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𝑿𝒖 𝑴𝒊𝒏𝒈𝒉𝒂𝒐 ~ un hiver réchauffant

C'était un de ces hivers glaçants et sans vie. Le chemin glissant à cause de l'eau étant gelée sur toute la longueur et la largeur. Les arbres présents sur les côtés du chemin de neige étaient nus et tels des morts. Ce paysage triste est celui que Summer, jeune fille rayonnante en temps normal, doit affronter chaque hiver dans sa ville natale étant Anshan. C'était d'une tristesse horrible et Summer, fille de l'été et donc frileuse de nature, devait s'emmitoufler dans plusieurs couches de pulls, un gros manteau et une grosse écharpe en laine. Cette accoutrement était tellement ridicule qu'elle évitait de sortir pour ne pas se faire remarquer et avoir la réputation de "grosse frileuse" au sens propre du terme. Donc, l'hiver, elle restait tranquillement chez elle et attendait que cette saison maussade finisse au plus vite. Pour s'occuper, elle décorait la maison où elle vivait avec ses parents, de décorations de Noël en tous genres. Ses parents désespéraient toujours de la voir se morfondre en cette saison et la voir ne pas sortir avec ses amies pour aller faire quelques petites emplettes pour Noël. En cette période donc, elle ne faisait rien et restait chez elle a accrocher des pères Noël et des guirlandes aux quatre coins de la maison. Mais ses parents allaient changer ça et avaient une idée en tête pour le faire. Ils avaient préparé ça durant toute une semaine pour que leur plan soit parfait en tout point. Il était soir et ils venaient de dîner. Summer se levait de table et allait débarrasser les assiettes dans le lave-vaisselle comme à son habitude. Elle ne se doutait de rien concernant ses parents. C'est alors que son père fit semblant de tomber en criant, ce qu'on aurait cru réel tellement il simulait bien. Sa fille courut vers lui, inquiète en lui demandant si ça allait. Bien évidemment le père ne dit rien et se contenta de gémir d'une fausse douleur en se tenant la cheville. Sa mère se précipita vers eux pour qu'elle ne se doute de rien. Les deux femmes de la maison aidèrent le père à aller s'asseoir dans le canapé pour ne pas se faire encore plus mal. Sa mère lui ordonna d'aller chercher les compresses et le rouleau de bandage en vitesse. Elle acquiesça mais avant, regarda la jambe de son très cher père pour voir son état. Celle-ci était entre un mélange de rouge et de bleu et était enflée, préalablement maquillée pour avoir plus d'effets. Summer se dirigea en courant dans la salle de bain où étaient rangés dans un tiroir tous les médicaments et autres bricoles pour se soigner. Elle trouva les compresses mais pas le bandage, caché par ses parents dans le tiroir de leur chambre où elle ne va qu'en très rares occasions. Elle redescendait donc, inquiète pour l'état de son père. Elle tendit les compresses à sa mère en lui faisant part de l'information comme quoi il n'y avait plus de bandage alors qu'elle était sûre qu'il y en avait quelques jours avant.

- Je ne peux pas soigner ton père sans bandage ! Avait répliqué sa mère, étonnée.

La jeune fille, ne sachant quoi faire, restait là en plan hésitant à bouger.

- J-je dois faire quoi ? Demanda-t-elle en bégayant.

- À ton avis ? Répondit sa mère.

Elle faisait exprès de stresser sa fille pour qu'elle réagisse comme elle l'avait espéré.

- Je ne sais pas... Souffla-t-elle.

Sa mère se tapa le front de sa paume droite et secoua vivement la tête en signe de désespoir.

- Ma pauvre petite, il faut aller chercher le bandage dans la pharmacie de Mei !

La jeune fille mit directement son manteau avec sa grosse écharpe de laine qui lui tiendraient chaud durant le trajet. Elle sortit aussitôt de la maison et courut en direction du centre-ville. Sa maison était très éloignée du centre alors il fallait y aller en voiture où faire une vingtaine de minutes de marche. Seulement, sa mère ne pouvait point la conduire étant donné qu'elle devait surveiller son mari. Summer n'était pas très sportive mais elle était très fine ce qui lui permettait de faire croire aux autres son intérêt pour cette matière. Elle avait beau ne pas être sportive, elle ne détestait pas cette activité qu'on l'obligeait à faire, encore maintenant. Elle n'était qu'à sa dernière année de lycée avant de rentrer à la fac où elle se spécialiserait en artistique. Il est vrai qu'elle avait toujours eu ce goût prononcé pour le dessin et offrait toujours de magnifiques dessins parfaitement travaillés à ses parents où à des amis qui lui en demandaient. Mais maintenant il fallait revenir au présent et affronter le froid glacial de l'hiver. Le vent qu'elle traversait en courant s'abattait sur son visage, n'épargnant pas ses traits rougissant à chaque nouveau pas. Mais elle ne reculait pas devant le sauvetage qu'elle s'apprêtait à réaliser sous la pression que lui avait mise sa mère. Elle courait et ne s'arrêtait pas le moins du monde. Par le biais de sa course, le froid fût de plus en plus dur à gérer pour Summer. Les extrémités de ses mains et de ses pieds commençaient à geler. Il lui parut bien stupide de ne pas avoir mis de gants pour sortir dehors mais vu l'empressement avec lequel elle était sortie, elle aurait forcément oublié quelque chose et ça, elle le savait pertinemment. Elle sentait le froid remonter dans ses bras et ses jambes et sentait son sang se glacer. Elle avançait de plus en plus lentement, sentant ses membres se paralyser petit à petit. Elle savait ce qui allait arriver mais elle s'obstinait à vouloir sauver son père d'une fausse entorse. Elle mit ses mains dans ses poches remplies de fourrure mais elle savait bien que la bataille qu'elle entreprenait était déjà perdue d'avance. Les arbres défilaient beaucoup plus lentement qu'il y a cinq minutes. Elle était complètement gelée, elle ne pouvait plus bouger, ne serait-ce qu'un peu ses doigts de mains comme de pieds. Elle avait également beaucoup de mal à plier ses bras et ses jambes tant elle était frigorifiée. Tout d'un coup, comme si s'en était trop, ses jambes lâchèrent et elle tomba dans la neige. Mais cela ne lui parut plus froid puisqu'aucunes choses ne pouvaient être plus froide qu'elle en ce moment. Son sang gelant peu à peu lui remontait à la tête et lui donnait la nausée ainsi que des maux de tête. Elle s'affaissa dans la neige, comme morte vivante. Sa tête s'effondra sur la neige et ses cheveux furent mouillés jusqu'aux racines mais elle s'en fichait pas mal. Elle n'était plus qu'à cinq minutes de la pharmacie, cinq minutes avant de retrouver un espace chauffé. Elle usa de ses dernières forces pour se relever mais ce fut en vain. Elle s'étala de tout son long dans la neige, grelottant et mourant. Avant de fermer ses yeux pour peut-être toujours, elle perçut une voix l'appelant et vit une silhouette courir vers elle. Mais elle n'eut le temps de faire quoi que ce soit qu'elle sombra. Ce n'est que quand elle se réveilla quelques jours plus tard qu'elle se rappela ce qu'il s'était passé. Elle se trouvait dans un salon, allongée sur un canapé. La pièce ressemblait légèrement à son salon chez elle mais elle savait reconnaître la maison de ses parents même si on avait reproduit à la perfection cette pièce. Elle observa les lieux avec beaucoup de minutie. Elle remarqua une tasse de chocolat chaud, sa boisson préférée. Elle fût surprise car personne à part ses parents savaient son goût prononcé pour cette boisson. Elle le but d'une traite, assoiffée. Elle y trouva à côté des cookies encore chauds. Elle en mangea un ou deux puis observa plus minutieusement le salon avec un ventre un peu rassasié. Le salon dans lequel elle se trouvait était remplit d'œuvres d'art accrochées au mur. C'est à peine si on peut voir le mur présent derrière. Elle se releva et alla observer de plus près les tableaux exposés. Elle approchait sa tête si près des tableaux que son nez touchait de temps en temps la toile recouverte de peinture. Elle s'apprêtait à toucher une œuvre qui attirait sa curiosité.

Mais on l'arrêta immédiatement. Elle vit une main attraper son poignet pour stopper son geste et prit peur. Elle n'osa pas se retourner, de peur de voir un visage masqué, comme celui des assassins. C'est alors qu'une voix se fit entendre à travers la pièce. Elle ne paraissait pas méchante mais plutôt douce, voulant envoyer de la bonne humeur et de la gentillesse. Elle se retourna alors, incertaine de la décision qu'elle venait de prendre. Elle vit un garçon de son lycée mais ne connaissait pas son prénom, à vrai dire elle ne prêtait attention qu'à ses amies et à l'art. Elle avait aussi toujours eu du mal à aller vers les gens pour se faire de nouveaux amis, ce qui l'embêtait plus qu'autre chose. Elle se concentra donc sur ce que disait cet homme.

- Je vois que tu es réveillée. Le chocolat était bon ?

- oui mais, comment savez-vous que j'aime le chocolat chaud ? Et qui êtes-vous ?

- Dans un premier temps je m'appelle Minghao et je suis dans ta classe. Et concernant le chocolat, je te vois toujours en prendre à la cafétéria donc je me suis dit que tu aimais beaucoup cette boisson.

- Je vois que je ne suis pas discrète... Mais, comment ça se fait que je ne t'ai jamais vu dans ma classe ?

- Tu es trop occupée par l'art je présume.

La jeune fille médita ses paroles. Il est vrai qu'elle accordait une énorme importance à l'art, quitte à terminer tard mais quand même finir son projet. Elle continua la discussion en posant une question à laquelle elle pensait depuis déjà un moment.

- Est-ce que tu connais l'artiste qui a fait ces tableaux ? Je les trouve vraiment magnifiques.

Minghao semble réfléchir quelques instants à la tournure de phrase qu'il allait prendre.

- C'est moi.

La jeune fille rigola et regarda d'un air amusé le garçon, ne croyant pas sa réponse. Mais dès qu'elle vu l'air sérieux affiché sur le visage de Minghao, elle ravala son rire et le regarda, effarée.

- C'est vraiment toi qui fait ces tableaux ?!

Le jeune homme acquiesça et la prit par le bras pour l'emmener dans une pièce de sa maison.

- Personne n'est jamais rentré ici, considère que tu as de la chance.

Il sourit en prime de sa remarque. Summer, charmée par sa beauté, rougit légèrement, ce qui ne laisse pas le jeune homme indifférent même s'il ne montrait pas ce qu'il ressent depuis déjà le début. Il ouvrit donc la porte qui les séparaient et Summer resta ébahie. Se trouvaient dans la pièce des tas de tableaux attendant d'être exposés, des tonnes de tubes de peinture et de palettes, un gigantesque chevalet où poser les toiles, un grand bac remplit d'outils servant à peindre, des croquis accrochés dans tous les coins et traînant à terre et bien sûr, les toiles blanches vierges de toutes les tailles et formes, posées dans un coin de la petite pièce en attendant de les utiliser pour un autre magnifique tableau. Summer n'en revenait pas et Minghao semblait amusé par le choc de la jeune femme. Il souriait et s'en fichait que Summer le remarque, il voulait juste être heureux en ce moment, avec elle.

- Ça te plait ?

- C'est incroyable !

- C'est ma pièce à moi pour être au calme et me vider la tête quand je ne suis pas très bien.

La jeune fille paraîssait surprise tout à coup, elle se demandait pourquoi il ne sentait pas bien. Elle décida de le lui demander et sa réponse fut interrogative.

- J'attends juste qu'une personne me remarque.

- Qui ça ?

Minghao ne voulait pas en dire plus et ça, Summer venait de le comprendre. Elle s'excusa mais Minghao ne lui en voulait pas le moins du monde, il souriait. Le jeune homme changea de discussion en refermant la porte de sa pièce secrète et en retournant dans le salon suivit de Summer.

- As-tu encore froid ?

- Non ça va, merci. Mais, pourquoi suis-je ici ? Je me rappelle d'être partie chercher du bandage pour mon père.

- Je t'ai ramenée chez moi parce que je t'ai trouvée inconsciente dans la neige hier.

- Ah... Merci beaucoup.

- Y'a pas de quoi, je ne t'aurais pas laissée mourir de froid dans la neige, d'autant plus que tu es frileuse.

La jeune acquiesça mais se demanda comment Minghao savait cette chose.

- Vu ta tête tu te demandes probablement comment je le sais. Et bien c'est très simple, au lycée tu as toujours des vêtements très chaud même en été alors j'ai tout de suite compris. Et puis quand je t'ai ramenée ici, tu tremblais de partout et il n'y avait rien de plus froid que toi sur cette Terre. J'ai eu du mal à te réchauffer mais j'y suis parvenu.

- Désolée.

- Tu n'as pas à être désolée parce que tu es frileuse, ça arrive à tout le monde.

La jeune fille le prit dans ses bras, heureuse de ne pas être restée dans la neige et sentant son cœur battre un peu plus fort chaque secondes. Minghao sourit face à son geste attentionné et lui rend son étreinte, avec la même sensation que celle qu'il aime en secret. Mais dès que Summer se retira, elle lui posa la question qui lui trottait dans la tête depuis déjà un bon moment.

- Dis, qui est cette personne que tu voudrait qu'elle te remarque ?

Le jeune homme ne savait pas quoi lui répondre. Il aurait bien aimé lui dire toute la vérité quant à son amour pour elle mais il n'osait pas. Il pensait ne pas être à la hauteur de ses espérances en terme de relation. Mais, ce qu'il ne savait pas, c'est que la pauvre Summer n'avait jamais eu de petit ami et donc, ne savait pas comment s'y prendre avec les garçons. C'est pour cela qu'elle ne parle qu'aux filles et aux garçons étant venus l'aborder en premier. Il se rappela alors les jours où, mangeant seul dans un coin de la cantine, il observait le sourire radieux de son âme sœur avec ses amis. Il voudrait tellement avoir ce sourire avec lui tous les jours, même les plus mauvais d'entre eux. Summer, attendant toujours la réponse de son interlocuteur, leva un sourcil d'interrogation. Elle se demandait à quoi pouvait-il bien penser. Minghao sortit tout d'un coup de ses pensées et cria "toi" avant de mettre sa main devant sa bouche, choqué. Summer était actuellement dans le même état, mais elle le trouvait mignon de par sa révélation. Elle sourit ensuite chaleureusement, ce que Minghao ne comprit pas. Pourquoi sourit-elle alors qu'il vient d'avouer son plus grand secret ? Summer avait compris alors pourquoi il s'intéressait autant à elle.

- Je veux bien tenter.

Minghao enleva sa main et la regarda sans rien comprendre.

- Tenter quoi ?

- J'ai compris Minghao.

Le jeune homme se demanda alors si elle avait compris la bonne chose et donc par conséquent, savait la vérité ou pas.

- Je veux bien être ta petite amie.

Les yeux de Minghao s'ouvrirent tellement grands qu'il faillirent tomber de leur orbite. Il n'en revenait pas, jamais il n'aurait pensé qu'elle accepterait et encore moins dans ces conditions et de cette manière aussi impromptue soit-elle. Il la prend alors dans ses bras et l'enlace tendrement, ce qui ne déplait pas à Summer. Puis, il déposa un baiser sur le haut de son front en signe d'affection.

- Je te promets de faire tout ce que je peux pour te protéger.

Summer ressentit tellement de sincérité dans ses paroles qu'elle ne put refuser. Les deux âmes sœurs se sourirent mutuellement et décidèrent de mettre leur manteau pour que Summer puissent retourner chez elle sans le fameux bandage. Sur le chemin, Minghao vola un baiser furtif à la jeune femme et celle-ci lui courut après, tels deux enfants en bas-âge dans un parc de jeux. Ils arrivèrent bien vite devant la maison de Summer. Celle-ci courut encore plus vite et rentra tel un ouragan dans sa demeure. Mais dès qu'elle fut à l'intérieur, elle vit son père marcher tranquillement jusqu'à la cuisine. Elle le prit alors en flagrant délit et compris alors tout le cinéma que ses parents avaient fait juste pour qu'elle sorte un peu en cette période hivernale. Elle s'avança et sauta sur son père faisant effet de surprise. Celui-ci rigola alors de sa maladresse quant à cacher la vérité. Peu importe si ses parents lui faisaient des cachotteries, elle savait qu'elle pouvait toujours leur faire confiance et qu'ils ne mettraient pas sa vie en péril. Elle descendit du dos de son papa et Minghao rentra dans le salon, gêné. Summer changea alors de victime et sauta sur son petit ami. Celui-ci se détendit et la soutenu pour qu'elle ne tombe pas. C'était un joli petit couple fraîchement formé et ils n'étaient pas au bout de leur surprises. Ils s'aimaient et c'était le principal.

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