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Paranoïa (part.1)

* PDV HARRY *

Ils viennent de m'enfermer dans ma chambre mais même là je ne suis pas en sécurité. Ils vont revenir, je le sais. Je le sens. Personne ne me croit mais ils sont là, ici, dans l'hôpital. Je dois à tout prix me cacher pour ne pas qu'ils me retrouvent. 

- Aller Harry, il faut te reposer maintenant, me dit l'infirmier qui se charge des nuits, Liam.

Me reposer ?! Non je ne peux pas ! Il faut que je puisse me défendre quand ils arriveront. Ils vont forcément revenir, ils reviennent toujours et je ne dois pas les laisser faire cette fois-ci. Je ne dois pas les laisser faire !

- Non je dois être prêt quand ils reviendront, dis-je pour lui faire comprendre l'urgence de la situation.

- Harry, voyons, il faut bien que tu te reposes pour être en pleine forme, me dit-il pour m'encourager à aller au lit.

- En pleine forme pour ? Dis-je, soudainement suspicieux.

Fait-il parti de ces monstres ? Pourtant Liam est gentil avec moi la journée. Mais serait-ce pour cacher des actes cruels et immoraux la nuit ? Ou bien est-il vraiment gentil et il ne se doute pas que des atrocités règnent la nuit ici à l'hôpital ?

- Pour aller mieux voyons ! Me répond-il comme si tout était évident.

- Mais je vais bien moi ! Ce sont eux qui sont malades ! Pas moi ! Ils vont revenir je te le dis ! 

Je tente de lui faire entendre raison mais comme chaque soir, il me force à aller dormir, me met ces sortes de liens aux poignets et aux jambes pour éviter que je ne sorte. Il ne comprend pas qu'il me met en danger en faisant ça ?! S'ils reviennent, comment je vais pouvoir me défendre si je suis attaché ?! Non je ne peux pas me laisser faire !

- Qui ça ? Me demande-t-il.

- Mais les hommes de la lumière ! Je lui crie au visage.

Liam ne comprend rien... À moins qu'il fasse parti de ces hommes et qu'il tente de brouiller les pistes ?!

- Aller Harry, calme-toi, ne m'oblige pas à appeler le Docteur.

Le Docteur, le Docteur, le Docteur, non ! Pas le Docteur !

- D'accord, d'accord, d'accord, pas le docteur. 

Je me dirige vers le lit et je m'allonge en plaçant mes extrémités pour qu'il m'attache. Le Docteur me donne des pilules qui me font dormir et qui me rendent tout faible. Je ne peux pas les prendre sinon je ne vais pas pouvoir me défendre. Il ne faut pas que je prenne ces pilules. 

- C'est bien Harry, je dirai au Docteur que tu as été très sage, il te donnera une étoile demain matin.

- Une étoile ? Pour moi ? Dis-je, avec un sourire naissant sur mon visage. 

Les étoiles sont des récompenses. Au bout de dix étoiles, on reçoit une surprise de la part du Docteur. Il m'en manquait une pour en avoir dix. Demain j'aurai ma surprise ! Si je survie à cette nuit bien sûr.

- Oui Harry, une belle étoile pour toi. Puis ça t'en fera dix donc tu sais ce que cela signifie ? Me demande-t-il en serrant mes liens.

- Oui, je vais avoir une surprise.

- Parfaitement. C'est bon ? Tout va bien ? Je peux y aller ? Me demande-t-il, sincèrement.

- Ferme bien la porte s'il te plait, je lui demande avec une certaine crainte de ne pas être en sécurité.

- Oui Harry, comme chaque soir, me dit-il en souriant.

- Merci.

- Tu es le seul patient qui s'inquiète d'être bien enfermé, me dit-il en rigolant légèrement. 

Il ferme la porte et la lumière s'éteint. 

Je déteste être dans le noir. C'est paradoxal car j'ai peur des hommes de la lumière... Mais ils ne viennent jamais en plein jours, c'est pour ça que je ne suis pas en sécurité la nuit. J'attends de longues heures, me forçant à rester éveiller. Je fixe la petite vitre encastrée dans la porte, je suis aux aguets. À chaque fois que la lumière du couloir s'allume, j'ai l'impression que mon coeur va se détacher de ma poitrine mais ce ne sont que les infirmiers qui font des rondes pour être sûr que les pensionnaires vont bien. S'ils savaient le danger que nous affrontons chaque nuit ici, à l'hôpital... Je ne sais pas à quel moment j'ai perdu pied, mais je me souviens d'un vide noir qui m'englouti et le son de pas dans le couloir. 

- Harry... Tu vas venir avec nous...

J'ouvre les yeux et les hommes de la lumière sont là ! Je ne vois pas leur visage car une lumière aveuglante m'éblouie. On me saisit les bras, les jambes et on me soulève. Je me débats, je tente d'hurler mais une main gantée est plaquée sur ma bouche. L'odeur de l'hôpital m'assaille et une envie de vomir me prend. 

- Sois un gentil garçon Harry, tu auras de jolies sucettes. 

Les larmes coulent sur mes joues car je sais ce que sont leurs sucettes et je n'aime pas cela du tout, à la fin leurs sucettes sont amères et visqueuses. Je me retrouve enfermé dans une salle blanche, immaculée, mais qui sera bientôt témoin des atrocités de ces monstres de lumière. 

- On va retirer cette camisole Harry, comment tu vas pouvoir jouer avec nous si tes mains sont liées ?

Je secoue la tête mais la lumière aveuglante me fait souffrir. Mes yeux me brûlent et j'ai l'impression que des milliers de marteaux martèlent mon crâne. Je sens ma camisole être retirée, je panique. Les lumières bougent sous mes yeux et m'étourdissent. Leurs doigts s'enroulent autour de ma gorge et je sens la première sucette forcer le barrage de mes lèvres. Mes yeux s'écarquillent et mes larmes redoublent.

- Tu es un bon garçon Harry, tu auras une récompense pour ces si jolies lèvres. 

L'envie de vomir me prend lorsque la première sucette frappe le fond de ma gorge. Je sens qu'on me tire les cheveux, mon crâne me pique, les lumières s'intensifient et j'ai la tête qui tourne. Après quelques minutes qui me paraissent des heures, une autre sucette vient remplacer la précédente. Une fois, j'ai croqué la sucette et j'ai reçu une violente douleur à la tête, je suis resté dans mon lit pendant quatre jours, je ne pouvais pas me lever tellement la douleur était insoutenable. De ce fait, je sais que je ne dois pas croquer la sucette mais seulement la suçoter. Si je ne le fais pas, les hommes de la lumière me balance de l'eau sur le visage, et j'ai peur de l'eau. J'ai peur de l'eau. J'ai peur de l'eau. Beaucoup, depuis que le grand méchant me mettait la tête sous l'eau quand j'étais petit. Maman criait fort et j'entends encore ses cris parfois dans mes cauchemars. 

La sucette change encore et celle-ci est la pire. Je m'étouffe, je suffoque, je ne respire plus tellement la douleur est intense. Ma gorge me brûle et ma mâchoire me fait mal. Leurs doigts me serrent très fort et d'un coup, les lumières s'éteignent et la pièce est plongée dans le noir. Je stresse. Je regarde autour de moi dans l'espoir de voir quelque chose mais je ne sens qu'une légère piqure dans mon cou puis, plus rien. 



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