriser... Je me retourne et mes yeux plongent dans son regard noisette envoûtant.
Ses cheveux blonds sont ramenés en queue de cheval. Sa tenue est stricte, digne d'une femme d'affaire. Sa jupe crayon noire descend jusqu'à ses genoux et en-dessous de celle-ci je devine des bas couleur chair. Elle ne porte jamais de collants. Peu élégants selon elle et encore moins pratiques. Au détour d'un couloir je n'ai pu que lui donner raison sur ce point... Son blazer, parfaitement ajusté, couvre son chemisier blanc. Ses escarpins sont sobres et le talon n'est ni trop haut ni trop bas. Quand elle a repris le poste qui était initialement occupé par sa mère il y a deux ans, elle n'en menait pas large. Elle n'était pas sure d'elle, laissait les autres décider à sa place mais surtout, sa timidité la mettait en retrait. La voir ainsi me faisait de la peine et, sans rien dire à personne, j'ai commencé à l'aider, discrètement. Nous prétextions des réunions pour pouvoir parler. Et j'ai vite compris que c'est ce dont elle avait besoin. Elle avait peur. Peur de ne pas être à la hauteur. De faire honte à la mémoire de sa mère. De faire couler la société de son père. Et cette peur la tétanisait. Au fur et à mesure de nos échanges je l'ai vu évoluer, prendre de l'assurance et s'imposer, autant dans sa vie de femme que dans son métier. Aujourd'hui, elle est irréprochable et représente dignement la société de son père.

- Bonsoir Mademoiselle Heartfilia. Vous avez fais bon voyage ?

- Oui merci, un peu long cependant... Je suis désolée d'abuser de votre temps, surtout après un concert, mais je devais vous faire part des dernières avancées du contrat concernant la publicité que vous devez tourner dans quelques semaines. Et surtout, vous le faire signer pour le renvoyer dans les plus brefs délais, m'annonce t'elle en sortant des documents de sa mallette pour les poser sur la table basse. Vous comprendrez donc l'urgence je suppose ? me demande-t-elle d'un air entendu.

- Je comprends parfaitement Mademoiselle. Freed. Orga. Vous pouvez nous laisser, ça risque de prendre un moment. Vous en avez assez fait pour aujourd'hui. Merci, les congédiais-je.

- Très bien. Si vous avez besoin de quoique ce soit n'hésitez pas à nous appeler. Bonne soirée Monsieur. Mademoiselle, nous salue Freed en passant le seuil de la porte.

- Bonne soirée, dit Orga avant de sortir à son tour.

Je ferme à clé derrière eux et retourne rapidement m'assoir sur le canapé que j'ai quitté quelques instants auparavant. Nous voilà maintenant seuls. Elle s'installe en face de moi et commence ses explications. Combien de temps allons nous tenir gentiment nos rôles du manager et de l'artiste ? Elle détaille le contrat comme si elle voulait me pousser dans mes retranchements. Ne pas avoir pu se voir durant des semaines était une torture. Constamment occupé en répétitions, en interview ou encore en concert de mon côté. Négociant des contrats de publicité ou de sponsor du sien. Nous nous sommes au mieux éclipsés le temps d'un baiser, au pire simplement croisés.

Sa voix est calme, douce, aucune émotion ne la trahit tandis qu'elle continue cette mascarade. J'aime voir cet air sérieux sur son visage quand elle travaille. Autant que j'aime celui qu'elle revêt quand elle est prise dans les affres du plaisir... Ses pupilles dans lesquelles j'aime me perdre. Ses lèvres roses que j'ai envie d'embrasser...

- Signe ici s'il te plaît, me demande-t-elle en désignant une page du document qu'elle m'exposait.

Je m'empare du stylo qu'elle me tend et nos doigts s'effleurent brièvement. Un petit picotement nous fait nous écarter et je peux remarquer son masque de neutralité se fissurer. Des rougeurs délicates apparaissent sur ses pommettes et surtout, cette inspiration brève mais brusque.

Elle a gagné...

J'envoie les documents au sol sans autre formalité et la prends la surprise. J'attrape sa nuque et la tire vers moi tandis que je me penche par-dessus la table. Elle n'a pas le temps de réaliser ce que je fais que nos lèvres sont déjà scellées dans un baiser. Nous soupirons d'aise tous les deux, comme si nous étions soulagés d'avoir réduis à néant la distance qui nous séparait.

- Tu m'as manquée, grognais-je contre ses lèvres.

Elle ouvre la bouche pour répondre mais j'en profite pour y glisser ma langue. Je viens goûter la sienne avec gourmandise tandis que nos lèvres dansent sensuellement. Un gémissement lui échappe. Furtif. Mes mains emprisonnent son visage et les siennes partent en exploration. Elle commence par agripper mon col avant de remonter pour faire courir ses doigts, fins et délicats, dans mes cheveux qu'elle s'amuse ensuite à tirer légèrement.

- Toi aussi tu m'as manqué... réussit-elle à dire avant de prendre l'initiative d'un nouveau baiser ardent.

À bout de souffle je la libère de mon emprise. Ses yeux brillent et ses lèvres sont gonflées. Elle est magnifique. Je caresse sa joue avec mon pouce tandis qu'elle pose sa main sur la mienne. Je colle mon front au sien puis ferme les yeux.

- Tu comptais mener ton petit manège encore longtemps ? lui demandais-je.

- Qui sait ?... me provoque t'elle.

- Petite joueuse, je réponds en riant.

- J'aime simplement avoir le contrôle... murmure t'elle.

- Tu aimes me le faire perdre plutôt... affirmais-je.

- J'avoue que c'est plaisant de te voir me dévorer des yeux, confirme t'elle.

- Je peux te dévorer autrement si tu le souhaites, lui suggérais-je en rouvrant mes yeux.

- Plus tard... Ne sais-tu pas que la patience est une vertu ? demande-t-elle en faisant de même.

- Je ne suis pas vertueux. Au contraire, murmurais-je. Je n'hésiterai pas à croquer la pomme du Jardin d'Eden si c'est pour te posséder corps et âme, ajoutais-je en mordillant sa lèvre pour appuyer mes dires.

- Serait-ce un blasphème ? souffle t'elle.

- Je suis prêt à aller en Enfer et à me damner pour toi.

- Luxus... gémit-elle.

- Ne m'appelles pas de cette manière s'il te plaît... grondais-je.

Je tremblerais presque tellement je me retiens de lui sauter dessus. Mais cette façon de prononcer mon prénom me rend dingue. Comment fait-elle pour me mettre dans un tel état ? Son parfum est enivrant. J'ai envie de goûter sa peau... Seulement je veux prendre mon temps. C'est si rare de pouvoir être ensemble comme ça.

- Il faut que tu signes le contrat et que je le renvoies, dit-elle soudainement, comme si elle avait lu dans mes pensées.

Je la regarde puis acquiesce, me détachant d'elle à contrecœur et l'aide à ramasser les feuilles au sol. Je relis le document rapidement et signe. Une pub pour un parfum... Ça me tente, surtout que c'est ma marque préférée. Ever, Mira et Gadjeel ont déjà donné leur accord pour représenter d'autres produits. La première présentera leur gamme de maquillage, la seconde et le dernier leurs lignes de vêtements. Je tends le contrat à Lucy qui s'empresse d'aller le scanner dans le bureau de la suite pour l'envoyer au client. J'en profite pour me diriger vers le coin cuisine et sors deux flûtes à champagne que je pose sur le comptoir. Je sors ensuite une bouteille du frigidaire et la débouche après avoir vérifié sa provenance. Je verse le vin pétillant dans les flûtes, m'en empare et retourne l'attendre dans le salon. J'en profite également pour baisser la luminosité de la pièce et me poste devant la baie vitrée qui offre une vue imprenable sur la ville.

Au même moment elle ressort du bureau et je constate qu'elle a retiré sa veste. La légère transparence de son chemisier laisse entrevoir la couleur rosée de ce qu'elle porte en-dessous. C'est une couleur que j'apprécie sur elle. Ce n'est pas tapé à l'œil mais ce n'est pas discret non plus. Elle a détaché ses cheveux qui cascadent maintenant sur ses épaules et viennent effleurer sa poitrine. Elle sait ce que j'aime et elle sait comment faire pour me provoquer. Elle s'avance vers moi et je lui tends sa boisson en souriant en coin.

- En quel honneur ? demande-t-elle en le prenant.

- Doit-il forcément y avoir une raison ? répliquais-je d'un air taquin en portant la flûte à mes lèvres.

Elle ne répond pas et se contente d'un sourire énigmatique. Telle que je la connais elle prépare encore quelque chose. Elle se détourne pour regarder la vue et boit une gorgée avant de reposer son verre sur le meuble à proximité d'elle. Elle me confisque le mien et le pose à côté du sien. Je la laisse faire, curieux de savoir ce qu'elle mijote. Elle s'approche un peu plus de moi avant de me présenter son dos et de se laisser aller contre mon torse. Je l'enlace et plonge mon visage dans sa chevelure de blé aussi douce que de la soie.

Ne tenant plus je lui embrasse le cou, juste en-dessous de son oreille. C'est un toucher léger qui la fait frissonner et s'abandonner dans mes bras. Ma main gauche descend le long de son bras avant de passer sur son ventre plat. Je défais le bouton du bas et passe ma main sous son chemisier, effleurant le haut de sa jupe au passage tandis que de l'autre je le déboutonne en haut pour accéder à ses courbes généreuses.

- Luxus...

- Je t'ai déjà dis... de ne pas m'appeler comme ça... la grondais-je avant de lui mordiller le lobe d'oreille.

Un nouveau gémissement lui échappe tandis qu'elle presse ses fesses contre mon bassin. Comment rester de marbre ? Mon sang afflue en un point précis de mon corps. Je glisse ma main sous sa jupe et sous sa culotte et remarque qu'elle est déjà humide. Je frôle son bouton et la fait légèrement sursauter.

- J'ai touché un point sensible... Lucy ? lui demandais-je tout bas en insistant un peu plus dessus.

- S'il te plaît mon amour... me supplie t'elle haletante en s'accrochant à mes bras.

Ses jambes vacillent mais je la maintiens fermement debout. J'écarte un peu plus son soutiens-gorge et prends son sein en coupe, énervant son mamelon avec mon pouce avant de le pincer. Elle crie de surprise en rejetant sa tête en arrière, la posant sur mon épaule et me laissant un accès libre à la peau tendre de sa gorge. Je m'empresse de la goûter, y déposant des doux baisers papillons sans arrêter de la caresser. Elle est de plus en plus mouillée. Si trempée que je n'ai aucun mal à glisser un doigt en elle pour lui soutirer un son qui trahit son excitation.

- S'il te plaît... Luxus...

- Tu en veux plus ? demandais-je en continuant de baiser son cou.

- Ta chambre... murmure t'elle en se frottant contre mon entrejambe.

Je la libère brusquement et elle en profite pour se retourner et m'embrasser à pleine bouche, me poussant à reculer. Je l'entraîne à l'aveuglette jusqu'à la pièce qu'elle réclame ardemment, renversant un ou deux objets au passage. En chemin nous nous déshabillons mutuellement. Nous nous délestons de nos chaussures et moi de mes chaussettes sans avoir besoin de nous concerter. Je déboutonne son chemisier et l'en débarrasse avec empressement avant de faire glisser la fermeture éclair de sa jupe qui s'échoue à nous pieds. Quant à elle, ses doigts habiles défont ma ceinture et me soulagent de la pression qu'exerçait mon jean sur mon membre. Ma chemise subit le même destin que son propre haut. Nos vêtements gisent au sol, éparpillés dans le salon et le couloir tandis que nous tombons sur le matelas.

Nos deux corps sont fiévreux et se pressent l'un contre l'autre. J'inverse nos positions et me retrouve au-dessus de son corps tentateur. Je ne perds pas de temps et vais directement flatter la naissance de sa poitrine, passant une main dans son dos pour dégrafer ce maudit bout de tissu qui la couvre encore. Je la libère de son carcan et pars directement aduler ses pointes durcies. Je passe ma langue dessus et les prends dans ma bouche, les suçotant plus ou moins fort selon les bruits qu'elle émet. Je passe mes mains sur ses cuisses et les remonte pour m'emparer des bords du dernier sous-vêtement qu'il lui reste, rose pâle également. Je lui retire et me redresse pour la contempler. J'hésite à lui enlever ses bas. Ils ont l'air fragiles et je ne suis pas vraiment un tendre... Mais en même temps, si elle ne voulait pas les abîmer elle ne les aurais pas mis.

- Tes bas ne vont pas survivre à cette nuit tu sais ?

- Ah oui ? Et de quelle manière comptes-tu me les enlever ? demande-t-elle en se redressant sur ses coudes, faisant ainsi ressortir sa poitrine.

Je ne dis mot et me contente d'incliner la tête vers son abdomen sur lequel je dépose une myriade de baisers pendant que mes mains s'affairent sur ses seins. J'approche de son sexe mais au dernier moment je m'en détourne pour m'occuper de sa cuisse droite. Mes doigts suivent le même trajet et je devine sa frustration. Je me saisis de son bas et tire brusquement dessus pour m'en débarrasser. Il n'en faut pas beaucoup pour qu'il se file. Le bruit de déchirure est presque plaisant quand je la vois me regarder. Son visage est en feu tellement elle est gênée de mon geste. Cependant, je la surprends en passant mes doigts de long de sa fente. Elle était tellement obnubilée par ma manière de traiter ce tissu qu'elle n'a pas pensé à surveiller mon autre main.

- Pervers... marmonne t'elle.

- Tu ne t'en plains pas d'habitude, répliquais-je.

- D'habitude tu me laisses mener aussi, dit-elle en me laissant lui enlever son second bas.

- Veux-tu que je te laisse les rênes par hasard ? soufflais-je en insérant deux doigts en elle et en les faisant aller et venir.

Son bassin vient à ma rencontre. J'aime qu'elle se déhanche sensuellement de cette manière. J'ai tout loisir pour l'imaginer faire cette même danse sur moi alors que je sais qu'elle est bien plus douée que dans mes fantasmes. Je la doigte plus vite et donne un coup de langue inattendu sur son bourgeon gonflé de plaisir avant de refermer mes lèvres dessus pour l'aspirer jusqu'à faire éclater la bulle de chaleur qui gonfle en elle. Je la sens défaillir. Ses jambes tremblent à nouveau et son souffle est irrégulier. Ses parois sont prises de spasmes et elle gémit mon prénom quand je la fais goûter à l'extase.

Je continue mes mouvements le temps qu'elle reprennent ses esprits et, quand c'est fait, je retire mes doigts et les porte à ma bouche pour lécher le liquide qui est resté dessus. J'aime le goût de sa jouissance. C'est un nectar bien trop précieux pour être gaspillé selon moi. Tout en faisant ça je la dévisage. Je sais qu'elle veut dominer à son tour...

- Tu ne dis rien mon ange ? dis-je, fier de l'effet que je lui fais.

- J'espère que tu t'es bien amusé car c'est à mon tour...

- Fais-toi plaisir, je n'attends que ça.

Et c'est la vérité. J'adore qu'elle ai de l'initiative. La femme timide qu'elle était au début de notre relation a vite fait place à une femme qui assume ses désirs. Je me redresse et l'aide à se relever du lit. Tout de suite elle passe ses mains dans ma nuque pour me faire plier et pouvoir m'embrasser. Du fait qu'elle n'a plus ses talons elle a perdu quelques centimètres. Ça la rendrait presque plus fragile. Le baiser qu'elle m'offre est doux, lent. Sa langue rencontre la mienne tandis que ses doigts redessinent les muscles saillants de mon torse. Je suis accro à elle, c'est indéniable. Je plonge une main dans ses cheveux et pose l'autre sur sa chute de reins. Quand elle en a assez de me frôler, elle redescend les siennes jusqu'à l'élastique de mon boxer qu'elle écarte pour me l'ôter. Je soupire de soulagement contre ses lèvres.

Elle s'éloigne de moi et me repousse sur le lit sans que je m'y attende. L'expression de ses yeux m'empêche de lui demander ce qu'elle a en tête. Et de toute façon je n'ai pas à attendre longtemps pour comprendre. Elle s'agenouille devant moi et m'embrasse à nouveau avant de reporter son attention sur mon torse, descendant toujours plus bas jusqu'à l'endroit qu'elle convoite. Elle me sourit en refermant ses doigts sur ma hampe et sa bouche sur mon gland.

Ce qui suit n'est qu'une succession de sensations et de gémissements. Elle imprime un mouvement habile à son poignet qui accompagne celui qu'elle impose à sa tête. Voir mon sexe disparaître ainsi entre ses lèvres et sentir sa langue me taquiner est excitant. J'ai de plus en plus chaud à mesure qu'elle me suce tout en gémissant. Une tension s'empare de moi alors que ses yeux déchiffrent chacune de mes réactions. Si elle continue...

- Pourquoi tu t'arrêtes ? demandais-je légèrement frustré.

- Car j'ai envie d'autre chose, répond-elle en se remettant debout. Allonges-toi, mets-toi à l'aise... J'ai envie que tu m'admires... ajoute-t-elle avec un sourire mutin.

Je fais ce qu'elle dit et m'installe confortablement. Mon érection me fait souffrir tellement je suis impatient. Ma tête repose sur les oreillers et je ne la quitte pas des yeux. Elle grimpe sur le lit à son tour et s'avance vers moi à quatre pattes avec une démarche féline . Elle se met à ma hauteur et s'allonge sur moi. Sa peau est chaude, tout comme ses lèvres qui fondent sur les miennes. Je peux sentir ses chairs tendres et trempées contre mon sexe. J'agrippe fermement ses fesses pour l'empêcher de bouger et donne un coup de reins contre sa féminité. La complainte qui monte de sa gorge quand j'appuie sur son clitoris est charmante. Elle prend appuie avec ses mains et se redresse tout sourire avant de soulever son bassin pour me chevaucher.

Elle place ma verge à son entrée et je peux ressentir sa chaleur. Elle est brûlante. Elle se laisse glisser dessus lentement. Trop lentement...

- Lucy, ma chérie... la suppliais-je en me faisant violence pour ne pas bouger.

- Patience Luxus... Je me doute à quel point tu dois souffrir, murmure t'elle en m'accueillant de plus en plus profondément. Ah... Tu es si dur, dit-elle en soupirant.

- C'est toi qui me fait ça... grognais-je.

- Ah oui ? demande-t-elle malicieusement en entamant son déhanché lascif et en prenant mes mains pour en poser une sur un sein et l'autre sur sa hanche fine. Je te fais quoi ah... exactement ?

- Humm... Tu réveilles des sensations... que je ne ressens... avec personne... d'autre ! Nom de Dieu Lucy ! m'écriais-je de plaisir alors qu'elle abat durement son entrecuisse pour me prendre tout entier.

- Un problème ? ronronne t'elle en recommençant encore et encore.

- Diablesse... dis-je en contractant ma mâchoire sans la quitter des yeux.

- Tu m'aimes comme ça, affirme t'elle, sûre d'elle.

- Je t'aime tout court, chuchotais-je empoignant ses hanches à deux mains avant de les faire glisser sur ses fesses pour lui faire adopter l'allure que je souhaite.

- Aaah Luxus ! crie t'elle.

Elle essaye de suivre la cadence que je lui impose. Plus sauvage, plus brutale. Elle se plie de plus en plus face au plaisir que je lui procure. Ses mains quittent mon torse et serrent les draps. Ses gémissements se font de plus en plus forts. D'un coup de bassin j'inverse nos positions. La voilà maintenant sur le dos, moi sur elle et les draps qu'elle n'avait pas lâché nous recouvrant en parti. Seules nos jambes dépassent et elle se dépêche d'enrouler les siennes autour de moi pour modifier l'angle de pénétration. Je dévore la peau fine de son cou tout en la gratifiant de coups de rein puissants. Ses ongles se plantent dans mes omoplates et ses paupières se ferment par intermittences. Elle a toujours eu du mal à les garder ouvertes quand sa jouissance est proche. Je redouble d'ardeur pour la combler tout en suivant les quelques directives qu'elle m'impose. Que ce soit la vitesse, la force que je mets ou la profondeur à laquelle je vais, c'est elle qui décide de tout en cet instant. Si elle n'avait pas voulu que je prenne le contrôle juste avant elle me l'aurait fait savoir. Ce petit jeu de dominance la rend encore plus désirable.

- Oui Luxus... juste... là Ah !

- Ici ? demandais-je en sachant exactement de quel endroit il s'agit et en insistant dessus.

- Mon Dieu Oui ! crie t'elle en se contractant sur ma verge. Luxus !

Au diable ses ordres. J'accélère de mon propre chef, allant aussi loin que je peux tout en stimulant ce point en elle qui la fait hurler. Son étau et si serré que j'ai l'impression qu'elle me fait prisonnier au sein de sa féminité.

Je délaisse son cou et l'embrasse férocement, étouffant nos hurlements alors que je me libère en elle et qu'elle jouit au même moment. Je m'effondre en parti sur elle tout en essayant de reprendre une respiration normale. Son cœur est si affolé que je le sens cogner contre sa cage thoracique.

- Moi aussi je t'aime, souffle t'elle, saisie d'un frisson quand je me retire de son sexe sensible.

- J'espère bien, dis-je, amusé. Ce serait cruel de ta part de m'utiliser sinon. Et encore plus cruel de me mentir.

Je m'allonge à ses côtés et la serre dans mes bras. Comme à chaque fois nous discutons après avoir succombé à la tentation. Combien de temps allons-nous être séparés ensuite ? Quelques jours ? Une semaine ? Deux ? Si je pouvais me réveiller chaque matin avec Lucy dans mes bras j'en serais comblé.

- Aucune chance. Je suis tombée amoureuse de toi au fil de nos échanges quand tu me rassurais et que tu m'encourageais. Tu es l'homme de ma vie, désolée de te l'apprendre, réplique t'elle sur le même ton en se blottissant contre moi.

Je lui caresse les cheveux et lui embrasse le front avant de poursuivre.

- Pareil, je ne veux aucune autre femme que toi. Un jour il faudra quand même remercier Mirajane d'avoir autant arrosé son anniversaire.

- Pourquoi ? Parce que l'alcool a fait qu'on s'est retrouvé dans une chambre à s'envoyer en l'air alors qu'on venait juste de trouver le courage de se déclarer l'un à l'autre ? Imagine la tête qu'elle va faire si tu lui apprends ça.

- Je crois que ça vaudrait le détour. Je mettrai mon téléphone en mode appareil photo juste pour capturer son expression et te la montrer.

- Je vois la scène d'ici : «  Au fait Mira, merci de nous avoir incité à boire Lucy et moi. Par contre, excuse-nous mais on a vite abandonné ta fête pour s'adonner à des activités plus charnelles ». Elle te sauterait dessus pour savoir la date du mariage, j'en suis sûre !

- Eh bien... Tu oublies un point important.

- Ah oui ? Lequel ? demande-t-elle en voyant que je ne poursuis pas mon explication.

- Elle demanderait aussi à être tante d'une ribambelle d'enfants blonds, avouais-je en souriant.

Elle se met à rire d'un rire cristallin.

- Pas faux, dit-elle en reprenant son souffle. Elle est dingue. Mais je pense qu'il n'y a pas de fille plus gentille qu'elle.

- Tu ne l'as jamais vu énervée aussi. C'est un démon !

- Tu exagères...

- Tu penses ? m'exclamais-je en me replaçant sur elle pour la chatouiller.

- Non pitié arrête ! Pas les chatouilles ! crie t'elle littéralement morte de rire en se débattant dans tous les sens pour se soustraire de ma prise, réussissant même à rouler sur le ventre dans l'espoir de se protéger.

- Tu croyais m'échapper ?

Je souris autant qu'elle rigole. Elle essaye de se recroqueviller mais je la bloque sous mon poids. Cependant, je me rends vite compte que mon « plan » est à double tranchant.

- Arrête de gigoter comme ça, lui intimais-je d'une voix rauque alors que je sens ma virilité se réveiller à cause du frottement de ses fesses.

- C'est toi qui a commencé, réplique t'elle, son rire faisant place à de la provocation.

- Cette fois je ne te laisserais pas le choix de mener la danse ou pas petite coquine, dis-je avant de relever son bassin en douceur afin de glisser à nouveau en elle pour lui faire du bien une bonne partie de cette nuit.

Des bruits de voix provenant du salon de la suite et des tambourinements à la porte de ma chambre me réveillent. J'ai toujours Lucy contre moi. Elle dort d'un sommeil de plomb et j'aurai aimé l'imiter. Nous nous sommes endormis tard. Je regarde l'heure sur le radio-réveil et constate qu'il est beaucoup trop tôt pour sortir les gens de leur sommeil un jour de repos. Je prie pour qu'on nous foute la paix. Malheureusement le destin en a décidé autrement. J'ai eu un bon pressentiment finalement... J'ai bien fais de récupérer nos affaires et de fermer notre porte à clé. Après tout il arrive que Freed vienne me réveiller, ça aurait été embêtant qu'il voit quelque chose qu'il n'est pas sensé voir...

- Luxus ! Ouvre cette porte tout de suite ! Je n'hésiterais pas à la défoncer moi-même ! hurle une jeune femme que je présume être Mirajane malgré le brouillard qui s'est installé dans mon cerveau.

- Mademoiselle Strauss...

- Oh ta gueule Freed ! Je vais faire la peau à cet idiot ! Un point c'est tout !

Oula... ça a à l'air de chauffer à côté. Et pas forcément dans le bon sens. Qu'est-ce qu'il se passe ?

- Laisse-le tranquille Mira, il a bien le droit de s'amuser aussi, intervient Gadjeel. En plus, rien ne prouve que c'était une de ses groupies.

- Elles auraient pu user d'un stratagème pour s'infiltrer dans son lit ! Lui refiler une drogue ou je ne sais quoi d'autre ! le contredit t'elle avec véhémence.

- Il avait un rendez-vous professionnel hier soir et... essaye de lui expliquer Orga.

- Professionnel mon cul ! Personne ne me fera croire qu'il avait vraiment un entretien après ça. Il a sans doute payé une pute ou une escorte oui !

- Non, je voulais dire...

-J'ai parfaitement compris Orga ! À cause de sa stupide bêtise il est en première page de la presse people ! Quelle image est-ce qu'on renvoie actuellement ?!

- Mira... comme le dit Gadjeel il a le droit de s'amuser aussi. C'est pas comme si c'était tout le temps. Ça doit même être la première fois, essaye de la raisonner Ever. C'est normal que ces vautours se jettent sur le premier faux pas de Luxus.

- La première fois qu'il se fait prendre oui ! rage Mira.

- Mademoiselle Strauss...

- Pas maintenant Freed ou tu es le premier que j'étripe ! le menace t'elle.

Je pense en avoir assez entendu... Habilement je récupère mon bras qui servait d'oreiller à Lucy et sors du lit. Je prends mon boxer et mon pantalon puis les enfile en essayant de faire le moins de bruit possible. Je me dirige ensuite vers l'armoire et m'empare d'un haut que j'enfile rapidement avant de me diriger vers la porte. Je la déverrouille en tout discrétion et profite du fait d'avoir entendu des pas s'éloigner vers le salon pour sortir. On a parlé du démon cette nuit, je vais apparemment subir sa colère même si j'en ignore la cause. Quoi que... je me doute que ça a un rapport avec Lucy.

Alors que Mirajane hurle toujours après tout le monde, je pénètre dans la pièce, dos à elle.

- T'as pas bientôt fini de râler ?! Il est même pas sept heures ! dis-je un brin énervé.

- Toi ! dit-elle en se retournant pour me pointer du doigt. Tu peux être fier de ce que tu as fais ! Les gens ne parlent que de ça !

- De quoi tu parles ?

- N'essaye pas de faire l'innocent avec moi ! Tu as baisé qui cette nuit ? Une de tes « Fiancées », une prostituée ou alors une escorte ?!

- Alors Mira, je vais être clair, ça ne te regarde pas avec qui j'ai des rapports sexuels ! criais-je furieux après elle. De quel droit tu t'en mêles ?

- Je m'en mêle à partir du moment où tu es pris en photo en train de t'exhiber avec une salope.

- Quoi ? demandais-je, perdu.

Elle me balance le magazine alors qu'autour de nous personne ne pipe mot. Je m'empare de la revue de presse et constate qu'effectivement il y a ma photo en première page... sauf que je ne suis pas seul dessus. Lucy y est aussi, bien que son visage soit en parti dissimulé. Néanmoins, ce que nous faisons au moment où la photo a été prise est révélateur. J'ai mes mains dans son chemisier et mon visage dans son cou...

- Ouvre-le. Il y en a d'autres.

Je relève la tête pour voir la colère dans ses yeux mais fais ce qu'elle dit. Effectivement il y en a plusieurs. Moi seul quand je l'attends, quand je lui tends sa flûte de champagne, quand elle se mets dos à moi, quand je descends ma main sous sa jupe et qu'elle se retiens à mes bras pour ne pas tomber... Je jette un œil aux quelques lignes de l'article qui ne font que me mettre un peu plus en rogne.

« Le célèbre Chanteur et Bassiste du groupe Dragon Soul, Luxus Drear, a été surpris avec une inconnue dans la suite de son hôtel tard hier soir. Qui est-elle ? Les théories vont bon train mais la scène qui s'est déroulé sous les yeux de notre photographe est on ne peut plus clair. S'agit-il d'une conquête d'un soir, d'une professionnelle ou d'un amour caché ? Nous allons mener l'enquête et vous dévoiler la vérité »

Je suis incapable de dire quoi que ce soit. On est dans un des derniers étages de l'hôtel... Le journaliste à scandale a dû se procurer l'emplacement de ma suite et se poster dans un bâtiment en face. Une chance que la pièce ait été dans la pénombre et la lumière derrière Lucy. On ne peut pas deviner que c'est elle. Seuls Freed et Orga doivent avoir compris du coup. Fais chier... autant jouer franc jeu... ou presque.

- Une chose à dire pour réparer ce fiasco ?

- Quoi ?! Ever peut s'envoyer en l'air avec ton frère et moi j'ai pas le droit de coucher avec celle que j'aime ?! m'énervais-je encore plus en lui refaisant face et en jetant le magazine.

Tout le monde me regarde avec des grands yeux. Du moins jusqu'à ce que je me rende compte que ce n'est pas moi qu'ils fixent mais quelque chose dans mon dos. Je me retourne et vois Lucy qui ne sait plus où se mettre. Elle a dû sortir de la chambre quand j'étais en train d'examiner les clichés et que personne ne parlait. Sans réfléchir je m'approche d'elle à grand pas et l'enlace pour la cacher aux yeux des autres. Elle n'est vêtue que du draps du lit. Elle est quasiment nue et en plus elle a entendu la question de Mira et ma réponse... Ils ont dû tous la reconnaître. Et elle, elle ne sait pas vraiment ce qu'il se passe.

- At... Attendez ! C'est vous... Ma... Mademoiselle Heartfilia ?! bégaye Ever sous le choc.

- Pardon pardon pardon ! Je voulais pas vous insulter et j'ignorais qu'il s'agissait de vous, mais j'étais si en colère ! s'excuse Mira, prise de panique en comprenant qu'elle est allée trop loin dans ses spéculations.

Je les écoute à peine, préférant reporter mon attention sur celle qui fait battre mon cœur et qui a les yeux rivés sur le torchon que j'ai laissé tombé au sol. Elle en fixe la couverture. J'ai beau lui demander de me regarder, de me parler, elle reste enfermée dans son mutisme. Ne sachant comment la faire réagir je l'entraîne dans la chambre. Je la fais assoir au bord du lit et c'est seulement une fois au calme que ses larmes commencent à couler sur ses joues.

- Ma chérie, je suis désolé c'est ma faute mais je te le jure on ne te reconnaît pas. J'ai vérifié. Regarde-moi s'il te plaît, dis quelque chose, l'implorais-je.

- Mon père... balbutie t'elle avec des sanglots dans la voix.

- De quoi ton père ? demandais-je en ne comprenant pas où elle veut en venir.

- J'étais... avec lui avant de venir... hier soir. Je ne me suis pas changer. Lui... lui il va me reconnaître, dit-elle en pleurant. Je lui fais honte.

- Non tu ne lui fais pas honte joli cœur. C'est ces rapaces qui devraient avoir honte de jouer les voyeurs. J'assume pleinement notre relation. Ils n'ont pas à s'infiltrer dans notre intimité. Tu n'es pas de passage comme ils le laissent croire dans l'article. Tu es celle que je veux voir chaque matin.

- Et si...

- Avec des « si » on refait le monde, c'est bien connu non ? lui posais-je la question dans l'espoir de la faire ne serait-ce qu'esquisser un sourire.

- Tu as raison mais...

- Il n'y a pas de « mais » qui tienne. S'il le faut je parlerai à ton père d'accord ? tentais-je de la rassurer en collant mon front au sien et en caressant sa joue pour récolter ses larmes.

Elle hoche la tête et dans la foulée des coups sont portés à la porte. Je lui dis que je reviens vite et sors dans le couloir pour me retrouver devant Freed.

- C'est pas le moment.

- Je sais Monsieur mais on vous demande au téléphone, répond-il.

- Qui ?

Face à son absence de réponse je comprends tout de suite. Il a suffit que j'en parle pour que ça arrive... Je râle et passe une main dans mes cheveux avant de me saisir du téléphone qu'il me tend. Je souffle un bon coup pour me calmer et porte le téléphone à mon oreille pendant qu'il s'éloigne.

- Monsieur Heartfilia, saluais-je d'un ton neutre mais respectueux mon interlocuteur.

- Monsieur Drear... Luxus... soupire t'il comme ennuyé de devoir passer cet appel. J'aimerais avoir une confirmation de ta part. Ma fille est-elle avec toi ?

- Oui Jude... lui avouais-je tout en craignant sa réaction.

- Je vois... Depuis combien de temps ?

Je comprends parfaitement qu'il ne me demande pas depuis quand elle est ici mais plutôt depuis quand on se fréquente sérieusement.

- Presque un an...

- D'accord. J'aurai préféré éviter cette situation. Je vais porter plainte contre ce journal à scandale pour atteinte à la vie privée. Et contre ce... Jason... celui qui a pris les photos. Mais... il faudra sans doute faire un communiqué. Il est hors de question que ma fille chérie soit... rabaissée au rang de simple...

- J'ai compris. Ne te force pas à employer un tel mot. Je suis désolé de te causer des ennuis.

- La seule chose qui m'importe c'est le bonheur de ma Lucy. Le bonheur de notre trésor à Layla et moi. Elle serait effondrée de voir son bébé traîné dans la boue... dit-il d'une voix brisée par le chagrin.

- Je sais... Et je sais aussi que vous ne me devez aucune faveur, surtout maintenant, mais j'aurais une chose à vous demander. Quelque chose qui compte plus que ma propre vie... Je serais capable de tout abandonner pour ça...

Ma gorge est serrée tellement ces mots sont durs à prononcer mais nécessaires. Je suis capable de faire passer son bonheur avant le mien. Et, comme son père, c'est au-dessus de mes forces de la voir souffrir. S'il ne me donne pas son accord s'en sera fini de ma carrière. Si je dois me sacrifier pour elle je n'hésiterai pas une seule seconde. Notre conversation dure encore quelques minutes avant qu'il ne raccroche, m'assurant qu'il s'occupait de la presse déjà massée devant notre hôtel. Il compte venir en personne et faire une déclaration. Maintenant il ne me reste plus qu'à parler avec Lucy... Je retourne dans la chambre et mon cœur se brise en une fraction de seconde. Elle est recroquevillée au milieu du lit et ses sanglots sont déchirants. Elle n'est toujours vêtue que du draps et quand je la prends dans mes bras leur fraîcheur me saisit.

- Ma chérie, tu dois te couvrir, tu vas tomber malade si tu restes comme ça... la sermonnais-je avec douceur.

- Qu'à dit mon père ? demande-t-elle en ignorant totalement ce que je viens de dire.

- C... Comment ... bafouillais-je.

- Je t'ai entendu... Qu'a-t-il dit ? insiste t'elle en larmes.

J'expire fortement et lui fais relever la tête. Ses yeux sont rouges. J'embrasse doucement ses lèvres au goût de sel, essayant de lui transmettre tout l'amour que je ressens pour elle. Elle répond, faisant preuve d'autant de douceur que moi. C'est un baiser chaste que je savoure pleinement.

- Il est d'accord... dis-je en m'écartant légèrement.

Elle me regarde avec de grands yeux comme si elle n'en croyait pas ses oreilles. Je lui souris et répète ce que je viens de dire. Son regard triste fait place à une immense joie et cette fois ce ne sont pas des larmes de honte ou d'angoisse qui coulent mais de bonheur.

- Lucy Heartfilia, mon amour... Dans quelques heures ton père annoncera nos fiançailles mais avant ça, je veux te poser la question... Veux-tu devenir ma femme ? lui demandais-je, le cœur battant la chamade.

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