*PDV LOUIS*

Je suis dans ses bras. Je m'y sens bien, en sécurité. Il ne m'a pas jugé, il m'a dit qu'il allait m'aider. Il sent encore la madeleine et je pense que c'est devenu mon odeur préférée... Je sens son coeur battre contre ma joue. Si quelqu'un nous voyait, il serait certainement surpris de la scène qui se déroule sous ses yeux. Un docteur et son patient dans les bras l'un de l'autre, contre un mur. Mais même si cela semblerait louche, je ne voudrais quitter cet endroit pour rien au monde. 

Et quand je dis cet endroit, je ne parle pas de l'hôpital, ni de la pièce où l'on se trouve, je veux dire : ses bras. 

C'est complètement dingue, dans ses bras je me sens... différent. Je ne pense plus à mes formes trop généreuses, ni à mes problèmes, je pense juste à lui et aux madeleines. 

- Tu sens la madeleine...

Il pouffe à mes oreilles et il me dit :

- Tu sens la noix de coco...

Je rougis à sa réponse et avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, il me dit :

- J'aime beaucoup la noix de coco...

- J'ai envie de manger une madeleine. 

J'ose. 

D'ordinaire je n'aurais jamais rien dit. 

D'ordinaire je n'aurais jamais été dans les bras d'un homme. 

D'ordinaire... Je n'aurais jamais perdu tout ce poids.

- Tu veux... Tu veux en manger Louis ?

- Non, enfin... Je veux dire... Peut-être... ?

- Mais c'est génial ça Louis !!!

Il se détache de moi et me regarde. Non reste encore contre moi... Il se relève et s'installe sur son bureau. Je me lève à mon tour et m'assieds sur une des chaises devant celui-ci. 

- Louis.

- Oui..?

- On va essayer quelque chose, une fois par semaine, on va aller dehors et manger dans un petit restaurant que tu choisiras.

- Que... quoi ?

- Je pense que ça va t'aider, côtoyer du monde, ne plus rester enfermé toute la journée.

- Mais... On... On a le droit de faire ça ?

- Ça te plairait ?

- Je... Je sais pas...

- Écoute, je te laisse réfléchir d'accord ?

- Oui, merci...

Je me lève de la chaise et lui aussi me raccompagne jusqu'à la porte de sa salle.

- Et Louis ?

- Oui ? dis-je en me mettant face à lui, nos corps à quelques centimètres l'un de l'autre.

- Ne fais plus autant de sport, tu n'as pas besoin de tout ça pour être magnifique.

Je rougis et lui souris timidement avant de repartir vers ma chambre.

*PDV HARRY*

Mon dieu... 

Je vais devenir dingue. 

Je ne sais pas pourquoi mais il m'obsède. J'ai envie de l'aider, je veux vraiment l'aider, qu'il se sente bien... 

Je sens la madeleine selon lui. Ça me fait sourire. J'en ai mal aux joues. 

Je passe l'après-midi à voir mes patients, je vais voir Freddie avant sa sieste et il est tout barbouillé de chocolat. Il est à croquer comme ça. Dès qu'il m'aperçoit, il court vers moi et me saute dans les jambes.

- Bah alors mon bonhomme ! 

- Papaaaaaa !

- Bonjour Harry, me dit Carmen en venant récupérer Freddie.

- Bonjour Carmen, comment s'est passée cette journée ?

- Comme toutes les autres, Freddie est un vrai petit ange, dit-elle en me souriant.

- Merci Carmen, et comment va Sasha ?

- Mon bout de chou est rentré à la maternelle cette année et c'est plus compliqué pour moi que pour lui je pense, dit-elle en rigolant.

- Ne t'en fais pas, tu vas très bien gérer.

- J'espère haha, aller bonhomme, on va faire la sieste ?

- No...

- Aller mon coeur, il faut que tu écoutes tata Carmen, on se voit après ta sieste, lui dis-je en lui souriant et lui faisant un baiser sur le front.

Il me sourit et repart en courant vers l'air de jeu. 

- Bonne fin d'après midi Carmen !

- Bonne fin d'après midi Harry, à ce soir ! dit-elle en retournant voir les enfants.

Je retourne à mon bureau et passe ma fin d'après-midi à aider mes patients. À 18h30, je retourne chercher Freddie et en sortant, nous croisons Louis dans le hall.

- Louis ?

- Har... Docteur ?

- Tu es sorti de ta chambre ? 

- On dirait bien en effet, me dit-il en souriant légèrement.

- Paaapa !

Freddie me tire légèrement les cheveux et je rigole en essayant de retirer mes cheveux de ses petits poings.

- Je ne savais pas que vous aviez... un fils.

- Il va avoir 2 ans dans quelques mois.

- Il est adorable, il vous ressemble beaucoup.

- Serait-ce un compliment caché Monsieur Tomlinson ? dis-je en souriant.

- Euh... Je... En fait c'est...

- Je t'embête, ne t'inquiète pas. 

- Euh ouais...

- On se voit bientôt ?

- Oui... À... À bientôt.

Je le vois repartir et je sors de l'hôpital. Nous rentrons à la maison et Leslie me prend immédiatement Freddie des mains. Elle s'en va dans une autre pièce et ne m'adresse même pas la parole. 

Super, une bonne soirée en perspective... 

Je monte prendre une douche et me laver les cheveux. En prenant mon gel douche à la madeleine, je repense à Louis, à ses yeux bleus... Harry je ne pense pas que ce soit ni le lieu ni le moment de penser à Louis. Je me savonne le corps et continue, malgré moi, à penser à mon patient, à ses cheveux lui tombant sur le visage, ses yeux bleus intenses, ses lèvres fines et rosées, ses sourires lui faisant des petites rides aux yeux... 

Non ! Mon dieu Harry mais tu fous quoi ?!

J'arrête l'eau immédiatement et reste immobile dans la douche. Je passe mes mains dans mes cheveux et respire. Je dois me calmer, ce n'est pas du tout correcte. Je sors de la douche et me sèche rapidement. Je me regarde dans le miroir et me sens un peu mal. J'ai toujours une tension dans le bas ventre alors je dois vraiment essayer de me calmer. Je sors de la salle de bain et m'habille. Je retourne dans le salon et Leslie se trouve à la porte, des valises à la main.

- Je m'en vais.

- Grand bien te fasse.

- C'est tout ce que tu trouves à dire Harold ?

- C'est tout ce que j'ai envie de te dire oui ! Ah non, il y a aussi "je veux divorcer et avoir la garde de Freddie". Ça te convient mieux peut-être ?

- Tu vas avoir de mes nouvelles Harold !

- Mais j'ai hâte.

Elle s'en va en claquant la porte et je vais voir Freddie qui joue tranquillement sur son tapis de jeu dans le salon. Je m'approche de lui et lui caresse le front tendrement. 

- On va aller se laver mon coeur ?

Je le prends dans mes bras et nous allons à la salle de bain. Je lave mon petit bonhomme et le sèche rapidement. Je le rhabille et il court jusqu'au salon pour s'amuser avec ses jouets. Après presqu'une heure, je décide qu'il est temps pour nous de manger. 

- On va préparer à manger mon coeur ? On va faire de la purée de pomme de terre avec du jambon ?

- Pué !

- Oui de la purée mon ange, dis-je en rigolant.

Je me dirige vers la cuisine et Freddie me suit en rigolant. Je l'installe sur sa chaise haute et lui donne une assiette vide. Il s'amuse avec et je commence à faire bouillir les pommes de terre. Je sors des tranches de jambons et les hache finement. Une fois les patates bouillies, je les épluches et les écrase pour en faire de la purée. J'ajoute un peu de beurre et de lait et le tout est prêt. Je sers mon petit homme et il mange goulûment. Le fait qu'il s'en mette partout me fait rire et je mange avec lui. Après avoir tout mangé, je débarrasse et mets le tout dans l'évier. Je descends Freddie de sa chaise haute et l'accompagne devant une sorte de puzzle avec de grosses pièces. On s'installe sur le tapis du salon, devant la cheminée et nous commençons à jouer ensemble. Après une bonne heure de jeu, Freddie commence à se frotter les yeux et il est temps pour lui d'aller dans les bras de Morphée. Je l'accompagne dans sa chambre, le change pour la nuit et le couche. Je lui lis son histoire du soir et il finit par s'endormir après quelques minutes. Je le borde et l'embrasse avant de mettre sa veilleuse et de sortir de la chambre. Une fois dans la cuisine, je fais la vaisselle et me mets de la musique en fond. Une fois tout terminé, je m'installe sur le canapé et repense à Louis... Il a tout mangé à midi. Je suis tellement fier de lui, il est sur la bonne voix. 

Il va s'en sortir, j'en suis convaincu.

Je me lève et vais dans la cuisine. Une fois devant mon plan de travail je commence à sortir de la farine ainsi que d'autres ingrédients et je commence à chercher une recette de madeleines. Ça n'a pas l'air super compliqué et je m'y mets. 

Après une heure à galérer, je sors enfin les madeleines du four et c'est un exploit qu'elles ne soient pas brulées et qu'elles aient la bonne forme, avec la petite bosse au dessus ! Je les sors du moule en me brulant un peu les doigts et les mets dans une assiette pour qu'elles puissent refroidir. Je fais encore une fois la vaisselle et je range tout. Après cela, je décide d'aller me coucher pour être en pleine forme demain.

Le lendemain, je me lève, me douche et mange rapidement. Je lève Freddie, le prépare et le fais manger tranquillement. Nous allons à la crèche et je le dépose comme chaque matin. Après cela, je me dirige vers mon bureau et commence mes consultations. Vers 11h, je raccompagne ma patiente et me dirige vers la chambre de Louis pour lui apporter les madeleines que j'ai préparées pour lui. 

Une fois devant sa porte, je me stoppe en voyant Louis allongé avec l'adolescent de la dernière fois. Ils sont tous les deux dans son lit et Louis a la tête posée sur son torse. Je recule légèrement et retourne dans mon bureau sans avoir déposé les madeleines. J'ai une pensée pour Louis à 12h lorsque je vais manger et décide de lui apporter ses madeleines dans l'après-midi. C'est ce que je fais vers 15h30. Je me dirige vers sa chambre à nouveau et je suis soulagé lorsque je vois que l'autre adolescent est parti.

- Bonjour Louis.

- Bonjour Docteur.

- Tout va bien ?

- Oui merci et vous ?

- Bien merci.

Nous restons comme ça, moi debout, lui assis sur son lit me regardant.

- Vous... vous aviez besoin de quelque chose ?

- En fait je passais pour te donner quelque chose.

- Oh

- J'ai... je t'ai fais des madeleines...

Je vois son teint devenir rose et il est adorable. Je m'avance vers lui et lui montre mon petit paquet avec mes madeleines. 

- Tu m'as vraiment fait des madeleines ?

Je ne sais pas trop comment répondre à ça... D'un côté, je suis heureux car on est intime par notre tutoiement et qu'il se rend compte que j'ai pensé à lui en dehors de mon travail. Mais de l'autre côté, je viens de faire des madeleines à un anorexique. 

Des madeleines. 

Une pâtisserie. 

À un anorexique.

Je crois que dans toute ta carrière Harry, tu n'as jamais été aussi stupide.

- Euh oui... Maintenant que j'y pense c'était pas forcément... Une bonne idée.

- ...

- Je.. Je suis...

- Merci.

Je le regarde, un peu surpris de cette réponse.

- Merci ?

- Merci de m'avoir apporté quelque chose et d'avoir pensé à moi en dehors de l'hôpital.

- Ça me faisait plaisir.

Il me regarde et me sourit gentiment. 

- Tu peux t'assoir...

Je me dirige vers une des chaises mais il me stoppe.

- ... Sur mon lit.

Je le regarde, encore une fois un peu surpris et il est écarlate. Je m'approche alors moi aussi et m'assoie en bout de lit. Je lui donne la boite de madeleines et il la prend dans ses petites mains. Il ouvre la boite et me sourit. Il en prend une et la regarde.

- Tu... Tu n'es pas obligé...

- Je crois que j'en ai envie...

Nous nous regardons et le rose nous monte tous les deux aux joues. Il est sublime, ses yeux bleus ressortent encore plus et je sens la tension dans mon bas ventre resurgir. Je dois garder mon calme. Il entrouvre ses lèvres et je me surprends à observer celles-ci et à en avoir envie. Il dépose un bout de madeleine dans sa bouche et une miette s'échappe et s'échoue sur le bas de sa lèvre inférieure.

- Tu... Tu as une...

Il sort le bout de sa langue et vient récupérer la miette.

Oh mon dieu... Il ne se rend pas compte à quel point il est magnifique.

Je détourne les yeux et m'évente légèrement avec ma blouse. 

- Elle est bonne.

- Que pardon ?

- La... La madeleine. Elle est bonne.

- Oh, merci c'est gentil.

Je le vois me fixer aussi et il baisse son regard sur mes lèvres. La tension dans mon bas ventre augmente, ainsi que la chaleur dans la pièce. Je louche sur ses lèvres fines aussi et je crois que j'ai envie de les embrasser. Je détourne le regard et me lève subitement, rompant l'atmosphère lourde qui régnait dans la pièce. 

- Je... Je vais devoir y aller...

- Déjà ?

- J'ai... Des rendez-vous.

- D'accord...

- Tu as décidé si, si tu voulais bien aller manger un bout dehors chaque semaine ?

- Euh...

- J'ai compris, ne t'inquiète pas je...

- C'est d'accord. 

- Pardon ?

- J'accepte.

Je le regarde en souriant et j'ai l'impression de lui avoir proposé un rencard. Je suis heureux qu'il ait accepté, je sors de sa chambre en lui souhaitant une bonne soirée et lui disant que je ne pourrai pas lui amener son plateau ce soir. Il acquiesce et me fait un petit signe de main. Après le travail, je récupère Freddie et nous nous dirigeons à la maison.

- Ce soir tonton Niall vient à la maison !!

- 'Ton Nailleu !

- Oui tonton Niall !! 

Nous arrivons à la maison et je donne le bain à Freddie. Après cela, je le laisse jouer sur son tapis d'éveil et je prépare l'apéro et le diner pour nous trois. Vers 19h, Niall sonne et Freddie, tout excité, court jusqu'à la porte. Je l'accompagne et ouvre la porte.

- Mon petit ange !!!! s'écrie Niall en soulevant Freddie dans ses bras et le chatouillant.

- 'Ton Nailleu !!

- Je resterai donc à jamais un "ton Nailleu" à tes yeux petit chou ?! dit-il en feignant de pleurer, ce qui amuse beaucoup Freddie. Comment ça va Haz' ?

- Très bien et toi ? lui dis-je en le serrant dans mes bras et le faisant entrer.

- Mieux que toi apparement... Stella m'a dit pour Toi et Leslie. 

- Oh, oui.

- On le savait tous que ça allait finir comme ça !

- Quoi ?

- C'était pas une fille pour toi. Elle est une bonne mère mais pas une bonne épouse.

- Parlons d'autres choses ! Bière ?

- Aller !

Nous nous dirigeons vers le salon et je donne une bière à Niall, m'en prends une et donne un biberon de jus de fruit à Freddie. Nous nous installons tous les trois sur le canapé et Freddie s'allonge contre Niall qui joue avec ses cheveux. 

- Alors quoi de neuf ?

- Ça fait du bien de ne pas être dans une dispute permanente... C'est étonnement calme à la maison.

- Mais pourquoi c'est parti autant en live ?

- À cause du boulot, encore...

Niall soupire et boit une gorgée.

- Papaaaa !

- Oui on va manger mon coeur !

- Direction la cuisine !!!

Niall prend Freddie dans ses bras et court jusqu'à la cuisine, ce qui fait énormément rire Freddie. Je les suis et commence à sortir tout ce que j'avais prévu. Je fais réchauffer les pizzas maisons et  cuis les légumes pour Freddie. Une fois le tout prêt, j'installe mon fils sur sa chaise haute et nous commençons tous à manger. Une fois que Freddie a terminé de manger, je vais le mettre au calme dans sa chambre pour qu'il puisse jouer tranquillement avant d'aller se coucher. Je retourne au salon et installe la petite caméra pour le surveiller et nous reprenons notre discussion avec Ni'.

- Elle t'a dit si elle allait revenir ?

- Non, et pour dire vrai je veux pas qu'elle revienne, je veux qu'elle soit présente pour Freddie mais que ça en reste là. 

- Tu vas demandé le divorce ?

- Je pense oui...

- Et bah... Tu es sûr de toi Haz' ? C'est pas une décision à prendre à la légère...

- J'y ai réfléchi et je veux me libérer de ça. Je veux passer à autre chose.

- Autre chose ?

Je rougis, comprenant là où il veut en venir.

- Petit cachotier ! Tu as quelqu'un d'autre en tête !?

- Non... Enfin... Pas vraiment, c'est compliqué.

- C'est qui ?! Dis-moi !

- C'est un patient...

- "Un" patient ?

- ... Oui.

- Je ne savais pas que tu étais aussi attiré par les hommes ! Ça ouvre les portes à beaucoup de monde ça !

- Je ne suis pas vraiment attiré par les hommes... C'est juste lui.

- Il s'appelle comment ? Il a quel âge ? Comment ça c'est un patient ?! Dis moi tout !

- Louis, oui il est anorexique et c'est un adolescent...

- Euh Harry ?

- Je sais...

- Il est majeur au moins ?

- Bientôt...

- Harry fait très attention.

- Il me retourne complètement la tête... 

- Je t'ai jamais vu comme ça. Même quand tu as rencontré Leslie tu n'étais pas aussi...

- Aussi ?

- ... Niais ?

Je lui balance un coussin dans la figure et il éclate de rire. 

- Ni' j'ai fais un truc pas bien...

- J'aime pas quand tu dis ça... dit-il tout à coup très sérieux. 

- Je lui ai proposé d'aller manger en dehors de l'hôpital une fois par semaine.

- Tu sais que t'es pas censé faire ça Harold.

- Je suis pas censé non plus ressentir ces trucs quand je le vois, ni le prendre dans mes bras...

- TU L'AS PRIS DANS TES BRAS ?!

Je lui balance le deuxième coussin, il le réceptionne et me le renvoie en plein visage. 

- C'est arrivé deux fois. Il m'a dit qu'il aimait mes cheveux et que je sentais la madeleine. 

- Harry ?

- Oui... ?

- Tu es foutu.

- Quoi ?

- Tu es fleur bleue là.

Je m'allonge et regarde la petite caméra et vois Freddie allongé sur son ourson. Je me relève et dis à Niall que je reviens. Je couche Freddie dans son lit et l'embrasse. Lorsque je reviens, Niall débarrasse un peu et je l'aide. 

- Ça va pour Freddie ?

- Oui, il me fait comprendre parfois qu'il veut voir sa mère et je lui dis que sa maman reviendra bientôt.

- Le principal c'est qu'il ne souffre pas.

- Exactement.

- Je lui ai fais des madeleines.

- Quoi ?

- À Louis...

Il s'arrête et me regarde, un peu choqué.

- T'as fait des madeleines à un anorexique.

- Oui je sais...

- Il les a mangé ?

- Il en a mangé une devant moi oui.

- Donc il fait des efforts pour toi ?

Je rougis beaucoup à sa réplique. Oui il fait des efforts pour moi.

 - Fait attention Harry, s'il te plait.

- Promis.

Niall me sourit et regarde l'heure.

- Je vais y aller, demain je commence tôt.

- Rentre bien et fais attention sur la route.

Il me serre dans ses bras et s'en va pendant que je termine de tout ranger. Je pars me doucher et une fois dans le lit, je m'endors avec des yeux bleus intenses en tête.

****************************

Saluuuuut à toi !

J'espère que ton confinement se passe bien malgré le fait que ce soit chiant et long (très long.... TROP long). Dis-moi, J'hésitais à faire un lemon dans cette histoire. Est-ce que ça t'intéresse ou tu préfères rester dans un monde tout doux et tout prude ? Dis moi tout !

Bisous dans le cou !