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Ana (last part.)


*PDV HARRY*

Deux semaines.

Deux semaines que nous nous sommes embrassés et que Zayn nous a surpris. 

Deux semaines que je n'ai pas vu Louis. Je vais au boulot tous les jours mais je ne peux pas le voir. Zayn m'a parlé et m'a dit que ma carrière était en jeu et que je ne devais plus avoir ce genre de comportement selon les RH. Mes actions sont surveillées à l'hôpital dorénavant. Une chance que ce soit lui qui ait ouvert la porte, si cela avait été un autre médecin je n'aurais plus mon poste à l'heure actuelle... 

Je me sens mal, Louis me manque... 

Zayn me donne des nouvelles de Louis quand je le lui demande mais il a tendance à ne pas trop m'en dire. Je sais que Louis est mal lui aussi, ce que je comprends... Freddie aussi semble comprendre que je ne vais pas bien et il passe son temps à me demander des câlins. Je passe mes nuits à pleurer. 

Il me manque vraiment. 

Je n'ai jamais ressenti un manque à ce point, même Leslie, au début de notre relation, ne me manquait pas comme ça. Freddie aussi me manque beaucoup quand Leslie l'amène avec elle lors des vacances chez ses parents mais encore ici, ce n'est pas le même manque. 

Chaque jours, j'ai le droit à des remarques comme : "Dure nuit Docteur ?" avec des sous-entendus qui m'auraient fait rire autrefois, ou encore des "Bah alors, on ne dort plus docteur, il faut dormir la nuit ! ", mais je n'écoute pas, je passe outre, sans rien dire, ni sourire. Je sais que ce n'est pas bien mais ma vie personnelle commence à l'emporter sur ma vie professionnelle et je me sens sombrer.
Je termine plus tôt aujourd'hui, je récupère Freddie et nous rentrons. La météo a prévu une tempête et je préfère être en sécurité à la maison, avec Freddie, en lieu sûr. Je m'occupe de mon fils, le lave, le change, lui prépare à manger et après quelques heures je le couche et m'allonge sur le canapé. Je me sers un verre de bourbon et le bois d'une traite. Je m'en ressers un et me lève pour aller chercher un reste de pâtes dans le frigo. Je les fais réchauffer au micro-onde et me regarde dans le reflet de celui-ci. J'ai une barbe de quelques jours, mes cheveux sont tous emmêlés et j'ai des valises tellement grandes sous les yeux que je pourrais partir en vacances à l'autre bout du monde avec.

Super Styles, tu peux jouer dans un film d'horreur et avoir un oscar.

Le micro-onde sonne et je récupère le plat de pâtes. D'un coup, j'entends une sonnerie que je reconnaîtrais entre mille. Je me lève et vais chercher mon téléphone de l'hôpital et décroche rapidement.

- Harry c'est Zayn !

- Oui ? Il y a un problème ?

- Louis a disparu !

- Quoi ?!

- Il n'est plus dans sa chambre et on a fait le tour de l'hôpital mais rien ! Il n'est plus là !

- Vous avez pensé à téléphoner à son domicile ?!

- Oui et sa mère ne sait pas où il est non plus, elle était complètement paniquée !

Je reste paralysé par cette nouvelle, où est passé mon Louis ? J'entends le tonnerre et vois la pluie se déchaîner à travers la fenêtre. 

- Harry je dois te laisser, je dois avertir les autorités.

- Tiens moi au courant Zayn...

- Bien sûr !

- Merci...

Je raccroche et m'effondre en larmes sans m'en rendre compte. Je fouille dans mes dossiers et essaie de trouver le numéro de téléphone de Louis. Je trouve par miracle son numéro et le compose mais rien, je tombe sur sa messagerie.

- Lou' c'est moi, je sais que je ne suis qu'un connard car je ne t'ai pas donné de nouvelles mais s'il te plait rappelle-moi, dis-moi où tu es ! dis-je en pleurant et reniflant à moitié.

Je raccroche et fais les cents pas dans mon salon, angoissant au fur et à mesures des minutes qui s'écoulent. Je le rappelle, lui laisse des dizaines de messages et j'ai l'impression de devenir fou. Je ne sais pas quoi faire, je rappelle Zayn, il ne me répond pas non plus. Alors, sans vraiment réfléchir, je prends mes clefs de voiture, mon manteau, enfile mes chaussures et ouvre la porte d'entrée et reste surpris.

Louis se trouve là, grelottant dans sa veste en jean, s'apprêtant à sonner.

- Bon dieu Louis mais t'étais où !? lui dis-je en le serrant dans mes bras comme si ma vie en dépendait et recommençant à pleurer.

- Fr-Froid..

Je le fais entrer et l'amène jusqu'à la salle de bain. Je fais couler l'eau chaude pour pourvoir le réchauffer et lui demande de retirer ses vêtements. Il peine à le faire, tremblant énormément et je me décide à l'aider. Je retire ses vêtements et en moins d'une minute il se retrouve en boxer sous mes yeux. Je le fais entrer sous la douche et ses tremblements se calment au fur et à mesure. Après cinq longues minutes sous l'eau chaude, je le regarde sortir de la douche et lui tends une serviette propre.

- Merci...

- Qu'est-ce qui t'a prit mon dieu... Puis comment tu as su où j'habitais d'abord ? dis-je encore sous le choque de le voir juste ici alors que tout le monde est à sa recherche.

Je le vois baisser la tête et des larmes viennent se loger aux coins de ses yeux. Je m'avance et le prends dans mes bras.

- Tu m'as fait une de ces peurs putain...

- J'ai cru que tu ne voulais plus de moi...

- Lou'...

- Tu ne venais plus, j'ai cru que je te dégoutais...

- Mais jamais... Tu es la plus belle personne que je connaisse, aussi bien intérieurement qu'extérieurement... J'étais tellement mal sans toi...

Il me serre contre lui et je lui embrasse le crâne. Je me détache de lui et vais lui chercher des vêtements secs dans mon armoire. Je le laisse s'habiller et retourne au salon appeler Zayn pour lui dire que Louis est en sécurité. Tout le monde est vite soulagé et je m'assois sur mon canapé, essayant de me remettre de cette situation de stress intense. Après quelques minutes, Louis sort timidement du couloir avec mes vêtements beaucoup trop grands pour lui. Il est sublime, ses cheveux sont tous décoiffés et mouillés, faisant ressortir encore plus ses yeux bleus. Je m'approche de lui et le regarde, observe chaque centimètre de son visage, de sa peau. 

- Tu m'as manqué Lou'...

- Pourquoi tu n'es plus venu... ?

- J'ai eu des problèmes avec les ressources humaines de l'hôpital, j'ai du démentir et pour être sûr d'être cru j'ai du prendre mes distances...

- Je comprends... Mais tu aurais pu me le dire... Je me suis imaginé tout et n'importe quoi moi...

- Louis...

- Oui ?

- Comment tu as su où j'habitais ?

- Il est possible que je t'ai suivi...?

- Louis j'étais en voiture !

- J'ai... Couru?

- Mais...

Il baisse la tête et contre tout attente, je me sens coupable de lui faire la morale. Bon dieu que je suis heureux qu'il soit sain et sauf... Je ne saurais imaginer s'il lui était arrivé quelque chose... C'est dans ces moments là que l'on comprend exactement les sentiments que l'on éprouve.

- Je...

- Tu ?

Je l'embrasse et ses mains viennent se loger timidement dans mes cheveux. Nous nous embrassons et je ressens des papillons dans le bas de mon ventre...
Louis est un ange...
Il se détache doucement et je vois briller dans ses yeux un éclair de malice. Il me sourit légèrement et je le prends dans mes bras et le soulève, continuant de l'embrasser. Je le dépose sur le plan de travail de la cuisine et l'ambiance est toute autre. Tout devient très sérieux et sensuel. Il me tire légèrement les cheveux et je sens que l'un comme l'autre, nous avons envie de plus. 

- Lou'... Tu...

- Oui Haz'...

- Tu es sûr... ? C'est pas une décision à prendre à la légère...

Pour seule réponse, il m'embrasse et me lèche la lèvre inférieure. Ce geste déclenche un feu dans mon bas ventre et je m'attaque à son cou, heureux d'entendre ses petits gémissements. J'oublie où nous sommes, notre différence d'âge, le fait que je sois son médecin, qu'il soit mon patient, que mon fils dort dans une des pièces à côté, que ma femme et moi n'avons pas encore divorcés officiellement... J'oublie tout, sauf que je tiens dans mes bras une merveille et que je l'aime. 

Oui, je suis amoureux de Louis, de son sourire, de ses yeux bleus, de son rire, sa voix légèrement cassée, de sa volonté à s'en sortir. J'aime absolument tout chez lui. 

Je me lance et le porte jusqu'à ma chambre. Il me regarde dans les yeux et je comprends que lui aussi en a envie. Je le pose doucement sur le lit et nos regards ne peuvent mentir. Je sais que lui aussi ressent les mêmes choses que moi. Je l'embrasse délicatement et il répond à mon baiser. 

- Harry...

En entendant mon prénom sortir de ses lèvres, je deviens euphorique et me rends compte que je veux qu'il le prononce encore et encore, qu'il ne s'arrête jamais. 

- C'est la première fois que...

- Que ?

- Que j'ai l'impression de vraiment plaire à quelqu'un... dit-il en rougissant de plus belle.

- Tu me plais beaucoup Louis... Vraiment beaucoup, dis-je, moi aussi, en prenant une teinte rosée.

Il baisse les yeux et je sens que c'est le bon moment. Je lui embrasse légèrement le cou et remonte sur sa mâchoire en lui laissant une trainée de baisers brûlants. Il soupire et ce son me transperce. Ça fait très longtemps que je n'ai pas ressenti une telle envie envers une personne. Je continue d'embrasser sa peau de velour et le voir aussi réceptif me rend vraiment heureux. Je mords doucement sa peau et il hoquète de surprise. Je souris contre celle-ci avant de lui laisser encore quelques baisers. Sa peau est brûlante et je descends sur ses épaules. Je décale facilement mon pull bien trop grand et j'arrive à reconnaître son odeur de noix de coco malgré la douche. Je respire à plein poumons et il rigole quand j'expire contre sa peau.

- Ça, ça chatouille, dit-il en me regardant avec un sourire, les yeux encore un peu rougis.

Je prends délicatement le bas du pull qu'il porte et le soulève doucement. Je le vois devenir anxieux alors je relève son menton pour qu'il puisse me regarder dans les yeux. 

- Tu es magnifique Lou', ne doute jamais de ça, plus jamais. Tu m'entends...?

Je sais que c'est dur pour lui alors je lui caresse tendrement la joue, espérant ne pas trop le brusquer. Il me fait un sourire qui nous met tous les deux en confiance et je lui retire le pull. Son premier réflexe est de mettre ses bras devant son bas ventre et ça me rappelle à quel point Louis peut être un être fragile malgré sa volonté d'aller mieux et de s'accepter. Je lui prends les mains et les embrasse sur chacune des paumes. Je vois les poils de ses avant-bras se dresser à mon contact et je souris contre sa peau. Il finit par dénouer ses bras et j'embrasse la peau de son ventre. Je l'entends couiner de plaisir et je suis rassuré de voir qu'il ne panique pas.

- Tu... Tu ne me trouves pas trop...

- Sublime ? Oui totalement, lui dis-je en lui souriant.

Il rougit encore plus et j'adore voir que ce sont mes mots qui lui procurent cet effet. Je continue mes baisers sur sa peau douce et je remonte jusqu'à son torse. J'embrasse un de ses tétons et il gémit de plaisir. Je continue ma douce torture et m'attaque à l'autre qui durcit déjà sous mon toucher. Je le sens hésitant dans ses gestes mais il finit par poser une main dans mes cheveux et l'autre dans ma nuque. Ses douces caresses me mettent encore plus en confiance et je ronronne de plaisir sous ses papouilles. Je remonte vers son visage et j'embrasse ses lèvres avec douceur. Il répond à mon baiser et je sens sa langue timidement pointer contre le bout de mes lèvres. J'entrouvre celles-ci et nos langues viennent se caresser sensuellement. Tout n'est que douceur et timidité. 

Je craque complètement pour lui, c'est sûr.

Je me sépare de ses lèvres avec regret et il me regarde de ses yeux bleus magnifiques.
Je me sens heureux, épanoui à ses côtés.
Puis je le vois doucement diriger ses mains vers le bas de mon pull et il y passe ses mains délicatement. Lorsqu'il touche la peau de mes hanches, un courant électrique me traverse et j'ai chaud. Comment un être aussi doux et timide peut me rendre aussi fou avec juste une caresse ? Je me redresse doucement et retire mon pull. Je vois ses yeux détailler mon torse et il s'attarde sur les tatouages que je possède.

- Je... Je peux ?

Je comprends ce qu'il veut et hoche la tête. Ses doigts se posent sur l'encre noire de ma peau et je n'ai jamais autant remercié mon envie d'être tatoué. Son geste est délicat, hésitant, comme s'il avait peur de me casser ou de me faire mal en me touchant. Il glisse ses doigts sur mon papillon et plus ses doigts descendent, plus j'ai envie de lui. Des frissons me parcourent quand il arrive à la hauteur de mon nombril.

- Tu as quatre tétons ?

Je pouffe légèrement et lui aussi, détendant un peu l'atmosphère.

- Oui, c'est une malformation de naissance.

- Je les aime bien.

Puis sans que je m'y attende, il embrasse mes deux mini tétons et un infime gémissement sort de ma bouche. Ses lèvres sur moi sont un péché. Elles sont d'une douceur à vous couper le souffle, tout Louis est à couper le souffle. Je lui prends les joues et l'embrasse fiévreusement. J'ai besoin de ses lèvres sur les miennes, de le sentir contre moi. Je l'allonge sur le lit et recommence à l'embrasser, il me suit dans le baiser et mes mains caressent son torse. Sa peau est exquise. Je me redresse et mes mains viennent se placer à ses hanches, sur le jogging. Je le regarde, lui demandant la permission et il acquiesce timidement, le rouge ayant refait surface sur ses joues. Je descends lentement le jogging sur ses jambes et embrasse ses cuisses. Je le sens stressé car je sais que ses cuisses sont ce qu'il déteste le plus chez lui. Je reste un bon moment à embrasser sa peau laiteuse, à parfois la mordre doucement et ses petits soupirs me montrent qu'il aime ce que je lui fais. Je remonte doucement vers son boxer et il écarquille de plus en plus les yeux lorsque je suis à deux doigts de sa virilité, masquée par son sous-vêtement. Le fixant, je descends sur celle-ci et embrasse doucement sa forme. Je vois ses yeux se fermer et sa tête partir légèrement en arrière. Je réitère mon geste et il souffle mon prénom entre ses lèvres... 

Ce son me fait perdre la tête.

Je redescends sur sa virilité et appuie mon baiser un peu plus fort et là, son gémissement apparait bien plus clairement.

- Ha... Harry...

Je souris et commence à être serré dans mon pantalon. Je me relève et défais les boutons de celui-ci pour être plus à l'aise. Le voir offert comme ça, sur mon lit, me rend toute chose. Je baisse finalement mon pantalon et nous sommes à égalité, tous les deux en boxer. Il lève les yeux vers moi et se redresse, s'avançant sur mon lit. Je le regarde avancer doucement et mon souffle se coupe lorsqu'il se met à genoux devant moi, à la "bonne" hauteur. Il me regarde dans les yeux, comme pour me demander la permission et j'ai l'impression que les rôles se sont inversés.
Je suis celui qui est timide et lui semble bien plus assuré. Il pose ses lèvres juste au dessus de l'élastique de mon boxer et je me sens déjà défaillir. Il descend doucement et s'arrête sur mon gland, caché sous mon sous-vêtement mais déjà bien enflé. Il pose ses lèvres dessus et je peux ressentir la chaleur de celles-ci. 

- Tu n'es pas obligé si tu ne te sens pas Lou'...

Il lève les yeux vers moi et comme pour me provoquer, il repose ses lèvres sur moi mais avec plus d'insistance. Je gémis doucement et il descend sur ma longueur, toujours cachée sous mon vêtement. Une fois arrivé à la base, il embrasse mes bourses et j'ai l'impression d'avoir un autre Louis devant moi, plus entreprenant, moins timide. 

J'adore le fait qu'il puisse être coquin derrière son apparence angélique. 

Après quelques hésitations, je sens un de ses doigts passer sous l'élastique de mon boxer et nous nous regardons, pas sûr du prochain mouvement à effectuer. Quand je sens son doigt se retirer, je pose ma main sur la sienne et nous retirons ensemble mon sous-vêtement. Il prend immédiatement une teinte rosée et je pense que moi aussi, je ne suis pas loin du coup de soleil. Il me regarde et quand je vois qu'il baisse doucement la tête, je déglutis et essaie de ne pas être trop... trop... Je ne saurais même pas quelle émotion me traverse à ce moment là. 

Il pose doucement ses lèvres sur mon gland et une bouffée d'air chaud passe en moi. Instinctivement, j'attrape sa mèche de cheveux et la déplace sur son front pour pouvoir observer ses yeux que j'aime tant. Nous nous fixons et mes jambes tremblent lorsque mon gland disparaît dans sa bouche. Je ferme les yeux et essaie de me concentrer pour ne pas tomber à la renverse sous son touché. Au bout d'un moment, je sens le bout de sa langue darder contre mon frein et j'ai l'impression que je vais tomber si je ne m'allonge pas. 

- Lou'... Lou'...

Il s'arrête immédiatement et recule.

- J'ai-J'ai fais quelque chose de mal ? C'était pas bien c'est ça ? Je suis désolé je...

- Non, ne t'inquiète pas Lou', c'était vraiment très bon, juste... Je dois m'allonger, je ne suis pas sûr de tenir debout plus longtemps.

- Oh, dit-il, se sentant sûrement un peu flatté de voir que malgré sa non expérience, il arrive à me déstabiliser complètement. 

Je m'allonge donc sur le lit et il vient se placer entre mes cuisses afin d'avoir un meilleur accès à mon intimité. Il la saisit doucement de ses petites mains et ma tête s'enfonce déjà dans l'oreiller. Quand je sens ses lèvres revenir à la charge, je peux enfin me concentrer sur cette sensation de plénitude. Le fait qu'il soit un peu hésitant rend cette expérience encore meilleure, on se découvre l'un l'autre, il se découvre lui-même et j'ai envie de l'embrasser. Je profite encore quelques minutes de ses lèvres mais mon envie de lui faire du bien devient plus forte et je lui caresse doucement la joue pour capter son attention.

- Lou'... Viens m'embrasser...

Il se relève délicatement et vient placer ses lèvres sur les miennes. Je l'embrasse avec fougue et je roule sur lui, pour me placer au dessus de son corps. Mon poids sur lui semble le faire gémir alors quand je vais pour me relever, il capture mon bassin avec ses jambes afin de me maintenir dans cette position. Je le regarde, interrogatif et il me répond :

- J'aime ton poids sur le mien...

Je souris face à sa phrase et des milliers de frissons parcourent mon échine lorsque je réalise dans quelle position nous sommes. Nous n'avons jamais été aussi... intimement lié. 

Du moins pour le moment.

Je décide, moi aussi, de descendre jusqu'à son vêtement. 

- Je peux Lou' ?

Il hoche la tête et je lui retire son boxer. J'embrasse la base de sa virilité et ses petits soupirs deviennent de plus en plus fréquents et de plus en plus excitants. Je remonte jusqu'à son gland et quand je l'enferme avec mes lèvres, il gémit mon prénom.

- Harry...

J'entame un mouvement de va et vient et le voir perdre la tête grâce à ça me rend euphorique. Je continue mes mouvements et je le vois divaguer de plus en plus vers les méandres du plaisir. Je passe ma langue sur son frein à de nombreuses reprises et le voir trembler sous mes gestes me donnent presque envie de jouir. 

- Haz'... S'il te plait...

Je continue, voulant être sûr de savoir ce qu'il désir vraiment et à mon plus grand soulagement, il sort ces quelques mots :

- Je veux que tu me fasses l'amour...

J'embrasse encore sa virilité et me redresse. Je me lève du lit et vais dans la salle de bain chercher des préservatifs et du lubrifiant. Quand je reviens dans la chambre, je vois Louis, allongé, les yeux au plafond.

- Hey... dis-je, voyant bien que l'excitation de toute à l'heure semble s'être envolée ou du moins, s'être un peu calmée.

Il tourne ses yeux vers moi et je m'avance vers lui.

- Si tu veux qu'on en reste là Lou' il n'y a aucun soucis tu sais, je ne veux te forcer à rien.

- Non... J'en ai envie...

Je lui souris et m'avance vers le lit. Je me remets au-dessus de lui et l'embrasse doucement. Il passe sa main dans mes cheveux et je passe mes mains sur ses flancs. Je suis déjà accro à lui, à sa peau, à son odeur... Nos virilités entrent en contact pour la première fois et nos gémissements se meurent dans la bouche de l'autre. J'entame un mouvement de frottement et des frissons me parcourent la colonne vertébrale. Nos souffles se mélangent et plus rien n'existe autour de nous, à part la couleur des yeux et la douceur de la peau de l'autre. C'est la première fois depuis plus d'un an que je ressens ce genre de plaisir et savoir que c'est avec Louis rend tout meilleur. Je continue nos mouvements et d'un coup je sens le petit corps entre mes bras se mettre à respirer très vite et à se figer. Il laisse échapper un gémissement et je sens quelque chose de chaud entre nos ventres. Je comprends qu'il vient de jouir et cela me donne très chaud.

- Pa... Pardon...

- C'est rien ne t'inquiète pas bébé...

Je me relève légèrement et utilise le drap pour essuyer nos ventres. Je vois qu'il m'observe et ses yeux ne me lâchent pas.

- Tu es magnifique Harry...

Je relève les yeux vers lui et il est sublime. Ces yeux bleus ressortent encore plus avec la rougeur de ses joues et le fait que ses cheveux soient en batailles le rend bien plus âgé et moins innocent. Mon bas ventre se tend encore plus à cette image et je me jette sur ses lèvres, déjà en manque de son contact. C'est à ce moment là que tout devient vraiment intense. Nous sentons la tension dans l'air et nous savons qu'aucun retour en arrière ne sera possible.

Mais voulons-nous vraiment un retour en arrière ? Je ne pense pas non.

J'attrape la petite bouteille à mes côtés et enduis mes doigts de ce gel qui va faire en sorte que Louis ne souffre pas trop. Je descends un doigt à son entrée et la masse doucement pour le détendre. Il hoquète quand j'insère mon index et lui demande s'il va bien.

- Ça, ça va... c'est juste bizarre...

- Détends-toi et tout ira bien, je te le promets.

Je le sens se détendre et je continue à faire de légers mouvements pour habituer son corps à cette intrusion. Lorsque je vois que le plaisir prend place sur son visage, j'enfonce un deuxième doigt et il se crispe à nouveau. Je ne bouge plus mes doigts pour éviter de le blesser et pour le distraire, j'embrasse la peau sous son oreille, endroit sensible que j'ai trouvé chez lui. Il semble partagé entre douleur et plaisir mais après quelques minutes, le plaisir prend le dessus et mes doigts glissent plus facilement dans son antre, me montrant qu'il est détendu et à l'aise. Je retire mes doigts et il fronce les sourcils. 

- Tu t'arrêtes... ?

- Non, je vais commencer, lui dis-je en lui souriant de façon coquine.

Il me sourit aussi et je déchire délicatement l'emballage du préservatif et le place sur mon sexe. Une fois protégé, je remets un peu de lubrifiant sur son intimité et il frissonne sous la fraicheur du gel. Une fois prêts, je guide mon érection vers ses fesses et place mon gland à son entrée. Je le regarde dans les yeux, lui demandant une dernière fois la permission avec mon regard et il me sourit tendrement. Je pousse légèrement mon sexe à l'intérieur de lui et je le vois serrer le drap avec ses poings, signe de la douleur qu'il ressent. Je caresse doucement son front, essayant de faire diversion pour lui éviter de se concentrer sur cette sensation désagréable. 

- Si ça te fait vraiment trop mal tu me le dis et on arrête d'accord ? Je ne veux pas que ta première expérience se résume à de la douleur.

- Je... Je ne veux pas... Arrêter, je... Ne bouge pas s'il te plait...

J'écoute ce qu'il me demande et ne bouge plus. Je remets en place ses cheveux et embrasse le bout de ses lèvres doucement pour l'aider à se calmer. Après quelques minutes, je sens la pression autour de mon sexe se détendre et je lui demande si je peux reprendre mon mouvement. Il acquiesce et je recommence à entrer doucement en lui. Son visage se crispe à nouveau et lorsque je vais pour me stopper, il me chuchote :

- Non... Vas-y... Continue...

- Tu es sûr... ?

Pour seule réponse, il pose ses lèvres sur les miennes et je continue mon mouvement délicatement. Après quelques minutes, je suis enfoncé jusqu'à la garde et je plonge ma tête dans son cou, respirant son odeur à pleins poumons. J'avais oublié la sensation de faire l'amour, d'être serré à "cet" endroit. J'ai tellement envie de bouger mais je sais que la douleur est encore présente pour Louis, alors je me contiens. À un moment, je sens ses lèvres embrasser mon épaule et son bassin se mouvoir un peu. J'ouvre la bouche de bonheur face à cette sensation que je redécouvre et essaie tant bien que mal de ne pas bouger. Mais Louis ne semble pas de cet avis et remonte ses jambes sur mes hanches, changeant l'angle et donc la sensation. Il hoquète entre mes bras et je n'arrive plus à me retenir et je bouge contre lui. 

Et là, j'entends le son le plus merveilleux du monde.

- Han Harry...

Je me sens partir dans le plaisir quand il commence à onduler sous moi, nous donnant encore plus de plaisir. Je me sens comme noyé par le désir et voir ses yeux se fermer devant moi et son visage épris de plaisir me comble de bonheur. J'entame des mouvements de va et vient et le plaisir nous envahi de toutes parts. J'ai l'impression de voler haut dans le ciel, d'être ailleurs avec lui, son odeur autour de moi, sa voix dans le creux de mes oreilles et ses lèvres, qui de temps en temps, viennent mordre mon épaule tellement le plaisir est intense.

Nous faisons l'amour lentement, délicatement, avec tous nos sentiments. Ses mains passent dans mon dos et me donnent des frissons, puis lorsque je donne un coup de rein un peu plus puissant, je sens ses ongles s'enfoncer dans mon dos et un son aigu sort de ses lèvres.

- Han ! Le... Là !

- Ici... ? dis-je en recommençant mon mouvement.

- Oh oui !

Je souris, fier d'avoir trouver son point de plaisir ultime et recommence à buter contre cette boule de nerfs en le faisant perdre pied.

- Haz'...

- Oui bébé...

- Plus... Plus...

Mes coups de bassin deviennent plus durs et il semble de plus en plus perdu dans le plaisir. Le voir comme ça entre mes bras me rend complètement fou d'amour pour lui et je me laisse aller, y allant plus fort, submergé par le plaisir. Nos souffles se mélangent et je vois des larmes couler sur ses yeux. Ayant peur de lui faire mal je me stoppe soudainement et il ouvre grand les yeux et me dit :

- T'arrête pas s'il te plait...

Mon dieu, il me perdra avec ses yeux bleus et ses joues rouges de plaisir...
Je reprends mes coups de hanches et je sens monter en moi une douce chaleur. Louis laisse échapper encore quelques gémissements et d'un coup sa tête part en arrière et je sens une tension très serrée à "cet" endroit. Cette tension me fait perdre le contrôle et je me laisse emporté par le plaisir en lui mordant doucement le cou. Après cela, nos respirations sont le seul bruit dans la pièce et je me retire délicatement afin de me décaler de son corps pour ne pas l'écraser. Il semble encore loin dans le plaisir et je le regarde. 

Louis Tomlinson n'est pas humain. Aucun humain ne peut être aussi parfait...

Je retire le préservatif, le noue et le remets dans la petite pochette qui l'emballait. Après quelques minutes, il finit par ouvrir les yeux et se blottir contre mon torse. Je le serre contre moi et lui chuchote ces quelques mots : 

- Je t'aime Lou'...

Mais il semble déjà s'être endormi. 


*Élipse de 3 mois*

Aujourd'hui, ça fait trois mois que Louis et moi sommes ensembles. Il est sorti de l'hôpital il y a un mois. Il va beaucoup mieux, il a reprit du poids et pèse maintenant 59.7 kg. 

Et vous savez quoi ? Il est encore plus magnifique qu'avant. 

Ses cheveux sont plus longs également et il a pris l'habitude de les coiffer en... En... De ne pas les coiffer serait plus adéquat ici. 

Il est sublime. 

J'ai signé les papiers du divorce avec Leslie et j'ai réussi à obtenir la garde de Freddie. Nous avons continué notre habitude avec Lou' et toutes les semaines, nous mangions une fois dehors ensemble. Lou' a reprit les cours et ce soir est le repas de son anniversaire, anniversaire que nous attendions avec grande impatiente car il permet d'être ensembles sans que personne ne nous juge réellement. Je me suis rapproché de ses soeurs et elles semblent m'adorer, surtout les jumelles qui me prennent souvent pour une tête à coiffer de par mes cheveux longs. 

Nous sommes heureux. Vraiment très heureux. 

J'arrive chez les Tomlinson avec Freddie et Lottie accourt pour prendre mon fils dans ses bras. Il rigole et je vois Louis sortir de la maison, fermant la porte, nous laissant tous les deux seuls, dehors. 

- Ça va mon coeur ? lui dis-je.

- Oui, je stresse un peu je pense...

- Si tu ne veux pas leur dire on peut encore attendre tu sais, c'est pas...

- Je veux leur dire. Je suis très fier d'être avec toi, que tu sois mon copain. D'autant plus que c'est grâce à toi que je vais mieux. Je ne veux rien cacher et assumer pleinement.

Je souris à ses propos et m'approche de lui pour l'embrasser doucement. 

- Tu sens la madeleine, dit-il en replaçant une mèche de cheveux derrière mon oreille.

- Quand elles vont savoir que je vais les couper...

- Ne m'en parle pas je suis déjà en deuil...

Je rigole doucement et nous entrons dans la maison. Une fois à l'intérieur, toute sa famille crie :

- JOYEUX ANNIVERSAIRE BOOBEAR !!!!!

Louis sourit sincèrement et nous nous mettons tous à table. Vers le milieu du repas, je vois Louis se lever timidement et se racler la gorge pour capter l'attention de toute le monde.

- Je...

Il me regarde, paniqué d'être le centre d'attention soudainement et je lui souris pour l'encourager.

- Je voulais vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour moi ces derniers mois. Je suis désolé encore aujourd'hui de vous avoir fait subir ceci mais je ne regrette pas.

À ces mots, je vois toute la famille Tomlinson froncer les sourcils d'un même mouvement et j'ai envie de rire. 

- Je ne regrette pas car ça m'a permis de rencontrer la personne a qui j'ai donné mon coeur.

Leurs sourcils se lèvent tous vers le haut à cette annonce et j'ai encore plus envie de rire après ça. Puis je vois tous les regards se tourner vers moi quand je me lève pour me poster aux côtés de Louis.

- Harry m'a permis de sortir de cet enfer qu'est l'anorexie, c'est un tourbillon sans fin et vicieux qui peut détruire une personne, des familles, des amis. Mais sans Elle, sans Ana, jamais je ne l'aurais rencontré. Je voulais vous le présenter en tant que petit ami officiellement et plus qu'en tant que médecin. Alors je sais, nous avons presque huit ans d'écart, il a un fils mais je l'aime, il m'aime et je veux être à ses côtés le plus longtemps possible.

Je le regarde, heureux de le voir fier et surtout, toujours avec cette force de volonté en lui. Je me rapproche doucement et il me serre la main devant tout le monde.

- Et bah enfin ! dit Lottie en nous souriant.

Je suis soulagé de voir qu'au moins une personne accepte notre relation. Puis sans m'y attendre, je vois Johanna, la mère de Louis, se lever d'un coup, les larmes aux yeux. Elle s'approche de moi et me regarde longuement dans les yeux.

Puis sans que je m'y attende, elle me prend dans ses bras et me serre fort contre elle et me chuchote :

- Merci d'avoir sauvé mon fils et de lui avoir donné à nouveau le sourire. Je ne pourrais jamais te remercier assez pour ce que tu as fait pour notre famille. Tu seras toujours le bienvenue ici, tu fais parti de notre famille Harry.

Je suis touché par ses paroles et lui rends son étreinte. Tout le monde finit par se lever et nous faisons une accolade collective. Une fois celle-ci terminée, je me retourne vers Louis et lui vole un baiser. 

- Papaaa  !

Je prends Freddie dans mes bras et je le vois sourire. Puis il tend les bras vers Louis en disant :

- Boooo !

Louis sourit et prend ma merveille dans ses bras. Je sors mon téléphone rapidement et capture les deux anges de ma vie. Je regarde la photo et souris. Tout le monde se remet à table pour manger le dessert et Louis pose nos mains liées sur la table, à la vue de tous. 

Je regarde nos mains entrelacées et une idée me vient à l'esprit. J'aimerai y voir une alliance un jour. Mais nous avons encore du temps à parcourir, je ne veux pas que cela fasse comme mon premier mariage. Je relève le visage et Louis m'observe souriant :

- C'est Harry qui a fait le dessert ! dit Jay en arrivant avec un plat rempli de petits gâteaux.

- Pourquoi ça ne m'étonnes pas que tu aies fait des madeleines ?

- Elles sont à la noix de coco.

Nous sourions et voir Louis manger restera quand même à mes yeux, une de mes plus grandes fiertés.

Fin

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Voilà la fin d'Ana, j'espère que cet OS en plusieurs parties t'auras plu. Je te souhaite un bon confinement et vivement de prochaines histoires !

Par ailleurs, tu préfères des OS en une fois (d'où le terme One Shot Nefally réfléchi putain !) ou comme Ana, en plusieurs parties ??

Aller, bisous dans le cou !

xx

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